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Samara Cooper
CHAPTER ONE . C’est une fille…
Neuf mois où mes parents attendent cet événement avec une joie immense et une impatience infime, la naissance de leur premier et unique enfant : ma naissance… Tout est prêt pour mon arrivée, chaque détail a été soignés : une chambre aux couleurs méditerranéennes, remplis de peluches et d’objets en tous genres avec au centre un berceau blanc. La penderie contient des vêtements de petite fille de tout âge; vêtements offerts à mes parents par nos proches et mais. C’est simple il ne manque plus qu’une chose pour combler toute cette agitation ; que je pointe le bout de mon nez. « Un dernier effort Madame Cooper, c’est bientôt fini. Poussez. » Poussant une dernière fois le plus que ma mère puisse, on entend alors mais pleures. Nous étions le onze février mille neuf cent quatre-vingt-neuf à seize heures quarante-cinq et pour la première fois mes parents entendent le son « de ma voix ». …« Bienvenue sur terre, Samara Mia Cooper… Tu es magnifique mon ange... » Voila mon prénom est enfin révélé : Samara.
CHAPTER TWO . Welcome in this world Samara Mia Cooper
Allongée dans mon lit, je tiens mon ours en peluche dans les bras, serrant celui-ci contre moi. Encore une nouvelle rentrée des classes. Ma mère m'a préparé mes affaires sur l'armoire et m’attend dans le salon. Soupirant doucement, je décide finalement de me lever et de me rendre dans la salle de bain afin de me préparer. J’ai beau n’avoir que six ans, je suis très autonome pour mon âge; mes parents tiennent à ce que je me débrouille par moi-même, ne voulant pas d'une enfant gâtée mais d'une petite fille avec des principes et des valeurs. Je ne suis pas le genre d'enfant, à avoir tout ce que je veux d'un claquement de doigt. Au contraire, si je désire quelque chose, je dois le mériter. Autonome et parfois un peu trop solitaire, mon éducation se voit dans mon caractère; parfois trop studieuse. J’ai tellement l’habitude de devoir me débrouiller par moi-même que je n’ai plus besoin de l’aide des autres pour certaines choses... Si je n’arrive pas à faire quelque chose, je persévère, ne lâchant rien tant que mon objectif n’est pas atteint. Têtue et déterminée; voila comment mes parents me voient. Terminant de me préparer, je rejoins vite ma mère dans le salon; comme à son habitude elle m’attend son thé à la main. « Prête chérie? » Je dois sans doute être la seule fille à aimer, allée à l’école : lire, écrire… Cela fait une semaine que je suis tout excitée à l’idée de la rentrée mais aussi par l’idée de revoir mes amis... Je peux les compter sur le doigt de la main mais cela ne me dérange pas. « Oui je suis pressée ! On y va maman . » Avant de partir, je suis contrainte de déjeuner, avalant un bol de céréales et un jus.
CHAPTER THREE . Bienvenue dans le monde des adultes.
Harvard, Yale, Princeton.. Toutes ces majestueuses universités me font rêver. je sais que je veux étudier la médecine. J’ai postulé dans plusieurs facs mais j’espère vraiment être acceptée à Harvard. Cette université qui depuis petite me fait fantasmer. J’ai travaillé dure depuis toujours pour réussir et j’espère vraiment que ces efforts vont payer. Tandis que je rentre d’une sortie shopping entre amies, une lettre m’attend sur la table de cuisine avec pour en tête « Université d’Harvard. Cambridge » . Je vais bientôt être fixée; soit mon rêve devient réalité, soit il valse en fumée. Anxieuse à l’idée d’ouvrir le courrier mais à la fois impatiente, je prends mon courage à deux afin de l’ouvrir. « Mademoiselle Cooper, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature dans notre université fut retenue. Vous ferez partie de nos nouveaux étudiants en médecine à la rentrée prochaine. Mr Le Doyen. » J’ai laissé exploser ma joie en apprenant la nouvelle; Une toute nouvelle vie s’annonce à moi. Elle me fait déjà rêver.
CHAPTER FOUR .Quatre années. Quatre, longues années.
Cambridge... Cette ville m'a toujours apporté, ses lots de joies comme de malheur. En quatre ans, je pense n'avoir jamais vécu autant de chose. Tout d'abord, j'ai rencontré des personnes qui ont marqué ma vie, je me suis réconciliée avec d'autres. J'ai grandi, mûri et sans elle, je ne serai pas cette femme de maintenant.
Reprenons quatre ans en arrière.
Premier jour à Harvard. Cette peur de l'inconnue. Je ne sais pas où mettre les pieds, ni qui cherchait. Je me balade un peu perdue dans les couleurs de l'université, recherchant désespérément la salle 118 c. Où est cette fichue salle?! Je bouscule, une ou deux personnes, m'excuse à plusieurs reprises et après un moment, je suis enfin, devant celle-ci. Ce cours de sciences est le plus long de toute ma vie. J'ai beau être intéressée, faire des efforts, je n'y comprends rien! L'année commence bien... Heureusement, la journée est plus light et je fais de nouvelles rencontres. C'est le début d'une nouvelle vie qui s'ouvre à moi.
Les jours passent et se ressemblent plus ou moins; cours, dodo, cours, dodo. Qu'elle vit palpitante. Pourtant, c'est en posant mon regard sur lui, qu'elle changea radicalement. Jude. Il a littéralement changé ma vie. « J'suis enceinte. » Le mot de trop. Ce n'était pas prévu au programme, ni dans mes plans mais il était là. Avorter? Impossible! La garder? Pourquoi pas. Le 14 août 2012, il est là. Sa petite bouille, son sourire, ses yeux... Il était parfait. Mon fils. Mon bébé...
Le baby blues il l'appelle. Ce sentiment d'être une mauvaise mère, voilà ce qu'il m'est arrivé après la naissance de mon fils. Trop de responsabilités pour moi et sur un coup de tête j'abandonne mon fils sur les marches de la confrérie des Dunster, espérant que Jude comprendrait mon choix. Même si je sais que probablement non, je suis égoïste, je le sais, mais j'ai peur. Direction la Californie.
CHAPTER FIVE . Come back Samara
Une année de souffrance a essayé d'oublier mon choix, Aaron, mon fils comment ai-je pu l’abandonner ainsi ? La douleur du manque est trop intense, je veux le retrouver. Un an d'absence, 365 jours de regrets, mais une certitude : c'est mon fils et je me battrai coute que coute pour lui-même si ça risque de déranger certaines personnes à commencer par le père de mon enfant.
Neuf mois où mes parents attendent cet événement avec une joie immense et une impatience infime, la naissance de leur premier et unique enfant : ma naissance… Tout est prêt pour mon arrivée, chaque détail a été soignés : une chambre aux couleurs méditerranéennes, remplis de peluches et d’objets en tous genres avec au centre un berceau blanc. La penderie contient des vêtements de petite fille de tout âge; vêtements offerts à mes parents par nos proches et mais. C’est simple il ne manque plus qu’une chose pour combler toute cette agitation ; que je pointe le bout de mon nez. « Un dernier effort Madame Cooper, c’est bientôt fini. Poussez. » Poussant une dernière fois le plus que ma mère puisse, on entend alors mais pleures. Nous étions le onze février mille neuf cent quatre-vingt-neuf à seize heures quarante-cinq et pour la première fois mes parents entendent le son « de ma voix ». …« Bienvenue sur terre, Samara Mia Cooper… Tu es magnifique mon ange... » Voila mon prénom est enfin révélé : Samara.
CHAPTER TWO . Welcome in this world Samara Mia Cooper
Allongée dans mon lit, je tiens mon ours en peluche dans les bras, serrant celui-ci contre moi. Encore une nouvelle rentrée des classes. Ma mère m'a préparé mes affaires sur l'armoire et m’attend dans le salon. Soupirant doucement, je décide finalement de me lever et de me rendre dans la salle de bain afin de me préparer. J’ai beau n’avoir que six ans, je suis très autonome pour mon âge; mes parents tiennent à ce que je me débrouille par moi-même, ne voulant pas d'une enfant gâtée mais d'une petite fille avec des principes et des valeurs. Je ne suis pas le genre d'enfant, à avoir tout ce que je veux d'un claquement de doigt. Au contraire, si je désire quelque chose, je dois le mériter. Autonome et parfois un peu trop solitaire, mon éducation se voit dans mon caractère; parfois trop studieuse. J’ai tellement l’habitude de devoir me débrouiller par moi-même que je n’ai plus besoin de l’aide des autres pour certaines choses... Si je n’arrive pas à faire quelque chose, je persévère, ne lâchant rien tant que mon objectif n’est pas atteint. Têtue et déterminée; voila comment mes parents me voient. Terminant de me préparer, je rejoins vite ma mère dans le salon; comme à son habitude elle m’attend son thé à la main. « Prête chérie? » Je dois sans doute être la seule fille à aimer, allée à l’école : lire, écrire… Cela fait une semaine que je suis tout excitée à l’idée de la rentrée mais aussi par l’idée de revoir mes amis... Je peux les compter sur le doigt de la main mais cela ne me dérange pas. « Oui je suis pressée ! On y va maman . » Avant de partir, je suis contrainte de déjeuner, avalant un bol de céréales et un jus.
CHAPTER THREE . Bienvenue dans le monde des adultes.
Harvard, Yale, Princeton.. Toutes ces majestueuses universités me font rêver. je sais que je veux étudier la médecine. J’ai postulé dans plusieurs facs mais j’espère vraiment être acceptée à Harvard. Cette université qui depuis petite me fait fantasmer. J’ai travaillé dure depuis toujours pour réussir et j’espère vraiment que ces efforts vont payer. Tandis que je rentre d’une sortie shopping entre amies, une lettre m’attend sur la table de cuisine avec pour en tête « Université d’Harvard. Cambridge » . Je vais bientôt être fixée; soit mon rêve devient réalité, soit il valse en fumée. Anxieuse à l’idée d’ouvrir le courrier mais à la fois impatiente, je prends mon courage à deux afin de l’ouvrir. « Mademoiselle Cooper, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature dans notre université fut retenue. Vous ferez partie de nos nouveaux étudiants en médecine à la rentrée prochaine. Mr Le Doyen. » J’ai laissé exploser ma joie en apprenant la nouvelle; Une toute nouvelle vie s’annonce à moi. Elle me fait déjà rêver.
CHAPTER FOUR .Quatre années. Quatre, longues années.
Cambridge... Cette ville m'a toujours apporté, ses lots de joies comme de malheur. En quatre ans, je pense n'avoir jamais vécu autant de chose. Tout d'abord, j'ai rencontré des personnes qui ont marqué ma vie, je me suis réconciliée avec d'autres. J'ai grandi, mûri et sans elle, je ne serai pas cette femme de maintenant.
Reprenons quatre ans en arrière.
Premier jour à Harvard. Cette peur de l'inconnue. Je ne sais pas où mettre les pieds, ni qui cherchait. Je me balade un peu perdue dans les couleurs de l'université, recherchant désespérément la salle 118 c. Où est cette fichue salle?! Je bouscule, une ou deux personnes, m'excuse à plusieurs reprises et après un moment, je suis enfin, devant celle-ci. Ce cours de sciences est le plus long de toute ma vie. J'ai beau être intéressée, faire des efforts, je n'y comprends rien! L'année commence bien... Heureusement, la journée est plus light et je fais de nouvelles rencontres. C'est le début d'une nouvelle vie qui s'ouvre à moi.
Les jours passent et se ressemblent plus ou moins; cours, dodo, cours, dodo. Qu'elle vit palpitante. Pourtant, c'est en posant mon regard sur lui, qu'elle changea radicalement. Jude. Il a littéralement changé ma vie. « J'suis enceinte. » Le mot de trop. Ce n'était pas prévu au programme, ni dans mes plans mais il était là. Avorter? Impossible! La garder? Pourquoi pas. Le 14 août 2012, il est là. Sa petite bouille, son sourire, ses yeux... Il était parfait. Mon fils. Mon bébé...
Le baby blues il l'appelle. Ce sentiment d'être une mauvaise mère, voilà ce qu'il m'est arrivé après la naissance de mon fils. Trop de responsabilités pour moi et sur un coup de tête j'abandonne mon fils sur les marches de la confrérie des Dunster, espérant que Jude comprendrait mon choix. Même si je sais que probablement non, je suis égoïste, je le sais, mais j'ai peur. Direction la Californie.
CHAPTER FIVE . Come back Samara
Une année de souffrance a essayé d'oublier mon choix, Aaron, mon fils comment ai-je pu l’abandonner ainsi ? La douleur du manque est trop intense, je veux le retrouver. Un an d'absence, 365 jours de regrets, mais une certitude : c'est mon fils et je me battrai coute que coute pour lui-même si ça risque de déranger certaines personnes à commencer par le père de mon enfant.
24 ans - Célibataire - Dunster - Étudiante en médecine
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© fiche réalisée par ell.
(Invité)
Donc.. dans la nuit 
Comment se font les retrouvailles alors ?