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Stick together for the rest of our time ☠ Lily&Gégène

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Le Summer Camp semblait être déjà loin maintenant, le temps déjà n'était pas le même qu'en Floride et surtout Gégène avait retrouvé sa bonne vieille université. C'était en la retrouvant pour cette rentrée qu'il se sentait vraiment de retour, loin de cette stupide école en Allemagne ou la neuroscience est comparée à de la vulgaire psychologie. Eugene Venteiheimer était bien de retour, et maintenant qu'il avait quitté Looser Camp, où son équipe n'avait même pas gagné, il allait pouvoir reprendre ses bonnes vieilles habitudes ! Et cela commençait par retrouver sa pote Sawyer, qu'il n'avait quasiment pas eu le temps de revoir cet été. Mine de rien, cette fausse riche mais biatch au grand goût lui avait manqué ! Il avait bien vu sa soeur, et s'était abstenu d'être horrible avec elle par respect pour sa copine. Mais entre Bethany et Sawyer il y avait un fossé côté caractère, et bien que d'issu d'un milieu banal, cette dernière avait tout à montrer et méritait de marcher à ses côtés. La rentrée signifiait forcément bizutage pour les deux amis, et dans cette période, il était nécessaire de se serrer les coudes. Le jeune allemand allait faire des prouesses chez les Mather et quant à elle, Sawyer allait mettre le feu chez les Cabots. Deux terrains couverts par ces deux-là, avides d'accéder un jour à une notoriété démentielle !

Après deux autres minutes de marche, avec toujours ces belles pensées dans la tête, le jeune garçon apercevait enfin celle qui faisait chavirer son coeur, amicalement parlant. Un sourire prit aussitôt possession du visage du bel âtre et alors qu'il faisait de grand geste de la main pour la saluer au loin, de l'autre il arborait fièrement les deux cafés achetés à Starbuck quelques minutes plutôt. « Mon bébééé ! » brayait le garçon en se précipitant vers sa magnifique amie brune. « Enfin, nous revoilà, fini ce Summer Camp à chier et bonjour beaux intellectuels ! » jubilait-il en montrant les grilles grandes ouvertes de leur faculté. Se retrouver comme ça après deux mois de vacances, devant leur université, avec des cafés et un état d'esprit de plomb, voilà ce qu'on appelait une rentrée réussie. Clair, à c't'heure ci, c'était le paradis. Ça le serait d'autant plus lorsqu'ils seront posés sur leur petit banc, pouvant juger de haut les petits nouveaux, montrant déjà qui allaient être les patrons.

Martyriser les premières années, tout le monde le faisait de toute façon. Alors lorsque deux d'entre eux prirent possession de ce banc, véritable symbole pour les deux étudiants, l'alerte fut passée. Eux, ils allaient d'abord prendre cher (verbalement parlant), puis ils pourront ensuite blablater de leur vie sur leur petit trône. « Tiens, Lily, j'ai l'impression qu'on a deux puceaux assis là où ils ne devraient pas .. » commença le jeune Venteiheimer, avec un sourire des plus hostiles, arboré dignement sur son visage.
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Enfin les vacances étaient terminées. C'était de bonnes vacances, mais je n'ai pas pu voir les gens que j'avais envie de voir, ou presque pas, à cause du Summer Camp. Enfin, j'veux dire, le Summer Camp, c'était cool, l'équipe était sympa, mais il manquait des personnes qui rythmaient mon quotidien, qui étaient responsable de mon bonheur. Même ma sœur, avec qui je passe beaucoup de temps d'habitude, j'ai du la voir en coup de vent, on a pas eu de vraies discussions de filles. Et ne parlons même pas d'Eugène. Il m'avait manqué celui là ! Ce mec, c'était la perfection. Et dire qu'au départ, c'était loin d'être une grande amitié. Je pense que pour ce coup là, on peut dire merci à Bethany. Indirectement, si on est ami, c'est grâce à elle. Il était tout le temps là pour moi, comme j'étais tout le temps là pour lui. Et surtout, il me comprenait tellement bien. Il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, et ça, c'était cool.

Je me préparais pour la rentrée. Aujourd'hui, j'entrais en 3ème année à l'Université d'Harvard. Bien coiffée, bien maquillée, bien habillée, j'étais une vraie princesse. Et surtout, j'allais entrer chez les Cabot. Vous savez, ce genre de filles parfaites là. C'est tout simplement, parfait ! Me voilà enfin prête. Je marchais gracieusement dans les rues en direction de la Fac, quand une voix m'interpella. « Mon bébééé ! » Cela ne faisait aucun doute, il s'agissait bien d'Eugène. L'un des amours de ma vie, et Dieu sait que j'en avais pas des masses. Mais surtout, il était quelqu'un d'important. Eugène, pas Dieu, d'ailleurs, personne n'a prouvé qu'il existait ! Enfin bon, revenons à Eugène. Je revoyais enfin sa petite tête de Mather ! Nous étions heureux de se retrouver, c'était vraiment des retrouvailles réussies. « Enfin, nous revoilà, fini ce Summer Camp à chier et bonjour beaux intellectuels ! » Je ne pouvais m'empêcher de rire. Sa joie de vivre m'avait vraiment manquer au plus haut point.  Il me montrait les grilles d'Harvard qui étaient ouvertes depuis un petit moment déjà. Adieu la Floride, les palmiers, le soleil, la plage où tu pouvais te dorer la pilule,  - d'ailleurs en ce qui me concerne, j'étais satisfaite de mon bronzage - Bonjour les profs, les cours, les soirées étudiantes, l'alcool, la drogue et la baise. Mais avant tout ça, on devait passer par l'étape bizutage. Une tradition pour rentrer dans une maison. Tout se passera bien, nous ne sommes pas des faibles.

A la fac, nous avions notre petit rendez-vous habituel d'entre les cours. Notre fameux banc. On y est tellement souvent, que je suis persuadée on ramène les Experts à Miami, ils trouvent nos ADN dessus. C'est NOTRE banc. Et garde à qui s'en approcherait de trop près. Comme ces deux mecs assis dessus. Sûrement des premières années qui n'ont pas vraiment compris encore comment ça marchait, mais c'est pas grave, un petit avertissement ne leur ferait pas de mal. « Tiens, Lily, j'ai l'impression qu'on a deux puceaux assis là où ils ne devraient pas .. ». C'est bien ce que je disais, nous étions identiques. J'eus un sourire de garce, comme à mon habitude.

« A toi l'honneur. »

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Après avoir passé un Summer Camp moyen, Eugene était fin prêt à fouler du pied le terrain d'Harvard, et de redevenir le garçon insupportable et cynique que les étudiants avaient toujours connu. La pause été était terminée, et malheureusement pour ces deux petits effrontés, Eugene était de nouveau réuni avec Lily. Autant dire qu'il était mal barré. Faussement aimable, avec un sourire des plus biatchs, la jeune femme permit au jeune allemand de commencer. Il ne se fit pas prier, autant vous le dire. « Parfait. Alors vous allez très vite apprendre qu'ici, ce n'est pas n'importe quelle faculté. Ce n'est pas une garderie dans laquelle vos parents vous placent, et encore moins un lieu où vous vous sentirez en sécurité » prévint le jeune homme, toujours son café en main. Alors que l'un des garçons allaient ouvrir la bouche, le scientifique en herbe le coupa de suite d'un geste de la main. « Est-ce que je t'ai demandé de l'ouvrir ? Tu crois pas que t'en as déjà assez fait à reposer ta face immonde ici ? Tu te demandes pas pourquoi il était libre ce banc ? » rétorqua alors Gégène, agacé par un tel manque de respect. Ce banc était libre car deux harpies venaient sans cesse en virer les personnes, qui eux ne trouvaient aucun intérêt à ce petit reposoir. Néanmoins, ce n'était pas le cas des deux petits diables habillés partiellement en Prada. C'était leur tour de guet, leur table ronde, leur point de rendez-vous où ils mettaient en place stratégies, manipulations et critiques. Et aussi lieux où ils se confiaient leur relation avec les garçons. Et Dieu seul savait qu'Eugene avait besoin d'entendre Lily causer de garçons alors que lui avait été bien pauvres cet été. Oui, c'était purement et simplement une question de vie ou de mort.

Voilà qu'ils se taisaient enfin les petits puceaux. Un sourire reprit aussitôt possession du visage du petit diable allemand, qui se tourna aussitôt vers sa camarade. « Ils m'ont épuisé à causer Lily, tu t'en occupes ? »ricana alors le jeune homme, en faussant néanmoins la fatigue, comme pour rendre cet état réel, alors qu'il ne voulait tout simplement plus leur donner du crédit et qu'il savait qu'avec Lily c'était un peu moins de blabla et plus de oust, dégagez de là. Eugene était fier de la compter parmi ses amis, et aussi fier qu'elle ne soit pas comme sa soeur, trop prude aux yeux du garçons. Ce n'était plus qu'une question de temps maintenant, ils allaient être humiliés et virés par sa camarade Cabot. Et ça, ça allait le remettre de bonne humeur !
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Je ne disais rien face aux paroles d'Eugene. Je trouvais ça amusant même, sa façon qu'il avait d'être une conasse aussi superficielle que moi ! Mais il avait un bon fond le Gégène quand même. Les pauvres petits qui se trouvaient là, ils ne comprenaient pas à ce qui venait de leur arriver. Ils ne disaient plus rien, car à chaque fois qu'ils essayaient d'en placer une, et de jouer aux plus forts, mon acolyte les remettait à leur place. C'est à dire, des moins que rien finalement. Ils avaient volé notre lieu fétiche, on allait tout bonnement leur reprendre. C'est comme ça que ça marche ici. Il y a les baiseurs, et les baisés, et toi, tu fais parti de quel catégorie ? Hum, non, non, ne m'en dis pas plus, je le sais déjà, et puis je m'en fous. Un des deux jeunes hommes me fixait avec amour. Bien entendu que c'est de l'ironie, juste, je sais que je suis physiquement fréquentable, on me le dit souvent.  « Ils m'ont épuisé à causer Lily, tu t'en occupes ? » oula, mes pauvres chéris.. Je n'étais pas du genre à parler, et vu le regard, et le ricanement d'Eugène, il le savait aussi. Je croisais les bras, réfléchissant parfaitement au comment j'allais bien pouvoir faire pour les faire partir. Et puis, finalement je m'approchais d'eux, tenant le col de leurs tshirts, les forçant à s'approcher de mon visage afin de dire quelque chose que seuls les personnes assez proche puissent entendre.

« Vous sentez vos bijoux se rétracter quand je suis proche de vous comme ça ? Oui ? Alors vous avez plutôt intérêt à dégager si vous voulez vous en servir un jour. »

En prononçant ses mots, j'avais posé mes mains sur leurs cuisses en remontant, mais jamais jusqu'au bout non. Certainement pas, je ne voudrais pas me salir les mains. Seulement, je plantais mes ongles dans leurs jeans. Bien entendu, ça ne transperçait pas, j'avais des ongles, non des aiguilles, mais j'appuyais suffisamment pour leur faire mal. Et j'étais fière de moi. Voilà, qu'en moins de 2 temps & 3 mouvements les deux skouateurs s'en allèrent à la recherche d'un endroit tranquille, où ils se feraient pas emmerder. Ou du moins ils l'espéraient. Je les regardais partir avec un sourire des plus mauvais, la fierté s'était installée sur mon visage. Je m'asseyais sur le banc, faisant signe à Eugène de faire de même, avant de me tourner vers lui, avec un regard & un sourire des plus pestes possible. Ce n'était rien de méchant non, seul lui me comprenait.

« Alors, on passe aux choses sérieuses maintenant ? »

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Quand il s'agissait de passer ses nerfs sur de pauvres petits innocents, Eugene était peut-être plus doué que la moyenne. D'ailleurs, qui était l'imbécile déjà qui disait qu'on avait toujours besoin d'un plus petit que soit ? Ou que la colère menait à on ne savait trop quoi ? De toute manière, La Fontaine et Yoda n'avaient jamais été à Harvard de leur vie pour oser déblatérer pareilles conneries. Lily et Gégène savaient pertinemment pourquoi agresser les gens étaient aussi relaxants: ils avaient un certain pouvoir, auquel ils étaient habitués, et dont ils ne pourront plus jamais se passer. Alors lorsque ce fut au tour de Lily de s'occuper de ces petits fouteurs de trouble, le jeune allemand savait qu'il s'agirait ici d'un nouveau grand moment. Lily ne faisait pas dans la dentelle, pas comme Eugene qui aimait mettre du style et de la classe dans ses phrases. Lily, elle, elle était sauvage. Elle n'était pas Cabot pour rien, c'était certain. Café en main, le garçon ne savait s'il devait le lancer sur eux pour les faire déguerpir plus vite. Il n'eut le temps de réfléchir deux secondes de plus que déjà les premières années s'en étaient allées. « Good job, babe » souffla Eugene en posant enfin ses petites fesses sur le banc.

Là, ils étaient chez eux. Assis à cet endroit précis, ils pouvaient voir beaucoup de choses, analyser le visage des moindres personnes qui passaient par là, c'était un tout nouvel horizon qui s'offrait à eux. Puis Lily eut la bonne formule. les choses sérieuses ? Très bien, le jeune scientifique plongea directement. « J'ai à peine flirté cet été, c'est fou comme les hétéros sont beaucoup moins bi-curieux en groupe. Puis j'ai aussi réussi à chauffer mon ex sur une plage. Tu sais, Dante, le vénézuélien quasi millionnaire ? Et accessoirement Elliot. Beh crois-le ou nan, mais j'ai failli reprendre quelques coups par ce beau brun » se félicita Eugene, comme si reconquérir un ex était un exploit en ces temps difficiles. Mais il devait aussi être sincère, car tout ne c'était pas passé comme prévu. « Enfin, j'aurai pu s'il ne s'était pas entêter à me voir comme le gars ayant ruiner notre relation, puisqu'il a tout simplement fui ! ». A cette pensée, le garçon ne put que reprendre un peu plus de son café, afin d'y noyer sa déception. Et tourna la tête vers son incroyable amie, et lui lança: « Toi, par contre, t'as le visage d'une fille comblée sur ce plan-là, je me trompe ? »
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J'étais satisfaite, vraiment. L'année commençait bien, vraiment bien. Je retrouvais mon banc, mon meilleur ami, ma fac, mon Royaume, les mecs.. Certaines filles, jouaient les méchantes, mais, on ne joue pas les méchants, on l'est, tout simplement. Il n'y a pas de moments de faiblesse, ou du moins, on ne le montre pas. Passer mes nerfs sur les gens, c'est ma passion, mon passe-temps favoris, après passer du temps avec mes proches. Les seules personnes avec qui je me sentais vraiment bien, hormis ma sœur et mon meilleur ami, c'était les Cabots. Dans le fond, on se ressemble. Et si j'ai décidé d'entrer dans cette confrérie, ce n'était pas pour rien. « Good job, babe »  Un sourire de satisfaction venait de se dessiner sur mon visage.

« J'ai à peine flirté cet été, c'est fou comme les hétéros sont beaucoup moins bi-curieux en groupe. Puis j'ai aussi réussi à chauffer mon ex sur une plage. Tu sais, Dante, le vénézuélien quasi millionnaire ? Et accessoirement Elliot. Beh crois-le ou nan, mais j'ai failli reprendre quelques coups par ce beau brun »  oui, mais tu n'es pas arrivé au but chaton. Pauvre Gégène.. L'été nous sommes censés nous amuser, visiblement, pour lui, ça n'a pas été. Suffit de voir son visage, il était déçu. Son ex ne savait décidément pas ce qu'il voulait. Il raterait sûrement plein de choses en plus. Puis Eugène, en couple, c'est.. Il a beau avoir une fierté immense, aussi immense que la mienne, moi, je savais toujours quand il avait ce qu'il s'appelle des sentiments. J'arrivais à déceler ces choses là. Ou du moins, j'arrivais à les déceler chez les gens que je connaissais. « Toi, par contre, t'as le visage d'une fille comblée sur ce plan-là, je me trompe ? »  Lui aussi, visiblement. Je me tournais vers lui, soupirant. Je ne savais pas si je devais tout lui raconter, ou bien, pas du tout. C'était bien quand on avait des sujets passionnants, comme tous nos sujets, mais avec la déception qu'il avait eu cet été, j'avais peur de le narguer.

« Tu veux vraiment que je te dise ? Non vraiment, ça allait. Tu sais, toujours les mêmes. Je jonglais entre le summer camp & Miami. Mais il faut que je te raconte un truc. Si tu tombes sur lui, surtout, vas t'en. Ou fous toi de lui, peu importe. Mais genre, j'étais à une soirée, et puis bon bah, y'a un mec qui vient me parler normal, ça change pas de d'habitude, mais il était un peu bourré et là, il me dit qu'il est imitateur. Donc, moi bah, je le laisse faire, et puis il se met à imiter le dinosaure, genre comme ça ! »

Je regardais autour de moi, s'il n'y avait pas trop de monde qui pourrait me voir. Oui, j'ai une dignité à garder tout de même. Mais je m'élançais. Me cambrant légèrement, jambes pliées, bras en forme de Z, & me voilà avançant devant mon meilleur ami, poussant des « ROAR » mais pas trop fort. Avant d'exploser de rire. ( www - Juste au cas où ça ne serait pas ressemblant - )

« ROAR ! Vraiment, je sais, je sais, j'imite bien le dinosaure. Mais, j'étais paniquée, je savais pas quoi faire ! Alors tu sais quoi ? Et bien, je suis partie. »

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Quand cela concernait une rentrée universitaire, moment où l'on retrouve nos vieilles habitudes en même temps que nos vieux amis (si l'été n'a pas tout foutu en l'air), les sujets les plus importants étaient rarement les plus sérieux. Enfin, cela dépendait du point de vue de chacun évidemment, et pour Gégène, les sujets sérieux n'avaient rien à voir avec la politique internationale ou la reprise des cours en elle-même. Les relations humaines occupaient une bien meilleure place dans son coeur, qu'il s'agisse d'amourettes, de flirts ou de tensions, il n'y avait rien de mieux à discuter pour se remettre de ses vacances, et se remettre justement dans le bain. La sociabilité à Harvard étant ce qu'elle est, il valait mieux tout raconter à son confident dès que l'on se retrouvai afin d'éviter des ragots collectifs, pouvant inéluctablement nuire à une réputation. D'où le sujet, gentiment amené par notre ami Eugene. Lily semblait avoir bien des choses à raconter. Mais comme à son habitude, elle se faisait désirer. Gégène, il en avait quoi à cirer du gars qui faisait le dinosaure ? Ce mec, aussi stupide qu'il pouvait paraître vu l'imitation quand même drôle de son amie, il ne méritait aucune mention de sa part. « C'était drôle Lily, mais moi je te parle de mecs là. Des mecs que tu t'es tapé, qu'éventuellement je pourrai aussi me taper, pas d'un gars qui fait pitié ! » pesta le garçon, en faisant la grimace. «  J'ai passé un été des plus ennuyeux ! Dante a pas voulu me toucher genre ! Enfin, au début si, j'étais sur lui, hop hop j'ai bien senti que son banjo était prêt, puis pouf, le gars il se casse car il supportait pas le fait que je l'ai trompé. Quel genre de gars fait ça ?! » vociféra Eugene, en pressant sa cup de café. Il finit par un très léger mais tout aussi piquant: « Summer Camp ? Plus jamais, sauf si y'a un groupe composé uniquement d'alphas gays ! »

Reconnaissant qu'il se montrait un peu dur avec l'une de ses seules et véritables amies, le garçon refit paix avec lui-même, se calma. Une inspiration, deux, voilà, il était calme. « Lily, t'as vraiment rien à dire ? Ou des trucs sur ta soeur, elle m'a causé de garçons mais j'ai jamais pu en soutirer la moindre info .. » trépigna-t-il, tel un enfant suppliant sa maman de lui acheter un jouet en magasin. Au pire tant pis, il se contentera des garçons qu'il se taperait cette année. S'il y avait une chose qui était sûr, c'est qu'en retournant chez les Mather, il retrouvera la vie qu'il avait tant apprécié avant son renvoi: fêtes par dizaines, garçons par dizaines et surtout conflits et ragots par dizaines.  Il fallait donc se montrer patient, n'est-ce pas ? Pas la peine de s'en prendre à Lily. Elle était sexy, hétéro, évidemment qu'elle avait plus de succès. Eugene aussi en aurait eu s'il était né avec un autre sexe, ça allait sans dire.
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