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les retrouvailles > cassie + siméon

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CASSIE & SIMÉON.

L'été au Summer Camp venait de se terminer et j'étais satisfait de ces deux mois même si je les avais passé à faire n'importe quoi. Depuis deux ans j'avais le choix chaque année de rentrer à Londres ou rester sur le campus. Sachant que rentrer à Londres impliquait Cassie, ce choix était vite rayé de la liste des possibilités. Sasha m'avait prévenue avoir croisé Cassie dans les bras d'un autre quelques temps après mon départ. Sans nouvelles et le coeur brisé c'est à ce moment là que j'ai décidé ne plus vouloir y retourner. De toutes façons désormais la question ne se pose plus, ma famille prévoyait de venir s'installer aux USA, Londres était donc une histoire ancienne, tout comme Cassie.
Pourtant, même si j'avais passé l'été avec des filles toutes plus sublimes les unes que les autres, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon premier amour et même si elle n'en avait surement plus rien à faire de moi je ne pouvais arrêter d'y penser. J'avais même du déranger Orion en plein milieu de la nuit pour lui faire part de mes tourments et de mes craintes après une soirée trop alcoolisée, le pauvre ne savait plus quoi faire de moi. J'étais une cause perdue disaient même certaines filles du campus. Bon qu'à baiser et incapable d'aimer. Merci Cassie.

Les cours avaient reprit à Harvard et j'en étais content, enfin je savais que j'allais pouvoir dépenser mon énergie dans autre chose de plus productif que les soirées et la débauche.
A cause de mes conneries de l'année dernière j'étais redevenu un bizu chez les Mathers et devait à nouveau passer les épreuves. C'était en quelque sorte l'occasion de me reprendre en main et de me remettre dans le droit chemin.

Alors que je me dirigeais vers le bâtiment principal pour mon cours sur les médias, quelque chose attira mon attention. Non, c'était quelqu'un. Une petit blonde aux cheveux longs qui parlait avec le Doyen dans les jardins.
J'en étais presque certains c'était Cassie. Cette vision me stoppa net, le temps de me rappeler que ce n'était pas la première fois que je croyais la voir. Les visions de Cassie n'étaient pas rares, peut être était ce un mélange de manque, de colère, de tristesse... Le temps de me dire qu'il fallait que je continue mon chemin, le Doyen me vit et me fit signe de venir.

- Venez Monsieur Archer, j'ai quelqu'un à vous présenter! Vous êtes un Mather c'est ça? Alors occupez vous de Miss Bishop, je pense que vous savez faire.

Il était tout sourire. La blondinette était encore de dos. Je ne sais pas comment la mention de son nom n'ai pas fait tilt dans ma tête. Il me fallut attendre de la voir se retourner pour comprendre la situation dans laquelle j'étais. C'était elle, pour de vrai.  
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Je suis stressée. Je n’ai jamais autant eu envie de m’enfoncer sous terre comme une petite souris qu’aujourd’hui. Ouvrant un œil, j’écrase mon poing sur mon réveil après que la musique stridente m’ait tiré de ma rêverie. Je vais à Harvard. Je vais revoir Siméon. Pourquoi ai-je accepté de partir ? Pourquoi ai-je accepté d’écouter les conseils de ma meilleure amie ? Pourquoi. Repoussant la couverture d’un coup de pied, je traîne mon corps encore endormi jusque la cuisine pour me faire couler un café. Regardant mes messages, je m’aperçois que ma meilleure amie m’a envoyé un message d’encouragement depuis la capitale anglaise, elle est adorable. Je ne la remercierais jamais assez d’avoir remarqué Siméon.

J’aimerais tellement que tout se passe simplement, que je le retrouve, que l’on se tombe dans les bras et que l’on ne s’abandonne plus jamais. Mais j’ai peur qu’il se soit trouvé quelqu’un de mieux, qu’il soit tombé amoureux d’une autre, pire, qu’il se soit fiancé avec. Je suis tellement apeurée. J’ai mal au ventre. J’enfile une chemise à carreau, un short et mes docs avant de me faire un chignon puis d’attraper ma besace pour partir en direction de l’université. Est-ce qu’il va vouloir me parler ? Est-ce qu’il va accepter de m’écouter ? D’écouter la raison pour laquelle je suis ici ? Tellement de questions sans réponses.

J’allume une cigarette sur le chemin et je laisse la nicotine me brûlait la gorge. Peut-être ne voudra-t-il plus de moi. Je ne suis plus la Cassie qu’il a connu, j’ai maigri, je fais beaucoup plus la fête, je fume. Je me demande s’il pense à moi encore, je me demande s’il m’a remplacé. Je soupire avant de chasser les larmes qui ont perlés au coin de mes yeux, j’appelle ma meilleure amie. Tant pis, je paierais plus cher mais j’ai besoin de lui parler. Je sais que tu dois être occupé, mais j’ai envie de rentrer Anthéa. J’ai peur qu’il ne veuille plus de moi. Elle râle et me dit qu’elle ne peut pas me parler parce qu’elle est au travail mais qu’elle est sûre qu’il veut encore de moi et qu’il ne m’a pas oublié. Je soupire et elle s’excuse mais elle raccroche. Je m’en doutais, mais j’avais besoin d’entendre sa voix. Arrivant sur le campus de l’université, je regarde autour de moi afin de me diriger vers le bureau du doyen.

L’accompagnant faire le tour de l’université, je m’arrêtais au niveau des jardins alors qu’il m’expliquait pour l’attaque à la bombe. J’acquiesçais, j’espère intérieurement que Siméon n’a rien eu. Je secoue la tête pour me retirer son visage de mon esprit. - Venez Monsieur Archer, j'ai quelqu'un à vous présenter! Vous êtes un Mather c'est ça? Alors occupez-vous de Miss Bishop, je pense que vous savez faire. Je me raidis alors que je sens une présence derrière moi. Monsieur Archer. Archer. Siméon. Respirant un grand coup, je remerciais le doyen de cette visite express et je le regardais. Je m’appelle Cassandra… Enchantée… Je ne sais pas quoi faire, je suis paralysée… Mais tu peux m’appeler… Je n’arrive pas à finir ma phrase, cette scène je l’ai déjà vécu. Et je ne sais pas si je dois courir, ou rester ici. Il est toujours aussi beau en tout cas, bordel. Je l’aime.
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CASSIE & SIMÉON.

Elle se retourna soudainement et plongea ses yeux dans les miens. Comme avant. Il me fallu bien quelques secondes pour comprendre ce qui était en train de m'arriver.

- Je m’appelle Cassandra… Enchantée… dit-elle avant de se figer. Mais tu peux m’appeler…

Nous avions déjà vécu ce moment. C'était elle c'était bien elle et il semblait qu'elle avait gardé ses habitudes de présentations. Au fond j'espérais qu'elle l'ai gardé simplement pour moi, que ça n'était pas un de ces jeux d'aguicheuse que certaines filles de Londres avaient avec les gars. "je t'allume et tu me sautes", c'était plutôt facile pour la plupart d'entre elles. Même si Cassie n'avait jamais été comme ça du plus loin que je puisse m'en souvenir, en deux ans j'osais à peine imaginer tous les évènements qui avaient pu arriver. Je n'avais qu'à la regarder pour voir ce que deux ans pouvaient faire à une personne. Elle était devenue maigre, ses traits s'étaient creusés. Je pouvais reconnaitre les pouvoirs de la drogue. La belle ironie, elle m'avait envoyée ici pour que j'arrête mes conneries mais pourquoi, pour qu'elle puisse les faire à ma place une fois parti? Ces deux ans d'absence et ma grande capacité à imaginer le pire me torturaient. Rien que de penser à celui qui m'avait remplacé me brisait le coeur. Mais pourquoi elle est là au juste? Il est là ce con lui aussi? Elle joue à quoi, m'a t-telle vraiment reconnu?

- Ne soyez pas timides les jeunes. Cassandra et Siméon, je sens dors et déjà que vous allez bien vous entendre. Je vous laisse j'ai d'autres étudiants à accueillir. Occupez vous d'elle monsieur Archer!

Le doyen nous sourit et s'enfuit. Il était sympa comme personnage, même s'il nous était impossible de savoir s'il était réellement gentil ou si cela cacher bien d'autres choses.
Je me demandais si cette situation était due au hasard.
Nous étions face à face comme deux cons incapables de dire un mot. Mon esprit s'embrouillait, j'avais attendu et redouté ce moment pendant tellement de temps qu'au final je ne savais pas du tout comment l'appréhender. Mais là ce n'était même plus une histoire d'appréhension. On y était je ne pouvais pas partir en courant.

- Bienvenue.

"Non Siméon t'es pas sérieux? T'es con ou tu le fais exprès? Tu l'aime, elle est là devant toi après deux ans et tu lui souhaite la bienvenue? Ben vas-y sers lui la main aussi pendant que t'y es.. Ah non j'ai parlé trop vite tu as déjà la main tendue vers elle"... Voilà ce qu'il se passait dans ma tête. Et j'avais bel et bien la main tendue vers elle, en attendant qu'elle la sert à son tour.
Elle ne réagit pas. Compréhensible. Elle avait l'air tout aussi pommée que moi.
La panique avait envahi mon corps ces quelques dernières minutes et la chaleur avait prit le dessus. J'étais vidé d'énergie. Mais normalement l'amour ça vous revitalise non et pas l'effet inverse non? Je ne tenais plus en place.

- Bon ok, Cassandra ..  Cassie.. Il va falloir que tu m'expliques deux trois trucs non, tu crois pas?!

Après mes quelques mouvements de bras qui montraient un certain mécontentement, j'étais désormais assis dans l'herbe, a ses pieds. J'avais besoin d'une pose, assis, avec une clope, prêt à entendre ce qu'elle avait à me dire.

 
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Partir en courant, mon esprit était tout à fait d’accord sur ce point, mes jambes un peu moins. Je ne pouvais pas bouger, j’étais paralysée. Je ne savais pas quoi faire, j’étais comme une adolescente à son premier rendez-vous qui ne sait pas comment s’y prendre. Je ne sais pas si je dois m’excuser, je ne sais pas ce qu’il sait, je ne sais pas s’il sait que j’ai commencé à toucher au drogue, s’il sait que Jeoffrey a fait partie de ma vie deux mois durant. Je ne sais rien, je suis comme une feuille de papier vierge sur laquelle un auteur ne sait pas quoi écrire. Je veux hurler, pleurer, sortir un mot, un son. Je veux le prendre dans mes bras, lui dire que je l’aime, lui dire qu’il m’a tellement manqué que j’avais l’impression de crever, qu’il est l’homme de ma vie, que je n’ai pas pu l’oublier. Je veux lui dire tellement de choses qui ne sortent pas de mon esprit torturé. J’aimerais tellement lui prendre la main, l’emmener sur le toit de mon immeuble, prendre une couverture et me blottir dans ses bras comme quand nous étions jeunes, on était jeunes, on était cons. Mais bordel ce que c’était bon. En le revoyant, je me rends compte qu’il a toujours autant la même emprise sur moi qu’il avait quand nous étions encore à Londres, je me sens comme une poupée à ces côtés, il est celui qui réussit à me faire aimer la vie depuis que mes parents ont divorcés.

Je ne peux m’empêcher de repenser à notre première rencontre, au pari que j’avais fait avec Anthéa, je ne peux pas m’empêcher de revoir son sourire lorsqu’il s’était réveillé pour la première fois chez moi, quand je le regardais dormir, parce que moi, le sommeil ne me gagnait pas. Je me souviens aussi de la rencontre avec mon père qui ne s’était pas spécialement bien passé, mais pourtant, après ils étaient comme deux amis. J’étais heureuse, mais ça c’était avant. Je ne voulais pas qu’il parte, mais il l’a fait, je l’ai forcé à partir parce que je ne voulais pas le voir se détruire, et le revoir ici aujourd’hui, m’a prouvé que j’avais eu raison de le laisser s’envoler vers le Massachusetts plutôt que de rester enfermer à Londres. J’ai eu raison, et j’en suis fière. Le doyen nous regarde alors que nous ne savons pas quoi prononcer. Je n’arrive pas à faire sortir un son de ma bouche, j’ai peur de tout faire foirer, j’ai peur que le doyen ne change d’avis quant à mon « guide ». Ma conscience me hurle de le prendre dans mes bras et moi je lève les yeux au ciel. Je ne veux pas le brusquer, si ça se trouve il ne m’a pas reconnu. Je me présente comme quand nous nous étions rencontrés. Peut-être que cela lui fera tilt. Ne soyez pas timides les jeunes. Cassandra et Siméon, je sens dors et déjà que vous allez bien vous entendre. Je vous laisse j'ai d'autres étudiants à accueillir. Occupez vous d'elle monsieur Archer! T’as raison laisse nous. Je le regarde, et il me tend la main. Je soupire, il ne m’a donc pas reconnu. Bienvenue. Je n’arrive pas à dire quelque chose, mais pauvre conne réplique la ! J’ai l’impression que ma conscience va me tuer. Je me mord la lèvre, comme à chaque fois que je suis stressé. - Bon ok, Cassandra .. Cassie.. Il va falloir que tu m'expliques deux trois trucs non, tu crois pas?! Je soupire de soulagement quand je me rend compte qu’il m’a reconnu. Je le vois s’énerver après qu’il sorte une cigarette et qu’il s’assoit près de moi. Je soupire avant de m’asseoir en face de lui en tailleur. Je… Tu me manquais… Trop. Vraiment. J’ai… Je n’étais plus la même personne. Ma voix tremble et je joue avec mes doigts pour me déstresser, j’ai l’impression d’être une gamine prise sur le fait d’une bêtise. J’ai jamais cessé de penser à toi Siméon… Jamais…

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CASSIE & SIMÉON.

A ce moment précis c'était un vrai champ de bataille dans mon esprit. Comme dans les dessins animés où il y a l'ange d'un côté et le diable de l'autre, chacun vous dit quelque chose de différent et vous ne savez pas qui écouter. ici c'était la même chose. Mon coeur me disait de la serrer dans mes bras, elle avait l'air si mal et si fragile. Mon coeur me rappelait que je ne l'avais jamais oubliée et que même sans être avec moi ces deux dernières années elle réussissait quand même à éloigner les filles de moi. Personne ne pouvait l'égaler à mes yeux. Et pourtant de l'autre côté il y avait ma tête qui me disait qu'elle en avait rien à faire, et qui me projetait des images d'elle et son mec.

- Je… Tu me manquais… Trop. Vraiment. J’ai… Je n’étais plus la même personne. Dit-elle d'une voix tremblante.  J’ai jamais cessé de penser à toi Siméon… Jamais…

Mon coeur me cria de me lever et la prendre dans mes bras, mais ma raison lui mit sa main devant sa bouche et me jeta "ne cède pas à ses caprices!" . J'étais au moins tout aussi perdu qu'elle. A la différence qu'elle elle savait pourquoi elle était là, ce n'était pas mon cas, pas encore. J'avais bien envie de lui balancer "Alors quoi? Tu t'es faite larguer et t'es venu me voir pour pleurer? Tu t'es prostituée pour payer ta came et maintenant plus personne ne veut de toi? " Pourquoi avais-je envie d'être si méchant avec la personne qui m'étais la plus chère au monde?

- C'est un peu trop facile tu ne crois pas ? La facilité ça ne me plait pas.

Pourtant elle me plaisait. Facile ou non c'était Cassie et elle était restée ainsi. Belle, autant que deux ans au paravent. En effet elle était restée la même, et j'arrivais toujours autant à lire en elle. Je voyais qu'elle était sincère quand elle disait que je lui manquais, que son état de panique n'avait rien à voir avec un stupide jeux de rôle, qu'elle était sincère comme elle l'avait toujours été avec moi. Après tout j'étais parti, je ne lui avais pas interdit de sortir avec un autre type, et puis moi aussi je m'en étais tappé des filles. Même si j'étais furieux rien que d'y penser, mon coeur prit le dessus. Il m'était impossible de rester stoïque face à Cassie et son air chagriné.
Je lui tendis à nouveau la main, mais cette fois-ci pour qu'elle s'assoit face à moi. Elle accepta ma proposition et s'assit dans l'herbe. Premier contact physique depuis deux ans, ce qui me permit de me rendre compte qu'elle était réellement ici, non ce n'était pas une énième hallucination due à divers cachetons.

- C'est juste que ... désolé mais je ne peux pas t'accueillir les bras ouverts tout de suite. Je te manquais alors tu as décidé de t'inscrire à Harvard à ton tour et c'est tout? Tu n'aurais pas eu meilleur compte de m'envoyer un message ou m'appeler?

C'était dur de l'avoir face à moi. Même si j'étais déjà mal avant de venir à Harvard, au moins j'étais heureux en amour. Depuis mon arrivée ici j'avais certes diminué les drogues mais je n'avais pas arrêté complètement car malheureusement c'était la seule chose qui m'aidait à tenir et supporter la peine causée par l'absence de Cassie à mes côtés.

- Il s'est passé tellement de choses en deux ans... Pourquoi maintenant?
 
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J’ai l’impression que je vais tomber. Je ne sais pas ce que je ressens actuellement, mais j’ai l’impression que tout se bouscule dans ma tête et que je vais devenir folle. Siméon me rend folle, d’amour, de jalousie, de tout. Il me rend folle tout court. Je l’aime et c’est peut-être cela le problème, pendant deux ans nous avons été séparés. Est-ce que le grain de folie, le grain de complicité que nous avions est toujours présent ? Veut-il encore de moi ? Je me torture à me poser des questions, des questions pourtant banales mais qui sont tellement importantes pour moi. J’ai peur, je n’ai jamais été autant apeurée depuis que je suis arrivée ici, j’ai peur qu’il ne veuille plus de moi, parce que j’ai changé. Puis, qui me dit qu’il n’a pas une autre petite amie qui l’attend ? Les larmes m’arrivent aux yeux rien qu’à imaginer cette perspective. Je serais venue pour rien, j’étais bien a Londres, je suis venue ici uniquement pour lui. J’aurais pu aller a l’université à Londres, mais non, il a fallu que je choisisse cette université.
J’ai envie de pleurer, de me rouler en boule et de pleurer comme un bébé. Ou de rentrer chez moi et jouer à mes jeux vidéo. C’est le seul moment où je ne pensais pas à lui. Quand je me plonge dans mes jeux vidéo, je ne pense plus à personne et c’est une sorte d’échappatoire. La musique est mon échappatoire aussi, mais les seules chansons que je compose depuis deux ans lui sont dédiés, alors je préfère me perdre dans mes jeux vidéo. Je n’arrivais pas à parler correctement et rien qu’a voir sa réaction, il était énervé. Je ne l’avais quasiment jamais vu énervé. J’avais la boule au ventre. Laissez-moi mourir. - C'est un peu trop facile tu ne crois pas ? La facilité ça ne me plait pas. Je baisse la tête avant de m’asseoir à ses côtés pendant qu’il allume sa cigarette. Sa main dans la mienne me fit frissonner, j’ai la chair de poule rien qu’avec ce contact. Je l’aime bordel. Je l’aime. J’ai l’impression que le temps s’arrête que nous sommes que tous les deux dans cette pelouse, alors que les gens vivent leur vie sans se préoccuper de nous. Je ne suis pas dans mes rêves, je ne peux pas choisir de la direction que vont prendre les retrouvailles. Je ne peux pas décider, et si je ne décide pas c’est le destin qui choisira pour moi, et j’espère sérieusement qu’il sera gentil avec moi, ce fameux destin. « Oui je sais, que la facilité ne te plait pas. » Mon ton est sec, et je regrette déjà mes paroles. Pourquoi est-ce que je suis méchante ? Pourquoi est-ce que je parais méchante alors que je ne le veux pas ?

Je le regarde du coin de l’œil, et je souris, il est beau. Il est comme dans mes rêves, il n’a pas changer, et je me rend compte que mes sentiments n’ont pas changés non plus. - C'est juste que ... désolé mais je ne peux pas t'accueillir les bras ouverts tout de suite. Je te manquais alors tu as décidé de t'inscrire à Harvard à ton tour et c'est tout? Tu n'aurais pas eu meilleur compte de m'envoyer un message ou m'appeler? Veut-il que je reparte ? « Cela fait un an déjà que je veux m’inscrire à Harvard pour être près de toi… Je n’ai jamais osé parce que j’avais peur de cette réaction justement mais Anthéa m'a dit de le faire ! Je ne veux pas être un boulet pour toi. Si tu veux, je prend mon retour pour Londres dès ce soir. Je préviens le doyen que je retourne dans mon pays d’origine parce que finalement, je ne veux plus étudier ici si c’est tout ce que tu souhaites. » Je baisse la tête en arrachant l’herbe sur les côtés pour me calmer, je suis à deux doigts de fondre en larmes. Sale sensible va. « - Il s'est passé tellement de choses en deux ans... Pourquoi maintenant? » Je me relève avant d’attraper ma besace, je ne peux pas. Non, je ne peux pas rester ici s’il ne le veut pas. « Parce que je n’en pouvais plus, mais laisse tomber. C’était juste une mauvaise idée. Tu as l’air plus heureux comme ça, vaut peut-être mieux que je parte. » Je n’ai jamais eu confiance en moi, et la seule personne qui me donnait confiance c’était lui. Mais peut-être que j’avais tort de croire que tout redeviendrait comme avant. Essuyant rageusement les larmes qui coulaient sur mes joues, je reprenais le chemin inverse que j’avais pris avant d’arriver à l’université. « Tu n’es qu’une lâche Cassie. Affronte le ! » Conscience. Ferme la.


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CASSIE & SIMÉON.

Alors voilà je lui manquais. Parfait. Elle aussi me manquait et n'avait pas cessé de me manquer ces deux dernières années. Je commençais à me dire que je devais être l'un de ces copains indigne, le macho qui ne mérite pas sa copine. Elle elle n'avait pas hésité - ou presque pas -  à venir me rejoindre alors que moi je restais dans mon coin à souffrir de son absence sans même bouger le petit doigt. Mais quel bouffon!
Et voilà qu'elle me parlait d'Anthéa. Je n'ai jamais su pourquoi mais elle et moi ça n'avait jamais vraiment collé. Il y avait une sorte de jalousie et de rivalité possessive entre nous.. ou peut-être étais-ce seulement de mon côté. J'étais persuadé que c'était elle qui influençait Cassie dans toutes ses mauvaises décisions. Je ne savais pas encore si la pousser à venir me rejoindre à Harvard en était une bonne ou une mauvaise. Peut-être qu'un jour je la remercierai, qui sait.
Je ne faisais que me dire "deux ans c'est long". Et dieu seul sait tout ce qu'il s'est passé pour moi en deux ans. Ma venue à Harvard m'avait permit de faire tellement de rencontres différentes, je n'avais jamais envisagé pouvoir présenter Cassie à ces personnes un jour.

- Parce que je n’en pouvais plus, mais laisse tomber. C’était juste une mauvaise idée. Tu as l’air plus heureux comme ça, vaut peut-être mieux que je parte.

T'as raison Siméon t'es qu'un con. Et voilà qu'elle se barre presque en courant. Le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer et de déchiffrer les quelques mots qui étaient sortis de sa bouche Cassie avait déjà désertée. Mais il n'était pas trop tard pour la rattraper. Elle était à peine à quelques mètres, je n'avais qu'à faire un effort, me lever et courir pour la rattraper.
C'est d'ailleurs ce que je fit, je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. J'avais imaginé nos retrouvailles de centaines de façons différentes et ce scénarios là ne me convenait pas.
Je me levai alors en envoyant d'un geste brusque ma cigarette non terminée un peu plus loin dans l'herbe. Geste inconscient? Certes, mais je n'avais pas le temps de faire des manière en prenant soin d'écraser le mégot sous ma semelle.
En quelques secondes je l'avais rattrapée. Je lui prit le bras une nouvelle fois pour la faire se retourner.

- Ne joue pas les comédiennes avec moi, je suis pas une de tes potes ni ton père alors pas besoin de partir en faisant du cinéma!

Quand je la vis se retourner les larmes aux yeux je ne pu m'empêcher de culpabiliser. Mon coeur se tordait, j'avais envie de la consolait mais je ne voulais pas qu'elle croit que j'étais à son service ou à ses pieds. de toute façon quelle réflexion à la con, j'étais bel et bien à ses pieds. Elle aurait pu me demander n'importe quoi je l'aurai fait. Chaque fois qu'elle l'avait fait je m'étais toujours exécuté, elle le savait.

- Regarde moi Cassie, regarde moi bien. Est-ce que j'ai vraiment l'air d'être heureux? Est-ce que tu me vois bien? Dis moi tu crois vraiment que deux ans sans toi ça m'a fait du bien? Est-ce que tu penses que j'ai l'air bien?

Je crois que je lui en voulais simplement d'avoir attendu 2 ans pour venir et qu'au fond de moi j'avais espéré la voir rappliquer moins d'une semaine après mon arrivée.
Je n'allais pas mentionner mes épisodes dépressifs ni tout le mal que ça m'avait causé, je voulais juste qu'elle comprenne que mon bonheur c'était elle, même sans nouvelles.



 
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L’amour ça te fait faire des choses que tu regrettes, je l’a bien appris avec Jeoffrey, je ne sais pas pourquoi je me suis mise avec lui, mais en même temps quand je suis sortie avec, j’étais dans une période de transition, je commençais à faire des conneries, il m’avait ramassé dans la rue et m’avait ramené chez moi alors que j’étais en train de pleurer. Je pleurais tout le temps depuis le départ de Siméon, puis j’ai cru qu’il allait réussir à apaiser les blessures qui s’étaient forgés dans mon cœur depuis le départ de mon premier amour. Quelle connerie. Il ne m’a jamais écouté tout ce qu’il voulait c’était mon corps, il ne me disait jamais qu’il m’aimait, juste quand il voulait que j’aille à son appartement pour que l’on s’envoie en l’air. Ma mère ne l’aimait pas, elle le traitait de connard et j’ai mis longtemps avant d’ouvrir les yeux sur la personne qu’il était. J’étais aveuglée par l’absence de Siméon et mes soi-disant sentiments pour ce connard. Je n’ai ouvert les yeux que lorsqu’il avait failli me frapper alors qu’il rentrait d’une soirée bourré comme un alcoolo qui ne tient plus l’alcool, et qu’il était dans les bras d’une fille alors qu’il m’avait demandé de venir à l’appart pour le rejoindre. Ce soir-là, je lui ai balancé ses clés à la figure et je suis partie. Anthéa n’a jamais rien su de cet épisode, personne n’a jamais rien su même pas ma mère. Ma mère lui aurait éclaté la tête contre le mur si elle avait été au courant. Puis elle aurait essayé par tous les moyens de mettre Siméon au courant et c’était ce que je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi. Je ne sais même pas s’il l’aurait fait.

C’est dingue ce qu’on peut faire par amour, je ne me voyais pas a l’université mais pourtant c’est ici que je suis. Pour retrouver l’amour de ma vie, alors que cela fait quasiment deux ans que je n’ai pas de nouvelles, je lui ai écrit des lettres comme une amoureuse éplorée mais je ne lui ai jamais envoyé, je ne savais pas où le faire. Puis je n’avais pas la force de le faire. Je ne voulais pas rester sans réponses, puis je ne voulais pas qu’il me prenne pour une de ces nanas pathétiques qui regardent des films en pleurant sur leur sort. Je n’étais pas comme cela. Mais là n’était pas la question, nous étions tous les deux l’un en face de l’autre, sans savoir quoi se dire. C’était plutôt pathétique mais c’était la triste vérité. Nous avions trop de fierté pour dire a l’autre ce que nous ressentions, c’est pour cela que je l’ai fait la première. Fuir, je devais fuir après lui avoir tout balancé, parce que je ne veux pas qu’il me voit pleurer. Je ne veux pas qu’il voit que je suis faible. Je sens sa main sur mon bras et je ne lutte pas pour le retirer, ce contact me donne des frissons, une nouvelle fois. - Ne joue pas les comédiennes avec moi, je suis pas une de tes potes ni ton père alors pas besoin de partir en faisant du cinéma! Il savait que pour attendrir mon père je faisais du cinéma, surtout quand il sortait avec ma belle-mère, mais la ce n’était pas du cinéma, c’était ce que je ressentais. Je n’étais peut-être pas à ma place, je me retourne, les larmes aux yeux. Je vois dans son regard que cela le gêne. Je vois bien qu’il n’est pas bien. Je le sais, je le sens. - Regarde moi Cassie, regarde-moi bien. Est-ce que j'ai vraiment l'air d'être heureux? Est-ce que tu me vois bien? Dis-moi tu crois vraiment que deux ans sans toi ça m'a fait du bien? Est-ce que tu penses que j'ai l'air bien?  Je crève d’envie de le prendre dans mes bras, je crève d’envie de poser mes lèvres sur les siennes, de sentir une nouvelle fois son corps contre le mien, je crève d’envie qu’il soit mien une fois encore. « Non, je le vois bien Siméon… Je le vois bien, mais je pouvais pas me résoudre à te laisser seul, je pouvais pas me résoudre à me noyer dans ma tristesse parce que tu me manquais beaucoup trop… Si tu savais. Parce que tu vois, je t’aime , tu me rend folle , depuis que t’es partie je tourne pas rond. » Je ne sais pas quoi faire, oh puis merde je tends les bras pour qu’il vienne s’y blottir. Je me sens tellement mal, j’ai peur qu’il s’en aille. C’est dingue de vivre dans la peur tout le temps. « Je sais que tu m’en veux de ne pas t’avoir donné de nouvelles… Mais pardonne-moi. S’il te plait. »
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CASSIE & SIMÉON.

Je m'étais rarement retrouvé dans une pareille situation. Il faut dire que l'amour je n'avais connu ce plaisir qu'une seule fois et l'heureuse élue était Cassie, juste devant moi. Aucune fille n'avait jamais réussit à me faire ressentir la même chose. De l'attirance oui, du désir biensur, de l'excitation sûrement, mais jamais de l'amour - du moins jamais aussi fort. Cet amour qui vous dévore de l'intérieur, vous bouffe toute votre énergie et vous laisse vide, sans rien. J'avais passé deux ans ainsi et même en ayant Cassie face à moi je ne pouvais pas dire si oui ou non ça avait aussi été son cas. Les échos que j'avais eu de ses aventures ne collaient pas avec l'image de la fille détruite que j'avais face à moi, je ne savais plus quoi penser et ce sentiment là me déchiraient d'autant plus.

- Non, je le vois bien Siméon… Je le vois bien, mais je pouvais pas me résoudre à te laisser seul, je pouvais pas me résoudre à me noyer dans ma tristesse parce que tu me manquais beaucoup trop… Si tu savais. Parce que tu vois, je t’aime , tu me rend folle , depuis que t’es partie je tourne pas rond.

Attendez deux minutes. Pause, retour. " je t'aime " . Voilà elle l'avait dit, elle l'avait dit . C'était l'assurance de sa sincérité. Cassie ne disait jamais ces quelques mots en l'air, elle était toujours sincère. Elle ne rigolait pas avec l'amour, je le savais et elle me l'avait toujours répété. J'aurai aimé pouvoir lui dire que moi aussi, mais je n'avais plus la force de parler. J'essayer de rester neutre dans mes expressions, je ne voulais pas montré trop de faiblesse. Fierté à la con. Pourtant Cassie m'avait déjà vu dans des états inimaginables, quand j'étais plus bas que terre et dans les moments où je pensais que rien ne pourrait me sauver, elle avait toujours été là. Me voir craquer n'étais pas le genre de chose qui pouvait la faire fuir. Et pourtant, je ne savais pas si après deux années sans contact je pouvais toujours avoir confiance en une personne qui peut être n'existait même plus.

C'est à ce moment là qu'elle me tendit ses bras.

- Je sais que tu m’en veux de ne pas t’avoir donné de nouvelles… Mais pardonne-moi. S’il te plait.

Ses bras si chaleureux où j'aimait me blottir autrefois. Ses bras aimants dans lesquels j'aurait pu passer des heures et des heures. Ses bras qui m'avaient tant manqués ces dernières années, ils étaient aujourd'hui là, ouverts, devant moi.
Je ne pouvais pas les ignorer, je n'en avais pas envie.
Je mit mes bras au tour de sa taille pour la serrer fort contre moi. Son parfum, sa chaleur. Ma Cassie. Je trouvais ça stupide et niais de le remarquer mais à son contacte mon estomac se remplissait de papillons, et en sa présence je pouvais facilement me changer en une fillette de 8 ans amoureuse de son camarade de classe. Mais c'est peut être ça l'amour, être une fillette de 8 ans.

- Ne me refais jamais ça. Ne pars pas, plus jamais.

Je ne voulais pas pleurer, je me l'interdisais, mais à l'intérieur c'était tout comme. Je ne savais pas si c'était de la joie ou de la tristesse, certainement un mélange des deux. Je savais que rien n'étais gagné, peut être était elle seulement de passage. Peut-être que son avion l'attendait direction Londres et qu'elle allait à nouveau me quitter. Je ne voulais plus penser, j'attendais des explications plus concrètes et enfin des réponses à mes questions.

 
(c)Unorthodox Jukebox
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Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que nous avions été séparés que quelques jours. Je retrouvais le Siméon que j'aimais, j'avais l'impression que je ne l'avais jamais quitté. Je retrouve les traits que j'ai aimé. J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure, le cœur au bord des lèvres. Il est la, c'est vraiment lui. Bon sang, je n'y crois pas, j'ai l'impression d'être dans un rêve éveillé, il se tient la en face de moi, énervé, mais il est la. J'aimerais tellement l'embrasser, me blottir dans ses bras. Lorsqu'il est parti, mon cœur s'est arrêté, mais son retour l'a remis en marche. J'ai l'impression de revivre, de pouvoir respirer à nouveau. Je ne peux pas m'empêcher de le fixer, de regarder ce qui a changer en lui, s'il a toujours exactement les mêmes traits, les mêmes mimiques. Quand je lui dis je t'aime j'ai peur qu'il ne me croit pas, j'ai peur qu'on lui ai dit des choses qui sont totalement fausse, mais qu'il a cru. J'ai peur qu'il se rende compte qu'il ne m'aime plus. Mais il sait que quand je dis je t'aime je suis sincère. Je lui ai déjà répété quand il doutait de mon amour, quand il se demandait si cela allait se terminer un jour. Je lui répétais inlassablement les mêmes choses. Que cela ne se terminerait jamais, et que j'étais sincère. Je tend les bras vers lui, et je me demande si je vais me prendre un vent, s'il va se reculer et partir. Ou alors, s'il va venir se blottir dans mes bras comme nous le faisions avant. Mais non, il se rapproche de moi, et je le sens me serrer dans ses bras. J'ai les larmes aux yeux une fois de plus. Je le serre tellement fort que son odeur m'enivre. « Ne me refais jamais ça. Ne pars pas, plus jamais. » Je souris et reste blottie contre lui. « Je te le promets... Je reste ici, je reste ici je te le promets. » Je me recule doucement avant d'embrasser sa joue. « Parce que tu vois, sans toi, je tourne pas rond. Je t'aime, j'ai failli péter des câbles quand t'es parti. Vraiment, j'me reconnaissais plus. J'me demandais ce que tu devenais, si tu étais heureux. » Moi en tout cas, j'étais heureuse, à ce moment-même et je ne voulais pas que le bonheur s'en aille.

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