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Eurydice Hedbrand-Schwarz fiche; C'est le premier février à New York, que la famille Hedbrand-Schwarz m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Eurydice Ismène. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis homosexuelle et je n'en suis pas fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en Multimédia (majeur) et Études internationales(mineur), je suis maintenant en quatrième année. Et pour terminer, je fais partie des Eliot House. |
Études n'aime pas ses études les suit pour faire plaisir à papa maman travaille fort pour que ses parents soient fiers d'elle appartient au Eliot House par obligation familiale ce qui ne l'empêche pas d'être snob aurait aimé suivre des cours de danse et d'histoire de l'art essaye de rester discrète en ce moment alors qu'elle crève d'envie d'aller faire la fête avec les Mathers House une rumeur traine à son sujet, elle aurait essayé de coucher avec un professeur pour avoir des points en plus, mais elle est totalement fausse.. quoi que... | Caractère boit seulement du café Hélène le matin vérifie qu'elle a bien ses oreilles à chacun de ses réveils a une peur folle des papillons de nuits change d'avis comme de chemise ne sourit pratiquement jamais à cause de ses "dents du bonheur" qu'elle trouve particulièrement laides est allergique au poil de chat a gardé son ours en peluche d'enfance nommée Cold qu'elle serre contre elle en cas de mou est prête à tout pour se prouver qu'elle n'est pas lesbienne essaye depuis son plus jeune âge d'attirer l'attention de ses parents, en vain touche depuis peu à l'opium a été arrêtée il y a peu pour état d'ivresse et de nudité dans un lieu public, cela a fait la une des magasines depuis elle se fait discrète est très sérieuse dans ses études malgré ce que l'on peut penser déteste toucher la peau des pèches et des abricots, ça lui donne des frissons |
Everyone Has Their Own Story
Où suis-je ? Qu'ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Ce vide qui m'accueille, ce silence si profond, cette désolation putride qui me qualifie si bien. On m'a baisé et on me baisera toujours. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas. Ou seulement un bout de papier blanc ou rien n'est encore écrit, car tout reste trouble. Un mensonge sous un masque malade au grand sourire. Qui suis-je ? Que devrais-je faire encore ? Si ma vie était un film muet, on verrait passé des images sans queue ni tête. La télévision, la solitude, le téléphone, la tristesse, la célébrité... Quand la vie vous baise, elle aussi, que reste-t-il à part cette différence que l'on veut cacher à tout prix, cher journal ? Ce dégout envers moi-même est-il le même que celui de mes parents ? Ou juste un écho au leur ? Pourquoi me plaindre ? Pourquoi ne pas le faire ? Dois-je me résoudre au bonheur fade de ma naissance ? Remercier ciel et terre malgré l'horreur que je suis ? Quel douce symphonie dois-je écouter pour m'en sortir ? Ce cercle vicieux de perversion, où ce que tu finis par cacher le plus est-ce que tu désires le plus aussi. Donner un sens à ma vie, cher journal cela aurait été comme jouer une magnifique mélodie avec les ongles sur un tableau comme seul instrument. Lesbienne, en voilà un beau d'instrument. Comme diriger sa vie, avec un mot pareil, un mot qui ne veut rien dire du tout. Je ne sais pas, je ne sais plus cher journal où donner de la tête. Je suis perdue, dois-je continuer à quémander ma vie ?
« Papa ? » un silence, un seul...« Papa ? » un silence, encore. « Papa ! » et encore un autre.. ah non ! Un soupire, un long soupire. « Désolé, Gordon, la petite. » enfin il éloigne le téléphone « Quoi ? » je lui lance un sourire ironique, premier mot de la journée, j'ai presque cru que je n'aurais le droit à rien aujourd'hui. « J'aimerais te parler de moi » il lève les yeux au ciel, comment lui expliquer. « Comme d'habitude, c'est vraiment pour ça que tu me déranges ? Allo ? Gor..» « Papa ! J'ai quelqu'un dans ma vie. » il raccroche, sourit. C'est étrange comme sensation, d'habitude il sourit seulement quand on parle d'argent enfin.. quand il gagne de l'argent. « Juste une dialectique conflictuelle sur l'état du cœur alors. J'en suis ravi ! Qui est-ce ? De bonne famille bien sûr ? » Ah oui.. si, l'argent. « Dialectique conflictuelle.. On dit aussi conversation non ? Papa, c'est.. délicat. C'est une fille. » Le silence qui accueille ma déclaration est effrayant, son visage devient blanc et sa voix prend une octave « Comment ? » je deviens à mon tour blanche, la honte et la peur me submerge, est-ce une bonne idée ? Suis-je folle ? « C'est une fille, d'Havard.. » J'essaye plus ou moins de gagner des points pourtant je sens que je suis morte et enterrée d'avance. Sa main tremble légèrement alors qu'il range son téléphone dans son veston « Tu as un concours, un concours dans deux mois. Alors, ne le rate pas sinon moi je ne te raterais pas ! Ce n'est pas le moment de déchainé les foules et de dire de pareils sottises ! » Je n'ose plus bougé, plus respirer, j'attends la sentence. « Ma fille, la chaire de ma chaire, mon sang ! Non et non ! Tu ne seras pas comme la vermine, comme ces catins qui courent les rues ! Non ! Tu deviens folle ma fille, tais toi et retourne travaillez ! Si j'entends encore une seule fois parler de ce genre de frasque et je te mets dehors ! Comment oses-tu ! Sous mon toit ! » Je fonds en larmes « D'accord, père, je vous promets de plus recommencer. »
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Alison ↬ ÂGE - 15 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - Ain, France. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Partenaria. ↬ TES IMPRESSIONS - Cool. ↬ CRÉDIT(S) - Tumblr. ↬ AVATAR - Ashley Smith. ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI. ↬ LE MOT DE LA FIN - J'vous baise tous ! . |
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