ETHAN & JUNE ✺ Gros lourd à vos trousses, appelons Ethan à la rescousse

Cela faisait plusieurs mois que je ne m’étais pas rendu en boite de nuit. J’avais eu la brillante idée de reprendre ma vie en main, enfin tout cela était partie d’une simple promesse que j’avais faite à un ami qui est maintenant reparti chez lui. Il m’avait fait promettre de ne plus coucher avec le premier venu, cette promesse, j’avais tout fait pour la tenir. Depuis mon opération, je n’avais pas eu d’histoires sans lendemain, je m’en étais protégé de mieux que j’avais pu. Les occasions n’avaient pas manqués pourtant, c’est fou l’attrait qu’on pouvait avoir auprès d’un homme après une nuit de coucherie, enfin c’était peut être l’attrait que j’avais étant une partenaire plutôt douée. Ce soir, j’avais prévue de faire une petite soirée avec les lowell, nous étions tous partis dans un bar pour boire un verre, je m’étais vêtue d’une petite robe rouge, je ressemblais à peu près à ça. Nous étions ensuite partis pour le centre ville dans un bar et nous avions joués, chantés. Après plusieurs verres, j’étais dans un état comment dire…second. Je n’avais pas bu depuis si longtemps ! Bizarrement je me sentais bien avec mes amis violets même si je ne voulais pas sortir et avoir une vie de débauche. Après avoir été viré du bar dans lequel nous avions élus domicile, quelques violets m’avaient suivit dans une boite de nuit bien connu de tous les étudiants d’Harvard. Malheureusement pour moi il n’y avait pas de que étudiants et un homme, plutôt vieux vint assez rapidement me voir : « Mademoiselle, t’es bonne, va-y on prend un verre ? ». Je plissais mes yeux avant de le regarder avec un dédain certainement visible, franchement je ne savais pas quoi lui répondre pour m’en éloigner alors je lui répondis le truc le moins original du monde : « Désolé je suis là avec mon petit ami ! ». Je pensais trouver un autre lowell dans quelques minutes et revenir avec lui pour éloigner le vieil homme mais il semblait me poursuivre, me collant dès que je me mettais à danser et plus aucun violet n’était dans la boite, ils m’avaient tous abandonnés. Je finis par envoyer un message à Ethan, c’était vraiment l’homme de la situation, il allait m’aider j’en étais certaine. En attendant une réponse de sa part je m’assis sur un canapé où l’homme revint avec un verre : « Alors il est pas là ton copain imaginaire ? ». Oulla, ça commençait vraiment mal, qu’est ce que j’allais bien pouvoir raconter…Il fallait vraiment qu’Ethan me sorte de là au plus vite. Purée, je n’avais que des boulets à mes trousses !

Ce soir, c'était soirée mec avec Marshall, affalés comme deux loques dans leur chambre, manettes en main, ils s'amusaient à détruire des zombies, puis des soldats ennemis. BORDEL LE CON  ! dit-il en se laissant tomber sur son lit, la manette sur le torse, les mains sur le visage.  C'était toujours à ce moment là, au même endroit qu'il se faisait tuer MAAAAN ! T'étais censé me protéger, tu crains, j'suis sûre tu fais exprès et à chaque fois en plus, mais je vais t'apprendre un truc, on est en mode équipe, je perd ... tu perds dit-il en lui balançant un coussin dans la tête Bon je reviens, je vais prendre des bières en bas Après s'être éclipsé  un court instant pour s'approvisionner  en bières, il arrivait tel un héros dans la chambre Écoutes, si dans la nuit je me fait tué par Eliott, prépares moi un enterrement digne de ce nom, je lui ai prit ses deux dernières dit-il en les décapsulant déjà. Son portable sonnait, il l'attrapait pour regarder de quoi il s'agissait. June. Elle avait des soucis en boite avec un homme, un vieil homme. ARRF.   Bro, j'ai un soucis à régler et je reviens te mettre la misère dit-il en se jetant sur lui pour lui ébouriffer les cheveux avant de se lever et de prendre son casque de moto. En route pour la boite de nuit dont June lui avait parlé, il se garait enfin. Tendant son casque à une jeune femme au vestiaire, il entrait sur la piste de danse, légèrement aveuglé par les lumières blanches qui n'avait de cesse d'apparaître et disparaître.  Cherchant du regard la jeune Lowell, il la remarquait enfin, assise sur un canapé, verre en main, accompagné d'un quadragénaire surement. Prenant un air plus dur, il arrivait au près des deux protagonistes, le regard menaçant JUNE ! Tu fais quoi là ? C'est qui ce mec ?! Le regard posé sur June, il le tournait vers l'homme rapidement Bouges de là vite fait toi et va voir ailleurs si elle y est !

J’étais là, assise, j’avais l’impression que l’homme à côté de moi allait vouloir me tripoter ou même plus d’une seconde à l’autre, je n’arrêtais pas de trouver des excuses pour me dérober à ses avances, dont le coup du petit ami. Heureusement dans ces cas là j’avais toujours Ethan pour venir à ma rescousse et c’était pareil quand il trouvait une fille moche un peu trop collante. J’étais contente qu’il soit arrivé et je n’hésitais pas à me rapprocher de lui pour lui tenir la main, effleurant ses lèvres dans un rapide baiser qui devrait faire fuite le mec qui m’approchait depuis un bon moment : « Mais chéri je n’arrête pas de lui répéter que je suis avec quelqu’un, il veut pas me croire ! ». Je lui fis un petit sourire naïf et fronça les sourcils en regardant l’homme qui me collait. Il finit par partir, ayant compris je crois qu’il n’aurait aucune chance pour ce soir, il se retrouva en quête d’une nouvelle jeune femme à séduire. « Allez viens danser, tu mérites bien ça…et je te paye une coupe de champagne ! ». Une coupe de champagne, le remerciement était royal mais assez bien mérité, il m’avait sorti de la panade. Je m’approchais alors du bar en commandant deux coupes, je lui murmurais à l’oreille : « Je te dérangeais ou pas ? Désolé mais j’avais vraiment besoin d’un homme fort pour me sortir des griffes de ce minable ! ». Je me mis à rire, bon je m’en serais sorti sans lui mais c’était beaucoup plus simple avec lui et puis j’étais tellement contente de le revoir. Cela faisait un bon moment que je n’avais pas eu de ses nouvelles. En passant une soirée en sa compagnie j’étais sûre de m’amuser, j’adorais jouer les couples parfaits avec Ethan, même si ça n’avait rien de vrai.