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Aéris Styx Williams fiche; en cours C'est le 11 mai 1991 à Paris, que la famille Williams m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Aéris Styx. Je suis célibataire, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en histoire de l'art, je suis maintenant en 3ème année. Depuis maintenant 6 mois je travaille chez Starbucks. Et pour terminer, je fais partie des Dunster House. |
Études Les études sont très importantes dans la vie de Styx, tout simplement parce qu'elle a comprit depuis longtemps qu'elle n'aurait jamais rien si elle ne travaillait pas d'arrache-pied afin de l'avoir. C'est aussi pour cette raison qu'elle a choisit Harvard comme université.... Avoir un diplôme à la sortie d'Harvard, c'est un peu comme décrocher la lune... Elle qui rêve de devenir critique risque de pouvoir réaliser son rêve tout en se faisant un nom dans le métier, tout ça grâce aux relations entretenues à Harvard et à ses fameux diplômes. L'histoire de l'art est un sujet qui la passionne, elle adore aller en cours, elle aime en apprendre plus sur toutes les formes d'art et c'est sans grand stress qu'elle réussi ses partiels. Les révisions sont un lot quotidien qu'elle exécute aussi bien qu'il lui est possible de le faire et la Dunster House était juste un choix évident pour elle qui est ici pour travailler, non pour autre chose. (elle a une grosse bourse, les parents de la jeune femme payent peu d'argent pour Harvard car elle ne fait pas partie des gens dont les parents ont des revenus supérieurs à 120 000$ à l'année.) | Caractère Styx est une personne au caractère complexe. Tantôt stable, tantôt instable, elle est cependant du genre posée, organisée et sérieuse. Son humeur en revanche, n'est pas une valeur sûre puisque sa vie est assez mouvementée pour pouvoir réaliser trois films à son sujet. La brune est également une habile menteuse qui n'hésite pas à dissimuler la vérité sur certains points de son passé. A la fois simple et prise de tête, elle peut se révéler être quelqu'un de particulièrement doux et de fragile sous ses airs de femme assumée et parfaitement à l'aise dans sa peau. Williams est bien au courant qu'elle a du charme et du charisme et n'hésite d'ailleurs pas à en jouer auprès des hommes sans pour autant chercher quelque chose de charnel, séduire pour séduire c'est plus drôle pour elle. |
Everyone Has Their Own Story
(proverbe anglais) « La mort ne consulte aucun calendrier. » C'est ce que Styx avait apprit le 18 juillet 2012 aux alentours de 15 heures...
L'agitation, la peur, le stress, les battements de son cœur, l'envie d'éclater en sanglots dans les bras d'Alys. Voilà tout ce que ressentait, tout ce qu'entendait, tout ce que pouvait voir Styx dans la salle d'attente du Cambridge Memorial Hospital. Des gens arrivaient toutes les cinq minutes, des blessés graves, des jambes cassées, des doigts coupés, des familles en pleures lorsque le jugement dit "divin" s'abattait sur eux et un de leurs proches. Styx attendait, la tête baissée, les coudes posés sur les genoux. Elle savait seulement que son meilleur ami, le frère qu'elle n'avait jamais eu, le seul homme qui ne l'abandonnerait jamais, était en ce moment même sur le billard et qu'il avait apparemment des chances de s'en sortir. Elle savait également qu'on lui avait tiré dessus, qu'il avait été retrouvé inconscient à six heures du matin et qu'il avait été conduit à l'hôpital. Elle savait aussi que le temps d'attente était trop long pour qu'il n'y ai pas un problème. Elle levait parfois le regard vers l'horloge placée en face d'elle, la trotteuse n'avançait pas assez vite aux yeux de Styx. La brune jetait également un regard aux autres personnes présentes, la plupart étaient exactement dans le même état qu'elle : désemparés, à l'agonie, les larmes aux yeux, plongés dans des pensées noires qu'ils remuaient sans cesse... L'image mentale de Styx à cet instant précis, c'était le visage de Gabriel. Des yeux chocolat, un regard pénétrant, des traits fins et doux, un sourire d'abruti sur les lèvres, un regard tendre et protecteur, amusé aussi. Des cheveux bruns en pétard, qu'il s'amuse à ramener en arrière bien que Styx ne lui répète que "c'est moche comme ça". Gabriel est une tête de mule, Gabriel est son meilleur ami depuis plus de quinze ans, Gabriel fait partie intégrante des Williams... Gabriel serait une grande perte.
L'agitation, la peur, le stress, les battements de son cœur, l'envie d'éclater en sanglots dans les bras d'Alys. Voilà tout ce que ressentait, tout ce qu'entendait, tout ce que pouvait voir Styx dans la salle d'attente du Cambridge Memorial Hospital. Des gens arrivaient toutes les cinq minutes, des blessés graves, des jambes cassées, des doigts coupés, des familles en pleures lorsque le jugement dit "divin" s'abattait sur eux et un de leurs proches. Styx attendait, la tête baissée, les coudes posés sur les genoux. Elle savait seulement que son meilleur ami, le frère qu'elle n'avait jamais eu, le seul homme qui ne l'abandonnerait jamais, était en ce moment même sur le billard et qu'il avait apparemment des chances de s'en sortir. Elle savait également qu'on lui avait tiré dessus, qu'il avait été retrouvé inconscient à six heures du matin et qu'il avait été conduit à l'hôpital. Elle savait aussi que le temps d'attente était trop long pour qu'il n'y ai pas un problème. Elle levait parfois le regard vers l'horloge placée en face d'elle, la trotteuse n'avançait pas assez vite aux yeux de Styx. La brune jetait également un regard aux autres personnes présentes, la plupart étaient exactement dans le même état qu'elle : désemparés, à l'agonie, les larmes aux yeux, plongés dans des pensées noires qu'ils remuaient sans cesse... L'image mentale de Styx à cet instant précis, c'était le visage de Gabriel. Des yeux chocolat, un regard pénétrant, des traits fins et doux, un sourire d'abruti sur les lèvres, un regard tendre et protecteur, amusé aussi. Des cheveux bruns en pétard, qu'il s'amuse à ramener en arrière bien que Styx ne lui répète que "c'est moche comme ça". Gabriel est une tête de mule, Gabriel est son meilleur ami depuis plus de quinze ans, Gabriel fait partie intégrante des Williams... Gabriel serait une grande perte.
« Astérix, regarde ! » avait lancé Gabriel tout s'accroupissant près d'un arbre. Williams s'était approchée et avait pu constater que son meilleur ami avait trouvé un chiot, un labrador, noir comme la suit, le regard bleu comme l'eau dans les caraïbes. Allongé sur le dos, les pattes en l'air, Gabriel grattouillait le ventre du chiot qui semblait apprécier. Décembre 2010 sur l'une des plages de Boston, personne à l'horizon, un vent glacé et ce chiot... Styx jeta de nouveau un coup d’œil sur la plage, histoire de s'assurer que les propriétaires du chiots étaient vraiment absents. Elle se pencha elle aussi sur le chiot et demanda à Gabriel de cesser de jouer avec lui quelques secondes. Elle constata qu'il n'avait pas de collier et pas de tatouage. Elle regarda Gabriel qui affichait une moue de supplication qui faisait peine à voir. Styx ferma les yeux cinq secondes, elle savait ce que son meilleur ami voulait obtenir d'elle, elle savait également qu'elle ne pourrait pas faire autrement. « T'as intérêt à venir tous les jours ! Et à le dresser aussi, j'ai pas envie qu'il morde ! » Gabriel avait serrer son poing et l'avait ramené vers lui en lâchant un petit "yeeeees" et Styx leva les yeux au ciel. « Et si mon père en veut pas, j'fais quoi ? » demanda-t-elle. Gabriel se désigna du doigt et hocha la tête. Styx sourit, amusée par la gestuelle de son meilleur ami et par la détermination qu'il avait. « Et sinon, t'as une langue ? » Non de la tête, Styx le frappe doucement sur l'épaule. Tout est normal.« Monsieur.... Turner ? Par ici s'il vous plaît. » Styx avait baissé de nouveau la tête vers le sol. Cette personne en blouse blanche venait de la sortir de sa rêverie. Elle connaissait maintenant le sol de la salle d'attente comme si elle n'avait vu que cette image toute sa vie. Ca faisait déjà plus de trois heures qu'elle attendait, et ça ne semblait pas être fini. Depuis six heures du matin ? Ca n'était tout simplement pas possible. Ca faisait déjà plus de six heures qu'il était sur la même table d'opération... Le cœur de la brune se serra à l'idée de la perte de son meilleur ami. Une larme coula sur sa joue avant de venir s'écraser sur le lino de la salle d'attente. Je ne suis rien sans lui, je ne suis rien sans lui. On peut pas me l'enlever comme ça... pensait inconsciemment Styx qui n'était pas préparée à la nouvelle qui allait bientôt tomber sans qu'elle ne puisse rien y faire. Son regard fut immédiatement dirigé vers la porte lorsque cette dernière s'ouvrit pour laisser apparaître un homme dans une blouse blanche, comme à chaque fois. Sa voix grave retentit dans la pièce alors que Styx le fixait comme jamais elle n'avait fixé quelqu'un dans sa vie. « Mademoiselle Williams est-elle parmi vous ? » demanda-t-il. Styx ferma les yeux l'espace de deux secondes, puis se leva en silence. Elle sortie de la salle, accompagnée de l'homme et elle se posta sur la droite de la porte. « Je suis désolé mademoiselle, mais c'est fini... La balle a fait trop de ravage, on a essayé mais nous n'avons rien pu faire. »
Styx avait regardé Gabriel arriver avec un air amusé, ce dernier sautillait tout en marchant et cette vision était assez drôle pour valoir quelques rires étouffés par la manche de Styx, placée contre sa bouche. Gabriel lui fit un signe de la main pour la saluer et entra dans le Starbucks. Elle descendit du tabouret sur lequel elle était assise et se précipita vers son meilleur ami qu'elle prit dans ses bras. Il était tôt et il y avait relativement peu de monde dans le restaurant. Il s'écarta d'elle, sourire aux lèvres et s'empressa de s'asseoir sur le siège qui se trouvait autour de la table que Styx occupait. « J'ai quelque chose pour toi ! » avait-il clamé sur le même ton qu'un enfant disant « je veux une sucette ! ». « Ah ouais ? » demanda Styx sur le champ. « Ouais, mais d'abord... raconte-moi pourquoi t'étais pas chez toi y'a une heure. » ça, c'était du chantage, Styx ne pouvait définir ce qu'il venait de dire que par ce mot. « Et en quoi ça te regarde Du Bourg ? » lorsqu'elle l’appelait par son nom de famille, c'était obligatoirement qu'elle plaisantait et un sourire amusé vint appuyer cette phrase. Ca n'avait rien de sérieux, tout ce qui concernait Styx concernait également Gabriel, c'était un fait. « J'étais avec Fygaro, en fait. » Styx vit le regard de Gabriel s'allumer, comme si elle venait de lui dire qu'il avait gagné au loto. « C'est qui celui-là encore ? Fais pas de connerie, d'accord ? » Styx leva les yeux au ciel, quel chieur ! Elle aurait peut être du le faire patienter un peu, l'obliger à la supplier de le lui dire. Mais il aurait deviné, il devinait toujours lorsqu'il s'agissait de mec, et c'était le premier qu'elle fréquentait depuis son arrivée à Cam. « Tu sais, c'est le mec que j'ai rencontré le 31 décembre. » Gabriel parut choqué par l'affirmation de Styx. « Celui avec qui t'as fait... enfin tu vois, dans le bois de Boulogne ? » La brune leva un sourcil, regardant son meilleur ami avec un regard mi-blasé, mi-froid. « T'es con ou tu le fais exprès ? » « Ptain mais je vois pas de qui tu parles ! » avait finit par lâcher Gabriel après quelques secondes de silence. « Tu te souviens du trente et un décembre de cette année, n'est-ce pas ?... T'étais pas avec moi, donc cherche pas à te remémorer une quelconque scène ! Donc... J't'ai dit que j'avais rencontré un mec. Et tu sais aussi que quatre jours plus tard... » « Ton grand-père... » « Oui voilà, t'as compris. Enfin, tu sais que j'suis allée chez lui quand j'ai su... » « AH, C'EST LUI ! » Styx leva les yeux au ciel et attrapa son gobelet pour le porter à ses lèvres. « Mais il a l'air gentil lui... » La brune reposa le gobelet à sa place, regarda son meilleur ami comme s'il venait de dire la plus grosse ânerie de sa vie. « Parce que j'ai prétendu le contraire ? » « Non, répondit-il du tac au tac, seulement tu es TOUJOURS attirée par des connards. Y'a forcément un côté immergé de l'iceberg. » […] « Bon, tout ça pour dire que j'ai un cadeau pour toi. » Gabriel fouilla dans la poche de son manteau et en sortit un boîtier bleu turquoise avec au dos inscrit en toutes lettres "Tiffany & co.", Styx fronça les sourcils. Elle savait que Gabriel était un grand malade, qu'il aimait lui faire des cadeaux avec ou sans occasion mais Tiffany... Elle imaginait déjà les prix exorbitants qu'avait du lui coûter le cadeau en question. Elle prit la boite entre ses doigts et l'ouvrit délicatement, assez méfiante. Et ce qu'elle vit, c'est à dire une bague, la laissa quelques instants bouche-bée. « T'es un grand malade ! » avait-elle dit tout en lançant un regard surpris et touché à son meilleur ami. Elle laissa la boite quelques instants, descendit de nouveau du tabouret et vint prendre son meilleur ami dans ses bras. Cette bague, elle ne la quitta plus jamais.Elle avait mit seulement quelques secondes avant d'éclater en sanglot et de se lisser glisser jusqu'au sol, appuyée contre le mur qui bordait la porte de la salle d'attente. Elle avait fait glisser ses cheveux entre ses doigts et était restée dans cette position. Le médecin s'était accroupit devant elle et lui demandait inlassablement si ça allait aller. Les larmes qui coulaient sur les joues de Styx parlaient d'elles-mêmes mais à croire que les années de médecine ne rendaient pas très intelligent... Elle porta son poing fermé à son cœur, elle avait un peu de mal à respirer, elle se sentait mal, vide, sans vie. Elle retira sa main de ses cheveux et n'arrivait pas à répondre au médecin, c'était tout juste si elle l'entendait. Là, à cet instant précis, ce qu'elle voulait c'était le voir, voir son visage, son regard, son sourire, ses cheveux, ses lèvres. Elle voulait l'entendre lui dire que ça allait, qu'il était là, près d'elle, toujours là, là pour toujours même. Elle voulait qu'il la prenne dans ses bras, qu'il la serre le plus fort possible, qu'il la réconforte, qu'il lui fasse oublier cette putain de mauvaise blague et que tout redevienne comme avant. Rien ne serait plus jamais comme avant.
[…]
Deux heures plus tard, elle se trouvait dans la maison de Stone et Fygaro. Elle n'avait pas prit la peine de frapper, ni même d’appeler Stone au préalable afin de lui dire qu'elle arrivait. Elle savait d'avance qu'il dormait encore, c'était samedi et Stone le samedi, il dormait jusqu'à seize heures sans grande difficultés et souvent à côté d'une nana dont il ne connaissait même pas le nom. Mais là n'était pas l'important aujourd'hui ; aujourd'hui, elle venait de perdre l'une des seules personnes qui comptaient vraiment pour elle. Elle tenait à peine sur ses jambes, la fatigue, la tristesse, la frustration étaient bien trop grandes pour pouvoir faire face. Elle se laissa tomber près du canapé puis se traîna pour pouvoir se caler le dos contre le canapé des deux jeunes hommes. Elle avait tendu le bras et avait attrapé le premier coussin qui était passé par là. Et là, elle avait collé ce même coussin contre son cœur et n'avait plus bougé, elle avait simplement enfoui son visage dans le morceau de tissu rembourré et était restée comme ça, pleurant de nouveau à chaudes larmes. Elle sentit bientôt des poils caresser son bras et pu constater que Mr. Burns semblait comprendre sa peine. Elle avait lever la tête une brève minute, juste le temps de caresser le chien et de replonger la tête la première dans son coussin. « C'est qui, elle ? » avait demandé une voix inconnue dans le salon. Styx n'eut même pas envie de regarder de qui venait cette voix inconnue reconnaissant directement une voix digne d'une des pétasses que se tapait Stone en tous temps et en toutes circonstances. « Tu sors ? » avait demandé Stone avant de finalement lui dire de dégager de façon beaucoup plus succincte. Il s'était ensuite approché de la jeune femme et avait saisit sa main. Elle s'était laissé faire et ils étaient restés comme ça jusqu'à ce que Stone brise finalement le silence pour prononcer un discours qui laissa Styx sans voix. « ...Styx... J'vais être avec toi chaque jour et à chaque instant si tu le désires, à faire ce dont tu voudras pour tenter d'alléger, même très légèrement, ta peine. Et si tu veux être seule, alors je partirais sans rien te demander, mais tu pourras toujours compter sur moi, sois-en sûre. N'hésite pas à me parler de quoi que ce soit, même si c'est pour m'insulter, me gueuler que je peux pas comprendre... Je t'écouterai sans t'interrompre, sans sortir des paroles de compassion dont tu n'en auras rien à foutre parce que, tout ce que tu veux, c'est hurler que t'as mal à en mourir. » Stone passa son bras autour des épaules de la brune et elle s'était de nouveau laissée faire, elle avait posé sa tête sur l'épaule de son presque-meilleur ami et n'avait pas réussi à sécher ses larmes malgré le petit discours si inattendu et si doux de la part du brun. Il cernait tellement le ressentit de Styx, l'envie de gueuler qu'elle avait juste envie de crever à son tour, crier au monde que la vie était trop injuste. Elle avait juste l'impression qu'il comprenait ce qu'elle ressentait, qu'il comprenait ce qu'elle venait de vivre, qu'il était désolé que cela ce soit passé comme ça. Alors que Stone ne savait pas ce qu'il s'était passé, elle n'avait encore rien dit et elle ne réussi pas à faire sortir ne serait-ce qu'un mot de sa bouche. Elle ne parvint pas non plus à arrêter de pleurer cinq secondes, elle n'arriva même pas à faire un signe de tête pour remercier Stone. Amorphe, totalement amorphe et sans vie.« Ca fait du bien de te voir ! » s'exclama Gabriel. Quatre semaines sans se voir, une sans s'être véritablement parlé et ils se retrouvaient maintenant autour d'un verre dans un bar dont Styx ne connaissait même pas le nom. « Ca me fait également du bien, tu sais. » répondit-elle alors, un léger sourire sur les lèvres avant de porter le coca précédemment commandé à ses lèvres. Une gorgée, puis deux et elle reposa son verre sur la table. « J'ai tellement de trucs à te dire... » elle marqua une pause, passa son doigt sur le rebord du verre et fit plusieurs fois le tour de cette manière. « Comme quoi ? » interrogea le brun. « Fygaro m'a sortit que... que tu... mon dieu, c'est tellement ridicule ! » elle était amusée par la situation et s'arrêtait toutes les cinq minutes afin de pouvoir s'empêcher de rire. « Que tu jouais au bon pote pour pouvoir m'avoir ! » Elle se pinça les lèvres, prit son verre dans sa main et le porta de nouveau à ses lèvres pendant que Gabriel riait de bon cœur à l'autre bout de la table. « Ce serait fait depuis longtemps si ça devait être le cas. Il serait pas en couple avec toi, là... » La brune finit sa gorgée avant de répondre rapidement : « MAIS VOILA, C'EST CE QUE J'AI DIT ! Mais il a rien voulu entendre. Trop borné. »Bien vite, elle se retrouva contre le torse de Fygaro qui était rentré dans la pièce quelques secondes plus tôt. Le blond s'était assit près d'elle et s'était empressé de la kidnapper, de l'enlever des bras de Stone pour la prendre dans les siens. Dire que cette affection manifestée par Fygaro n'atteignait pas du tout la brune aurait été un mensonge sans précédent, cependant le bonheur que cette action aurait pu lui procurer dans une autre situation aurait été tout autre. Même dans les bras du blond, elle ne se sentait pas à l'aise, l'étreinte de son ex-petit ami ne lui fit pas oublier la mort de son meilleur ami – et éternel pseudo-rival de Fygaro –, elle se sentait toujours mal et les larmes qui coulaient depuis de longues et interminables minutes ne se tarissaient pas. Pourtant elle avait mal à la gorge, elle avait du mal à respirer et elle se sentait... encore et toujours, vide et sans vie. Sa vie c'était sa vie, sans la vie de Gabriel, Styx n'avait plus de vie. « Ça va aller, j'suis là. » avait-lâché Fygaro de façon qui se voulait douce et réconfortante. Ces moments, il les lui avait déjà dit trois ans plus tôt lorsqu'elle était venue chez lui après l'annonce du décès de son grand-père, elle avait également pleuré et il l'avait réconforté du mieux qu'il le pouvait sans même la connaître plus que ça. Cependant, la soirée qu'ils avaient passé ensemble en cette occasion funeste resta gravée dans leurs mémoires comme l'un des éléments déclencheurs de leur histoire... Histoire qui dura trois ans et qui était finie. Ils étaient maintenant "amis", du moins c'était ce dont ils essayaient de se convaincre. Rien de très véridique là-dedans puisque tout le monde pouvait clairement voir que le blond comme la brune avaient encore cette petite étincelle dans les yeux dès que l'autre entrait dans leur champ de vision, qu'ils avaient toujours du mal à se considérer comme célibataires et qu'ils étaient beaucoup trop amoureux l'un de l'autre pour pouvoir réellement le cacher plus de cinq minutes chrono. Mais là, malgré un léger soulagement pour Styx, il n'en fut rien. Son regard était toujours vide, son esprit l'était également et elle avait beau être dans les bras de Fygaro, la peine était toujours là, bien présente.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - everyroad., elora. ↬ ÂGE - 16 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - france, vienne, poitiers. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - ahaha ! voilà hein, ça fait légèrement la quatrième fiche où j'le dis, j'en peux plus (: ↬ TES IMPRESSIONS - ↬ CRÉDIT(S) - n-dia (avatar), glass skin (icon) ↬ AVATAR - diana moldovan ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI (mais scénario à la base (a)) ↬ LE MOT DE LA FIN - |
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