PIERRE-MARIE DESCHAMPS ► Rupert Grint

"Je vous présente Rosalie. Fécilitation monsieur Deschamps !" Tandis que la sage femme entreprit toutes sortes de manipulation pour blottir le petit être dans mes bras, moi, le jeune père en question, j'étais ému aux larmes. Vous savez, on répète souvent que lors de moment critique dans sa vie, ces moments où l'on frôle quasiment la mort, il vous arrive de voir "votre vie défiler devant vos yeux". Et bien, il ne me semblait pas frôler la mort à cet instant, pourtant j'avais cette impression. De vagues souvenirs de moi enfant resurgirent de nul part. Pierre-Marie prend son bain, Pierre-Marie découvre la plage et la mer, le premier Noël de Pierre-Marie, Pierre-Marie a une petite soeur, la mort du poisson rouge de Pierre-Marie... Bref ! Une vie digne de celle de la célèbre Martine, le tout accompagner d'images et de souvenirs traumatisant ou au contraire très heureux ! Et puis Pierre-Marie entre au collège, puis au lycée, c'est là que je pris au sérieux la musique enfin et surtout mis à profit mon don pour cette dernière. Et donc dans la continuité, Pierre-Marie rencontre Elise, qui devint bien vite elle-même une Deschamps. Parut alors un nouveau volet oui : Pierre-Marie se marie ! Tout était aller si vite, la vingtaine passée, nous nous sommes précipité à l'Eglise pour scéller à jamais notre union. Deux ans plus tard, lorsque nous nous étions installé à Cambrige pour pousuivre nos études dans la musique, le dernier tome de la longue saga débarqua : Pierre-Marie est papa. Et oui Rosalie, une petite puce de 3 kilos et 754 grammes, était blottit dans mes bras l'air franchement déboussolée d'avoir été retiré du cocon confortable qu'était le ventre de sa mère. Malgré mes yeux embués, j'admirais chaques traits de ce petit visage gracieux. Rosalie était notre bébé, elle était ma fille. Une nouvelle passion naissait et je me jurais de tout donner et même plus, pour son bonheur.
Et les mois passèrent, Elise mit de côté ses études pour élever au mieux notre petite fille, concilliante et consciente que mes études étaient très importantes pour moi. Et puis ce jour arriva. La police de la ville m'avertit d'un accident récent, une collision entre un camion ayant ignoré une priorité et une voiture, dans laquelle se trouvait Elise. Il n'y avait guère d'espoir à avoir, avait ajouté le policier après m'avoir renseigné l'hopital dans lequel ma Elise avait été transporter. On déclara sa mort des suites de ses blessures trop importantes, après plusieurs heures de passées au bloc opératoire. Elise avait succombé.. nous laissant seuls Rosalie et moi. J'avais beaucoup de mal à ne pas lui en vouloir, c'était bien malgré moi puisque je le savais si les choses avaient pu se passer autrement, elle l'aurait fait, et puis les médecins avaient bien préciser qu'elle s'était battu, elle avait lutté jusqu'au bout pour vivre, c'était ça qui m'aidait à mieux aller. Face à la mort, il n'y avait pas grand chose à faire si ce n'est tourner la page, sans pour autant oublier ma bien aimée. Il fallait que je reste fort pour notre fille Rosalie qui souffrait de l'absence de sa mère. Et aujourd'hui, voilà deux ans qu'Elise nous a quitté, laissant derrière un gros vide pour Rosalie comme pour moi. Je poursuis mes études à Harvard plus hargneux que jamais pour obtenir mes diplômes, élevant désormais seul ma petite puce -avec l'aide de ses grands-parents me rendant parfois visite depuis Menton pour m'aider et me réconforter-. THE END... or not !