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(flashback) A taste from the past; ft Eugène&Dante

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Cette journée là fut marquée par la plus morose des attitudes. Celle d'un jeune homme qui n'avait aucunement envie de sourire, qui ne se souciait pas de ce qu'on pourrait penser de sa mine renfrogné et surtout qui pensait de plus en plus à sa défunte soeur. La semaine prochaine, cela marquera de nouveau son anniversaire, celui de sa mort, une bien triste date pour celui qui fut si proche d'elle. C'était simple: pour Eugène, sa soeur manifestait tout à l'époque: elle était à la fois sa confidente, sa protectrice, sa complice de bêtise mais aussi une mère. Il a fallu qu'une maladie bien trop peu connue à l'époque l'emporte loin de lui, le laissant seul avec son père, un homme désabusé qui ne pensait qu'à faire du profit avec sa compagnie d'hôtel de luxe plutôt qu'à bâtir une vraie relation père-fils. Au final, c'était avec sa gouvernante qu'Eugène passait cette triste journée chaque année, mais là, il se trouvait au Summer Camp, une décision fortement dirigée par son brave père. Le regard penché sur son téléphone, le jeune homme ne put s'empêcher de penser qu'appeler son géniteur était une connerie. Qu'allait-il encore dire ? « Non, mon fils, tu ne partiras pas cette année la voir. Tu devrais songer à reprendre tes cours et réviser un peu. Pourquoi tu n'essaierai pas de trouver une gentille femme ? Oooh, je t'en pris, c'était une blague, fils ». Nan, ce n'était vraiment pas une bonne idée. Et puis, plutôt qu'à bouder toute la journée dans cet hôtel où se réunissait partymakers, meufs à la moule pas fraîche et autres australopithèques, pourquoi n'irait-il pas marcher un peu ? Il avait entendu qu'un magnifique coucher de soleil l'attendait à Mallory Square.

Sur la route, Eugène préféra porter des lunettes de soleil, à la fois pour créer l'illusion que regarder la mocheté environnante lui piquait les yeux, mais aussi pour cacher ses vilains yeux tout rouges. Il n'avait pas verser une larme non, mais il n'avait pas dormi non plus de la nuit. Au passage, il avait pris soin de bousculer un petit skater sur son engin à quatre roues. Trois poils au cul et ça se prend pour un ours. Histoire de se conforter dans l'idée que son côté méchant tout plein ne l'avait pas quitté. Voir ce petit con tomber sur les fesses l'avait fait rire, mais pas autant que prévu. Fichu deuil et fichue soeur, fichu père et fichu Summer Camp où il se retrouvait seul la plupart du temps car ses fidèles biatchs aussi langues de vipère que lui n'avaient pas souhaité venir. Au moins, en compagnie du soleil, il serait sous les feux des projecteurs ! Il arriva sur la plage de la façon la plus normal qui soit, il n'avait pas couru et encore moins fait des bonds. Manquerait plus qu'il se fasse remarquer en chutant sur des oursins de malheurs ou en faisant des ricochets. Au contraire, il s'assit près de l'eau, laissant ces petits rayons de chaleur se calquer sur sa peau, et attendit d'assister à ce qui faisait la beauté de cette plage: un magnifique rayon de soleil.
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Le Summer camp commençait à toucher à sa fin, et Dante avait vraiment hâte que tout s'arrête. Il avait envie de prendre des vacances de tout ce monde, et d'aller retrouver sa famille maternel au Vénézuela. Le plus beau pays qui puisse exister pour lui. Là bas les gens parlaient en espagnol, il faisait beau, les plages étaient magnifiques, et il était quelqu'un. Il n'y avait que lui qui comptait, pas de demi-soeur, pas de soucis avec les gens de son école. Absolument personne pour le déranger. Alors aujourd'hui, il se promenait sans vraiment de but, que de ne croiser personne. A vrai dire, Dante avait toujours été un peu... solitaire dans l'âme, du moins surtout depuis qu'il savait pour sa belle-mère ça l'avait vachement refroidit. Alors oui, il était dans les environs, en train de marcher, sans penser au monde qui l'entourait, un peu comme toujours perdu dans ses pensées, quand il vit une personne assise, et qu'il lui semblait bien reconnaître cette personne. Il s'approcha, et ses soupçons se confirmèrent. C'était Eugène. Il pourrait faire comme si il ne l'avait pas vu, mais là maintenant ça ferait con si quelqu'un observait la scène, aussi, il passa derrière le mec et lui dit de façon neutre.
«Tiens t'es là toi. Je pensais pas qu'un mec comme toi irais au Summer Camp, comme tout le monde.»
Oh, de la Rancune? Oui un peu. Mais ça c'était Dante. Il avait un peu de mal à être trahis. Sûrement que c'était plus ou moins de famille ce trait de caractère. Qui pouvait savoir? Dante resta là à côté de lui, debout à le regarder en plongé. Il le regardait sans vraiment le regarder, comme si il fixait un point sur le sable en dessous d'Eugene. DE toute façon, il n'avait rien de plus à dire, alors il attendait sagemment.


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Comme l'autre fois à la piscine de l'hôtel, Eugène avait réellement l'impression que le mouvement de l'eau le reposait. Le jeune homme ne savait d'ailleurs pas vraiment pourquoi, était-ce le simple bruit de l'eau ou cette vue quasi interminable qui le calmaient ? Ou simplement le bruit des vagues qui venaient s'échouer tout près de lui, ramenant et reprenant un peu de ce sable doux sur lequel il était assis ? Du bout de son nez, il sentait l'air salé, ça débouchait autant ses narines que ses neurones, là, il pensait. Il pensait à l'affreuse année qu'il venait de passer en Allemagne, où tout le monde n'en avait rien à fiche qu'il soit le fils Venteiheimer. Puis y'avait son père, ses reproches sur à peu près tout. Maintenant qu'il était de retour à Harvard, il n'avait pas vraiment le droit de se laisser aller. C'était le royaume des apparences cette faculté, alors il allait falloir qu'il fasse de son mieux pour être au top. Tout le temps et toujours. Etre ce Eugène que tout le monde adorait craindre et détester, ce Eugène qui ne laissait personne sans réserve à son égard. Au Summer Camp, ça n'avait pas été le cas néanmoins, de toute façon, ici Eugène n'avait fait que très peu d'efforts. Il ne s'était pas rapproché de son équipe pour certaines raisons, avait banni certaines épreuves de son quotidien par manque d'intérêt, et puis il sentait qu'il allait perdre. Perdre n'était pas une option, dans quelques formes que ce soit.

Evidemment, le destin faisant bien les choses, une voix des plus familières s'éleva de derrière le jeune allemand. Sous ses lunettes de soleil, les yeux verts du garçon se fermèrent, comme pour digérer qu'il allait certainement avoir une discussion avec lui. « Dante, comme tu tombes bien » fit le jeune homme dans un rictus. La voix qui venait de l'interpeller, il l'avait connu dans toutes ses formes: en mode loveuse, dragueuse, sexy, en colère aussi, il n'y avait peut-être pas une intonation qu'il avait loupé. Sauf peut-être celle-là: l'indifférence. Du moins, indifférence à moitié, car si Eugène venait à ignorer quelqu'un, il le ferait, il n'irait pas le voir à son perchoir près d'une plage réputé pour son romantisme. Puis il y avait comme une fausse vérité dans ces paroles, un détail qu'il se dépêcha de faire noter à son ex petit ami. « Moi je t'ai vu en tout cas, vu qu'on est censé être dans la même équipe » répondit-il sans même l'ombre d'un reproche. Avec ce qu'Eugène lui avait fait, il ne pouvait pas non plus espérer que Dante puisse le remarquer encore où que ce soit.

Il ne savait pas ce qui allait le pousser à faire ce qu'il allait faire, mais de peur que Dante ne se détourne de lui et retourne à ses préoccupations qui étaient sans doute bien plus importantes que les états d'âme du Venteiheimer, Eugène lâcha: « Mon père te regrette, j'sais pas pourquoi je te dis ça, mais c'est vrai » déclara-t-il d'abord de la manière la plus nostalgique et sérieuse qui soit. « C'est qu'il a jamais eu à supporter les coups de pieds que tu donnes quand tu dors j'imagine » termina-t-il de manière plus joviale, se rendant compte que cela pouvait passer pour du regret. C'était fou, rien qu'à entendre la voix si dure et tendre à la fois de son ex, Eugène retrouvait des couleurs et sa morosité laissait peu à peu place à quelque chose de plus fun au fur et à mesure des souvenirs qui lui revint. Le joli brun n'était pas sûr qu'il s'agissait du meilleur chemin à emprunter en de tels moments, mais pour ce soir, ça fera certainement l'affaire.
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Ce n'était pas la première fois, et ça ne serait sûrement pas la dernière fois, que Dante traînait près de la plage. Il aimait ce côté tranquille, il aimait la mer, le sable, ce genre de paysage, même si en général il n'incluait pas vraiment Eugene dedans. Il fut une époque, c'était le cas, mais là, d'un coup c'était un peu surréaliste. Il venait se promener pour se détendre, et il tombait sur lui, pas vraiment de quoi se détendre, pas avec lui. Entendre son prénom prononcé par Eugene eut tendance à refroidir encore plus le Vénézuélien qu'il était. Cela lui rappelait un peu trop de souvenir, un peu trop personnel, et beaucoup trop relié à Eugene, et à chaque fois qu'il repensait à lui, il repensait aux raisons de l'exclusion du brun d'Harvard, et ça c'était pas vraiment très bon pour Dante. Il ne répondit rien au début, de toute façon il ne savait pas quoi lui dire, mais heureusement Eugene arrivait toujours a palier à ça. En le regardant bien Dante, se souvint qu'en effet ils étaient dans la même équipe. Il avait du le voir de loin une fois, a la fête d'arrivé, ou une connerie du genre, parce que Dante ne traînait vraiment pas avec son équipe, il avait bien trop de choses à faire plus intéressante que d'être avec ces gens là qu'il ne connaissait pas forcément, qu'il ne voulait pas forcément connaître, et qui occupaient leurs temps d'une façon trop différente du bel sud américain qu'il était. Il répondit alors
«L'équipe. Tu parles de cette bande de gens que j'ai du croiser une fois depuis le début de l'été ... ?»
En plus de ça, penser que Eugene et Dante était dans la même équipe était, franchement nulle. Surtout si ils auraient dû se côtoyer tout l'été. Dante se remercia mentalement de ne pas avoir trop traîné avec les gens de l'équipe, et par conséquent avec Eugene. Et Dante, comme toujours quand il ne savait pas quoi faire, ni quoi dire, resta planté quelques longues secondes; longues secondes qui permirent une fois de plus à Eugene de relancer un semblant de conversation, à propos cette fois ci de leurs relation passée. Il commençait à se demander si Eugene n'avait pas quelques soucis, pour faire allusions à des moments entre eux où tout allait bien, après ce qu'il leur avait fait. Dante hésita légèrement, avant de lui sortir.
«Ton père est un homme de goût. On peut pas en dire autant de certaines personnes.»
Et hop, une petite pique de lancer, sans même vraiment l'avoir voulu. C'était pas dans son habitude d'être un peu amer comme ça. Il était rancunier, c'est un fait, mais le temps passait, et puis, entre temps, il y avait eut tellement de choses beaucoup plus gênante pour Dante qui était arrivé, comme sa demi soeur. Ah celle là, il fallait qu'il trouve un moyen de s'en débarrassé rapidement. Il ajouta quand même.
«Et je crois me souvenir que c'était toi qui arrêtait pas de bouger pendant que j'essayais en vain de dormir.»
Pourquoi malgré tout ça, il fallait quand même il lui rende la monnaie de sa pièce, et qu'il plaisante avec lui? Est-ce que Dante était vraiment aussi désespérément gentil et niais que ça? Dante secoua sa tête de droite à gauche pour évacuer la possibilité d'être trop gentil avec certaines personnes.  Mais il fallait bien se rendre à l'évidence, que par moment, toujours se batailler avec tout le monde, c'était un effort que Dante n'aimait pas faire. Pas tout le temps. Pas avec tout le monde...

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Pour certaines personnes, être assise à côté de leur ex relèverait de l'épreuve. Elles pleureraient les bêtises que l'un et l'autre ont commises, supplieraient pour qu'on les laisse tranquille, feraient tout un cinéma en fait. Eugène, lui, prenait la chose plutôt bien. Ses retrouvailles avec son ancien petit-ami n'était ni douloureuse ni pénible, c'était juste une de ces choses qui faisaient partie de la vie. Après tout, le jeune Venteiheimer avait tout d'un brave gars bien courageux, n'ayant jamais peur de se jeter dans la gueule du loup pour x raisons, c'est ce qui fallait quand on recherchait à se faire respecter et à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Ses retrouvailles avec son père avait été bien plus difficiles, il y avait eu des mots durs, sévères, mais après tout allait bien. C'est ce qu'il fallait se dire en période de rencontres sombres: ça ne dure que quelques temps, après ça va mieux. Dante n'avait pas l'air de vouloir le frapper, et Eugène se fichait bien s'il le faisait. Non pas parce qu'il se défendrait, il n'avait rien d'un bagarreur, mais ça montrerait qu'il aurait gagné en quelques sortes. Retrouver Dante était même plutôt fun à ce moment-là. La peine de coeur, ou autres choses de ce style, n'existait pas. C'était comme retrouver quelqu'un avec qui on n'avait vécu que des bons moments, et Eugène avait l'agréable manie de transformer toutes choses perdues d'avance en un vrai instant de plaisir.

Ici, c'était à peu près le cas. Il avait suffit de rappeler à ce beau brésilien qu'ils n'avaient pas vécu que des galères pour qu'il se déride un peu, même s'il essayait de jouer au plus fin en lançant quelques mauvaises paroles. Eugène en aurait fait de même de toute façon s'il était dans son assiette. Dante n'en était peut-être pas au point du jeune allemand, à rire aux éclats, à se sentir parfaitement à l'aise, mais le simple fait de répondre de la même façon pour le reste, sur un ton léger, amusant, ça changeait la donne. Même s'il se fourvoyait, Eugène n'avait vraiment aucun souvenir d'être un donneur de coups de pieds. Il se mit encore à rire « Si déjà on est pas d'accord sur ça, j'imagine qu'on va éviter de parler des ronflements », la situation l'amusait beaucoup ouais, et il aurait bien tort s'il devait se mettre à pleurer. Ici, c'était Eugène qui menait la danse. De toute façon, ça avait toujours été comme ça, dès qu'il s'agissait de parler, Dante n'était plus là. Eugène s'était peut-être bien plus confier à lui que l'inverse. Grave erreur peut-être, mais en amour, même si on déteste ça, fallait partager un minimum.

Et se confier, Eugène l'avait fait plus d'une fois avec son ancien homme. Il avait parlé de sa merveilleuse gouvernante, de son monstrueux père et surtout de la perte de sa soeur. D'ailleurs, l'année dernière cette période de l'année, celle de son anniversaire, avait été beaucoup moins dur pour Eugène car justement Dante avait été là. Peut-être qu'il ne s'en était jamais rendu compte le Dante, mais le simple fait de l'avoir pris dans ses bras, ou emmener boire un verre, aller à une fête et rentrer plus tôt pour faire l'amour, tout ça ça avait été à faire le deuil cette année-là. Quand on passe d'un extrême où on a tout à l'autre où on n'a pas grand chose, ça faisait vide. « T'es nul comme ex, tu le sais ? » fit le jeune homme dans un souffle, se frottant le nez et enlever ses lunettes de soleil, qu'il tint fermement dans sa main. Ouais, il lui reprochait de trop peu parler, de pas assez le divertir comme il aurait aimé qu'il le fasse, mais Dante n'était pas médium évidemment. Même s'il aurait du le sentir d'une manière ou d'une autre. Faisant abstraction de tout ça, Eugène noya son reproche dans de nouveaux propos bien plus joviaux et plus sarcastiques, trait qui le définissait énormément. « Sinon, tu veux rester regarder le coucher ou t'es là pour faire un château de sable ? » déclara-t-il, en regardant le ciel qui commençait à se coucher, tapotant le sable à côté de lui comme pour l'inviter à se poser un peu.
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[quote="Dante-Eloy C.Del Castillo"]
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Dante faisait parti de ces gens, qui préféraient ne pas voir les choses en face. Du moins dans certaines situations. Revoir Eugene ne le rendait pas heureux, ni même triste, à vrai dire, il était plus embarrassé  parce qu'il ne savait pas quoi lui dire qu'autre chose. Cela lui faisait le même effet qu'avec sa demi-soeur, après l'avoir éviter au maximum, se retrouver face à elle, lui coupait la chic. Eugene c'était pareille. La fin n'était pas glorieuse, et le temps passé n'avait pas arranger l'éloquence de Dante à propos de ce mec. C'était comme ça, Dante avait toujours été le genre à avoir des difficultés à parler aux autres, en ayant un langage clair précis, et harmonieux. En général quand ça sortait c'était fractionné, bordélique, et remplit de mot qui servait à rien. Pas très sympa pour les conversations. Surtout quand à la base, on en a pas vraiment, comme lui. Peut être que Dante s'était un peu déridé, oui c'était fort probable vu que ses phrases étaient cohérentes, simple et efficace. Mais on ne peut pas dire que c'était habituel. Cela devait dépendre des gens qu'il avait en face, sûrement qu'avec Eugene, ayant vécu certaines choses, c'était moins difficile de dire tout et n'importe quoi. Sûrement oui. Aussi le petit Vénézuélien, répondit toujours dans le même ton à son ex petit ami.
« Je crois qu'on ne sera jamais d'accord tout les deux.»
Bien sûr qu'Eugene menait la danse. C'était un beau parleur ce mec. Il savait faire que ça, manipuler les gens, avec ses paroles, très loin de la façon d'être de Dante, incapable de mentir, et de parler. Alors pour se livrer aux gens, fallait pas compter sur lui. De toute façon, il tentait de se soigner, mais apparemment l'éloquence et la conversation c'était dur à acquérir, même avoir de la volonté. Dante se doutait qu'Eugene n'avait pas la forme, déjà il était là, tranquillement assit, et en plus, il manquait cette étincelle qu'il avait d'habitude, un truc que Dante avait remarquer, parce que même si il ne parlait pas beaucoup, il avait des yeux, et jusqu'à preuve du contraire, ils marchaient plutôt bien. Alors oui, il se doutait que c'était pas top la forme, et l'espèce de reproche qu'Eugene lui fit, ne fit que le conforter, et l'amuser un peu. Chose à laquelle Dantounet lui répondit naturellement.
« En général on me dit plus souvent que je suis nul en petit ami. Mais soit, c'est un truc de plus à rajouter à la longue liste des choses avec lesquelles je m'y prend comme un manche. Et je t'interdis de dire ce à quoi tu penses là.»
Ben oui Dante savait quand même se moquer un peu de lui-même, encore heureux, parce que c'était quasiment la seule chose qu'il savait faire correctement verbalement. Et Eugene n'attendit pas longtemps pour une nouvelle fois lui balancer une connerie. C'était sûrement ça qui manquait le plus à Dante.. Les boulettes qu'Eugene disaient, c'était divertissant, enfin sauf quand il s'en servait pour continuer à se disputer avec lui. Alors là ça n'avait plus rien de mignon. Mais Dante le regarda sérieusement, comme toujours ou presque en lui disant.
« Regarder le coucher de soleil c'est plus romantique qu'autre choses.. Alors je vais regarder le coucher de soleil avec toi, enfin, à côté de toi, tu le regarderas dans ton coin, et moi dans le miens. D'ailleurs pousses tes fesses, tu prends trop de place...»
Oui, il savait dire des trucs cons encore plus gros que lui. Cela lui arrivait assez souvent d'ailleurs. Et Dante s'assit à côté d'Eugene. Oh bien sûr, touuuuuut le sable était suffisamment grand pour poser leurs fesses, mais Dantounet racontait n'importe quoi. Pour une fois qu'il arrivait à être "humain".


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Il n'était pas des plus loquaces, mais il avait le mérite d'essayer. Une intention qui était relativement bien reçue de la part du bel allemand. Eugene ne voyait aucun mal à se rapprocher de son ex copain, il en voyait même une certaine satisfaction car d'une manière ou d'une autre, Dante ne niait pas qu'ils avaient été lié. Ensuite, savoir s'ils le sont encore était une autre très vaste question, et le beau garçon n'était pas sûr de vouloir y réfléchir là maintenant. Le coucher du soleil et la présence de son ancien beau mâle lui suffisaient amplement pour l'instant. Un rapide sourire prit possession du visage blanc d'Eugène avant de laisser des couleurs à nouveau l'investir. Il était bien plus mignon comme ça, c'était évident. Tout comme Dante lorsqu'il se laissait aller à l'humour. « Nan, j'te rassure en petit ami t'es parfait. Pas trop collant la journée, génialissime une fois la nuit tombée » lui avoua le garçon aux yeux verts en se pinçant les lèvres, avant de faire résonner une fois de plus son rire sur cette plage.

Dix minutes avant, Eugene ne pensait plus à grand chose de bien heureux, maintenant, il se repassait en mémoire ses moments avec Dante et les moments qu'il aurait pu avoir s'il n'avait pas merdé. Ouais, il aurait été méga heureux dans sa vie de tous les jours et dans son couple.  Il ne l'admettra pas, manquerait plus que ça de paraître trop loveur ou tout gentillet, mais au fond c'était vrai. Alors quand Dante accepta sans problème de rester ici, bien qu'en jouant des mots pour garder intact son image de gros rancunier, le jeune Venteiheimer en fut des plus ravis. Il avait réussi à remettre Dante dans sa poche en quelques sortes, nan ? C'était avec ce sourire satisfait que le beau garçon laissa l'autre beau garçon s'asseoir près de lui. Il le sentait si proche, dans un sens c'était parfait et dans l'autre frustrant, car si ils avaient regardé un coucher de soleil ensemble lors de leur temps ensemble, il aurait probablement pu coller sa tête sur son épaule. Mais le garçon ne dit rien, Dante s'était montré bref, même s'il se méprenait sur un sujet: « Mes fesses sont parfaites, elles ont pas changé j't'assure ».

Puis l'idée de se savoir avec des fesses énormes fut plus fort que la magnifique vue qui se préparait. Grosses fesses ? Il rigolait le petit père ou il trouvait vraiment que son ex avait des gros coussins maintenant ? Une seule blague sur le physique et déjà il était dans tous ses états. Affolé, il se retourna vers Dante. « Mais c'était une blague hein ? de mauvais goût car t'es en colère ? Mes fesses sont pas énormes ? Elles sont belles, nan ? ». Il était quasiment entrain de montrer son derrière au principal intéressé. Si ce dernier persistait, Eugene n'aura aucun mal à tout enlever pour prouver qu'il se méprend ! Il en prenait soin de ses fesses le Gégène, tout comme le reste de son physique !
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Dante ne niait jamais l'existence de quoi que ce soit, de toute façon, mentir, ne faisait pas partie de sa façon d'être. Il avait essayé, et la seule façon pour lui de le faire, était d'éviter de voir la personne. La preuve, sa demi-soeur c'était bien la seule avec qui il niait quoi que ce soit. Pour dormir et vivre tranquille, évitons d'avoir des secrets inavouables, même si en occurrence, il n'allait jamais raconté ce qui s'était passé à qui que ce soit, si cette personne n'était pas déjà au courant. Il y avait tellement de choses plus agréables comme sujet de conversation, comme par exemple ce que Eugene avait lancé, même si cette fois, il semblait être un peu tout seul sur ce coup là. Dante lui jeta un regard en biais, circonspect de ce que son ancien petit ami disait. D'ailleurs il se sentit obligé de lui répondre quelques choses.
«Je sais pas ce que t'as bu, mais je ne crois pas non. »
Dante et l'humour. Encore un truc à apprendre. Là ce n'était pas le cas, du moins pour lui il ne rigolait pas. Les trois quart de ses ex le trouvait con, et il faut dire que les trois quart de ses ex sont des Bitchs manipulatrice, et que ce n'était pas vraiment avec ce genre de gens qu'il aimait passer son temps, alors forcément, ça finissait pas vraiment bien, surtout quand il passait le cap de l'amour tout beau tout neuf, et que les fissures et les défauts commençaient à apparaître tel quel. Mais Dante posa ses fesses à côtés d'Eugene, pour regarder le soleil se coucher, parce que, la nature, et surtout les bords de mer avait tendance à le rendre calme, même si en général, Dante n'était pas le genre à perdre vraiment le contrôle de soi, encore une chose qu'il ne savait pas faire. Mais sa petite vanne eut un effet étrange sur l'allemand qu'il avait à ses côtés. Il commençait à parler de ses fesses, alors que ce n'était pas le propos de Dante, mais il se tut, le laissant délirer tout seul pour une fois. Et cela ne tarda pas, Eugene commença a lui poser des questions plus stupides les unes que les autres, avec un air légèrement étranges, et Dante ne put se retenir de rigoler en le voyant ainsi. C'était trop mignon de le voir s'affoler pour rien, aussi Dantynouchet lui dit, l'air aussi sérieux que possible, ce qui était dur maintenant qu'il rigolait.
«Je sais pas, là je vois pas bien.»
Laissons Eugene dans son délire. Bon d'accord c'était pas une bonne idée de lui dire ça, connaissant Eugene, il allait passer son temps à se tripoter l'arrière train pour voir si ça avait changer de volume, et rien que l'idée qu'il puisse le faire devant lui, faisait rire Dante. Il en fallait peu pour qu'il rigole, c'était pas un coincé, juste un petit handicapé social par moment. Mais là il se poilait comme pas possible en regardant Eugene. Décidément, ce mec lui avait manqué, parce qu'il était bizarre, et les gens bizarre étaient les meilleurs sur terre.


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La modestie n'était pas le genre de Dante, et encore moins la fausse modestie. S'il savait réellement qu'avec lui Eugene avait été au top de sa forme et qu'il s'était montré bien plus gentil envers son entourage que d'habitude ! D'ailleurs, le simple fait d'avoir fait réussi à fidéliser Eugene signifiait qu'il y avait quelque chose de spécial chez le jeune brésilien, ou vénézuélien ou cubain. De toute façon, tout ça restera au passé, même si se souvenir de trois petites choses en sa compagnie étaient loin d'être désagréable. « Si tu veux » avait alors soupiré le jeune homme.

Mais le doute du moment n'était plus d'ordre sentimental, mais bel et bien physique. Eugene gras comme un loukoum ? Il était sérieux Dante quand il disait ça ? Gégène était vraiment atterré, et voir son interlocuteur se fendre la pêche comme ça l'énervait de plus bel. « Et tu rigoles ? » s'exclama-t-il, outré. Et il continuait. Il voyait pas bien de là, vraiment ? Il fallait qu'il fasse attention, car il risquait de se retrouver avec un Eugene nu comme un vers sur le sable. « Nan, je baisserai rien du tout, ça te ferait trop plaisir » se résignait le jeune allemand, arborant un sourire satisfait, comme s'il était sûr qu'il avait gagné.

Il essaya tant bien que mal de reprendre attention au coucher de soleil, mais ce dernier était placé en numéro deux sur les priorités du jeune homme. Vraiment ? Grosses fesses ? Nan, il n'allait pas l'emporter au paradis ! Ainsi, le beau brun poussa son ex en arrière et vint prendre position sur lui. « Alors, j'suis si lourd que ça ? » fit-il, fier comme un coq. Il en réchapperait pas comme ça, nan. Puis, se serait mentir que d'affirmer que le Venteiheimer n'avait pas eu envie de se retrouver ainsi depuis qu'il avait revu Dante. C'était physique, y'avait toujours ce truc, cet aura bizarre qui le rendait juste craquant au plus haut point. Puis plus important, y'avait toujours ce truc entre eux.
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Dante était le genre à ne pas savoir mentir, et encore moins faire semblant de penser le contraire de ce qu'il disait. Une qualité qui lui manquait pour devenir un bon Avocat, c'est un fait, mais au moins ça faisait de lui, un bon être humain, du moins, il espérait. La vie réservait bien assez de surprise, pour ne pas se creer des problèmes tout seul, mais à ce jeu là, Dante était le roi. Il n'y avait qu'à voir sa façon de toujours tomber sur des pestes manipulatrices comme Lily, ou d'embrasser son ex à une soirée. Il était doué à ce jeu là. Se foutre dans la merde, et d'ailleurs, par moment il se disait qu'il avait du faire une connerie avec Eugene, parce que, dans sa tête, c'était aussi simple que ça. Il avait merdé, Eugene avait remerder et paf c'était fini. Comme toujours, il avait du bourdé comme un grand. Mais croyez pas qu'il allait dire quoi que ce soit à Eugene, oh ben non. Il gardait ses "bourdes" qu'il pensait, rien que pour lui, tant qu'on lui reprochait rien. C'était mieux. Même si mentir était pas quelques choses qu'il savait faire.
Et en ce moment, il était trop occupé à rigoler sur le dos d'Eugene pour dire quoi que ce soit. Mais c'était trop marrant de le voir réagir comme ça pour une pauvre et malheureuse phrase qui ne voulait même pas dire ça. Franchement, il était tellement susceptible quand il le voulait. Et la déclaration d'Eugene finit de l'achever. Ce mec, c'était un spectacle comique à lui tout seul, un One Man Show impeccable et efficace. Dante lui répondit entre deux rires.

« Ah heureusement que tu restes habillés, je veux pas en voir plus! »
Dante était fier de lui, fier de lui avoir dit ça, juste parce que maintenant Eugene était lancé, et rien ne pourrait l'arrêter, et ça le faisait mourir de rire de l'entendre dire n'importe quoi, et d'agir comme un gamin hyperactif. Incapable de se fixer sur quoi que ce soit. Mais il n'avait pas prévu le coup où Eugene le prendrait pour une chaise. Non franchement non, c'était pas dans ses plans. Mais là encore il ne pouvait que rire, moins facilement vu qu'un bonhomme s'était mit sur lui, mais ça l'empêchait pas de rire quand même, tandis qu'il lui répondit, rajoutant de l'huile sur le feu.
« T'es encore plus lourd que dans mes souvenirs. A croire que y'a pas que tes fesses qu'on prit. »
C'était pas bien, pas bien du tout, Eugene allait partir en mode Fury avec cette histoire, mais sur le moment, c'était juste trop tentant de continuer et d'enfoncer une porte ouverte. Au pire, il se prendrait un coup, ça serait pas nouveau pour Danty, mais fallait savoir profiter du moment présent...Avec sa tête impayable.


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