Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWhen it comes to election, it takes whatever it takes ☠ Rory&Gégène
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When it comes to election, it takes whatever it takes ☠ Rory&Gégène

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Eugene s'était laissé deux jours pour réfléchir à sa stratégie d'attaque. Il ne pouvait pas réitérer ce gros flop qui l'avait miné quelques jours auparavant. Décidément, être seul et convaincre d'autres Mather de voter Grace n'avait pas été un franc succès. Il aimait se dire que c'était à cause de la candidate évidemment, fallait dire que sa campagne était osée: non seulement elle était en tenue d'Eve sur ses affiches, mais en plus elle avait exigé, en tant que mentor, que son bizut Eugene fasse de même. Certes, avec ses petits abdos et son sourire angélique il pouvait facilement entrer dans les bonnes grâces des gens, mais son mauvais caractère avait vite eu raison de lui, si bien qu'il avait arrêté. Maintenant, tout allait fonctionner à la perfection car cette fois-ci le jeune Venteiheimer n'était plus seule. Il avait ramené ses potes de la Cabot House pour l'aider à persuader du mieux qu'elles pouvaient les mâles de Mather. Eugene n'avait malheureusement toujours pas trouvé le charme pour faire tomber un hétéro Mather dans ses filets. Mais cette organisation-là, elle avait de la gueule !

Alignées en troupe, toutes en bikinis roses avec inscrit sur leur ventre VOTE GRACE ST JAMES, ces bimbos blondes allaient faire tourner des têtes, il n'y avait aucun doute. Mais valait mieux les brieffer avant. « Ladies, il va falloir que vous vous donniez, littéralement, je ne peux pas encore essuyé un échec, il en va de mon avenir à Harvard et vous comme moi refuserions de me voir traîner avec ces joueurs de cartes Pokemon » prévint le jeune caporal en sous-vêtements au milieu de cette grande étendue d'herbes où trônait sagement un stand entièrement dédié à la belle brune de la maison verte. Evidemment, il y avait aussi quelques posters d'Eugene posés ici ou là, il n'allait tout de même pas accorder le spotlight à Grace toute seule.« Mais Eugene, ce serait pas judicieux d'aller simplement dans la maison Mather et .. », la blondinette n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'Eugene lui imposa son index sur sa bouche, afin de sceller ses prochaines paroles. « Alexia, si tu veux m'aider, tu fais ce que je te dis de faire. Et depuis quand tu penses toi ? » s'acharna le jeune homme, pour être sûr de bien faire comprendre qu'ici, c'était lui qui donnait les directives. « J'y ai pensé, mais ce ne sont pas les Mather qu'on doit convaincre, mais ceux qui ne le sont pas encore ! Faut chercher d'autres étudiants et leur vendre nos corps et nos belles phrases sur Grace St James pour qu'ils décident de venir chez nous et nous suivre ». Tout était dit, le plan était lancé, maintenant il allait falloir l'exécuter !



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D'abord, le garçon aborda un couple de jeunes freshmen, deux petits geeks puceaux, à tous les coups. Même s'il grimaça à l'idée de leur parler, Eugene se força: « Connaissez-vous les Mather ? Ou plutôt Grace St James ? C'est la future présidente de la maison, et elle a besoin de vous. A ce que je vois, vous ne devez pas être très hommes à femmes, mais bonnes nouvelles, on fait la fête, et nos filles sont faciles ! Ça demandera un vote pour Grace et évidemment qu'elle autorisera à ce qu'on autorise dans vos chambres vos petits engins mécaniques même si ça encombre. Ou alors, avec le budget "anti-puceaux" elle pourra vous payer des poupées gonflables si vous avez peur de tâter de la chair. Contents ? » Le discours d'Eugene semblait faire effet dans la tête des deux petits geeks aux visages tout boudinés. Mais finalement, les deux se mirent à pleurer et quittèrent cette pelouse infestées de bimbos Cabot déguisée en Mather Girls. Eugene tourna aussitôt les talons et fila vers une autre petite nouvelle avec des lunettes. « Grace te promet qu'elle prendra soin de toi, que personne ne te violera ou te fera boire à ton insu si tu viens, surtout elle t'offrira pleins de fringues qui lui vont plus, et elle va nous faire une super bibliothèque, on va virer les livres fantastiques à la limite du porno et on mettra tes petits trucs inintéressant sur le Centre-Afrique et la famine », celle-ci aussi prit ses jambes à son cou. « Hey, toi là le basketteur, ça te dirait de venir chez les Mather et entamer une liaison sulfureuse avec elle ? Grace ? Elle promet que l'un des gars qui votera pour elle finira à son bras. J'te jure, elle est tellement en manque qu'elle a voulu que je couche avec elle, moi, gay » pouffa de rire le jeune allemand en fournissant à ce garçon tout un paquet de tracts montrant son mentor et son programme. Aussitôt, ce dernier se précipita voir ses amis, qui furent très intéressés apparemment. Trop, Eugene les voyait carrément s'asticoter la nouille à travers leur short. Beeurk. Mais ça marchait. Le but était qu'elle soit élue, nan ?

Puis plus rien. Pendant trois quarts d'heure, les étudiants se mirent à snober les bimbos et Eugene lui-même. Les trouvaient-ils ridicules en sous-vêtements, vantant les mérites d'une jolie brune même pas présente pour sa campagne ? Maudite Grace ! Il se tournait en ridicule devant tout le monde pour sa poire et elle ne l'accompagnait même pas ! Si ce n'était pas pour se faire accepter chez les Mather, ennemis jurés des Eliot qu'Eugene voudrait finir à coups de hâche, il lui aurait rigolé au nez à la brunasse quand elle a lui a demandé de s'exhiber avec son nom pour rapporter des votes. Vénère, Eugene laissa ses filles s'occuper du reste. Ils allaient remballer de toute façon si ça faisait mouche. Alors le garçon alla se poser sur son stand et se contenta de lancer des sourires au passant. Ça pourrait marcher.
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Voila que j'ai passé la nuit a peindre mon affiche de propagande, un genre de Yes We Can mais a ma façon, tandis que j'en avais plusieurs exemplaire que j'allais afficher dans Harvard, je m'approcha alors du couloir avec mes deux chiens " Bob" et "Louis", c'était les chiens de ma Soeur Luan qui est morte cet été. J'étais encore chamboulé par cette histoire, même si je pense que cette salope doit baiser avec Kurt Cobain. Je traverse quand je me vois face à face avec un homme plutot beau garçon, Torse nu avec une phrase marqué sur son torse avec du marqueur... Je me mis à rire voyant le sujet de cette phrase... Bob et louis s'approcha du stand, je tenta de les retenir. Salté de chien toujours a m'embarquer dans une galere monstre. Je me demandais ce que cela aller mener finalement.



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Assis, en sous vêtements, et en califourchon sur son petit stand, Eugene essayait de maintenir le cap, bien que sa détermination à faire élire Grace avait bien vite fait place à l'indignation. Personne ne semblait prendre au sérieux la présidence des Mather, et pourtant, Eugene avait vraiment fait le maximum pour sensibiliser les troupes ! Demain sera un autre jour, mais pour le moment, le jeune allemand allait se contenter de regarder les passants et leur faire coucou sans trop se fatiguer pour les dix prochaines minutes. Après, il remballe. Sûr que si sa mentor voyait comment il gérait sa campagne, elle taperait des crises de nerfs à le voir là, quasi à poil certes, mais inutile. Même les Cabot faisaient du meilleur boulot que lui, c'était dire. Mais il fallait pas que la jolie brune s'en fasse, il allait mieux étudier la chose, lire quelques livres sur la psychologie et il repartira à l'attaque avec plus de succès.

Bien vite, deux molosses vinrent à lui. Ce n'était pas exactement ce qu'il avait espérait. Dépassé, Eugene n'avait même plus la force de les faire partir, puis on savait jamais s'ils se mettaient à vouloir lui uriner dessus ou à le mordre. Un Gégène avec une cicatrice ? C'était pas mariable ça. Alors il décida d'utiliser la menace pour que le propriétaire vienne récupérer ses clébards. « Bon, j'sais pas à qui sont ces sacs à puces mais j'apprécierai que leur propriétaire se manifeste, sinan je les emmène à la fourrière » déclara à haute voix le joli brun aux yeux verts. Il n'avait jamais manifesté aucune violence envers les animaux, il les aimait bien même en général, mais là, ils étaient de trop après cette cuisante défaite. Encore, ils contribueraient à sa journée, il ne dirait rien, il les caresserait même, mais que peuvent bien amener deux chiens à Eugene ? Des ennuis, c'est tout.
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Mes chiens qui était tenus en laisse allairent vers Eugene un peu surpris de leurs comportement Rory s'approcha du stand en comprenant que Eugene n'aimait pas trop ça : « Bon, j'sais pas à qui sont ces sacs à puces mais j'apprécierai que leur propriétaire se manifeste, sinan je les emmène à la fourrière » Je me suis mis a rire en lui disant: « Se serait dommage de les mettre à la fourrière. En plus ils sont pas méchant. Bob Louis assis! » Les deux chiens se tourna vers moi et vinrent s'asseoir a mes pieds... voir le jeune homme a moitié nu me donnait des envie de peindre... Artiste maudit que je suis a toujours vouloir peindre sur les corps des autres. Je lui dit alors: « Alors c'est pas trop dur de supporter Grace? »


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Eugene devait être à l'ouest, car il aurait levé les yeux, il se serait vite retenu d'ouvrir la bouche . Bien qu'il y ait deux chiens, des chiens pas si moches que ça en vrai, il y avait surtout un propriétaire et le jeune garçon se rendit très vite compte qu'il avait émit un erreur de jugement les concernant: ces chiens lui ramenaient leur maître. Et quand Eugene découvrit leur compagnon à deux pattes, il fut bouche bée car visiblement ce gars avait de la classe et la classe, ça plaisait à Eugene. Il l'avait vu, il ne le connaissait pas, il ne lui avait jamais parlé car sinon il s'en serait souvenu au point de retenir la conversation par coeur, mais il l'avait vu. Les beaux garçons, on les oublie rarement comme ça. Une fois qu'il mentionna Grace, le silence qui avait enveloppé le jeune Venteiheimer se dissipa. « Grace ? Tu connais Grace ? » s'interloqua le beau brun, en descendant de son perchoir. Pour paraître plus amical et beaucoup moins hostile, il se pencha même vers les chiens de ce garçon. Bob et Louis, comme quoi, cette conversation là, Gégène allait s'en rappeler !

Le sourire béat de l'allemand semblait le rendre un peu trop perché, c'était la raison pour laquelle il décida de se justifier de son accoutrement, de sa présence ici et il allait, pour s'en sortir, devoir faire appel à Grace. « Eh bien tu pourras dire à Grace, qu'Eugene est très, mais très mécontent de ce petit exercice, car visiblement, personne que toi ne la connaît ici ! » fit-il en balayant le coin d'un revers de main. Néanmoins, Eugene n'allait pas se rhabiller pour autant, si il pouvait faire le coq en caleçon encore quelques minutes avec ce garçon, il n'allait pas se gêner. « Donc c'est super, je connais les prénoms de tes chiens, j'pourrai les convier à mes 20 ans, c'est parfait, mais toi ? Tu t'appelles comment ? », quand il voulait savoir quelque chose, Eugene n'en démordait pas. Il voulait savoir sur qui il était tombé, puis irait faire sa petite enquête de voisinage. Mais il avait le sentiment que le destin, et que ces adoraaables chiens, voulait lui laisser sa chance de conclure sa triste journée sur une note positive.
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« Grace ? Tu connais Grace ? » Quel stupeur dans le regard du jeune de savoir que Rory connaisser Grace, je dois dire que Grace n'étais pas la jeune fille qui passait inapercu surtout que Rory se souvient d'elle au Summer Camp... Le nombre de fois que Rory aurait pu se la taper, enfin bref... Rory se mit a sourire en lui disant: « Oui je la connais c'est une amie du Summer Camp. Une fille qui a du mordant. » Je le vis sauter de son perchoir, il avait un corps je pourrais peindre un van gogh rien que sur son abdomen. BON STOP RORY. Cela dit il repliqua: « Eh bien tu pourras dire à Grace, qu'Eugene est très, mais très mécontent de ce petit exercice, car visiblement, personne que toi ne la connaît ici ! » Rory se mit a rire sur le ton qu'avais pris le jeune homme faut dire qu'il n'étais pas habituer a un homme qui rouspeter autant en a peine dix minutes. Cela dit il lui dit pour le calmer: « Mais tu sais... Eugène... C'est normal qu'ils ne se souviennent pas d'elle c'est comme demander a un mec dans la rue qu'elle est le prenom de la derniere pute qu'il a payé ou bien le dernier coup d'un soir. Les images reste mais pas le nom. » Et puis il s'approcha de bob et louis, je resta de marbres mais la derniere phrase me fit l'effet comme si j'avais un homme qui sait ce qu'il veut et sait comment l'obtenir. Rory lui reponda alors: « 20 ans ? Eh bien tu ne l'es fait pas du tout... Moi? Hum. Rory. Enchanté Eugène. » Il se mit a lui sourire et puis il eu une idée: « Tu en as encore pour combien de temps a jouer les hommes sandwich pour Grace? Parce que au pire je peut t'inviter boire un verre...»


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Gégène pensait alors être tombé sur le genre de gars à fond sur ses choix, ses devoirs et sa tisane, mais finalement, il s'avérait qu'il possédait un tout autre côté: il avait l'air d'être un bon déconneur, doté d'une franche personnalité. Les mots qu'il employait pour décrire Grace était certes un peu dur, surtout cette magnifique image de la sexualité hétérosexuelle, mais cela suffisait à gagner sa confiance. Néanmoins, Eugene se devait d'ajouter quelques mots pour défendre sa mentor, et en quelques sortes, nouvelle amie. « Y'a pire dans son genre, crois-moi » la défendit alors légèrement l'allemand, sans trop en faire non plus. Puis une vilaine pensée lui vint à l'esprit et le fit tiquer: nan mais en fait, ce garçon, Rory, il serait pas hétéro par hasard ? Depuis cet été, l'incroyable persuasion qu'il usait en général devant les garçons n'aimant pas en fréquenter intimement d'autres ne fonctionnait plus très bien. C'était même cassé, résultat, il avait dur passer ses sautes d'humeur sur son ex.

Mais au delà de ces quelques propos qui pourraient facilement offenser Eugene, qui conduiraient alors le garçon à prononcer des phrases cinglantes du mode « Tu t'es vu toi, vieillard ? » ou « tes chiens qui font pas leur âge », un grand calme s'établissait à la place de tout ça. Rory avait assurément réussi à le mettre en confiance, rien qu'en étant lui-même et en étant très en décalage avec l'esprit du jeune Venteiheimer. Ainsi, une dernière lueur d'espoir fit son apparition, et le beau brun s'y tenait, le souffle coupé, mais toujours en arborant un sourire éclatant. Puis vient le soulagement, où on se rend compte qu'on peut juger très mal et qu'on va pouvoir respirer en paix. Ouais, Rory était peut-être pas insensible au fort caractère du bizut Mather, mais il avait soif, et en bon fêtard, il ne pouvait se résoudre à le laisser seul devant une pinte de bière. « Un verre c'est trop banal, mais pour deux je remballe tout maintenant, et je te suis ! » décida le garçon, s'accoudant alors en arrière sur le stand improvisé. « Enfin, faudrait aussi que je rhabille, j'imagine » déclara-t-il, amusé, comme pour sceller sa décision.
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