Double Charlie, double folie ! [PV Charlie F.]

Chacha²

Il faisait beau, ses cheveux se faisaient presque orange à cause du soleil. Cela n’empêchait pas Charlie de porter une robe rouge, accentuant son physique coloré. Elle était de retour à Cambridge après les vacances d’été et il était grand temps de passer du temps avec ses amis ! Alors, assise dans le parc, elle jouait de la guitare toute seule en attendant son homonyme, autrement dit Charlie Freeman. Le meilleur Dunster qu’elle connaissait – juste après Terence peut-être, mais chut. Elle s’impatientait de le revoir, elle ne l’avait pas vu depuis longtemps. Charlie aurait dû faire le Summer Camp mais fin juillet, son père l’avait appelée : en Italie, une de ses tantes n’allait pas bien du tout et elle avait besoin d’aide pour garder ses enfants alors Violet avait passé août à s’occuper de ses cousins. Il y avait donc plus d’un mois qu’elle n’avait pas vu l’étudiant, et il lui tardait de discuter avec lui… Surtout qu’elle avait cru comprendre qu’il avait besoin d’aide pour sa future thèse, et elle lui avait assuré qu’elle répondrait à ses questions avec plaisir. Elle ne se souvenait plus très bien du sujet, parce que sa mémoire n’avait pas jugé bon de se concentrer sur cette partie, mais peu importait, elle était curieuse de savoir sur quoi travaillait Charlie !

(Invité)

Sous la douche, tu laissa l'eau te couler de la racine des cheveux jusqu'au orteils. C'est fou comment tu as toujours trouvé cette sensation des plus reposantes. Prendre une douche, c'est comme si tu dormais pendant dix heures d'affilées. Ça te redonne de l'énergie, du courage. Ça t'aide à affronter la nouvelle journée qui s'offre à toi. Bien qu'aujourd'hui serait une journée particulièrement amusante, tu t'étais quand même laissé tenté par une bonne douche d'eau chaude. Effectivement, en ce début septembre, tu avais un rendez-vous d'une incroyable importance avec ta belle homonyme. Cela devait faire un mois sans aucun doute que tu ne l'avais pas revue et, tu l'admettais sans gêne, elle t'avait manqué. Violet était comme un petit rayon de soleil qui réchauffait tes journées plus grises - ou qui les réchauffaient davantage lorsqu'elles allaient déjà bien -. Bref, elle t'avait manqué. Et aujourd'hui, c'était enfin le moment où vous alliez vous revoir. Tu termina donc ta douche, te séchant rapidement. Tu enfila un jeans propre et une chemise blanche. Un truc très simple, mais qui voulait quand même dire « je me mets beau pour revoir une amie de qui je me suis ennuyé ». Tu sortis donc finalement de la résidence des Dunster et te rendit au parc, lieu où Charlie et toi aviez rendez-vous. Une fois sur place, tu ne mis pas deux secondes à reconnaître la rousse et t'approcher. « Eh eh ! La grande voyageuse ! » dis-tu, faisant allusion à son voyage en Italie. Tu t'installa donc près d'elle.

(Invité)

Une voix bien connue lui fit lever la tête, et un sourire vint illuminer son visage. Elle posa sa guitare, ses mèches rousses se baladant sur ses joues.

La grande voyageuse... Surnom bien prétentieux pour le petit voyage qu'elle avait fait là ! Mais cela la fit rire, et puis... Elle ne refuserait pas de se faire appeler ainsi ! C'était mieux que feufolet, hein ?

« Ciao, famoso Capo ! » lui répondit-elle alors, mêlant à son accent irlandais ses racines italiennes. Elle faisait, elle, référence à son statut de chef au Summer Camp.

Charlie se leva et le regarda deux secondes avant de tendre ses bras et de l'attirer à lui, puis le relâcha. Un mois qu'ils ne s'étaient pas vus, alors qu'ils se voyaient régulièrement sur le campus, ça faisait long !

« Comment va le Don Juam des Dunster ? » lui demanda-t-elle tandis qu'ils se rasseyaient, ne sachant pas vraiment s'il méritait un titre de Don Juam... Mais ça sonnait bien !

Ton homonyme te salua et se leva pour te prendre dans ses bras. Ce contact, aussi anodin puisse-t-il paraître valait tout l'or du monde, à tes yeux. Prenant place par terre, la belle rouquine te demanda comment tu allais, tout en y ajoutant un petit « Don Juam » à la fin. Cette plaisanterie te fit pousser un rire franc. Toi, un Don Juam ? Peut-être bien, sauf que la seule personne avec qui tu voudrais vraiment l'être refuser de te laisser faire. Ou du moins, elle refuse publiquement. Dans une chambre à coucher, c'est totalement une autre dynamique. À cette pensée, tu soupiras légèrement. Tu tourna néanmoins la tête vers Charlie et plongea ton regard dans le sien. Pas question de laisser ta vie privée gâcher ce moment. « Ça va nickel ! C'est ma dernière année, donc je la prépare comme il le se doit. » répondis-tu, un sourire fendu jusqu'aux oreilles. Ta dernière année à Harvard. Seigneur que le temps passe vite. Tu arrive à peine à y croire. « Et toi, ma belle ? Comment ça va ? » demanda-tu, ensuite. Tu étais bien plus curieux de savoir comment elle allait, elle, plutôt que de parler de toi.

(Invité)

Ignorante des soucis qui travaillaient Charlie, Violet se fia au grand sourire qui éclairait le visage du Dunster. Elle fut un peu ébahie... Sa dernière année ! La rousse ne le connaissait que depuis les attentats, alors elle n'avait pas vraiment pris conscience du temps que Charlie avait passé sur le campus. « Ta dernière année, déjà ! Va falloir en profiter hein... J'vais venir te voir touuuus les jours ! Et ce sera à ton tour de venir tous les jours sur le campus après ! » dit-elle en plaisantant. Elle riait, mais le jeune homme allait lui manquer ! Savoir qu'il ne lui restait plus qu'une petite année l'attristait un peu. Elle espérait bien passer encore tout plein de moments avec son homonyme ! Mais un an, ça passait terriblement vite. Cependant... En venant à Harvard, elle avait retrouvé d'éternels amis. Alors elle serait bien capable de garder les liens qu'elle avait noués avec ses nouvelles connaissances, n'est-ce pas ?

« Bien capitaine ! » dit-elle en souriant. Sa manie d'appeler les gens "capitaine", quelle idée. « Cette sixième année à Harvard s'annonce bien ! Je crois qu'au bout de six ans je suis enfin habituée à l'Amérique. » confia-t-elle, un rire lui échappant.
L'examen final ne lui faisait pas peur, et ces premiers jours à Cambridge étaient plutôt agréables. Elle avait vu Reaghan et avait prévu de retrouver Casey le lendemain soir. Et elle avait aussi retrouvé son théâtre adoré... Et le maître des lieux. McCarty, of course.

« Alors... Comment tu t'y prends pour te préparer comme il se doit à cette dernière année ? » questionna Charlie en reprenant les mots de Charlie. « Si je me souviens, tu as concocté un questionnaire ? » dit-elle en haussant les sourcils, intriguée et amusée.

(Invité)

« Ta dernière année, déjà ! Va falloir en profiter hein... J'vais venir te voir touuuus les jours ! Et ce sera à ton tour de venir tous les jours sur le campus après ! ». Ton sourire s'étira de plus belle et tu hocha la tête. Tu n'allais pas faire comme ces gens qui débarrassent le campus et jamais ne reviennent. Tout tes amis sont ici et même si à partir de l'an prochain tu ne sera plus un étudiant officiel, tu te dois de garder actif tout ces liens que tu aura créés au courant des neuf dernières années. « Ne t'en fait pas ! Je viendrai souvent te voir. Parce oui, j'ai bien l'intention de rester à Cambridge pendant un certain temps ! » affirma-tu. L'idée de retourner exercer ton métier à New York ne te tentait pas vraiment. Quitter une ville à laquelle tu t'étais habitué durant tes études pour retourner dans ta ville natale t'effrayait. Surtout que tout tes proches, hormis ta mère, se trouvent ici. Charlie répondit ensuite à ta précédente question et sa joie t'enchantait presque. Six ans ! Le temps passe vite. Elle approche aussi de la fin ! « Alors... Comment tu t'y prends pour te préparer comme il se doit à cette dernière année ? [...] Si je me souviens, tu as concocté un questionnaire ? ». Tu hocha une nouvelle fois la tête et sourit. « Bah premièrement, je veux prendre part à plus d'activités. Je veux vraiment faire de cette dernière année ma plus belle. Et oui, pour ma thèse, j'ai préparé un grand questionnaire. J'ai placarder le campus d'affichette où je demande grâce à des âmes charitables qui voudraient m'aider pour mon ouvrage... Plus on est de fou, mieux c'est ! » répondis-tu, le sourire toujours collé aux lèvres. Décidément, il ne te quittait pas d'une seule seconde lorsque tu es en compagnie de ton homonyme ! Puis soudain, une illumination te frappa au visage et tu lança un « Tu veux participer ? » à la belle rousse, la regardant droit dans les yeux.

(Invité)

« Me voilà rassurée ! » lui confia-t-elle quand il annonça ne pas vouloir quitter Cambridge aussitôt ses études terminées.

Un questionnaire... Un sourire commençait à se former sur les lèvres de la rousse, sourire qui augmenta tant en forme qu'en espièglerie lorsque le Dunster l'invita à y participer. Le regardant également dans les yeux, c'est avec une certaine malice et une volonté certaine qu'elle répondit :

« Évidemment que je veux ! »

Aurait-elle pu résister à telle action ? Certes non, surtout qu'il s'agissait d'aider un ami. La rousse était partante pour tout, d'un entrain sans son pareil en chaque circonstance, et le simple mot de questionnaire la faisait déjà rêveuse : ce mot, simple au demeurant, voire rébarbatif, était empli chez Charlie d'une saveur mystérieuse et d'une promesse de jeu, devant lesquelles elle n'aurait su se rétracter. Alors elle lui adressa un regard piqué de malice et de son désir de commencer, qui mit dans sa voix une forte vivacité :

« Quelle est la première question, capitaine ? » demanda-t-elle tout en se mettant en tailleur (ni robe ni jupe ne l'empêchaient jamais de s'asseoir comme elle en avait envie, et elle ne faisait pas cela sans élegance pour autant, elle était maladroite mais pas sans quelques grâces que l'habitude cultive à force de ne plus mettre de pantalons).

(Invité)

« Évidemment que je veux ! » entendre ces mots sortir de la bouche de la belle Charlie te faisait vraiment plaisir. Elle qui a toujours été prête à t'aider, quel que soit le défi ou le prix en jeu. C'est un peu ce qui fait de votre relation une des meilleures que tu puisses connaître. Vous vous entraidez mutuellement et c'est une chose que tu trouves trop rare de nos jours. Les gens qui sont prêt à aider gratuitement, sans attendre en retour. Ça te fait tellement plaisir... Et tu sais, en contre-partie, que si la belle Lowell décide de t'aider maintenant, toi, tu lui retournerait la pareille peu importe les circonstances et ce, tout aussi gratuitement qu'elle puisse le faire présentement. Tu souris, amusé. Ça te faisait vraiment chaud au cœur ! « Tu veux vraiment qu'on fasse ça maintenant ? Je n'ai même pas mon calepin et tout ça ! On peut le faire en freestyle et se revoir pour " officialiser " tout ça. Ça te donnera un avant-goût de ce dans quoi tu t'embarques ! » dis-tu, le sourire toujours collé aux lèvres.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)