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Ne pas dormir ... nuit.

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Ne pas dormir ... nuit.
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Encore une nuit sans sommeil. Tu tournes et te retournes sans cesse dans ton grand lit à baldaquin, seulement, même les matelas les plus confortables, les draps de soie les plus chers et le calme le plus complet ne te rendras pas ton sommeil. Non. Tu finis par te redresser agacée, ramenant tes cheveux derrière ta nuque. Tu en as marre. De tout. Comment trouver le sommeil si tout ce que tu as prévu à la base part en cacahuètes. Toi, Eugénie qui obtient tout ce qu'elle veut. Tu sens que la raison de ton arrivée sur Cambridge, Xaver, t'échappe. Le voilà marié à cette .. triste personne qu'est Candice. Et toi dans tout ça ? A t-il seulement pensé à ce que tu pouvais ressentir ? Tu sais qu'il a encore des sentiments pour toi, et ça té fait rager qu'il ne l'avoue pas. Ça te fait mal à en crever, et ça, ça t'empêche carrément de dormir. Tu te lèves de ton lit et noue ton peignoir de soie autour de ta taille, enfile des tennis, prends tes cigarettes et rejoins le stade d'Havard pour te poser sur le gazon. Bizarrement, tu aimes cet endroit, alors que jamais tu n'as aimé t'asseoir parterre. C'est bon pour la populace, disais-tu. Pauvre petite fille riche. Tu as tout, ça oui, mais sais-tu seulement que le bonheur, l'amour ne s'achète pas ? Tu allumes une cigarette et commence à inspirer cette néfaste fumée. C'est lorsque que la fumée se dissipe dans les airs que tu aperçois une silhouette au loin, s'approchant de toi. Zut ! Espérons que ce ne soit pas le personnel d'Harvard, tu n'es pas sure d'avoir le droit d'être là à 4 heures du matin, mais lorsque la personne s'approche tu penses reconnaître un étudiant. Tu ne le connais que de visage, tu as déjà du le croiser quelques fois, mais ne lui a jamais adressé la parole. Tu ne sais pas quoi lui dire, tu as beau être la reine des soirées, ultra-sociable, tu ne décroches pas un mot, même pas bonsoir. A vrai dire, tu ne le regardes même pas, tu penses qu'il a continué son chemin.


Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : TUMBLR



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Ses yeux fixaient amèrement la fenêtre ouverte. Foutue chaleur ... Et l'anniversaire de la mort de sa mère qui se rapprochait ... Presqu'un an... Les insomnies s’enchaînaient . Ça cassait pas trois pattes à un canard quand même de mendier ne serait-ce que deux heures de sommeil mais rien ne venait. Ses iris clairs descendirent alors sur son portable qu'il saisit , au milieu de ses papiers, comptant mastercard, cartouche de clope, pièce d'identité , carte d'étudiant. Il avait foutu un bon bordel avant de se pieuter, mais c'était un peu n'importe quoi ces derniers jours, il ne se sentait pas bien et ses principes , sa logique renversante et tout ce coté rigide qu'il se mettait tant de rigueur à pousser à son summum n'avait fait le rendre un peu plus stressé ... Il lorgna un peu la brioche et le nutella qui traînait à coté et se rassit , observant en silence ses partenaires de chambre qui pour une fois dormaient sans faire les cons. Il enfila un jean , un tee shirt blanc, sa montre , bracelets de cuir restant toujours à ses poignets, puis se rangea le portable dans une poche. Il passa sa paire de rangers sans l'attacher, son jean par dessus, se sortit une clope, l'alluma et sortit avec un sandwich brioche nutella. Il passa la porte , la ferma correctement et en silence, avant de descendre vers les jardins comme bon noctambule qu'il était , accroc à la nuit, poète solitaire qu'il était. Les étoiles fidèles partenaires jusque dans son prénom. Il valait mieux ça que d'avoir glander comme un rat mort ces six dernières heures dans un lit trop chaud, pour finir par angoisser comme un con sans raison. Certains lisaient pour trouvaient le sommeil. Lui il aurait pu s'enfiler dix encyclopédies que ça n'aurait rien changer. C'était nerveux. Il n'avait toujours pas fait le deuil et il n'était que moyennement sportif. Il avait les muscles apparents, n'était pas maigre, mais il n'avait rien d'une joueur de football américain, alors question défouloir, il n'avait pas grand chose. Il encaissait simplement du coup.  

Sur le chemin , il croisa un mec bourré au comportement simiesque qui essayait de dessiner des trucs en pissant sur le sol. Encore une lumière celui là. Dieu a créé l'homme à son image il parait. Les croyants doivent être bien aidés avec ça tiens. Jusqu'au moment où le vent changea de sens et il prit tout sur les pompes et futal . Le proverbe : qui pisse contre le vent, se rince les dents n'étaient plus trop exact , là c'était les pompes et puis il se les était inondé le con , c'était sympathique . Il allait être content demain en se réveillant. Ou bien il accusera son voisin de lui avoir pisser dessus. Peu importait , Orion passa son chemin un peu blasé par ce genre de scène, mais surtout par l'habitude de les voir, bien qu'on ne s'y fasse vraiment jamais. Le genre humain était bien étrange parfois... Le blond cherchait un endroit tranquille, et si possible loin de la mer pour une fois, il avait eu sa dose ces derniers temps, histoire de faire d'une pierre deux coups...

Il traversa une allée pour projeter une embardée par le terrain sportif , direction les chemins plus loin. Il longea la longueur, se rapprochant d'une silhouette qui se fit de plus en plus féminine. Elle fumait . Point commun. Il avait depuis peu fini son encas, il se fumait une clope tranquillement , elle pendait dans sa main , divinement habituée à tenir ses consœurs passées depuis presque un an. Grande, bien foutue, belle, une reine de cœur en plein spleen? Quest-ce qu'elle faisait là toute seule , avec tous les abrutis qui traînaient dans les coins. So regard naturellement froid, comme un être sorti d'une autre dimension , les cheveux blond coiffés en arrière, la main dans la poche, l'allure détendue et assurée..la peau blanche... Il aurait pu lui même être une menace ... Il s'arrêta lentement derrière elle, à un petit mètre en expirant la fumée, et l'observant , le visage vide d'expressions, la voix calme:

- Tu ne devrais pas rester là seule... Tu vas attraper froid, et les nuits sont mal fréquentées dans les coins...
(Invité)