There are persons who mark you and whom you cannot forget, even if you try. (Presley)

Presley & Hayden

© Kaiji
C'était un jeudi après-midi. Je n'avais pas cours et j'avais décidé de profitais de cette journée pour emmener chucky au vétérinaire. Cela faisait trois jours qu'il boite et que l'on avait remarqué qu'il y avait quelque chose de bizarre dans sa patte. Je ne voulais pas que cela s'aggrave alors j'avais pris un rendez-vous chez le vétérinaire le plus vite possible. Ils pouvaient le prendre qu'aujourd'hui car il y avait beaucoup de monde qui emmenaient leurs animaux au vétérinaire en ce moment. J'avais pris ma moto et avais mis Chucky dans mon sac à dos, laissant un peu ouvrir pour qu'il respire. Heureusement qu'il était petit et qu'il avait l'habitude que je fasse ça. Arrivé sur le parking du vétérinaire, je me garai et descendais de la moto puis je mis la laisse à Chucky avant d'entrer dans le bâtiment. Je me dirigeai directement vers la secrétaire à qui je dis mon nom pour qu'elle sache à quelle heure j'avais un rendez-vous. Elle me dit de patienter alors j'allais m'asseoir sur une des chaises de la salle d'attente. Il y avait trois personnes dans la salle mais heureusement il n'y avait ni chat ni un autre chien. Mon chien était calme et tant mieux. Il y avait beaucoup de gens qu'ils venaient ici pour acheter des animaux. Je passais ma main sur la petite tête de Chucky en souriant alors qu'il était assis sur mes jambes. Je tournai la tête et regardai une femme qui entrait.Je la reconnus directement. Presley était une femme que je connaissais très bien alors au premier regard je la reconnaissais même si ça faisait trois mois que je ne l'avais pas vu. Je décidais de l'interpeler. Salut ma belle. dis-je en souriant.

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Aujourd'hui, je n'avais pas cours l'après-midi. Après avoir bien travaillé avec acharnement et potentiellement retrouvé quelques camarades bien étonnés de mon retour, j'avais décidé d me balader un peu. Je profitais des derniers grands soleils dans l'unique but de prendre un bon coup de vitamine D meme si chez nous, la chance était là et qu'il y'en avait toujours un peu. Quand le temps baissa quelques instants, je décidais d'aller ranger un peu mon appartement. Je venais d’emménager et j'avais très vite trouvé de quoi bien ranger : l'avantage de la richesse surement. Je m'y plaisais déjà mais le rangement était bien trop important; j'y aller petit à petit pourtant j'avais vraiment bien avancé. Dans le milieu de l'après-midi, je ressortais me décidant enfin sur une réflexion que j'avais depuis un moment ; m'offrir un animal de compagnie. Depuis la mort du chien de mon père, je n'en avais plus eu ayant trop peur de trahir en quelques sortes ce petit animal qu'on aimait tant. Mais aujourd'hui, c'était une nouvelle vie qui s'offrait à moi et j'avais l'envie d'un jolie petit compagnon ... pas le compagnon superficiel à la Paris Hilton, le joli compagnon simplement qui serait mon coup de cœur. Je me garais dans le parking avec brio puis pénétrait dans la salle principale. Alors que je me dirigeais vers le comptoir pour demander d’accéder au coin refuge, on m'interpelait. C'était une voix familière tout comme c'était une façon de m'appeler qui m'était familière. Je tournais la tete, un grand sourire sur les lèvres ... Hayden ! Il montrait dans sa voix qu'il ne m'en voulait guère d'etre parti sans rien dire et ça ne m'étonnait pas de lui. Il était un peu l'Homme de ma vie, un des Hommes de ma vie car le meilleur des amis. Sans attendre, sans penser aux autres autour, je fonçais dans ses bras : Oh mon dieu, que je suis heureuse de te voir ... Puis comme une obligation, surement parce que beaucoup m'en voulait et que je m'en rendais compte, je lui disais d'une voix traumatisée et sincère ; Je suis si désolé de t'avoir abandonné ...

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Presley & Hayden

© Kaiji
Je n'en voulais pas à Presley. Même si je le voudrais, je ne pourrais pas. C'est une des personnes les plus importantes de ma vie, alors même si elle me ferait la plus grosse crasse du monde, je lui pardonnerais. C'est comme ça et ça ne changera pas. En la voyant rentré dans le bâtiment, je l'avais salué tout en posant Chucky sur le sol. Je souris en la voyant se jeter dans mes bras. Je la serrais fort contre moi alors qu'elle me disait qu'elle était heureuse de me voir. J'étais également très heureux. Elle m'avait énormément manqué et j'avoue que je n'avais pas compris pourquoi elle était partie comme ça, sans me prévenir. Elle s'excusait, c'est tout ce que je t'attendais. La raison ne m'intéressait pas vraiment, j'étais juste heureux de la voir. Ce n'est pas grave, je ne t'en veux pas. dis-je avant de déposer un petit baiser sur sa joue.Je connais très bien Presley grâce à nos parents qu'ils ont toujours été amis. On a fait notre enfance ensemble et on s'est retrouvé à Harvard. Mais je savais très bien que ce n'était pas son genre de partir du jour au lendemain sans rien dire à personne.

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Il acceptait mes excuses et je ne pouvais qu'en etre plus heureuse. Les raisons de ma venue était presque oubliée. Je l'avais retrouvé et peu importe l'endroit ; c'était notre instant. Mon ami, le meilleur, une moitié de moi, j'eus encore un sourire lorsqu'il déposa un baiser sur ma joue en me disant que ce n'était pas grave et qu'il ne m'en voulait pas et ça ne manqua pas de m'étonner ; je fis de gros yeux avant de reprendre : C'est vrai ? Je me rappelais de cette gentillesse mais je n'aurais jamais cru qu'il m'aurait pardonné ça. Arbiorant le plus beau de sourire, je laissais ma culpabilité le noircir en disant ; J'aurai compris que tu ne veuilles plus de moi pour amie ... j'ai tellement honte d’être parti comme ça ... bref, que deviens-tu ? 3 mois d'exil, trois mois de nouveautés surement à rattraper.

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Presley & Hayden

© Kaiji
Je ne pouvais pas en vouloir à Presley, si elle était parti sans même me prévenir c'est surement parce qu'elle avait une bonne raison et je ne me voyais pas lui demander ça aujourd'hui. Je lui demanderais une explication oui, mais pas aujourd'hui. Je préfère profitais de son retour pour l'instant. Je ne pus m'empêcher de mettre mes bras autour d'elle quand elle s'approchait de moi pour me faire un câlin. Elle m'avait énormément manqué. Bien sur que c'est vrai. dis-je en souriant. Beaucoup de personnes trouvaient que j'étais bien trop gentil mais c'était dans ma nature et je ne pouvais pas changer du jour au lendemains.Ne plus la vouloir comme ami? Impossible. J'étais trop attaché à elle pour ça. J'étais capable de tout lui pardonner, même le pire. Je souris et l'asseyais sur mes genoux alors qu'elle me demandait ce que je devenais. Oh rien de très passionnant, toujours dans mes études pour réaliser mon rêve, toujours pas d'homme dans ma vie et les gas de la confrérie se font un plaisir de se venger sur moi quand ils sont énervés. Enfin ça, j'ai l'habitude. lui dis-je en grimaçant. Je posais ma main sur sa cuisse et lui fis un petit sourire. Et toi alors? demandais-je curieux de savoir tout ce qu'il y avait de nouveau dans sa vie.

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Etonné par mon ami mais pourtant ravi, j'avais fait les gros yeux tentant de savoir si c'était réel, si son manque de rancœur, l’inexistence de ses reproches était réels et de tout évidence oui car il me le confirma de vive voix. J'eus un énorme sourire tandis que le jeune homme continuait à m'observer. Il m'avait alors prit par la taille comme aurait fait mon mec pour m'avoir proche de lui mais avec une plus grande tendresse et ainsi m'assoir sur ses genoux ; grande complicité sans quiproquo, je lui souriais, liant nos regards pour prouver ma joie de retrouver mon cher ami, mon meilleur ami gay qui pouvait tout comprendre et il me répondait parlant de ces nouveautés : Oh rien de très passionnant, toujours dans mes études pour réaliser mon rêve, toujours pas d'homme dans ma vie et les gas de la confrérie se font un plaisir de se venger sur moi quand ils sont énervés. Enfin ça, j'ai l'habitude. Sa main sur ma cuisse, il me questionnait aussi du regard, un regard anxieux, accompagnant alors son expression, ses grimaces, ses traits tirés. Et toi alors? Je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Ma joie de vivre d'avant était de nouveau là, une nouvelle Presley mêlant une vieille connaissance du jeune homme déterré de l'enfance était là avec un coté plus mur, la froideur s'était apaisée comme les blessures pourtant mon manque de confiance restait et je trouvais ma vie trop peu intéressante pour savoir parler de moi simplement. Pourtant, je fis un effort, grimaçant ; Oh bien, pas grand chose ... disons que depuis le jour où je suis partie, tout a changé ... j'ai tenté d'apprendre à voir mieux les choses, à vivre aun jour le jour, toujours en me protégeant mais sans empêcher de vivre je crois ... J'avais mes raisons de partir et je crois avoir bien fait meme si on me tape toujours sur la gueule aujourd'hui pour ça ... Un regard et une moue triste, je baisse les yeux.

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Presley & Hayden

© Kaiji
J'étais vraiment heureux d'avoir retrouvé Presley. C'était la seule femme qui arrivait à me comprendre et à qui je pouvais me confier sans avoir peur d'être jugé. Je tenais à elle comme à la prunelle de mes yeux. C'est simple, je l'ai toujours considéré comme ma soeur. On a toujours été proches même quand on était plus jeunes. Nos parents étaient contents de ça d'ailleurs. Elle était désormais assise sur moi et me demandais ce que je devenais depuis son départ. Je lui fis un bref résumé de ma vie en ce moment, posant ma main sur sa cuisse. Ce qu'elle me dit était positif mais elle baissait les yeux. Un geste que je ne compris pas sur le coup. Elle venait de me dire qu'elle avait décidé de profitais et de vivre au jour le jour mais elle avait l'air honteuse. Je mis ma main sous son menton et relevais sa tête. Je lui adressais un petit sourire avant de prendre la parole. Je suis fière de toi. murmurais-je.

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Ma joie de le retrouver se voyait sur mon visage qui rayonnait complètement de bonheur. Je lui souriais comme une enfant, serrant par instant l'une de ses mains dans la mienne tant je voulais etre certaine d'avoir retrouvé mon ami. Lui, avait besoin aussi de sentir ce contact et je sentis sa main venir sur ma cuisse ; avec lui, rien ne pouvait être pris pour du subjectif ou quoi, c'était tellement plus simple. Je lui parlais de mes changements et je fus étonné de sa réaction. Il posa sa main sur mon menton, le levant pour me dire gentiment avec amour qu'il était fier de moi, j'avais limite envie de pleurer, j'aurai eu envie de ça par mon père pourtant ça me faisait autant plaisir car en somme, il était ma famille, le peu de chose, le peu de gens, qu'il me restait. C'était un murmure qui apaisait mon esprit et je lui souriais, déposant un baiser au coin de ses lèvres avec un regard bienveillant. Je me collais à lui voulant sentir que nous étions ensemble et je décidais de me relever pour l'entrainer dehors, histoire de se sentir plus à l'aise tout les deux. Raconte moi tout ... les mecs ? les amours? Je souriais et lui fit un petit clin d’œil. Au fait, j'ai une question, tu vis toujours à la Eliot House ? Parce que y a de la place dans mon nouveau chez moi ... je lui faisais un plus grand sourire encore, montrant qu'il avait bien entendu et qu'habiter avec lui était bien ma demande actuelle.

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Presley & Hayden

© Kaiji
Presley était devenu vraiment très important pour moi. Je ne supportais pas de la voir mal, presque autant que pour mon frère. Il fallait toujours que je fasse tout pour la protéger et pour qu'elle se sente bien même si je savais que c'était une battante. On était vraiment très proches, d'ailleurs, plusieurs fois, les gens nous demandaient si on était ensemble et était surpris que je sois gay. Elle m'avait embarqué dehors à fin que l'on soit plus tranquille, laissant chucky dans la salle d'attente. Depuis le temps que j'attendais, ils pouvaient bien le garder. Elle n'avait pas changé, toujours aussi curieuse cette Presley. Je souris. Il n'y a personne dans ma vie pour le moment répondais-je. Et toi alors? demandais-je avec un grand sourire. J'étais tout aussi curieux qu'elle. Non, j'ai un appartement avec mon frère maintenant. répondais-je avant de poser mon regard sur des personnes qui marchaient. Sur le coup, je n'avais pas compris que c'était une demande pour venir habiter avec elle, je réagis après quelques minutes de réflexion. Je ne voulais pas refuser sa proposition mais je ne pouvais pas laisser mon frère. Oh ma chérie, ça aurait été avec grand plaisir s'il y aurait pas Adam... commençais-je. Je grimaçais.[b] Tu sais bien comment je suis, si je ne peux pas avoir un œil sur ses fréquentations, je vais m'en rendre malade...[/b] rajoutais-je en prenant sa main.

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