and that's how you end up being called a whore (+ walter)
J'étais de bonne humeur sur le coup. En rentrant dans le bar, je pensais passer une mauvaise soirée à ruminer mes sombres pensées, mais finalement quelqu'un était venu me distraire. Surtout qu'en plus, ce quelqu'un s'était avéré être un charmant jeune homme au charme indéniable. Et voilà que maintenant, je le ramenais à la mather house. Bof, de toute façon, personne ne dirait quoi que ce soit. J'espérais juste que Gwen ne serait pas présente. Enfin, vu l'heure, ça m'étonnerait vraiment que je la retrouve en train de glander dans notre chambre. Non, elle devait sûrement être en train de faire la fête avec les autres, ou avec sa chérie Eliot. Comme quoi, même si nous étions des maisons ennemies, les couples eliots-mather n'étaient pas rare. Suffi de voir Andy et Briony, l'exemple même. Bref. Je m'étais donc éloignée de lui, accélérant légèrement mon pas, sans même lui jeter un regard. « Regretter ? J'vais rien regretter parce que je suis pas près de te lâcher, ce soir. » Un sourire malicieux s'afficha sur mes lèvres, mais je ne me retournais toujours pas. Finalement, je sentis sa présence juste à côté de la mienne. Il avait fini par me rattraper. Et bien, c'est pas trop tôt. Rapidement, nous arrivâmes dans l'antre des fêtards d'Harvard. Tel en gentleman, Walter ouvrit la porte et me laissa entrer. « Après vous. » En l'entendant parler français, je lui lançais un regard étonné. Et bien, je ne m'y attendais pas à celle-là. « Quel gentleman. Tu as d'autres surprises comme ça à me dévoiler? » Dommage pour lui, il n'était pas le seul à parler cette langue. C'est dans ces moments-là que je remerciais ma mère de m'avoir apprise sa langue depuis mon plus jeune âge. Et avec tous les étés que je passais dans son pays natale, je m'étais retrouvée avec un français presque sans accent.