+ A. W. J. | Can we be the three musketeers?

 Shook Me All Night Long. 

can we be the three musketeers?

Je ne m’étais jamais posé de questions sérieuses à propos de mes deux meilleurs amis. Ni d’ailleurs, jamais demandé non plus pourquoi Wyatt Guerin et Aaron Silver, possédaient ces traits de caractère que j’appréciais tant chez les gens. J’avais décidé d’un commun accord avec eux, de leur faire gratter mutuellement l’amitié. Je voulais les voir s’aimer, tout comme moi je les considérai comme une bénédiction divine tombée du ciel. Nous nous étions donnés rendez-vous au Sloppy Joe’s Bar, un endroit dans lequel je n’avais encore jamais foutu les pieds, ce qui m’intrigua énormément. Connaissant Aaron, lui devait en être un habitué… J’avais néanmoins décidé de m’habiller d’une manière sobre mais tout aussi classe, histoire de bien collé avec le personnage qui conduit une Lamborghini, que j’incarnais. Une fois que j’eus garé mon petit bébé royal –un cadeau tout frais payé avec la Mastercard del mio padre- non trop loin, j’entrepris de me rendre devant ce fameux bar, car nous nous étions donné rendez-vous devant. En marchant alors que je me mis à chanter une chanson kitsch de Justin Bieber à tue-tête (You knowYou know you love me, I know you care, Just shout whenever et nananèree) je rencontrais le chemin d’une charmante vieille dame qui promenait un berger allemand. Un bien gros chien pour une petite dame, si vous voulez mon avis. Je m’arrêtais à sa hauteur et entrepris de caresser le chien tout en souhaitant une bonne soirée à l’ancienne humaine de ce monde. Bah quoi ? J’avais du temps à perdre. Me relevant, je lui fis un clin d’œil coquin, à la mère-grand –non au chien, avant de reprendre ma route, me rendant compte de l’état de pilosité de la main qui avait caressé l’animal. Nom d'une pipe !

Essayant de m’essuyer celle-ci, je ne me rendis pas compte que je m’enfonçais dans une ruelle peu éclairée. C’est bien la crise économique, merci Obama ! Cependant, un bruit de fond digne d’une musique bruyante et sonore me fit changer d’avis alors qu’elle retentissait au bout de cette fameuse rue. Je crachais par terre, me demandant si je n’avais pas bouffé des poils. Arrivé devant le fameux bar, je me surpris à glander comme un rat mort les mains dans les poches, en les attendant. Écrasant un mille-pattes tout en regardant aux alentours, je songeais déjà à leur chier un cake s’ils arrivaient en retard. Je me mis alors à prier mais pas n’importe qui : « Supercalifragilisticexpialidocious ! Mary Poppins s’il-te-plaît, si tu m’entends, fais-moi apparaître mes potes de ta grande valise magique. »

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A.W.J

A nous le bar !

Il devait être aux alentours de cinq heure du matin, quand je m’étais retrouvé à courir dans les ruelles déguisé en poussin et à imiter son cris. Inutile de me demander comment j’avais fait. Le lendemain, je n’en aurais qu’un vague souvenir et des plumes synthétiques dans la bouche. Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec Jamie et Aaron. On devait se rejoindre au Sloppy Joe’s Bar. J’étais vêtue d’un simple jean, un t-shirt blanc à bouton. Comme le soleil tapait fort dehors, j’avais rajouté une casquette à ma tenue. En montant dans l’ascenseur, je croisais la route d’un homme qui avait des expressions simiesque. Il puait tellement l’alcool que l’odeur avait envahi toute la cabine. J’avais envie de lui dire Tu t’es vu quand ta bu ?’’. Une fois sortie de l’hôtel, je me dépêchais d’atteindre le bar sinon Jamie allait râler, mais avant j’avais bien envie d’aller au grec. Finalement, j’achetais juste une canette de coca-cola. Ma bouche était encore pâteuse à cause de la cuite que je m’étais pris hier soir. Wazaaa, fallait que je me calme. Je ne voulais pas finir Mather. Alors, que j’approchais du bar, je fus arrêté par un pochtron et entrait dans le débat suivant : "Est-ce que Jack aurait pu survivre dans le Titanic ?". Me demander pas pourquoi, j’étais entré dans son jeu. De toute façon, c’était toujours comme ça avec les picolos. Je finissais de boire ma boisson et jetais la canette dans une poubelle. Enfin, j’arrivais au bar. J’avais pris un raccourci et j’étais arrivé pile derrière Jamie. Aussi je lui pinçais les fesses. « Bah alors, on demande de l’aide à Mary Poppins. »

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A+J+W = FRIEND LOVE

Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec deux de mes meilleurs potes. Autant dire que ces vacances, c'était les vacances de ce homard de Jamie.

Je le voyais tous les jours, et à chaque fois j'aimais lui faire la misère, c'était pas pour rien qu'il était mon meilleur ami, la dernière fois qu'il était devant moi, il était en mode je vous montre ma saucisse gratuit, en mode stand de présentation de dégustation gratuite.

Tout ça pour dire que ce mec était vraiment le genre que j'aimais... que j'aimais faire chier.

Oui, bon j'étais fatigué, et j'étais en retard, tant pis j'aimais me faire désirer comme une star, un peu à la angelina jolie, mais pas à la nabilla.

Je reconnus son bébé garait non loin du bar. Ce mec n'avait jamais changé, il était toujours dans son mode chevaleresque, sauf que là, les cheveux était sous le capot.

J'arrivais d'un pas décidé pour voir Wyatt pincer le cul de Jamie, qu'est-ce qu'il avait celui-là encore ? Il m'avait fait le même coup à mon anniv' à tous les coups il avait envie d'aller se faire voir chez les grecs lui.

Mais je pense que mon matériel l'aurait défoncé et j'étais pas de se bord, peut-être que Jamie lui craquerait.

On sait jamais vu comment il faisait son frigide et prude avec Leyna.

Monsieur sait trimbaler sa queue mais pas comment l'utiliser.

-Pas besoin d'appeler Mary Poppins, un bon réveil aurait suffit, ya un mongole déguisé en animal qui a couru dans la rue j'avais la fenêtre ouverte, ce fumier.

Je regardais Wyatt et Jamie l'air blasé, j'avais mal dormi, j'étais pas d'humeur.

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can we be the three musketeers?

Je n’eus pas besoin d’attendre longtemps que j’entendis une voix derrière moi me dire : « Bah alors, on demande de l’aide à Mary Poppins. » Suivit d’une main qui me pinçait les fesses. Aïe ! Je me retournais pour faire face à un Wyatt hilare alors que je me massais les fessier. J’étais sur le point de lui répondre qu’il pouvait garder ses mains dans ses poches à l’avenir lorsqu’une voix me coupa dans mon élan : « Pas besoin d'appeler Mary Poppins, un bon réveil aurait suffit, ya un mongole déguisé en animal qui a couru dans la rue j'avais la fenêtre ouverte, ce fumier. » Je me retournais donc vers Aaron avec à mon tour, un sourire hilare sur mes lèvres. Monsieur était de mauvaise humeur ? Nous allons y remédier pour renverser la situation. « Et bien apparemment ça valait le coup de l’appeler, puisque vous êtes tous les deux arrivés. » Je lui fis un grand sourire alors que j’empoignais mes deux meilleurs amis, leur passant un bras sur les épaules. « Roh méchant monsieur qui a embêté Aaron. T’aurais dû aller lui serrer la main et lui demander qu’il t’envoie une carte postale afin que vous puissiez vous faire une bouffe, genre une choucroute quoi ! » J’explosais de rire comme l’abruti que j’étais, je racontais vraiment n’importe quoi. Je lançais ensuite un regard méfiant à Wyatt : « Toi l’ami, gardes les mains dans tes poches ! » Je les faisais alors avancer vers le bar, les poussant presque me demandant ce qui m’y attendait. « C’est parti… ! »

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A.W.J

A nous le bar !

Arrivait Aaron et ce qu’il nous disait aurait pu me faire rougir. « Pas besoin d'appeler Mary Poppins, un bon réveil aurait suffi, ya un mongole déguisé en animal qui a couru dans la rue j'avais la fenêtre ouverte, ce fumier. » C’était moi le mec déguisé en animal. Je ne pensais pas avoir couru comme ça jusqu’à l’hôtel. Saperlipopette ! Jamie nous prenait par les épaules et voulait remédier à la mauvaise humeur d’Aaron. « En fait, je crois savoir qui était le mec déguisé en animal » Je n’avais rien à cacher. Hakuna Matata les amis ! Pourquoi devrais-je avoir honte ? J’avais été saoule comme un pirate ce soir-là. Sans doute, parce que je m’étais fait larguer quelques heures avant. Une rupture, c’était dur à encaisser. Du moins, ça me faisait ça avec Feldt. « Toi l’ami, gardes les mains dans tes poches ! » Jamie m’arrachait un ricanement. Il avait peur le petit pingouin. « Promis, je vais être sage (a) » N’allez pas croire que j’adorais faire du zigouigoui avec les mecs, hein ! Ce dernier nous poussait dans le bar. « T’as l’intention de nous bourrer la tronche ? » Je venais de sortir d’une cuite, mais comme on disait : on soignait le mal par le mal ! Alors, allons-y ! A cette heure-ci, il y avait peu de monde encore. Avec un peu de chance, on pourrait avoir le carré VIP. En vivant à Roswell, je n’avais jamais pu me permettre ce genre de folie, mais depuis mon arrivé à Harvard, tout avait changé. La plupart des jeunes étaient riche grâce à leur parent. Pour moi, côtoyer des gens friqués, c’était tout nouveau. Heureusement, Aaron et Jamie, n’était pas des gros cons. Enfin, pas avec moi (a). Une serveuse passait devant nous et elle avait l’odeur du fromage qui pue. De quoi vous donner envie de vomir.

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A+J+W = FRIEND LOVE

Je me fis pousser par Jamie, en mode j'ai deux ans et je suis dans une poussette, super Nany bonjour, ouais quand je dormais mal, j'avais les crocs.

En fait la meuf à côté de moi sur le côté avait une démarche de pingouin en mode, je m'en foutiste total je suivais Jamie et Wyatt. J'avais d'ailleurs une allure simiesque, en quelque sorte.

Je regardais Wyatt faire sa vierge effarouchée quand il dit qu'il savait qui était responsable de ma mauvaise humeur.

Ce chacal savait plus de chose qu'il en avait l'air, Nique ! Wazaaa le sommeil chez moi c'était comme une bombe atomique, genre bénédiction divine. Si le marchand de sable passait pas ben j'allais tuer les gens encore pire que les zombies de Resident Evil.

D'une manière ubuesque je me pris une chaise, cocasse le petit !

-Alors comme ça tu sais qui est cet enfoiré ? Vas y dis-moi son nom ! Que je lui fasse chier un cake !

Non mais qu'est-ce qu'elle avait celle-là me regarder ? Elle attendait le bébé royal.

-Espèce de moûle pas fraiche va !

C'était clair fallait pas me chercher aujourd'hui ! Elle avait vraiment une tête de mal baisée, d'genre j'avais envie de lui dire Le sexe c'est comme une partie de cartes : si ta pas un bon partenaire vaut mieux avoir une bonne main.

Mais bon je devais me calmer, en plus si Jamie m'insitait à boire, car oui j'étais une victime innocente, c'est Jamie qui payerait tout avec sa mastercard
.

Et puis j'avais pas encore fait chier à Jamie, il était temps que je mette en opération.

-Tu sais Jamie, la dernière fois avec Leyna t'avais vraiment l'air d'être timide, genre Justin Biebers français. j'insistais sur le prénom de ce garçon en prenant un accent français bizarroïde,

Je le fixais de manière à le stresser.

-Tu sais celui qui chante Baby, baby, ohhhhhhh, baby...

Ok je devais me calmer à chanter du Justin j'étais pas réveillé bordel.

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Shook Me All Night Long.

can we be the three musketeers?

« En fait, je crois savoir qui était le mec déguisé en animal » Je me tournais d’un coup vers Wyatt. Pouah le con ! Vu le ton qu’il adoptait et son espèce de mine qui disait ne me faites pas de mal, je suis un bon garçon tout portait à croire que celui qui avait fait chier Aaron n’était autre que lui. Cette conclusion m’arracha un rire orgasmique alors que nous venions à peine d’entrer dans le bar. Alors que je les poussais toujours dans le bar et après que Wyatt m’eut promis de garder ses mains dans ses poches, celui-ci répliqua : « T’as l’intention de nous bourrer la tronche ? » Oh mais quelle bonne idée bien juteuse de bons sentiments ! Un grand sourire peignait toujours mon visage alors qu’Aaron s’y mettait à son tour : « Tu sais Jamie, la dernière fois avec Leyna t'avais vraiment l'air d'être timide, genre Justin Biebers français. » Peurdon ?! Qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? Timide ou pas, ce n’était qu’une facette pour encore mieux appâter la proie dans ma cage pleine de vices. (a) Je tirais la langue à ledit Aaron, alors que celui-ci se mettait à chanter une vieille chanson de ce chanteur pour adolescentes pré-pubères –chanson que je fredonnais moi-même un peu avant, mais ça, ils ne devaient pas l’apprendre. Je les entraînais alors vers le comptoir. « N’importe quoi. Moi, timide ? Naaah, je ne le suis pas plus que l’était Elvis Presley. » Je me tournais ensuite vers mon ami Wintrhop. « Alors oui Wyatt, mon but est de vous bourrer la gueule jusqu’à un point inimaginable. Ainsi, après que vous ayez complétement oublié votre nom et l’existence même de votre misérable petite vie, je vous abandonnerai dans une ruelle sombre afin de me débarrasser de vous et ne plus avoir à supporter vos abominables tronches ! » Je ponctuais ma tirade d’un rire diabolique. « Bon alors qu’est-ce qu’on s’met ? » J’étais sur le point de rajouter dans la panse mais jugeait l’expression trop ringarde. J’étais persuadé que j’allais me faire démonter par mes deux potos.

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