Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility « Il fait soleil, mais un coup de foudre s'est abattu sur l'Hopital. » - Avec Read.
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €


« Il fait soleil, mais un coup de foudre s'est abattu sur l'Hopital. » - Avec Read.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Il y a quelque chose de sacré même dans les amours les plus banales, les relations les moins bien assorties, les rencontres les plus brèves. L'instinct bouleverse tout. »
PAR LOUIS GAUTHIER

    Je venais de recevoir un sms de mon ex petit ami, celui qui m'avait trompé lorsque j'étais encore à l'université. Il était revenu, il y a deux ans, et le pire dans tout ça, il me pourrissait encore la vie. Pour ma part, j'étais passée à autre chose, je faisais ma vie comme je le pouvais. Mais ça m'avait mise de mauvaise humeur. J'avais envie de crier, ou de partir de l'hôpital pour le chopper et lui faire sa fête pour lui faire comprendre que je ne céderais jamais à ce pervers. Mine de rien, j'avais failli mettre une claque à un patient qui n'arrêtait de pas de pleurer car il était coincé « dans » sa maitresse pendant des ébats plutôt...bizarre à mon goût, moi qui ne pratiquait pas, je trouvais ça juste dégoutant. Et malheureusement pour lui, le numéro d'urgence était celui de sa femme. Pendant qu'on l'avait « décoincé »,elle n'arrêtait pas de crier partout, en insultant son mari, et lorsqu'une fois qu'on avait terminé, j'avais décidé de fuir cette furie, elle me rendait complètement dingue. Ce qui m'énervait au fond, c'était que j'avais l'impression de revivre la même chose, j'avais l'impression que mon passé s'amusait à refaire surface aujourd'hui, et c'était un passé que je souhaitais oublier. J'étais énervée, j'ai failli répliquer à cette femme qui avait été aussi idiote que moi mais une infirmière qui me connaissait bien, m'interrompit lorsque j'allais parler.
    « Docteur, c'est l'heure de votre pause. Vous pouvez en profiter pour apporter ces dossiers au gynécologue pour les examens? Je dois finir de les soigner. »
    Je lui souris, douce attention de sa part. Je pris les dossiers, et partit en direction du bureau de mon collègue. Mais je m'arrêtais dans l'espace détente pour prendre un café bien chaud, quelque chose qui me remonterait un peu le moral, et me faire oublier que je ne devais pas mélanger ma vie sentimentale, donc privée, à ma vie professionnelle. Je soupirais, reprenant alors ma route en direction du bureau de mon collègue jusqu'à ce que je me prennes dans quelque chose... ou quelqu'un. Je manquais de tomber, me renversant malencontreusement le café sur ma blouse, et aussi ma chemise. Je n'avais même pas remarquer que ça m'avait brûlé la peau, que c'était vraiment très chaud, mes yeux s'étaient arrêtés dans le bleu des yeux de la personne que javais percuté. Mon regard restait fixe, toujours vers lui, je ne sentais même pas mon cœur qui se mettaient à battre encore plus fort. Je me sentais rougir, j'étais gênée...
      . Un ang.. euh...

    « Un ange? » J'étais sérieuse là? C'était ma première impression en le regardant, d'habitude, je me taisais mais sans le vouloir, mon cœur avait parlé pour moi. j'étais troublé, j'avais l'impression qu'on m'avait jeté la foudre en plein cœur. Pourtant je n'avais pas entendu dire qu'il allait y avoir un orage, au contraire, le soleil tapait sur les vitres et pourtant, j'avais comme pris un « coup de foudre ». Je ne pouvais me détacher de ce regard, c'était troublant...déroutant, et je mis quelques secondes à me rendre compte de la situation.
      . Oh ..; euh... Je suis désolée. Je ne vous ai pas vu. Hum... Pardonnez moi...

    C'est alors que je sentis la douleur de la chaleur de mon café sur ma peau, mais celle-ci avait déjà diminué, je me sentais gênée, mais je ne savais plus quoi faire. C'était … étrange. J'essayais de positiver, et arrêter de le dévisager comme ça, je quittais son regard, cherchant un mouchoir dans mes poches, en faisant tomber le dossier de mon patient... Quelle gourde...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Read avait toujours ce poids au cœur lorsque les choses ne se passaient pas exactement comme il l'aurait souhaité. En effet, le jeune homme était vraiment du genre à espérer jusqu'au bout, même lorsque la situation n'y donnait guère lieu. Mais, lorsque l'on exerce sa profession, il faut parfois s'avouer vaincu, affirmer que l'on était pas capable de tout prévoir et de sauver tout le monde. Après cinq ans de métier, Read n'y parvenait décidément, ayant des remords à la mort de chaque patient. Pourtant, il en avait vu des choses...Et parfois des biens terribles, des tristes et des funestes. Comme ce jour-là, avec cet enfant... Un pauvre nourrisson de quelques jours, maximum une semaine, peut-être deux, qui avait fait un arrêt cardiaque. Les parents avaient appelé le central des urgences, totalement pétrifiés, pleurant de voir leur enfant, leur trésor, mourir devant leurs yeux. Read et son coéquipier étaient arrivés bien vite, comme c'était le cas à chaque fois que l'on contactait leur ambulance, leur donnant une nouvelle mission. Les deux secouristes avaient pénétré dans l'appartement avec une rapidité intense, avant de ne se rendre dans la chambre où dormait l'enfant. Read l'avait pris dans les bras, l'avait emmené à l'ambulance... Mais il avait tout de suite su que c'était trop tard, qu'il n'y avait plus rien à faire. Le poupon était décédé depuis certainement près d'une bonne dizaine de minutes. Mais il fallait tenter, toujours tenter, espérer un miracle. Tout cela, il se devait de le faire pour les parents.
Bien évidemment, jamais ils ne retrouvèrent un pouls chez l'enfant... Et Read s'en tenait secrètement pour responsable. A chacun de ces incidents, il réfléchissait ensuite longuement, le soir, ou en révisant ses cours de médecine, afin de savoir s'il n'avait pas eu la possibilité de réagir mieux et plus rapidement. On avait beau lui dire qu'il était un excellent secouriste, qu'il n'avait jamais eu à avoir des remords quant à ses actes présents ou passés, il avait toujours du mal à y croire.
Poussant un soupir, Read se dirigeait vers la salle de repos, afin de prendre un bon café et de se reposer l'esprit l'espace de quelques minutes avant de rentrer chez lui. Il venait de terminer son service, et cela ne lui faisait que du bien du fait du choc qu'il venait de vivre. Sa vie ne rimait qu'à des chocs émotionnels intenses, mais jamais il n'abandonnerait. C'était cette vie qu'il avait choisie, cette vie dont il rêvait. S'il devait parfois souffrir pour les autres, il accepterait, car c'était ainsi qu'était formée sa nature. Il aimait l'humanité entière.
Sortant son téléphone portable de sa poche, afin de le rallumer, après l'avoir abandonné à son triste sort de cellulaire injoignable pendant des heures, il s'aperçut qu'il avait de nombreux messages. L'un de ses frères l'avaient appelé une bonne quinzaine de fois, ce qui le laissa légèrement sans voix. Il commença même à s'inquiéter sérieusement, entreprenant de le rappeler lorsque le son indiquant la venue d'un SMS s'enclencha. C'était son frère. Il voulait absolument que Read l'accompagne à un concert le prochain week-end, il affirmait avoir peur de s'y rendre seul, à cause d'une fille qu'il fréquentait et avec laquelle il avait décidé d'aller écouter du bon son. Étonnant pour un brave garçon de 23 ans, mais la famille Priest avait toujours été du genre à surprotéger chaque membre du clan.
Read s'apprêtait à répondre lorsque, soudainement, il sentit un choc immense l'envoyer valdinguer de quelques pas en arrière. Il avait failli perdre équilibre, mais heureusement, il avait beaucoup de réflexes et s'était stabilisé à temps. L'étudiant en médecine leva ensuite les yeux sur la personne qui venait de le bousculer si brutalement. Ce fut à cet instant que le monde s'arrêta de tourner. La respiration de Read devînt plus lente alors qu'il ne s'était même pas rendu compte qu'il venait tout juste de lâcher son portable. Son cœur battait subtilement dans sa poitrine, alors que les bruits et les mouvements de l'hôpital paraissait avoir lieur au ralenti, comme dans un film où l'on nous présenterait un flashback.
Il ne pensait plus à son frère, ni même au poupon défunt. Non, il venait de s'arrêter brusquement sur un magnifique visage, le visage d'une femme qu'il n'avait encore jamais croisée, malgré ses années de travail, ou peut-être de loin. Elle était si belle, si pure, si... Tous les adjectifs les plus purs et les plus élogieux parvenaient un à un à l'esprit du jeune homme, jusqu'à ce qu'il se rende compte de la situation. Elle le fixait, droit dans les yeux, l'électrocutant par ce contact à distance, comme s'il brûlait de l'intérieur, comme si une force venait de le soulever vers les étoiles.

Ses joues s'empourprèrent et il baissa les yeux, tel un petit garçon timide, ne pouvant plus contrôler les battements de son cœur. Mais cette voix qui retentit ne le calma pas, au contraire. C'était un son parfait. Jamais accord plus mélodieux n'avait jusque-là pénétré jusqu'aux tympans de notre jeune secouriste, qui ne savait plus où se mettre. Il se pencha et ramassa simplement le dossier que son interlocutrice avait renversé, tassant les feuilles comme il le pouvait et attrapant son téléphone (qu'il avait laissé tomber au sol quelques minutes plus tôt) par la même occasion. Jamais encore il ne s'était senti si fébrile devant quelqu'un. Mais, en même temps, rien que la présence de cette personne encore inconnue, lui procurait un bien-être empli de béatitude. Il ne savait pas ce que cela voulait dire, mais il en tremblait intérieurement.
Déglutissant, laissant apparaître un sourire un peu stupide sur ses lèvres rosées avant de ne la regarder de nouveau droit dans les yeux. Quel regard ! Un nouveau choc électrique. L'étudiant lui tendit le dossier simplement, ne laissant rien paraître, bien que ses joues continuaient incessamment de prendre une couleur rougeâtre et violine.

« Ce n'est rien...je...Enfin...Vous...j'aurais dû regarder où je mettais les pieds.... » bégaya-t-il avant de ne sourire de plus bel, toujours avec cette innocence et cette candeur qui le caractérisaient parfaitement.
« Vous...Vous allez bien ? » demanda-t-il ensuite, tentant de contrôler sa voix, qui vibrait dans tous les sens. Il avait remarqué qu'elle avait renversé son café contre sa chemise, elle s'était peut-être brûlée.... Il fronça les sourcils, sortant alors un paquet de mouchoirs de la poche de son pantalon.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
    A vrai dire, je ne savais plus comment faire pour parler, pour communiquer, mon cerveau n'arrivait plus à réfléchir, et mon cœur battait si fort, que je finissais par le sentir dans ma poitrine. Il était si beau, si grand, si...imposant. Et ces yeux... Oh mon Dieu que ces yeux étaient magnifiques, je n'arrivais pas à m'en décrocher. Et pour le peu que je parlais, je ne savais même plus ce que je faisais, ni ne disait. Je n'osais à peine bouger, et lorsque je me décidais enfin à faire quelque chose, je me perdais, j'étais troublée, ce n'était pas pourtant si dur de chercher des mouchoirs... sauf si on en avait pas. Je n'osais plus rien faire, et encore moins lorsqu'il me souriait, il était magnifique, il m'aurait dit qu'il était un ange, je l'aurais cru. Malheureusement, je connaissais ce blouson, ce n'était pas un ange au sens religieux du terme, mais un secouriste. Je le regardais encore, suivant chaque mouvement qu'il faisait. Je sentais pourtant que j'avais mal à la poitrine, légèrement brulé par un café qui venait de sortir de la machine. Je le regardais faire, ramassant mon dossier, lui prenant son portable. Je n'arrivais pas à bouger, j'avais peur de faire un pas de travers. Et lorsqu'il revint en face de moi, revenant alors capter mon regard, le même choc, la même intensité, la même envie de me rapprocher en accusant la curiosité de voir ces yeux de plus près. Il me tendit mon dossier, je peinais à m'en occuper, j'étais trop...éprise. Encore une fois, je revenais à la réalité, me réveillant alors de cette vision, je rougissais, et... lui aussi. Peut-être n'allait-il pas bien ? Je n'en savais rien, je n'osais pas le dire... Je pris le dossier en frôlant sa main, sans faire exprès, et je continuais à proposer mon regard dans le sien. Il devait sûrement me prendre pour une idiote. « Ce n'est rien...je...Enfin...Vous...j'aurais dû regarder où je mettais les pieds.... » bégayait-il. Je rougissais aussi, après tout, moi non plus je n'avais pas regardé où je mettais les pieds, ça se trouve, il s'accusait à ma place, et comme une gourgandine, je ne disais rien, bien trop prise par les sentiments et les sensations de cette rencontre. « Non...Ce n'est rien. Je n'ai pas regardé non plus...ou...où j'allais... » Je le comprenais très bien, je n'arrivais pas non plus à parler correctement, je me sentais idiote personnellement. Éblouis par sa beauté, par ses yeux qui me foudroyaient à chaque fois, je ne me rendais plus compte que j'avais du café sur mes vêtements, ni même je ne pensais pas à ce dossier que je devais emmener. « Vous...Vous allez bien ? » Je le regardais encore, faisant une moue ressemblant à une carpe, j'essayais de parler, je sortis de mes pensées...
      . Euh... M..oui.. Je...hum...J'ai juste renversé un peu de café sur mes vêtements... j'irai me changer... euh...je...vous...vous êtes rouges...Vous êtes sur que vous allez bien, vous?

    Vous vous... Je le vouvoyais, je le maternais d'un coup, le coté « médecin » que j'étais se demandait pourquoi rougissait-il ainsi. Je m'étais approché de lui, posant mes doigts sur ses joues pour l'ausculter rapidement, il ne pouvait pas rougir pour la même raison. Je me perdais alors dans ses yeux, il fallait que je l'avoue, je profitais d'être médecin pour toucher cette jolie peau, pour voir si c'était bien réel, si je ne rêvais pas. Ce contact si chaud sur mes doigts me troublait, je me mis à trembler un peu.
      . Vous...vous...êtes sûrement fatigué... non ? Je...hm... Excusez moi..

    Je retirais mes mains, les fourrant derrière mon dos, un peu honteuse. Je ne savais pas quoi dire, mise à part quelque chose qui me ferait comprendre que je pouvais le revoir. Je cherchais dans ma tête, une raison, une possibilité. Je devais aller travailler, mais... le quitter comme ça, sans savoir comment il s'appelait, ça me frustrait.
      . Si vous...vous ne sentez pas bien, passez dans mon … bureau. Nous pourrons voir ce que nous pourrons faire... C'est Saint John, Mary Saint John. je souris un peu, essayant de calmer mon cœur, et de faire quelque chose d' « intelligent », mais il fallait avouer que j'étais nulle en ce moment même. Vous... vous êtes ?

    J'avais beau parlé, je me débrouillais comme un pied pour lui parler, je faisais tout ce qu'il ne fallait pas faire. Il devait me prendre pour une cinglée. Je me maudissais déjà, pour une fois qu'un homme me rendait ainsi, sans que je comprennes vraiment ce qu'il m'arrivait, je n'étais pas à la hauteur. Pourtant, quand je le regardais, il était si beau, si envoutant, ça me perçait le cœur d'être bête, enfin, surtout d'être nulle avec lui.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Read tendait fébrilement le paquet de son mouchoir à son interlocutrice, les mains tremblantes. Il se sentait bien et mal à la fois. A vrai dire, il était comme hypnotisé par son interlocutrice, par sa voix, par sa beauté naturelle. Elle était absolument une œuvre d'art, Dieu l'avait faite parfaite, du moins aux yeux du jeune homme qui venait de relever le regard sur elle. Il rougissait toujours autant, mais, malgré tout, il ne pouvait plus mettre un terme à leur relation visuelle si douce. Son cœur battait fortement, vraiment trop fortement, son pouls devait atteindre des sommets. Etait-il en train de faire une crise cardiaque ? Il n'avait pourtant jamais eu aucun symptôme, ni même de résultats médicaux qui pourraient y conclure. Read ne comprenait tout simplement pas ce qui était en train de se produire. Il avait la nette sensation que son corps et son esprit ne lui appartenaient plus, qu'ils venaient de se donner à cette femme, debout en face de lui. C'était idiot, il ne la connaissait même pas, alors pourquoi tant d'émotions ? Cela ne lui était encore jamais arrivé, et plus le temps passait, plus il ressentait la crainte de paraître faible et stupide face à elle. Oh pitié, non pas ça. Tout, mais pas ça. Les mains tremblantes, il la regardait se mouvoir, lui sourire. Quel magnifique sourire ! Des dents si blanches et des lèvres si rosées!Elle venait de s'excuser à nouveau et le jeune homme ne répondit pas, sentant qu'aucun mot ne pourrait quitter sa bouche tant il était fasciné par celle de son interlocutrice. Ce frôlement contre sa main qui venait d'avoir lieu l'avait électrocuté et il restait immobile, comme un benêt, à chercher des mots qui ne venaient pas. Et voilà qu'elle lui retournait sa question. La balle se tenait à présent dans son camp. Allait-il bien ? Il ne savait pas vraiment quoi répondre. Il était vraiment dans un état physique et mental étonnant. Reprenant sa respiration, il déglutit d'un coup bruyamment lorsque la demoiselle posa ses mains contre sa peau. Elle l'auscultait. C'était un médecin. Aucun doute, mais il ne l'avait pas remarqué auparavant. Ce contact chaud et doux contre sa peau lui assénait un plaisir intense, un plaisir dont il rougit instantanément. Il aurait aimé qu'elle laisse ses mains ainsi contre ses joues des heures durant, une éternité. Mais, malheureusement, le contact fut rompu presque trop brutalement. Read crut un instant qu'on venait de lui arracher une partie de son être. C'était douloureux. Si douloureux. Ses joues s'empourprèrent davantage alors que son interlocutrice se présentait.

« J'avoue que je me sens un peu étrange... j'ai les mains moites. Je... je crois que je suis un peu fatigué par...ma journée de service. »finit-il par déclarer en la regardant, répondant ainsi à sa question, contrôlant les vibrations de sa voix, s'empêchant ainsi de bégayer. C'était bien là Read, vraiment sincère et honnête, il venait d'avouer une partie de son malaise sans même s'en rendre compte. Mais il ne comprenait vraiment pas ce qui lui arrivait, peut-être un choc du fait de ce nouveau patient décédé ?

Il n'avait, jusque-là, plus jamais baissé le regard, toujours les yeux rivés sur la doctoresse. Il ne pouvait vraiment pas passer outre son intense beauté, et ce choc, cette électricité qui semblait les lier. Il avait envie de se jeter dans ses bras, de lui déposer un bisou contre sa joue. C'était fou ! Comment pouvait-il avoir de telles pensées saugrenues ? Lorsqu'elle lui demanda qui il était, il sourit de plus bel, bien que dans son regard, on puisse lire une extrême timidité. Sa voix fut vacillante lorsqu'il prit la décision de répondre :

« Je...Je m'appelle Read. Read Priest. Je … Je... suis … secouriste. » Trop de bégaiements!Quel fichu imbécile ! Il devrait rester plus droit, se contrôler. Dans sa profession, il n'avait pas le droit de perdre son sang-froid, pourtant, il avait l'impression que c'était ce qui était en train de lui arriver. « Vous êtes médecin aux urgences ? » finit-il par demander, un peu plus nettement, moins timidement.
Il avait beau se dire qu'il avait encore énormément de révisions, qu'il aimerait s'asseoir un peu avant de se changer, mais il n'en avait pas les moyens. Tout ce qu'il désirait en ce moment, c'était rester près de Mary. Mary, quel prénom mélodieux. Il lui allait parfaitement. Un beau prénom pour une femme parfaite. Read se surprit même à chercher des questions, des choses à dire, afin que leur rencontre ne se termine pas. Son cœur battait encore très vite, mais la sensation de bien-être qui l'ensevelissait était encore plus somptueuse.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
    Je savais que je faisais pas une vraie consultation, lorsque mes mains s'étaient posés sur sa joue, c'était pour sentir sa peau si chaude, si brûlante, je ne cherchais juste qu'à sentir sa peau contre moi, même si j'aurais préféré sentir ses lèvres humides, et roses sur les miennes. Rien qu'à cette idée perverse, je me maudissais intérieurement, ce garçon me rendait folle, il me rendait différente. C'était rien comparé à ce que je ressentais auparavant, même lorsque je pensais être amoureuse de mon ex petit ami, lui ne m'avait même pas fais cet effet là à notre rencontre. Read me troublait à un point que lorsque je quittais sa peau, j'avais failli céder aux envies de mon cœur, et revenir à la charge, chercher un autre prétexte pour qu'il reste à mes cotés. Je le regardais avec insistance, cherchant à le connaître, au moins, savoir comment il s'appelait pour le revoir encore. « J'avoue que je me sens un peu étrange... j'ai les mains moites. Je... je crois que je suis un peu fatigué par...ma journée de service. » Peut-être était-il vraiment malade ? Je n'en savais rien, je n'avais pas mon matériel sur moi, tout était dans mon bureau. J'espérais qu'il ne soit pas mal à l'aise à cause de moi, j'avais peur qu'il ne me supportes pas, qu'il n'appréciais pas de me parler, j'avais envie qu'il reste, je me trouvais bien près de lui. Mon cœur battait si fort, je croyais qu'il allait s'arrêter d'épuisement, il me faisait un effet si féroce, que j'avais l'impression que je tombais malade moi aussi, que je lui étais faible. Je me mordillais la lèvre inférieur, essayant de prendre sur moi-même, tout en essayant de me calmer. Le pauvre, il était si rouge, je ne savais pas pourquoi, s'il tombait malade, je ne m'en remettrais pas. D'ailleurs, il me répondait à ma dernière question. « Je...Je m'appelle Read. Read Priest. Je … Je... suis … secouriste. » Non sérieusement, à force de bégayer, il devait être malade, ou alors bégayait-il de nature, je n'en savais rien, depuis le temps que même moi j'étais dans une transe incroyable, j'étais perdue, désorientée. Et puis, il était si beau, il avait un prénom qui m'inspirait, et il était dans l'hôpital... secouriste, j'avais besoin d'une sérieuse claque, j'avais envie qu'il me secoures, qu'il me ramène à la réalité. « Vous êtes médecin aux urgences ? » je le regardais pendant plusieurs secondes, me rendant compte qu'il m'avait parlé à moi, j'étais tellement stupide en ce moment, j'avais presque l'impression qu'il me touchait, alors qu'il n'avait rien fait, pas bouger, rien. Je mis du temps à répondre, me mordant presque la lèvre inférieur jusqu'au sang.
      . Oui... j'essaie de faire mon mieux. je... vous euh...Vous me suivez jusqu'à mon bureau... pour euh... vous ausculter... Je ne voudrais pas que vous vous évanouissiez... ça serait dangereux pour...les patients...pour vous. je vis alors l'infirmière, et je l'arrêtais alors, en lui mettant le dossier dans les mains. J'ia un imprévu, je...amènes le au gynécologue, je dois...voilà. Merci.

    Je fis un petit sourire désolé à Read, et d'un signe de la main, je le disais de me suivre. Je marchais le long du couloir, j'avais envie de glisser ma main dans la sienne pour le diriger, mais je n'osais pas, j'avais peur d'être trop entreprenante avec lui, j'avais peur qu'il me prennes pour une folle, après tout, on ne se connaissait à peine. Une fois dans mon bureau, je me dirigeais vers le petit sas où il y avait une petite réserve de médicaments, ainsi que mon vestiaire.
      . Enlevez vos vêtements pour que... je vous ausculte, je vais...changer mes vêtements, ce n'est pas présentable. Je lui souris timidement.

    Je partis aussi rapidement que mes pommettes rougissaient dans le petit SAS et j'enlevais ma blouse, ce qu'il y avait dedans, ainsi que mon badge, puis mon tee-shirt. Je pris une top blanc et une nouvelle blouse où je remettais mes stylo à droite, et quelques petits matériels sur la gauche, j'attachais mon badge. Ce haut... je l'avais depuis longtemps, je devais le redonner à une infirmière qui me l'avait prêté mais je ne l'avais pas recroisé, il était beaucoup trop...sexy pour moi, il voulait trop, et je n'aimais pas ce genre de vêtements, je n'aimais pas montrer la « viande » avec les bourlets que j'avais (même si mon père me disait que j'étais un sac d'os...). Je me lavais les mains, puis je revenais alors dans le bureau même, sentant mes joues devinrent rouge à la vue du torse nu de Read. J'en avais déjà vu pleins avant, vu le nombre de personnes que j'avais ausculté, mais Read qui me faisait cet effet, c'était presque si je n'allais pas faire un infarctus. J'essayais tant bien que de mal de cacher mon trouble, en m'approchant de lui pour poser mes mains sous ma mâchoire, afin de vérifier si les ganglions n'étaient pas enflés. Encore une fois, le contact de sa peau me rendait folle, je frissonnais, et je me sentais pas aussi « sage » qu'avant. J'essayais de rester la plus professionnelle possible.
      . Vous...vous avez bien mangé ce matin? La journée s'est bien passée ? Vous...vous n'êtes pas blessé, été en contact avec une personne souffrante sans protection? essayais-je de dire, bien que troublée par ce contact.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Read ne comprenait vraiment pas ce qui était en train de se produire, il avait l'impression de mourir et de renaître en même temps. C'était douloureux, mais tellement agréable. Il avait envie de se jeter dans les bras de son interlocutrice, de lui caresser la joue et les cheveux, de l'embrasser tendrement contre la joue. Elle était si belle, si pure... Elle avait l'air d'un ange. Il ne faisait que sourire bêtement, en l'observant. Sa voix mélodieuse résonnait dans ses oreilles, lui apportant tendresse et musicalité. Il ne comprit pas vraiment ce qu'elle venait de lui dire fébrilement, en bégayant, car il était simplement absorbé par ses yeux magnifiques, mais lui prit le pas sans réfléchir. Serait-il soudainement devenu pervers ? Il se faisait peur lui-même. Qu'est-ce qui lui arriver, bon sang ? Il ne pouvait défaire son regard de la demoiselle, et ses joues devenaient rouges, si rouges. Il avait chaud, tellement chaud... Lorsqu'elle marchait devant lui, l'accompagnant dans son bureau, il eut même l'idée de lui attraper tendrement la main, de venir à sa hauteur, afin de la regarder encore et encore dans les yeux... mais il n'osa pas, et baissa simplement la tête, comme un enfant que l'on venait de gronder pour une bêtise. Il avait honte. Honte d'avoir cette envie envers la demoiselle. Une envie qu'il ne savait décrire précisément, mais qui devait certainement faire de lui un mauvais garçon. Sa mère l'en blâmerait certainement.
Il avançait d'un pas décidé malgré tout, et lorsque les deux personnes pénétrèrent dans le bureau de la doctoresse, il afficha même un sourire serein, bien que son esprit ne vagabonde dans l'inquiétude. Après tout, peut-être allait-elle l'aider à comprendre ce qui était en train de se produire ? Peut-être allait-elle lui apprendre quelque chose qu'il ne savait pas de lui-même ? Et s'il était vraiment malade ? Comment les choses se passeraient-elles ? Jamais encore ses mains n'avaient été aussi moites, jamais encore son cœur n'avait été victime d'une telle tachycardie.

Lorsque Mary lui demanda de retirer ses vêtements, ils 'exécuta aussi, mais ne put s'empêcher de jeter un œil vers le sas où la demoiselle venait d'entrer afin de se changer. Il n'avait pas réfléchi, et ce fut presque d'un bond qu'il enleva son t-shirt et se cacha les yeux lorsqu'elle ôta son chemisier sale. Sale voyeur ! Mais qu'est-ce qui lui avait pris de faire ça ? Il se mordit la lèvre, nerveux et honteux. Sale gosse ! Il ferma les yeux un instant, reprenant sa respiration. Il n'avait pas vu grand chose, mais il ne pouvait s'empêcher de penser que cette femme était vraiment parfaite...mais son corps était parfait !
Elle revînt vers lui, il lui sourit tendrement. Le genre de sourire charmeur sans le vouloir...Enfantin, mais séduisant. Read n'avait toujours été qu'un grand enfant et chaque étape de l'apprentissage de la « vie d'adulte » était une véritable épreuve.
Mary entama une série de questions et Read écoutait encore sa voix, bercé par ce flot continu et magnifique.

« Je...Non, je crois pas...j'ai mangé normalement...j'ai...Je...La journée...Enfin, y a un enfant qui est mort...Mais sinon...Je...j'ai... Enfin, y a rien qui ait pu me faire autant...euh...de mal. »


Voilà que l'hésitation et les tremblements s'emparaient de son être. Il rougissait encore plus. Les mains du médecin contre sa mâchoire le mettait dans tous ses états. Des états si flagrants, si troublants qui lui arracheraient peut-être même des cris... mais les hurlements étaient intérieurs... Et subitement, sans réfléchir, il posa ses mains contre celles de la demoiselle...Il les tenait fermement, avant de ne la regarder dans les yeux, y plongeant comme dans un océan.

« Je...vous...trouve...très belle. » bégaya-t-il. Il ne savait vraiment pas ce qui lui avait pris. Cette phrase n'avait rien de sensuel ou de sous-entendu...Au contraire. Il avait l'air d'un enfant qui disait à sa maman qu'elle était très belle et qu'il l'aimait du fond du cœur. On pourrait lui donner des petits bisous et lui pincer les joues.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
    Je regrettais déjà de ne pas m'être retourner, je regrettais de ne pas avoir glisser ma main dans la sienne. Mais avais-je vraiment le droit de faire ça? De profiter qu'il soit malade pour m'approcher de lui de la sorte? Qui étais-je pour essayer d'approcher une personne pour le simple fait que j'étais folle de lui dès l'instant que mes yeux avaient captés les siennes? S'il avait déjà une petite amie? J'aurais honte si je sautais dans les bras d'un homme comme ça, il me plaisait, c'était indéniable mais il méritait le respect, je ne pouvais pas faire ça. Nous étions en train de nous déshabiller, quelqu'un qui serait entrer comme ça, nous aurait surpris et crut que j'allais coucher avec lui, sur l'idée, je me sentais bête, je me sentais très idiote même de penser ce genre de chose, bien que l'idée me rendait folle, au moins, si un jour j'appartenais à un homme, je préférais savoir mieux me contrôler qu'à présent, c'était si dur. Ce sourire, ce sourire divin m'avait tué, m'avait rendu trouble. Et pourtant, lorsque j'étais revenue, touchant sa peau, profitant de la chaleur de son corps sur mes mains, je me sentais toute chose. Mon cœur battait très vite, comme ci j'étais en train de courir, je frissonnais à cause de ce contact. Nous étions aussi « chaud » l'un que l'autre, la chaleur de son corps du bout de mes doigts, je n'en pouvais plus. J'essayais de me concentrer, j'essayais de faire mon travail et passée outre mes sentiments qui essayaient de s'exprimer. « Je...Non, je crois pas...j'ai mangé normalement...j'ai...Je...La journée...Enfin, y a un enfant qui est mort...Mais sinon...Je...j'ai... Enfin, y a rien qui ait pu me faire autant...euh...de mal. » J'étais troublée parce que je le touchais, je cherchais à l'oublier malgré sa présence face à moi mais une partie de moi-même s'intéressait vraiment à lui, à ce qu'il me disait. Je fus même touchée par le fait qu'il parlait d'un enfant mort, ça me touchait, c'était quelque chose de plutôt...triste. Et le pire dans tout ça, il était vraiment rouge, il était si chaud, il avait des difficultés à parler. Je voulais lui répondre, le rassurer, que bien que ce soit un événement triste, c'était la vie, mais je fus surprise par un geste de sa part. Il posait ses mains sur les miennes, il me les tenait et me regardait fixement, je n'arrivais plus du tout à réfléchir, je n'arrivais plus à faire quelque chose de réfléchi. Je me laissais hypnotiser par ses jolis yeux bleus, me retenant de baisser le regard sur ses lèvres roses, sur ses lèvres humides, si jolies... si... j'essayais de calmer mes ardeurs, mais il ne m'aidait pas... « Je...vous...trouve...très belle. » Je rougissais, j'abandonnais l'idée d'oublier ce qu'il me faisait, il venait de me complimenter, je ne devais pas oublier Read, c'était...impossible, je ne pouvais me résoudre. Il était si gentil. Je le regardais, surprise, rougissante, j'essayais de faire quelque chose de sensée et la seule chose que je trouvais c'était de me rapprocher de lui, glissant mes doigts entre les siens pour garder ses mains avec les miennes, levant un peu la pointe de mes pieds pour approcher mon visage du sien...et déposer un chaste baiser sur sa joue, à quelques centimètres de ses lèvres. Lorsque j'arrêtais, je sentis la chaleur de son souffle sur ma bouche, frissonnant en le sentant, nos lèvres étaient si proche, s'en était immorale. Mes yeux se posaient sur ce torse musclé, qu'est ce que je n'aurais pas fais pour m'y blottir, m'y réconforter, je me retenais. « M-Merci...Read... m...mais... » Ma main quittait l'une d'elle, pour m'écarter de lui... Je ne voulais pas céder à un inconnu, je ne voulais pas me laisser obséder par un homme, j'avais peur, tout simplement. Je n'osais même plus le regarder dans les yeux. La seule chose qui m'empêchait de partir, c'était ma main droite qui se tenait encore dans la sienne, serrant même un peu plus pour qu'il ne partes pas.
      . Tu...Vous...vous êtes rouges... vous avez du mal à parler...vous...vous hallucinez... C'est... la mort de cet enfant vous a touché, non? Vous devriez vous reposer. Allongez-vous si vous voulez...

    J'espérais que ce que je disais n'était pas la vérité, au fond de moi, j'aurais bien aimé que ce soit la même chose que moi. Que si sa peau rougissait, s'il bégayait que ce soit à cause de moi et non de cet enfant. Je voulais...je cherchais même à me mentir que c'était cet enfant mort qui lui faisait ça; j'avais peur d'être trop faible et qu'il me fasse du mal. Essayant de bafouer ce que je ressentais, je le tirais vers le lit médicalisé, essayant d'éviter son regard, ça m'était impossible. Je me retournais vers lui lorsque nous étions devant, ne quittant jamais la chaleur de sa main dans la mienne, de ma main libre, je le poussais pour qu'il s'assoit sur le lit puis je prenais le stéthoscope pour le poser sur son torse...
      . Je … hm... je termine de vous examiner, et je vais...vous laisser vous reposer. Hum... Je préviendrais votre supérieur que vous n'êtes pas en état pour continuer aujourd'hui... je...ça doit être contagieux... je me...sens... pareil...

    Ce qui me rendait ridicule, c'est que j'avais beau avoir ma main sur son torse, à chercher à entendre son corps, ça ne servait à rien si je n'écoutais pas, si je ne mettais pas ces petits « écouteurs » dans mes oreilles, j'étais trop obsédée par lui, parce qu'il était, que je ne me rendais pas compte que je profitais de son corps. J'étais vraiment bête, qu'est ce que j'attendais pour lui demander de sortir avec moi, si nous pouvions boire un verre... Tous les moyens sont bons pour que je me rendes ridicule...
      . il y a quelqu'un à prévenir...dans votre famille? Votre femme? Un parent proche? le questionnais-je, c'était vraiment fourbe de ma part de chercher s'il avait quelqu'un dans sa vie. J'espérais que non...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Read observait toujours Mary avec autant d'attention. Il se demandait à présent comment cela pouvait bien se faire qu'il ne l'ait encore jamais croisée dans les couloirs de l'hôpital. Dans cette pâleur et au milieu de cet endroit plutôt lugubre, bien que porteur d'espoir, il était difficile qu'une perle pareille passe inaperçue. Ce médecin était une lumière, une once de vie que l'on pourrait suivre de manière parfaitement intuitive. Le jeune étudiant avait le cœur battant alors que la demoiselle continuait de l'examiner judicieusement. On l'avait déjà souvent touché de cette manière, Read étant, malgré son expérience et sa vivacité d'esprit, quelqu'un de très maladroit. Enfant, il avait été hyperactif et des coups, il en avait pris un peu partout à force de courir dans tous les sens. Sa mère n'avait pas su où donner de la tête ! Levant les yeux pour les poser de nouveau sur ceux de sa belle doctoresse, Read ne comprenait absolument pas ce qu'il lui arrivait. IL commençait à s'exciter, à avoir des envies étranges, loin d'être honnêtes. Prenant une grande inspiration, après avoir complimenté la trentenaire, il rougit intensément. Il avait honte de ses pensées, même si la plupart étaient naïves et enfantines. Il voulait lui faire des câlins, des petits bisous. C'était amusant comme état d'esprit, un peu comme celui d'un enfant de dix ans qui abordait une fille de sa classe, timidement : « Je t'aime. Tu veux être mon amoureuse ? » Mais Read, quant à lui, ne dit rien de tel. Il se contentait pour l'instant d'écouter son médecin. Après tout, c'était une auscultation. Dans peu de temps, il saurait ce qui n'allait pas chez lui, ce qui tournait bien carré dans son âme.

Il gardait l'une des mains de la demoiselle contre la sienne, tout contre lui. Elle lui indiqua qu'il pouvait à présent s'allonger si l'envie lui en prenait, mais il ne s'exécuta pas, il resta immobile, assis sur le lit médicalisé, à la regarder les yeux grands ouverts. Il ne pouvait pas se passer de sa présence. Il voulait qu'elle reste à ses côtés, qu'elle … l'embrasse. Il ne voulait pas rester seule.

« je...Je ne sais pas ce qui ne va pas...Mais...Je me sens...bien avec vous. » finit-il par affirmer, comme pour la retenir encore davantage que physiquement. Elle était si belle, on aurait dit un ange des livres, tombé tout droit du ciel. Une vraie perle. La fraîcheur du stéthoscope contre son torse le tira un peu de sa torpeur, mais ce fut de sentir encore la peau de sa nouvelle amie contre la sienne qui le comblait de joie.

« Pas...pas la peine de prévenir...je ...Ma journée de travail est terminée...Je...j'ai... » il bégayait de lus en plus. Il se rendait compte qu'il avait envie de l'inviter à aller boire un chocolat chaud ou à aller se promener dans la soirée, si elle était libre, plutôt que d'aller réviser ses cours de médecine, comme à son habitude. Mais que lui arrivait-il, bon-sang ? Il était en train de perdre son sérieux et risquait de le payer rudement cher à l'avenir ! Il rougit encore davantage....


« Con..Con..Contagieux ? » demanda-t-il simplement en guise de réponse. Il était tout troublé d'apprendre qu'elle se sentait dans le même état que lui. Il déglutit bruyamment, posant une main contre la joue de son interlocutrice, en toute gentillesse et pureté. Ce n'était pas un geste sensuel, ni même réfléchi, c'était une petite caresse souriante. Oui, un magnifique sourire peuplait à présent les lèvres du secouriste. Une sourire adressé à la demoiselle, et uniquement à elle. Personne n'y avait le droit auparavant. C'était un nouveau sourire...Une sourire amoureux, même s'il ne s'en rendait pas compte. Et en même temps, il était craintif. S'il était malade et que c'était contagieux...Il venait de lui le lui refiler...Elle serait malade à son tour...par sa faute. Voilà une idée qui ne le réjouissait pas....Loin de là.

« Ce n'est pas la peine de prévenir ma famille, ça les inquiéterait pour rien...Je...Je n'ai pas non plus d'épouse Je n'ai même pas de « copine » ... »fit-il en riant, timidement, les joues devenant de nouveau empourprées. En effet, il n'était pas nécessaire d'alerter sa mère, qui avait déjà assez à faire avec ses douze frères et sœurs ! « Et puis...Je suis bien avec toi.... » dit-il. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il la tutoyait. Ce ne fut que quelques secondes après qu'il en prit conscience et se mordit les lèvres, la main toujours posé délicatement contre la joue de son interlocutrice.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
    Mon cœur battait si fort, je ne me rendais pas compte à quel point j'adorais sa présence, j'étais complètement envoutée, j'avais juste envie de me jeter dans ses bras, de sentir la chaleur de son corps contre le sien. Je ne me rendais pas compte que j'avais envie de retirer ma blouse, d'enlever mon stéthoscope, de glisser mes mains sous son haut pour me blottir dans ses bras, le sentir entièrement. Ce n'était pas correcte, il n'y avait rien de correcte. La respiration haletante, j'essayais simplement de faire mon travail, du moins, essayer car je n'y arrivais pas, il me troublait, il me rendait folle intérieurement, j'avais du mal à respirer tellement il me prenait entière, me touchant à peine la main. « je...Je ne sais pas ce qui ne va pas...Mais...Je me sens...bien avec vous. » Je le regardais vraiment intensément, touchée par les mots qu'il venait de prononcer, je n'osais plus respirer, je n'osais plus rien faire, il... Je devais me prendre, garder mon sérieux, même si au fond, j'étais comme lui, frissonnante rien que de toucher sa peau, mes joues rougissaient de plus en plus, je me sentais perdue, et j'avais l'impression que ma seule protection contre cette « perdition » était les bras de Read, des bras dans lesquels j'avais envie de m'y blottir. J'essayais de faire mon travail, lui disant que je comptais le mettre au repos, ce qu'il avait le rendait plutôt faible, très faible même, même si à mes cotés, il se disait bien, j'osais penser qu'il divaguait que c'était sa « maladie » qui le rendait ainsi. « Pas...pas la peine de prévenir...je ...Ma journée de travail est terminée...Je...j'ai... » J'acquiesçai alors, comprenant bien qu'il devait être fatigué par son travail. Je m'inquiétais pour sa santé, pour la mienne, je ne comprenais pas ce qui lui arrivait, et moi non plus je ne comprenais pas. J'avais peur de ce que je ressentais à ses cotés, j'avais l'impression d'être une autre personne, d'être la personne que j'étais depuis toujours, une femme qui était si sensible, faible, et très soumise. Je le regardais, et vint à frissonner lorsqu'il posait sa main sur ma joue, perdant alors mon stéthoscope qui vint à tomber au sol, sans vraiment que je m'en rende compte. Je rougissais de plus belle lorsqu'il me répondait par un sourire, me faisant craquer par ce visage si harmonieux, si beau, si angélique. « Ce n'est pas la peine de prévenir ma famille, ça les inquiéterait pour rien...Je...Je n'ai pas non plus d'épouse Je n'ai même pas de « copine » ... » Il fallait que je l'avoue, s'il n'avait personne dans sa vie, ça me donnait encore plus envie de franchir l'interdit, d'embrasser un parfait inconnu, toucher son corps pour bien plus qu'un auscultation, bien plus que tout ce que je n'osais m'imaginer jusque là. Je baissais le regard, souriant aussi, mais aussi touchée, j'étais charmée par le jeune homme. Je me surprenais alors à caresser son torse, doucement, glissant le bout de mes doigts sur ses pectoraux, remontant mon visage vers le sien. « Et puis...Je suis bien avec toi.... » me dit-il alors, me tutoyant alors. Je répondis par un sourire, gênée par ce qu'il venait de dire, et de sa familiarité avec moi. Mais je ne lui en voulais pas, je ne lui faisais pas la morale comme j'aurais pu le faire avec quelqu'un d'autre. Je remontais ma main jusqu'à ses épaules, et doucement, je me rapprochais de lui, sentant ma poitrine se coller à son torse, à mon autre main qui se posait sur son torse, j'allais l'embrasser, j'allais poser mes lèvres sur les siennes. Je sentais son souffle frappé mes lèvres, je sentais aussi mes yeux qui vinrent à s'embuer par les larmes de joies, de soulagement qui voulaient sortir. Mes lèvres se trouvaient à présent à presque un centimètre des siennes, mais je ne savais pas pourquoi, je pris peur, j'avais eu peur, et je me poussais de lui, choquée par ce que je venais de faire... du moins, essayer. Interloquée, je ne pouvais retenir ma respiration haletante.
      . je...je suis...désolé. Pardonnes moi... Pardonnez moi... je n'aurais pas... dû. Je suis...fatiguée, c'est ça... fatiguée... je ne sais plus ce que je fais, je vais...aller chercher quelque chose...pour vous. Allongez vous... Je...reviens.

    Je partais rapidement, je m'en voulais de ce que j'avais essayé, je n'osais pas imaginer l'image de moi, ce qu'il devait penser. « Une vraie allumeuse », « je vais aller me plaindre à la direction », des choses dans ce genre là se remuaient dans ma tête. Je m'adossais à la porte, le cœur battant à la chamade. Je me souvenais encore de la chaleur de son souffle sur mes lèvres, ce souffle humide, si chaud... j'essayais tant bien que de mal d'oublier ce que j'avais tenté, je devais m'occuper de lui de façon plus professionnel. Je me mis alors à chercher dans la pharmacie un médicament pour ce qu'il avait, quelque chose d'homéopathique pour calmer ce qu'il avait... Mais j'étais tellement troublée, que je ne me rendais pas compte que je faisais tomber des boites au sol. J'abandonnais l'idée, prenant un gobelet en plastique pour boire un bon verre d'eau fraiche, et en reprenant un autre pour Read, si j'avais le courage de revenir dans mon bureau. Le gobelet sur le bord du robinet, je me regardais alors dans le miroir qui était en face.
      . Je suis... pitoyable. soupirais-je alors.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Jamais encore notre jeune ambulancier ne s'était senti ainsi à l'hôpital, son lieu de travail. L'atmosphère dans cette pièce était chaude, foudroyante et si tendre. Il regardait Mary avec des yeux pleins d'espoir. Il ne savait même pas ce qu'il espérait en vérité. Il en comprenait pas. Il ne pouvait se rendre compte qu'il était amoureux, qu'il venait de vivre le plus bel instant de toute sa vie : un coup de foudre. Il préférait simplement regarder son interlocutrice, déglutissant bruyamment, bégayant. Il aurait aimé se cacher, fuir, et pourtant il n'y parvenait pas. Il restait simplement là, à tenir presque trop fermement le médecin par la main. A chaque fois qu'elle parlait, il regardait ses lèvres se mouvoir avec appétit. Il avait envie de s'en saisir. Se serait une première car notre jeune homme n'avait jamais osé même embrassé une femme. Bien évidemment, certaines avaient, quant elle, pas hésité pour un poil à lui voler un baiser, ni vues ni connues, mais le jeune homme avait toujours été rudement choqué et avait fui. Il devait avouer qu'il n'aurait pas bougé le moins du monde si l'envie prenait Mary de le faire. Et c'était certainement l'idée qui lui passa dans l'esprit lorsqu'elle se colla de plus en plus à lui. Read sentit la poitrine de la jeune femme venir se coller contre son torse nu. Il rougit de plus bel. Elle se trouvait à présent à quelques centimètres à peine de ses lèvres. Leur souffle se mêlait...La chaleur se faisait intense. L'étudiant en médecine ferma subitement les yeux. Il avait dans l'intention de se laisser faire. Son innocence, sa naïveté s'envolaient toutes deux bien loin en ce moment d'extrême intimité. Il n'en pouvait plus. Sentir le corps de la demoiselle contre le sien lui donnait bien trop d'idées et d'envies qu'ils ne comprenaient pas. Read crut qu'il allait bientôt exploser...Il ne savait plus que faire, son cœur battait vite, trop vite et Mary devait le sentir tant ils étaient proches. Sa respiration en devenait totalement chamboulée. Encore quelques secondes et ils allaient s'embrasser...

Mais soudain, elle s'écarta. Trop violemment, trop subitement. Read rouvrit les yeux, plein d'incompréhension et honteux. Véritablement honteux. Que penserait sa mère de lui si elle le voyait en cet instant ? N'était-il pas, en quelques sortes, en train de faire du gringue à cette femme ? Il ne la repoussait pas, il laissait sous-entendre qu'il était aussi libre comme l'air en ce qui concernait une potentielle fiancée... Il devrait vite partir, avant de franchir la limite de la décence. Son pouls atteignait des sommets alors qu'il écoutait la jeune femme se justifier. C'était adorable, mais il ne sut quoi répondre alors il se tut, restant immobile, assis sur le lit médicalisé, sagement. Mary quitta les lieux, il la suivit du regard. Foudroyé. Voilà ce qu'il était. En train de céder à la tentation. Les minutes s'écoulèrent ensuite sans qu'il ne fasse un geste.

Elle ne revenait pas. Il s'inquiéta. Il se rendit dans la direction qu'elle avait prise, le cœur battant. Et s'il venait de lui transmettre une maladie grave ? Jetant un œil dans la salle où elle se trouvait, il osa finalement y pénétrer timidement. Des médicaments étaient éparpillés sur le sol, elle était accoudé contre le lavabo, se regardant dans le miroir. Il s'approcha doucement.

« Je...euh...Tu...Enfin vous ne reveniez pas...Je me suis inquiété... » dit-il simplement, timidement. Il avait la crainte qu'elle se sente mal...L'urgentiste avait l'air pâle. Il la regarda intensément, avant de ne se racler la gorge.
« Je...Je dois vous avouer quelque chose.... » finit-il par affirmer, encore plus timidement, les joues aussi rouges que la peau d'une tomate et le cœur faisant de larges bonds dans sa poitrine. « Cela fait peut-être de moi un mauvais garçon...Mais, depuis que je vous ai vue...j'ai juste une envie.... » Il se tut un instant, se mordant la lèvre, se grattant nerveusement le haut de la nuque. « J'ai envie de t'embrasser. »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)