Vacances finies, retour d'amis ! [PV Reaghan.]

The Irish come back !

Elle enfila vite fait des sandales et prit son sac au passage, fermant sa porte à la volée. Bon, elle avait confiance… Personne ne viendrait voler l’appart’ de son père, hein ? Charlie courut, courut, courut… Et vit le bus déjà au loin dans la rue. Bus : 1, Charlie : 0. Pieds : échec. Elle n’eut d’autre choix que d’aller à pieds, n’étant pas friande du métro et ne voulant pas dépenser pour le taxi. La rousse se mit donc en marche, attachant ses cheveux en un chignon pour avoir un peu moins chaud par cette chaleur. Elle avait rendez-vous en ville avec Reaghan et depuis le temps qu’elles ne s’étaient pas réellement vues, Violet ne voulait absolument pas être en retard. Après environ trente minutes de marche, elle finit par atteindre le point de rendez-vous. Du regard, elle chercha sa jeune amie blonde.

(Invité)

Jour une fois, j'étais ponctuelle. J'étais la première arrivée sur le lieu du rendez-vous. Et comme la jolie rouquine n'était pas là. J'en profitais alors pour faire un petit tour du côté des boutiques. La rentrée allait bientôt recommencer et je n'avais pas récupérer tous mes vêtements d'hivers. Quand j'étais revenue de Londres, je m'étais contenté de deux valises. Ce qui était peu pour une fille comme moi, très peu. Mais plus je regardais les vitrines et plus je me disais que j'allais à nouveau faire mes propres fringues. D'ailleurs, je devais passer chez Maibels pour lui redonner quelques vêtements. Il semblait que mes créations s'étaient bien vendues. Ce qui me donnait encore plus envie de lancer ma marque sur internet. J'en étais là dans mes réflexions quand je remarquais Charlie. Je lui fis signe quand son regard se posa dans ma direction. Je venais vers elle. « Heeeeeeeeey! », un grand sourire sur les lèvres.

(Invité)

Mais où... REAGHAAAN ! La rousse se dirigea vers son amie en même temps que la blonde la rejoignait, et un grand sourire sur le visage, elle l'étreignit quand elles furent à même hauteur.

« Reagh' ! Tu m'as manquée ! » lui dit-elle en la relâchant.

« On va s'asseoir quelque part... Ou tu préfères qu'on flâne dans les boutiques ? » lui demanda-t-elle innocemment. Avec le talent de styliste de la blonde, la deuxième option serait sûrement préférée, et Charlie ne regrettait jamais un tour en ville avec la Quincy. Elle avait de sacrés talents en la matière !

« Comment tu vas ma belle ? » reprit-elle, une fois qu'elles se furent mises en marche vers leur but.

Spoiler:

Je serrais fort la rouquine dans mes bras. Elle m'avait beaucoup manqué. Et je me rendais compte que je ne pouvais pas me passer d'elle. Elle était ma grande sœur de coeur si elle ne l'était pas de sang. Et passer plus d'un mois sans la voir ou même trois semaines était beaucoup trop pour moi. Après l'étreinte, je venais l'admirer. Elle semblait resplendissante, flamboyante. « Tu m'as manqué ausssiiii! » Je lui souriais avec sincérité avant de faire mine de réfléchir à sa proposition. « Les boutiques? Puis, on prendra un bon chocolat. Je passais mon bras sur le sien tout en nous dirigeant vers les boutiques. J'avais besoin urgent de certaines choses. Le reste, j'allais pouvoir me le confectionner moi même. « Je vais bien. Un peu dur de reprendre un rythme normal. J'ai trop de mal à me lever le matin, c'est une horreur. » Je faisais une petite grimace. C'était fou comme je me transformais facilement en larve ces derniers temps. « Et toi? Raconte-moi. Ça se passe bien avec ton père? »

(Invité)

Voir Reaghan lui faisait un bien fou, et elle était heureuse de penser qu'elles allaient encore passer une année ensemble, dans la même université. Harvard lui avait permis de retrouver son amie d'enfance, et pour ça elle vouerait un culte éternel à Cambridge. Cette fac était un peu magique, en fait. Elle y retrouvait beaucoup de ses anciennes connaissances, comme si Cambridge attirait tous les Irlandais-Anglais du monde. Et elle était la dernière à s'en plaindre !

La rousse aquiesça : excellent programme ! Boutiques et chocolat, vous avez mieux vous ? Les deux jeunes femmes se mirent donc en marche, bras-dessus bras-dessous.
Charlie rit à la réplique de son amie... Ah, le réveil après les vacances ! Une petite torture quotidienne. « Je parie que dans trois semaines tu t'y seras habituée, marmotte ! Si non, fais-moi confiance pour venir te tirer du lit ! » lui dit-elle en lui adressant un clin d'œil.

De ce côté là, la comédienne n'avait pas trop de problèmes. Elle sautait du lit dès la première sonnerie du réveil sans soucis. Ça avait toujours été comme ça. Elle détestait passer trop de temps au lit, elle s'ennuyait. Elle détestait rien que le fait d'aller dormir, en fait. Mais son corps n'était pas toujours d'accord.

« Oh, oui, ça va ! Maintenant que sa sœur va mieux, il est plus tranquille. Il a même trouvé un bar où faire de la guitare le soir, alors il n'arrête pas de s'entraîner et moi je chante par-dessus pour l'embêter... Curieusement, tous les voisins viennent frapper à notre porte depuis quelques temps. » déclara-t-elle innocemment.

L'immeuble n'avait pas d'excelelentes insonorisations... Et les voisins devaient en avoir un peu leur claque de la guitare et de la voix de Charlie. Qui n'avait pas de formidables dons de chanteuse, si vous voulez tout savoir.

« Et toi comment tu vas ? C'était bien le Summer Camp ? Et ça fait longtemps que je ne t'ai pas demandé... Comment ça va avec Andy maintenant ? »

Charlie se souvenait bien que les débuts entre Andy et son amie n'avaient pas été idylliques, mais elle espérait que l'Elliot ait changé de point de vue. S'il ne s'était toujours pas entendu avec Reagh', s'il la rejetait encore... Andy McDougall avait vraiment un cœur de pierre pour ne pas rien qu'apprécier la blonde ! Ou alors c'était un idiot borné. Parce que Charlie ne connaissait personne de plus sympathique et agréable que Reaghan, vraiment.

(Invité)

Je ne pouvais m'empêcher de sourire aux paroles de Charlie. Oui, j'espérais bien reprendre un rythme normal avec le temps. Mais j'avais que j'avais beaucoup moins de mal à me lever autrefois. D'habitude, je me levais sans souci. J'étais même toujours la première levée dans ma chambrée. Peut-être était-ce à cause de toutes ces épreuves, ces sorties que j'avais fais pendant toutes ces semaines du Summer Camp. Cela m'avait privé d'un certain nombre d'heures de sommeil. Mais j'en avais pleinement profité. Je ne regrettais absolument rien de ce qui s'était passé en Floride. Rien du tout. Aux paroles de Charlie, je ne pouvais m'empêcher de sourire. « Et j'espère bien que tu viendra avec les croissants et les petits-pains au chocolat à la main. » Je souriais un peu plus à la mine amusée de la rouquine.

J'écoutais ensuite le récit de ma sœur de cœur. Je ne pouvais que sourire à ces paroles. « Roooh, ce qu'ils sont rabats-joie ces voisins! Ils ne savent même pas profiter de la bonne musique. C'est un comble. Ces ricains n'ont vraiment aucun goût. » Je faisais une grimace, mi amusée, mi sincère. Ce qu'ils étaient râleurs ces américains. Toujours à se plaindre pour tout. Je ne m'étonnais pas que le pays de l'oncle Sam était le premier pays en nombre de procès intentés entre particuliers.

Alors que nos pas nous menaient vers les boutiques, Charlie me questionna que le Summer Camp et sur Andy.

« Le Summer Camp était extra. Enfin je n'ai pas trop participé à toutes ces épreuves. Tu me connais, la compétition et moi. Mais j'ai visité l’État. J'ai pris des tas et des tas de photographies. »

Un large sourire égayait mon visage à cette évocation. Puis il se figea un peu en abordant le sujet de mon frère.

« Avec Andy, ça va, un peu mieux. Je sais maintenant qu'on ne pourra pas rattraper vingt années en seulement six mois... Mais je ne désespère pas. Même si on ne se voit pas souvent ces derniers temps. Et toi alors, avec ton beau brun, ça en est où? Racooooooonte. »

Je lui faisais des yeux de chiens battus. Décidée à avoir des infos croustillantes sur son histoire avec Cory dont elle m'avait parlé. A ce moment là, j'en avais profité pour lui parler de Josh et des vacances qu'on avait passé à deux.

(Invité)

Charlie éclata de rire. « Tu les auras si tu te lèves ! »

La rousse opina. Les Américains étaient râleuuuuurs ! Quand elle faisait de la musique en Irlande, personne venait frapper pour qu'elle arrête, hein. D'accord. Elle était en immeuble et son plus proche voisin était aussi leur soutien permanent, un espèce de grand-père gestionnaire. Mais tout d emême, la musique adoucit les mœurs ! Doit-on en conclure que les Américains n'en ont pas ?! « Que veux-tu, même leur accent n'est pas musical ! » renchérit Charlie en plaisantant. Enfin, plaisantant à demi. La vieille guerre des accents, hein...

« Tu me montreras tes photos hein ? » demanda Charlie avant d'ajouter : « Pas d'éléphants cette fois-ci ? C'était quoi, les curiosités de la Floride ? L'éléphant du Spring Break l'avait marquée, oui.

La comédienne hocha la tête. À moins d'un "coup de foudre fraternel", si cela existait, il était difficile de rattraper tant d'années en si peu de temps. « S'il y a un mieux, c'est positif ! Ça veut dire que ça s'améliorera encore plus avec le temps ! » déclara l'éternelle optimiste Charlie. Mais elle était vraiment convaincue de cela. Comment Andy pourrait rester de marbre face à Reagh', hum ?

Aaaaah... The question. Charlie pinça ses lèvres. Ce genre de sujets, dès que ça concernait les autres, pas de soucis. Mais alors quand il s'agissait d'elle... Y'avait plus de Charlie. Elle pouvait parler de tout, vraiment de tout, sans complexe. Hormis ça. Sauf qu'à ses côtés ce n'était pas n'importe qui. Reaghan Evers était de loin sa plus vieille et fidèle amie, alors elle ferait un effort. D'autant que la Quincy connaissait rien que de nom le jeune homme, du temps de leur adolescence.

« Huuuumph... C'est assez bizarre depuis que je sais qu'il est... Elwyn. J'ai l'impression que mes sentiments d'ado se mélangent à ceux de maintenant. Comme si je l'aimais. Mais je ne peux décemment pas l'aimer ! Ça fait dix ans, c'est complètement absurde d'aimer quelqu'un qu'on n'a pas vu depuis si longtemps ! »

Elle était parfois gênée avec Rory, à présent. À ne plus savoir si l'ado qu'elle était refaisait surface parfois et l'aimait, ou si elle-même l'aimait maintenant, pour de vrai (ce qu'elle trouvait complètement insensé), si c'était juste les vieux souvenirs qui mettaient un peu le bazar dans ses sentiments, ou si elle aimait simplement le Rory du présent. À moins que tout cela ne soit qu'une mascarade et qu'en fait, il n'y avait rien du tout. De toute façon... Rory avait mieux à faire que l'aimer, hein. Il avait un beau panel de conquêtes non ? C'est pour cela que quand elle était avec lui, elle balayait toutes ces préoccupations et se concentrait sur le moment. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec pareilles histoires.

Quand Charlie parla du Spring Break et des éléphants, je ne pouvais m'empêcher de rire à ce sujet. « Rohlalaaa cette histoire, on va encore en parler longtemps. Tu sais que j'ai eu vraiment peur pour Casey. Son visage était devenu tout vert... Je ne savais pas qu'il avait le vertige. » Je me souvenais de cette balade à dos de pachyderme. Casey avait été un peu malade et j'avais passé mon temps à lui parler pour qu'il oublie son malaise. Puis je fis mine de réfléchir. « Est-ce que Disneyland c'est une curiosité? » C'était probablement ce qui m'avait le plus marqué dans mes escapades. « J'ai vu Pocahontas et même Eugène Fitzherbert. Bon sa beauté est très surfaite mais il a un sourire.... » Je lui souriais amusée. « Non mais on a aussi été visité les Everglades et aussi Miami. C'était vraiment très chouette. » J'étais contente de mon voyage dans cet état. Puis j’acquiesçais aux paroles de la rouquine concernant Andy. « Oui, je n'en doute pas. » Je ne savais pas en fait si Andy et moi allions un jour avoir une réelle relation frère/sœur. Pas tant qu'il n'assumera pas qu'il a été adopté. Pas tant qu'on ne pourra pas se voir, ni se parler en public... parce qu'il a peur des rumeurs... Puis Charlie enchaina sur Cory, répondant à ma curiosité. Je souriais à ses propos, prenant mon bras, restant collée à elle. « Mais si tu l'aimes, que c'est chou. Depuis tout ce temps, c'est une belle histoire d'amour. » Charlie méritait d'être heureuse et de trouver un garçon sincère, simple qui n'allait pas lui briser le cœur. « Vous en avez déjà parlé ou tu passes encore pour la gentille copine? » Je levais mes yeux bleus sur l'irlandaise. C'était toujours le bon moyen de rester proche de celui qu'on aime, mais c'était toujours douloureux en fin de compte. Je reportais mon regard sur l'avenue.

(Invité)

Elle leva les yeux au ciel tout en riant, amusée. « Ah ce pauvre garçon, il a dû voir de toutes les couleurs ! Ça défait un peu l'image de ces si maaaagnifiques Winthrop ! »

Elle se moquait, mais c'était bien sans animosité, Charlie appréciait trop son cousin pour cela, et n'avait nulle déconsidération pour els rouges qui justifiât une pique sincère.

Le récit des visites de Reagh fit rire la rousse... Eugène... Haha ! « Je ne doute pas de sa beauté surfaite... Rien que son prénom est imprononçable, et ne parlons même pas de son nom à coucher dehors ! »

Elle rêvait littéralement, avec la bave et tout le reste, de mettre els peids à Disneyland. Pour le bien de l'humanité, je vous prie de ne jamais l'y conduire. Ce serait un désastre.

Puis, il fut question de Rory. Elle fit les gros yeux et secoua sa tête quand Reaghan lui demanda s'ils en avaient parlé.

« Han non, non, non ! Certainement pas, et je ne veux pas avoir à le faire... Ce... » elle s'arrêta, mit sa main devant sa bouche, cherchant ses mots.

Dire à Rory qu'elle croyait peut-être l'aimer encore parce qu'ils s'étaient aimés presque dix ans auparavant et qu'il lui semblait qu'elle avait encore quelques sentiments à son égard, sentiments qui n'étaient peut-être que le fait du souvenir, et s'ils étaient réels, elle s'en excuserait bien de lui infliger pareille confidence, parce que le pauvre garçon avait mieux à faire que de sortir avec Charlie Lestwood, lui dire, tout ça ? Non, non, non... C'était, premièrement, compliqué. Deuxièment...

« Ce serait ridicule. » Voilà. Ridicule.

Ridicule, d'une part parce qu'elle-même ne se voyait pas en couple. Elle l'avait peut-être été en son adolescence, mais la situation n'était plus la même, et elle connaissait trop de gens ici... C'était différent. Autre époque, autre temps, autre pensée. Elle ne saurait comment se comporter en pareil cas. Du moins, l'imaginait-elle. L'idée d'être amoureuse et d'être aimée en retour la terrifiait, en vérité, mais taisons cela. Ridicule d'autre part, parce qu'elle n'imaginait pas un instant que Rory s'intéressât à elle de nouveau. Elle ne le voyait pas être en couple lui non plus en fait. C'était stupide, mais son esprit la contraignait à ces pensées.

« Tu imagines ? Si j'annonce ça à Rory, il va être embarrassé pour rien. Je ne crois pas qu'il ait quelque envie de sortir avec quelqu'un. »

Je ne pouvais m'empêcher de sourire aux paroles de Charlie. Ce voyage en Thaïlande avec les personnes que j'aimais, avait été un très beau souvenir. Un merveilleux souvenir qui était venu agrémenté ma collection de photographies. D'ailleurs, j'en avais montré une tonne à la rouquine quand elle était venue à Londres, chez moi. Mon beau-père aussi l'avait assailli de souvenirs d'enfance. Charlie et moi avions du nous sauver entre deux discussions pour échapper à cette torture. Cela nous avait fait rire. Ces vacances là aussi, à Camden avaient été mémorables.

Reportant son regard sur l'irlandaise, je fronçais les sourcils quand elle aborda le sujet de Rory. C'était un camarade Quincy. Malheureusement, on ne se croisait pas souvent. Tout en écoutant la demoiselle, j'entrais avec elle dans un petit café bien tranquille à cette heure de la journée. Je m'installais à l'une des tables puis je reprenais la parole, tout en retirant ma veste.

« Ridicule? »

Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire. En quoi être amoureux de quelqu'un, était ridicule? Personnellement, j'y croyais. Encore. Malgré tout. Alors je ne pouvais m'empêcher de réagir.

« Qu'est-ce que tu en sais, si tu ne lui demandes pas? Tu ne penses pas que si tu n'agis pas, tu risques d'avoir des regrets? »

Moi même, je ne voulais pas vivre avec des regrets. La vie était trop courte. Ceux qui s'encombraient de regrets, ne comprenaient pas à quel point la vie était breve et qu'il fallait profiter de chaque instant. Est-ce que Charlie avait peur de ce que cela pouvait impliquer? A vrai dire, nous n'avions pas trop abordé ce sujet. Après un silence, j'avouais sans réel gêne.

« J'aimerai bien retomber amoureuse. Mais cette fois-ci de quelqu'un qui ne s'intéresse pas qu'à lui même. »

Je lui fis un léger sourire amer avant de reprendre.

« Quand j'ai failli mourir, c'était le seul regret que j'avais... ne pas avoir connu l'amour, avoir un copain, sortir avec lui, faire des trucs tout bête, que je n'ai pas encore fait. Mais j'ai dis pas encore... »

Je lui fis une moue amusée. Cette année, c'était décidé, j'allais de l'avant. J'avais failli mourir et là que la vie me faisait un nouveau cadeau, j'allais envie d'en profiter encore plus. D'ailleurs, je ne pouvais m'empêcher de demander:

« Au fait, tu sais ce qui se passe avec Terence? Je sais pas ce qu'il a, mais à chaque fois que j'essaie de le voir ou de lui parler, il écourte toujours... Il a des problèmes? »

(Invité)

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