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L’été était passé tellement rapidement que j’avais à peine eu le temps de m’en apercevoir. Mais en tout cas, une chose était certaine : il y avait eu des rebondissements. Le plus grand d’entre eux était de toute évidence le retour de William dans ma vie. William, mon William. Jamais je n’aurais pensé le revoir un jour. Je pensais qu’il était mort, et le jour où je le vis de nouveau devant moi, j’avais l’impression d’être devenue folle. C’était tellement irréel ! J’avais eu le temps de m’y habituer mais pour cela, il avait fallut que je quitte le summer camp pendant quelques temps. J’y étais restée mais je partais le plus souvent possible. Un jour dans mon appartement de Miami, l’autre à New-York… J’étais même allée quelques jours en Italie pour me changer les idées. Et avec tout ça, je n’avais pas pu voir Maximilian, mon cousin. Je l’avais croisé quelques fois, mais quand je pouvais passer du temps avec lui, c’était lui qui ne pouvait pas et inversement. De ce fait, on ne s’était plus vraiment parlé depuis le jour où je l’avais réveillé à quatre heures du matin pour lui parler de William. Et là, j’en avais marre qu’il ait toujours une bonne excuse pour que l’on ne se voit pas.
Voilà pourquoi ce matin, j’avais attrapé mon téléphone portable et je lui avais envoyé « Christina’s Ice Cream, 14 heures. » Evidemment, quand on me connaissait, on comprenait bien vite que, lorsque j’envoyais un texto de ce style, ça voulait clairement dire « On doit se voir. Ce n’est pas discutable. » Et oui, j’ai toujours eu tendance à jouer les petites filles capricieuses et pourries gâtées. Mais je me doutais que Max ne m’en voudrait pas. Après tout, il était comme moi, on se ressemblait énormément tous les deux. Je m’étais alors préparée pour être encore plus parfaite que d’habitude, et je m’étais dépêchée d’aller chez Christina’s où j’avais – comme toujours – la meilleur table. D’habitude, c’était au Lord Hobbo, le bar le plus branché de la ville, que je donnais rendez-vous mais j’avais une folle envie de milkshake à la vanille. Et comme la crèmerie fermerait d’ici peu, c’était le moment ou jamais ! J’attendais donc patiemment mon cousin ( ce que je détestais faire : j'étais loin d'être patiente ), et s’il me faisait attendre, je ne me gênerais pas pour lui rappeler que je savais où il habitait…et que j’avais réussir à obtenir le code de l’une de ses cartes de credit lors d’une soirée bien arrosée !
Voilà pourquoi ce matin, j’avais attrapé mon téléphone portable et je lui avais envoyé « Christina’s Ice Cream, 14 heures. » Evidemment, quand on me connaissait, on comprenait bien vite que, lorsque j’envoyais un texto de ce style, ça voulait clairement dire « On doit se voir. Ce n’est pas discutable. » Et oui, j’ai toujours eu tendance à jouer les petites filles capricieuses et pourries gâtées. Mais je me doutais que Max ne m’en voudrait pas. Après tout, il était comme moi, on se ressemblait énormément tous les deux. Je m’étais alors préparée pour être encore plus parfaite que d’habitude, et je m’étais dépêchée d’aller chez Christina’s où j’avais – comme toujours – la meilleur table. D’habitude, c’était au Lord Hobbo, le bar le plus branché de la ville, que je donnais rendez-vous mais j’avais une folle envie de milkshake à la vanille. Et comme la crèmerie fermerait d’ici peu, c’était le moment ou jamais ! J’attendais donc patiemment mon cousin ( ce que je détestais faire : j'étais loin d'être patiente ), et s’il me faisait attendre, je ne me gênerais pas pour lui rappeler que je savais où il habitait…et que j’avais réussir à obtenir le code de l’une de ses cartes de credit lors d’une soirée bien arrosée !
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