Presley Noa-Leen Ravenswood. Née en Écosse, A vécut à Londres jusqu'à ses 8 ans avant de se retrouver à NYC. Fume occasionnellement. Est raide dingue de sport. Fanatique de super-héros, Harry Potter et de Rocky Balboa. A la date du décès de son père tatouée sur le poignet et des ailes d'anges dans le bas du dos ainsi qu'avant son départ, une ancre avec noté le jour où elle a apprit que Lily était sa jumelle. Pratique toujours, aujourd'hui, l'Escrime et la Boxe. Elle aime les sports de mecs et la danse, mais elle reste néanmoins féminine. Enfin en général, elle aime tous les sports et ne manque pas la chance d'en pratiquer comme la Natation par exemple. A toujours été prise au premier rapport pour la jolie fille super jolie mais totalement froide qu'on croit superficiel lorsqu'on approche pas plus à cause de son physique alors que quand on la connait elle peut être aussi féminine que garçon manqué et étonne directement. Courant 2013, elle a apprit des choses sur sa "cousine" Elysia que celle-ci lui caché, retrouvé un ami qu'elle croyait et apprit que son enfance était un mensonge - une sœur jumelle & co' -. Suite à cela, elle a tout quitté mi-mai 2013 pour s'exiler pendant trois mois, faisant des voyages autour du monde jusqu'à revenir à la fin du summer camp à Cambridge. Une période de creux et d'apaisement qui lui a permit de laisser émerger une nouvelle Presley. Sur ces quelques paroles, ...
« L'on m'a dit aussi que vous vous fardiez. Fort bien ! Dieu vous a donné un visage, et vous vous en fabriquez un autre. » - William Shakespeare
Je sais que je suis née en Écosse, à Glasgow plus précisément, mais je n'y suis jamais allée. En effet, dès ma naissance, mon père m'a emmené avec lui à Londres avant qu'on déménage à New York vers mes 8 ans. Il s'avérait que mes parents n'avaient jamais vraiment vécu ensemble et qu'il y avait toujours eu une histoire louche entre eux deux, au grand damne de mon père mais il ne voulait pas me parler des détails car il tentait de ne pas me faire haïr ma mère plus que je la haïssais de ne pas être là à chaque instant. Je ne pouvais pas me plaindre car j'avais un père formidable, travailleur, héritier d'une famille d'avocat reconnu de père en fils mais qui restait le plus gentil et le plus humble des pères. Oui, il était l'une des exceptions en ce monde où être riche rend mauvais, méchant et imbu de sa personne. Petite, j'ai toujours senti comme une chose étrange comme si il me manquait des parties de moi, mais je ne savais pas pourquoi et aujourd'hui encore, je le ressens au plus profond de mon être. Ma mère, je le pensais, mais encore, j'ai l'impression que ce n'est pas tout.
Enfin, je n'étais pas spécialement une fille froide à l'époque, je n'étais pas une ombre parcourant une vie qu'elle aurait voulu plus rose, non, à l'époque, je me contentais d'aimer joyeusement m'amuser, rire, passer du temps avec mon père, le prier de m'emmener parfois à son bureau mais déjà, j'étais très tournée aussi vers les sports de combats et le sport en général alors forcément, dès qu'il put mon père me trouva des cours de Boxe et d'escrime. D'abord, je commençais au niveau enfant, c'était logique puis peu à peu, je passais les niveaux ravies. C'était dur à gérer niveau emploi du temps car je ne devais pas rater mes études, l'école à coté, mais je tentais de prouver que j'en étais capable, capable d'assumer plusieurs sports, loisirs car j'en avais besoin. J'avais toute cette rage en moi que je devais évacuer et cette amour pour mes passions aussi, je ne pouvais pas abandonner pour les cours, même si je les aimais autant, je me devais de tenter de tout gérer. J'étais aussi une fervente fan des ordinateurs et grâce à un très proche ami de mon père, informaticien et potentiellement hacker et compagnie, je pus apprendre quand je fus en capacité de comprendre de nombreuses choses avant d'en apprendre par moi-même' ou par d'autres.
Je fus acceptée à Harvard où je pris Sport en majeure et journalisme en mineure dans le but de continuer ce que j'aimais au maximum. Je commençais à devenir un peu plus dur, dur avec moi et plus, solitaire parce que je voulais pas me laisser avoir par le temps, par le cours de la vie et j'en voulais. J'avais pleins de défaut -oui, oui, je l'avoue- mais pas celui de ne pas me battre pour mes objectifs et pour tenter de ne pas penser au fait que ma mère n'avait surement pas voulu de moi. Bien qu'on m'ait souvent proposé les compétitions très professionnelles, j'avais refusé d'aller vers du trop sérieux pour le moment. Je décidais d’arrêter les cours, quelques mois, en troisième année -alors que j'avais eu 20 ans quelques mois plus tôt - pour me consacrer un peu plus à mes études car , je ne m'y sentais plus bien. Je ne m'y sentais plus bien parce que ces derniers temps, mon père semblait mal, comme irrévocablement inconsolable et ça me perturbait au plus haut point. Oh je ne dis pas que c'était l'unique raison, le temps l'était aussi, mais ce qui me perturbait le plus, c'était de voir qu'après tous ce temps, il se remettait à rentrer tard et même en rentrant, se poser à son ordinateur, faisant des recherches sur la femme dont il m'avait souvent montré des photos ; celle qui semblait être ma mère. Il ne m'en parlait pas et ça me chagrinait. Entendre parler d'elle ? Je ne voulais plus, j'y avais renoncé mais qu'il me cache ces recherches. Il avait pourtant eu plusieurs compagnes depuis mais la dernière avait surement achevé ces espoirs, et lui avait aussi rappelé ma mère, c'était juste extrêmement étrange ! Je continuais mes sports donc mais sans les compétitions pour me libérer du temps. En seconde année, je décidais d'intervertir mes deux spécialisations parce que je devais remonter le journalisme dans mon dossier et que mon intérêt avait encore plus muri dans mon esprit pour cette spécialisation. Mon projet professionnel se précisait plus encore, je voulais tenter ce que j'avais toujours voulu, mais j'hésitais encore.
Mais un soir de Janvier 2011, on m'appela à l'école pour m'annoncer qu'on avait retrouvé mon père, mort, près des poubelles dans une ruelle sombre de Glasgow, en Écosse, oui. Un homme l'avait retrouvé là, gisant dans son sang. Que faisait-il à Glasgow plutôt que bosser à New York ou à Londres ? -oui il voyageait toujours un peu à Londres pour le travail-J'avais pris le premier vol, les premiers transports, m'y rendant au plus vite. Je m'étais ensuite rendue à la morgue où son corps avait été emmené, devant reconnaitre le corps. J'étais paralysée. J'étais orpheline et j'avais perdu la personne la plus important à mes yeux. Avais-je donc le mauvais œil sur moi ? Était-ce moi qui provoquait que les gens partent autour de moi ? J'étais comme dévastée. Une enquête fut ouverte car il s'agissait d'un assassinat. Je sentais ma rage se mêlait à la tristesse. je ne savais pas comment être, comment réagir, et j'étais dévastée. J'étais déjà assez dure, froide, mais tous cela s'était accentué en découvrant mon père ainsi, en apprenant sa mort, en apprenant que mon beau monde avec mon tendre père était terminé. Je savais néanmoins que je ne devais pas me laisser abattre mais c'était plus simple de le dire que de le faire. J'héritais donc de son héritage et de ce qu'il avait. J'étais son unique fille et première héritière. Je m'en fichais de cette argent, je me fichais de ça, moi, je ne voulais que mon père. Je me fichais des hôtels, de son cabinet réputé, c'était lui que je voulais. Face à cette assassinat, inefficacité de la justice et des enquêteurs ne fit qu'accroitre mon envie de devenir Journaliste rien que pour fouiner et montrer que notre monde tourner mal avec des abrutis dans leur rang ; j'avais la rage. Je ne voulais plus faire de cadeau à personne, la tristesse me rongeait et me rendait plus forte, plus méfiante de tout le monde et surtout, seule, triste, je me forgeais une carapace pour qu'on ne puisse pas si facilement voir que je pouvais rire aux éclats, crier comme une folle, courir. Oui, je me mettais en mode guerrière!
Et tout a continué en déconnant, le temps a pourtant passé mais ça n'a rien arrangé ... Le temps a avancé, les problèmes ont continués ou devrais-je sont revenus ! Je m'inquiétais souvent pour mes proches, ne le montrant guère, tentant de garder ma façade de glace devant moi mais cherchant toujours à jouer les anges gardiens mais j'ai raté ... je n'ai rien vu et ma "cousine" avec qui j'ai presque été élevé, Elysia, s'est révélé comme étant une petite cachotière. 2013, chiffre 13 ? mauvaise année ? surement. J'ai appris en a peine deux mois que ; Ma cousine avait tenté de se suicider un an avant et que personne ne m'avait mise au courant, puis que mon enfance était surement un mensonge meme si j'ai refusé d'y croire mais par contre ce qui était sur, j'avais une jumelle, j'ai une jumelle qui n'était autre qu'une bonne amie ... Il a suffit d'un regard sur une photo pour que tout soit compris de nous deux ; Lily, ma sœur, incroyable et ça remettait trop de truc en route, en question ? J'ai préféré partir, trop chambouler, trop mal ... Rien ne se passait bien, tout allait mal dans ma tête à cause de tout mais aussi, à cause de moi. J'avais l'argent, j'avais l'envie alors je suis partie ... N'oubliant pas par respect pour mon père mes responsabilités par rapport aux hôtels bien que mon "oncle" s'occupe au moins du cabinet et se charge de tout, j'avais les hôtels sur lesquels je devais donner un avis ou au moins, envoyer des recommandations au bras droit de mon père qui gérait le tout, consciencieusement et avec qui je m'entendais à merveille, un "oncle" lui aussi qui contrairement à l'autre ne m'avait rien caché sur sa fille, LUI. Mai 2013 ; j'ai tout quitté, laissant derrière moi, une simple lettre à Elysia lui expliquant tout, lui demandant de faire passer le message selon lequel j'avais simplement besoin de me retirer, de faire le point, de me concentrer sur moi pour vivre mieux et que ce n'était pas eux mais moi la fautive comme d'habitude. Des mois à jouer les vagabondes, mais les vagabondes assez luxueusement ou parfois à jouer presque les SDF comme pour me prouver que je n'étais pas totalement malheureuse. Écosse, Irlande, Angleterre, France, Espagne ... J'ai voyagé et j'ai aimé. Je sors grandi de mon choix de me retirer mais le manque des proches étaient trop grand, très vite, j'ai choisi de me fixer un retour à la fin des festivités saisonnières, un retour en force ... Montrer celle que je peux être en me montrant gagnante et non, perdante, perturbée ... La Presley, certes, toujours un peu froide, toujours un peu réservé sur ses sentiments, toujours bosseuse mais aussi sportive que fashion, aussi folle que je peux être réservée, totalement hors norme ? Original ? Étrange ? Appelez ça comme vous voulez, maintenant, je vivrais comme je suis ...
« Rester soi-même dans un monde qui tente constemment de te changer est le plus grand accomplissement » – Ralph Waldo Emerson