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(flashback) A taste from the past; ft Eugène&Dante

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Le moins que l'on pouvait dire, c'était qu'Eugene était assez fier de sa performance. Il montrait toujours autant de caractère et Dante ne pouvait que remarquer que son ex n'avait pas changé. Alors que d'autres adoreraient voir un Gégène sociable, calme et gentil, le beau brun semblait préféré ce petit gars prétentieux, un brin diabolique mais beau comme un coeur. Et il trônait dignement sur le bassin de son ex, en califourchon. Cela faisait assez allumeur oui, mais Dante serait obligé d'admettre qu'il mentait, et que même si rondeur il y avait, cela ne l'avait jamais dérangé.
Le fou rire du jeune homme conquit Eugene, qui lui aussi se mit à rire au dessus de lui. D'une rencontre qui se promettait froide, voilà qu'ils retrouvaient un certain niveau de complicité. A y repenser, Eugene se dit qu'il s'agissait certainement ici d'un de leur meilleur moment. Il aurait pu s'arrêter là, mais il a fallu qu'il s'enterre dans son délire, au grand désarroi du jeune allemand qui faisait déjà la grimace.
Néanmoins, un léger sourire se dessinait encore sur le visage d'Eugene. En réalité, il pensait déjà à sa prochaine action, et sans vraiment consulter Dante, il déposa ses lèvres contre celles du garçon, tout en lui enlaçant la nuque. Le baiser fut certes bref, mais intense, et le scientifique en herbe espérait retrouvait un Dante des plus troublés. « Et avec ça, j'suis toujours aussi laid et gras ? » ricana-t-il, tout en se mordant la lèvre supérieure, appréhendant la réaction de son ancien compagnon.
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Eugene, Eugene, Eugene, un petit gars pire que tout, qui passait son temps à lui pourrir la vie. Voilà ce qu'était Eugene, et pourtant... Dante en redemandait. Il était pas maso du tout, seulement des moments comme ceux là, ça faisait du bien, de la complicité, des éclats de rire, bon surtout les siens c'est vrai, mais c'était des souvenirs agréables qui seraient en mémoire pour un moment. Et quand Eugene finit par craquer et rire aussi, c'était la cerise sur le gâteau. Franchement, qui aurait pu se douter que d'essayer d'esquiver Eugene donnerait ce moment particulièrement drôle et assez sympathique pour tout deux? Enfin, sympathique, fallait le dire vite, Eugene a califourchon sur un Danty qui n'avait pas demandé ça, et qui en plus maintenant faisait la grimace, c'était pas aussi bien que ça ne le fut. Du moins... Jusqu'à ce que l'autre effronté ne l'embrasse, très furtivement, mais avec lui, c'était toujours quelques chose. Dante surprit de ce geste, et un peu abasourdit de la question qui suivit, resta bouche bée quelques longues secondes, traitant doucement l'information. Une fois arrivée au cerveau Dante se surprit à lui répondre.
«Ne fais plus ça toi.»
C'était horrible d'avoir pour ex petit ami un mec comme Gégène, je vous passe le côté sexy et les souvenirs de trèèèès bon moments passées ensembles déjà, mais c'était juste insupportable parce que, par moment, c'était presque, comme si rien ne s'était jamais produit de cette année. Et d'ailleurs, il ne fallut pas bien longtemps pour Dante ajouta avec un sourire angélique, palpant un peu partout le corps d'Eugene
«Y'a du laisser aller partout Eugene... Tu devrais faire plus attention à toi..»
Non Dante rajoutait pas de l'huile sur le feu, pas du tout, lui il cramait directement la forêt c'était plus simple. Et Eugene allait lui faire payer au centuple, mais là c'était juste trop tentant... C'est dur de s'arrêter, pourtant les blagues les plus courtes sont les meilleures, c'est ce qu'on dit non?

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C'était dingue, mais en l'espace de quelques minutes, l'atmosphère s'était relativement réchauffée, bien qu'un léger vent continuait de souffler sur cette jolie mer. D'ailleurs, à cette heure ci, Eugene n'en avait plus rien à faire de l'océan, du coucher de soleil, c'était loin tout ça, tout ce qui l'importait était de tester Dante. Ce dernier s'était amusé à le taquiner sur son physique, et il savait que cela énerverait son ex copain. Maintenant, c'était au bel allemand de prendre sa revanche, c'était à lui de se jouer de Dante. Toujours sur lui, à califourchon, Eugene arborait un sourire malicieux, guettant la réaction de son ex petit ami. Et même lorsque ce dernier lui demande de ne pas recommencer, ce sourire restait vivement accrocher au visage du jeune homme. Il s'apprêtait déjà à qualifier le rabat joie de menteur, mais ce dernier recommença ses taquineries de plus bel. Cette fois-ci néanmoins, il était plus tactile. Eugene se mit à rire et posa ses mains sur le torse de Dante. Maintenant, c'était lui qui l'embêtait. « J'imagine que j'ai pas du y mettre assez de fougue » chuchota doucement le garçon en faisant remonter doucement ses mains sur le haut du corps du beau brun. Il les posa ensuite sur le sable, la tête du Vénézuélien se retrouvant quasi piégée. Il approcha sa tête de celle du jeune homme, mais ne fit rien. Il resta là à le scruter, comme pour lui affirmer qu'il avait perdu à ce petit jeu là. Puis, il l'embrassa de nouveau, espaçant chaque baiser en mordillant doucement sa lèvre inférieure. Ce baiser-ci eut la même durée de vie que le précédent, mais il était bien plus agrémenté. Lentement, Eugene passa sa bouche à l'oreille droite de son camarade de chamaillerie et lui souffla alors « On ne me donne pas d'ordre, je le refais si j'en ai envie ». C'était dit, et comme pour marteler dans le crâne de Dante qu'Eugene faisait ce que bon lui semblait, il s'amusa à déposer quelques baisers sur le cou du jeune homme avant de se redresser. Et là, qu'allait-il pouvoir dire encore qui justifierait un nouvel assaut d'Eugene ?
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Le passé était horrible. Parce que se souvenir de choses plaisantes qui ne sont plus là fait tellement mal, et parce que certaines blessures ne se refermaient pas toujours. Une bénédiction et une malédiction en même temps. Un peu comme Eugene, il pouvait être adorable, marrant et sympathique, et par moment si horrible quand il voulait. Surtout avec des frère de sa confrérie, c'est un fait, il y avait toujours eut cette rivalité stupide entre Mather et Eliot, Et jouer avec Eugene était une chose à ne surtout pas faire, malheureusement pour Dante, il avait commencé, et il n'avouerait pas avoir dit n'importe quoi. C'était comme ça, il allait pas avouer ses torts à Eugene, ça jamais. Du coup, il se retrouvait dans une situation forte déplaisante, avec ce petit diable entrain de se jouer de lui, et de l'allumer clairement, parce que là il n'était plus vraiment question de taquinerie, il était question d'Eugene et de son égo, de son pouvoir sur lui et c'était une très mauvaise chose. La pire même. Mais il était incapable de détacher son regard de celui d'Eugene, même si ses baisers étaient horriblement agréable, et lui rappelait un peu trop de souvenir. Rah ce qu'il détestait Eugene. Il le détestait vraiment. Une fois qu'Eugene eut finit de le torturé, et de lui sortir des phrases toutes faites sur le fait qu'on devait pas lui ordonner quoi que ce soit, Dante se mordait la lèvre inférieur en le regardant. Il détestait Eugene, vraiment, à ce moment précis, il aurait préféré ne jamais être venu vers lui pour lui parler, mais il ne pouvait plus s'enfuir, du moins pas avec ce mec sur lui, c'était pas vraiment pratique. Il lui dit alors, très sérieusement.
«Tu es presque parfait Eugene... »
C'était juste horrible d'avoir un ex pareille. Franchement, mais Dante ne put se réprimé son envie d'embrasser son ex. C'était comme ça Eugene avait trop joué avec lui, et Dante n'était qu'un petit homme, il alla sceller ses lèvres à celle de son Eugene préféré et unique en ayant ancré sa mains sur la nuque du bel allemand, histoire qu'il fasse pas son petit chef cette fois-ci. Après ce baiser Dante le lâcha, et lui parlait à nouveau sérieusement.
«Je te dis d'arrêter, alors tu arrêtes. T'as ce que tu veux maintenant. »

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Dans son souvenir, Dante était un gars qui ne disait pas non à quelques roulages de pelle, alors imaginez la surprise qu'Eugene eut en s'apercevant que ce n'était plus le cas, en tout cas avec lui. Normalement, pas un garçon un peu bi-curieux n'aurait refusé de faire une séance pelotage avec le jeune allemand, alors Dante devait vraiment encore lui en vouloir. Ou alors il avait une copine, ou un copain, qui mériterait vraiment sa fidélité. Gégène n'y croyait pas, ou du moins plus, sinon ça n'aurait pas été une simple phrase qu'aurait prononcé son ex, mais il serait tout simplement parti. Ainsi positionné sur lui, l'étudiant en neurologie fut vite déçu. Il aurait espéré une explosion de sa part, qu'il lui prenne carrément le visage entre ses mains pour ne plus s'arrêter de l'embrasser. Mais il y eut cette parole. Presque parfait ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? Presque parfait car il avait de grosses hanches ou un truc de ce genre ou presque parfait pour ne pas dire parfait ? Quoi qu'il en était, Dante n'en avait pas fini avec Eugene, et ce dernier le voyait bien.

Une main se fit un chemin jusqu'à sa nuque, puis c'était les lèvres de Dante qui vinrent à lui, de quoi réellement conforter Eugene dans sa théorie. Il s'apprêtait à vouloir l'inciter de lui en donner plus mais ce que sortit le beau brun le stoppa net. « Pardon ? » réagit-il alors, visiblement outré. Le jeune allemand se releva, faisant ainsi face à son ex. « T'es gonflé quand même, tu me fais tout un cinéma comme quoi je suis parfait, tu m'embrasses, tu me laisses prendre position sur toi, et tu ne veux rien de plus ? Mais t'en fais pas, je te donnerai plus rien, j'espère que t'as apprécié, car tu ne poseras plus un centimètre de ton corps sur le mien ! » l'apostropha alors Eugene, utilisant toujours ce vocabulaire gestuel, où chaque mot était ponctué par un geste de la main. Puis il se rassit, à côté de Dante avant de conclure « T'as vu, t'es nul comme ex ». Il jeta son regard au loin, regardant avec des yeux assassins ce coucher de soleil, qui débutait tout juste.
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Dans les souvenirs, tout pouvaient presque avoir une pointe de perfection, car on avait tendance à sublimer certains passages, à enjoliver la verité pour avoir l'impression d'avoir vécu un rêve. Et parfois, de noircir les souvenirs, de les rendre plus douloureux qu'ils n'avaient été. Cela arrive, c'est notre cerveau, il à tendance à faire un peu n'importe quoi sans rien demander à personne, un peu comme Eugene. Oui Dante avait dit à Eugene d'arrêter, et il ne reviendrait pas sur ce qu'il avait dit. Eugene parut outré, et Dante n'en eut en réalité, pas grand chose à faire, du moins.. Jusqu'à ce que son Ex lui fasse une tirade un peu mélodramatique pour que dalle. Dante piqué au vif, et pourtant, c'était dur de lui faire passer les nerfs. Croyez moi, il était un peu trop gentil, mais là bizarrement ces reproches l'énervaient au plus haut point.  Dante lui répondit alors.
«C'est toi qui t'es mis sur moi. Tu m'as embrassé, je t'ai rien demandé, ne réécris pas l'histoire parce que ça te plais pas.»
Il conclut qu'il était nul comme Ex, et là c'était la goutte d'eau sur le vase. Dante se leva, l'air plus du tout de s'amuser, parce qu'il ne s'amusait vraiment pas, et il lui sortit, un peu sèchement.
«Comme Ex? Tu vois la clé est bien le mot Ex. Je suis ton ex, pas un vulgaire jouet que t'allumes quand tu t'ennuis ou que monsieur à la vague à l'âme. T'avais qu'à garder contact avec ton prof! J'en ai marre de ta façon de te prendre toujours pour la victime, t'es qu'un pauvre con si t'es pas foutu de te rendre compte que les choses ont changés et que c'est uniquement de ta faute! Retournes avec tes petits mather, te bourrer la gueule, et faire ta langue de vipère, parce que y'a vraiment que ça auquel tu tiens vraiment! »
Et ne croyez pas que Dante allait rester. Oh que non. Il s'en alla, il n'avait pas envie de rester avec Eugene. Décidément, il aurait mieux fait de l'éviter de faire comme s'il n'avait jamais existé. Non Dante n'avait pas ses règles, loin de là, il en fallait pour l'énerver, mais la façon d'agir d'Eugene, et son passif, faisait que c'était insupportable pour Dante. Eugene était vraiment attirant, il avait vraiment quelques choses de presque parfait... tant qu'il n'ouvrait pas la bouche pour dire des conneries encore plus énormes que lui...

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