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I want you to stay
Je resta aux urgences durant plusieurs heures, ce qui me semblait être une éternité. Une fois sur place, les médecins me prirent immédiatement en charge et me firent passer une batterie d'examens standards, ce qui eut pour effet de m'agacer. Vous savez les électro cardiogrammes et autres analyses que l'on doit faire au patient, obligatoirement? Après une irm ainsi qu'un scan, l'on me déclara de manière officielle, asthmatique. Ce qui me laissa et me laisse toujours sans voix. J'avais apparemment tellement été remuée par la dispute avec Dante que mes bronches s'étaient fermées, empêchant l'air de pénétrer dans mes poumons. Je ne comprenais pas comment cela pouvait se produire, moi qui n'avais auparavant jamais été souffrante. Les membres du personnel m'ayant soigné m'ont prescrit des médicaments, à prendre pour ma plus grande joie à vie et décidèrent de me garder 3 à 4 jours en observation. Moi qui détestais les hôpitaux, eh ben ça tombait bien. J'avais attendu d'être dans une chambre afin d'envoyer un sms à Emma et de gentiment lui demander de m'apporter quelque affaires, telle qu'une trousse de toilette, des vêtements, ect. Je soupirais, le bruit sourd continu des appareils autour de moi m'agaçant quelque peu. Une personne toqua à la porte et croyant que c'était encore une infirmière me souhaitant la bienvenue et me sommant de faire comme chez moi, je ronchonnais. Comment pouvait-on faire comme chez soi dans un endroit aussi lugubre? "Entrez." Je m'étais éclaircie la voix afin de ne pas paraitre mal élevée mais l'on sentait tout d'même une certaine gêne. J'aimais beaucoup aller vers les autres et les gens en général mais cet endroit m'arrachait toute vie, tout semblant de joie. Je relevais la tête en direction de la porte tout en me demandant qui allait pénétrer dans cette pièce. (Invité)
Une fois que Connie fut entre les mains des médecins urgentistes, ou peu importe vraiment leurs fonctions, Dante s'en alla. Déjà ils refuseraient qu'ils restent là dans leurs pattes, et puis, Dante devait aller rendre la voiture aussi. Il retourna donc à la plage, où son propriétaire l'attendait avec colère, et pour une fois son éloquence fut assez satisfaisante pour que l'homme accepte de ne pas porter plainte, de prendre son argent, et ses coordonnées pour la gêne, et surmenet les amendes que Dante avait fait en excès de vitesse. Il prit alors sa moto et retourna à l'hôpital. Demandant où Connie avait été mis, et si elle y était restée surtout et une fois que l'information lui fut délivrée, Dante s'y dirigea. Déjà, il ne savait pas quoi lui dire. Et puis avait-il vraiment envie de la voir, là maintenant qu'elle n'avait plus besoin de lui? Il appréhendait un peu sa réaction, mais parfois grandir, ça voulait aussi dire faire les choses qu'on ne voulait pas faire. Il toqua à la porte, et la seconde d'après, il mit un pied dans la chambre de Connie. Superbe d'ailleurs, toujours aussi blanc déprimant que dans ses souvenirs. Il lui dit alors sobrement. « Ce n'est que moi. Ça va mieux? » Il entra et ferma donc la porte en la regardant, elle avait l'air plus ennuyée qu'autre chose. Il reprit alors. « Tu veux que j'appelle quelqu'un, enfin, je sais pas.. un truc comme ça? » Et c'était reparti pour un Dante avec son éloquence de chien empaillé. Décidément il n'aimait pas lui parler. Marcher sur des oeufs c'était beaucoup trop contraignant, et puis de toute façon, il avait quoi à lui dire là de suite? Pas grand chose de plus, pas vrai ?