Certains préfère dire qu’ils ont la force de rester et qu’ils sont fière de ne pas avoir abandonné alors qu’il garde un mauvais souvenir de leur enfance, moi j’ai préfère fuir et certains diront que j’ai étais lâche mais au moins j’ai eu une enfance tranquille et qui m’a permis de devenir grand. Chacun fait sa vie comme il l’entend, moi j’ai longtemps cru que mon père aller arrêter de me rabaisser continuellement. Ma mère ? Elle a souvent essayé de me défendre et malgré ce lien fusionnel que nous avions l’un et l’autre rien n’y a fait, elle est partie et m’a abandonner aux mains de cette enfoiré. Je ne l’ai jamais aimé mais j’ai longtemps pleuré ma défunte mère. Celle-ci est morte en donnant naissance à ma petite sœur, sœur dont je fus fière de connaitre l’existence en premier plan mais qui fut très rapidement celle que je venais rendre coupable de la mort de ma mère. «
Qu’est-ce que tu fais là ? T’as rien d’autre à foutre ? » Mon père me regarder avec dégout et je venais le regarder durement à mon tour avant de pointer ma petite sœur du doigt. «
Et elle, pourquoi tu lui dis rien hein ? C’est à cause d’elle que maman et morte et tu continues de me traiter comme si j’en suis le responsable ! » Du haut de mes onze ans, je savais déjà que ma vie ne pourrait pas ce finir ici. Mon père me hais et dans chacune de ses paroles je sentais déjà son envie de me viré d’un coup de pied le jour où ma majorité pointera le bout de son nez. Il venait s’approcher de moi et je savais qu’il aller vouloir me frapper mais il sera le poing avant d’ajouter. «
Dégage ! Dégage avant que je te foute mon poing dans la gueule ! » Oui car l’avocat renommer de New York n’était pas celui que tout le monde croit, il est surement bon pour devant un juge mais en dehors il n’était plus le même homme, c’était surtout un enfoiré qui ne souhaiter ni femme, ni enfant à la base, juste une vie tranquille ou la femme serait là pour le satisfaire au lit et c’est tout. Ma mère avait réussi à changer quelques-unes de ses idées et pourtant elle n’a pas toujours était heureuse avec lui, elle s’est battu, par amour, mais rien n’y a fait il n’a jamais accepté mon arrivé et pourtant aujourd’hui, il accepte plus facilement celle de ma sœur. Montant dans ma chambre je venais m’enferme, contactant par sms mon seul ami ou plutôt meilleur ami je venais lui parler de mon envie de quitter cette vie de merde, il voulait m’en dissuader mais malheureusement, mon envie emporta le reste. «
Alijah, fais pas ça, tu regretteras de ne pas avoir été là pour Jackie ! » Je soupirais et serrant mon téléphone je venais ajouter. «
Je n’ai peut-être que douze ans Nate, mais je ne le laisserais pas me gâcher la vie, tu sais bien que je parais plus vieux que la normal et j’ai bien l’intention de m’en servir. Je regretterais peut être ma sœur, mais pour l’instant c’est ma vie qui est en jeu et crois moi je ne le laisserais pas faire. » J’étais déterminé, mon sac était enfin prêt et j’avais l’intention de quitter les lieux. «
Alors tiens moi au courant, ne reste pas seul dans cette histoire. » Mon cousin me fit sourire. «
Dès que je serais parti j’aurais laissé mon téléphone, je garderais ton numéro sur moi et je t’appellerais dès que possible, promet moi simplement de ne rien dire à personne, même pas à mes cousines ? » Il soupirait, surement gêné de garder un tel secret. «
Je te le promets. » J’étais soulagé, je savais qu’il tiendrait sa promesse et après une nouvelle querelle avec mon père je venais récupérer mon sac et fuir par la porte de derrière, Jackie à mes trousses pour m’en dissuader, elle était jeune et lorsque je venais lui ordonner de rentrer à la maison elle s’arrêta, pleura et depuis ce jour je ne l’ai plus jamais revu. (...)
De jour en jour je me rendais compte de la complexité de ma fugue. L’auto-stop fut ma seul solution pour réussir à atteindre une autre ville et ce fut à Boston que j’ai posé mes valises jusqu’à mes dix-huit ans. J’ai rencontré des personnes qui m’ont permis de trouver les bonnes adresses pour avoir un toit pour dormir, mais aussi de mauvaises fréquentations. Durant ses six années je me suis forgé un caractère différent de celui passé. Je suis devenu plus difficile à atteindre, je me suis également trouvé dans des situations délicates, comme celle d’être face à un gros dealer et qui finalement m’a demander de rembourser mes dettes. Bref, autant dire que ses six années ont été les plus difficiles pour moi car c’est là que je me suis découvert des faces cachées. Dealer, dragueur infini et le mec le plus salaud qui puisse exister bref, un véritable enculé. Je ne pouvais pas rester indéfiniment ici, pour la simple et bonne raison que je savais déjà que mon avenir ne serait rien et en plus de cela, malgré les études que j’ai loupé, j’ai eu de la chance de rencontrer un homme différent des autres. Le fait qu’il soit dans la rue m’a toujours étonné, un dealer professionnel mais surtout un mec doté d’une intelligence mais surtout d’une envie d’étudier incroyable. Il m’a permis de me remettre à jour et m’a demandé de quitter cette ville en prenant soin de changer d’identité. D’ailleurs, j’y avais déjà pensé et il m’a donc protégé durant six ans, me soutenant et me voyant changer il avait également réussi à m’obtenir une nouvelle identité, Dexter Finnigan. C’était pour moi un nouveau départ, du moins, le commencement de ce nouveau départ. J’ai rapidement choisis ma voix et je savais que je voulais devenir un autre homme et pourtant la rue m’emportait un peu plus chaque jour. «
Dexter, prend ce fric, quitte Boston immédiatement et ne revient pas avant de t’avoir fait oublier t’as compris ? » Je venais le regardais, l’air grave mais surtout paniquer. «
Mais ou veux-tu que j’aille ? » Il venait me donner mes papiers, mon sac mais aussi un téléphone. «
Va à Cambridge, tu es un homme maintenant et je sais que tu pourras t’en sortir là-bas. Va à l’université, et surtout promet moi de prendre soin de toi, t’es un bon gars. T’es pas l’enfoiré que tu montres. » Je le regardais et sans un mot pris ce qu’il me donner avant d’enfiler ma veste, lui donner une accolade et quitter Boston pour rejoindre Cambridge. Dix-huit ans et voilà que je me diriger une nouvelle fois vers un nouveau départ.
Mon arrivé à Cambridge fut difficile, plus aucun repères, aucunes connaissance, et pourtant mon nouveau moi avait de l’ambition, je savais déjà que j’arriverais à m’en sortir rien qu’en repensant aux paroles de mon ami de Boston. J’avais trouvé l’université mais pour y entrée il me fallait un coup de pouce et trainant de foyer en foyer et faisant petit boulot par petit boulot, je venais réussir à trouver un job de barman dans un bar du coin, non loin de l’université d’ailleurs. Le gérant me faisait confiance ce qui me surprenait car il me connaissait pas. Sa fille m’aider à reprendre mes études au fur et à mesure, il m’a pris sous son aile ce qui m’a largement surpris. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça pour un gamin dont il ne connait rien, même pas son identité. «
Dis-moi, je peux te poser une question ? » Alejandro ce tourna alors et hocha la tête de haut en bas. «
Vas-y fiston. » - «
Comment tu fais pour me faire confiance alors que tu me connais pas ? » Il se mit à sourire en m’invitant à m’asseoir sur un des tabourets déposer face au comptoir. «
Tout simplement parce que tu me fais penser à un garçon que j’ai très bien connu il y a quelques années de cela, moi. » Je le regardais interrogateur. «
Je vois, mais pourquoi moi ? » Il soupira. «
Je ne sais pas, tu me donnes envie de faire quelque chose de bien, j’ai mal tourné avant de rencontrer ma femme et maintenant je suis heureux. Je n’ai pas envie que la même chose t’arrive. Et puis, je sais qui tu es. Un garçon courageux qui a fuguer il y a 6 ans et qui maintenant essaye de s’en sortir. Tu viens de Boston et ton ami m’a appelé pour me dire que t’arriver à Cambridge, tu vois, t’es pas tout seul. » Je le regardais surpris et d’un autre côté soulager. Je venais alors passer mes mains sur mon visage et doucement sourire avant d’ajouter. «
Merci, merci de croire en moi, peu de personne l’on fait et … Et ça me touche vraiment. » Il souriait avant de me donner une tape sur la joue, tel un père envers son fils. Son attachement brutal pour moi me faisait tellement chaud au cœur que lorsque je vis dans mon sac une enveloppe avec des billets et surtout avec un mot en disant simplement. ‘Harvard t’attends fiston, on croit en toi.’ Je n’en revenais pas. Cette famille me pense capable de réussir, je ne pouvais pas les décevoir. Venant courir vers le bar je venais les remercies et rapidement quitter celui-ci pour aller vers l’Université afin de m’y inscrire. Le nouveau départ commence. (…)
Ma rentrée fut rapide, mon internat aussi et j’ai pris mes marques plutôt rapidement. J’ai connu mon cher président de maison, Romane et autant dire que même si nos début fut difficile voir négatif nous avons finit par devenir des amis inséparables. J’ai rencontré un bon nombre de personnes génial et le truc dans tout ça c’est que j’ai même réussi à retrouver mes cousines, Kaelyn et Torrey. Ouais, je suis le plus chanceux c’est certains ! Enfin, il faut l’avouer, depuis mes cinq ans à Harvard il s’en est passé des choses et d’ailleurs celle d’avoir rencontré une femme extraordinaire et qui m’a fait totalement changer de comportement, Constance… Une sublime blonde qui au début n’était qu’une proie de chasse et qui s’est avéré finalement être la femme que j’avais envie de rendre heureux. Je suis tombé amoureux d’elle et aujourd’hui, même si c’est compliqué entre nous, que je joue au con et que je suis maladroit avec elle, je l’aime. C’est la femme avec qui je veux construire ma vie et j’espère qu’elle s’en apercevra. Avec Constance, j’ai adopté la fille d’Alejandro, mon ami qui est malheureusement décédé dans un accident de voiture avec sa femme et sa fille ainée. La pauvre petite c’est retrouvé orpheline trois jours après sa naissance et bizarrement c’est moi qui l’avais choisi de mettre comme tuteur pour ses enfants si malheur il doit y avoir. J’étais surpris et touché et sachant qu’il avait beaucoup fait pour moi je n’ai pas pu refuser alors j’ai accepté, Mila est devenu ma fille et elle fait de moi un homme comblé. Ma sœur, Jackie est ici. Elle a eu le courage que je n’ai pas eu et m’a retrouvé avec sa détermination. Bien entendus les retrouvailles fut riche en émotion et pourtant, qu’est-ce que je suis heureux de la retrouver à mes côtés. Je ne pouvais pas rêver mieux, une femme merveilleuse, une fille et ma sœur avec moi. Qu’est-ce que je pouvais avoir de plus à présent ? Un père. Et oui, comme si tout ce bonheur ne suffisait pas voilà maintenant vingt-trois ans que j’attends les réponses à mes questions et un seul homme a pu me les donner, Tyler Stark. Un riche directeur d’entreprise est arrivé dans ma vie est-il s’avère qu’il est mon père biologique avec preuve écrire et lettre de ma mère qui explique tout. Je suis resté paniquer et en colère face à cette nouvelle, finalement je l’ai accepté. J’avais besoin de lui et étrangement, il me ressemble sur certains points. Je me sens trop aimé et maintenant le bonheur commence à me faire peur. Et si tout cela ne venait que me faire comprendre que demain tout pouvait s’écrouler ? Eh bien oui, c’est le cas. Un malade a fait sauter des bombes à Harvard et j’ai été plutôt bien atteint et Constance touché aussi. Je me rends compte que finalement, notre vie ne tiens qu’à un fil et cela me tue de savoir que des innocent son mort à cause d’un connard égoïste. Aujourd’hui ma leçon ? Vie le moment présent et ne te préoccupe pas de l’avenir…
Finalement, je pensais avoir pris une bonne résolution mais les choses ne se sont pas produites comme je l’aurais voulu. Constance et moi ça a pris un tournant négatif, on a fini par rompre et nos vacances en Thaïlande fut un désastre monumentale. Je lui en veux et en même temps, aujourd’hui je me dis qu’elle fut mon premier grand amour, avec qui j’ai eu une petite fille. Oui, Mila, la douce et sublime Mila. Je soupirais, à sa pensée je me rendais compte de la tristesse que j’ai au fond de moi. La raison ? Mila est décédé il y a quelques semaines d’une maladie de cœur que les médecins n’avaient pas décelé à sa naissance. Je me retrouve donc seul après avoir fui Cambridge et plus particulièrement Harvard après le départ de Constance, le fait que ma vie n’allait plus comme je le voulais et que je voulais essayer de m’occuper des entreprises de mon père. Je me sens coupable et au final, une personne me manque. Skylar. Je n’aurais jamais dû lui tourner le dos, j’aurais dû aller vers elle mais ma fierté était trop grande et aujourd’hui je regrette. Mon retour va être compliqué, difficile pour moi comme pour mes amis ou même Skylar. Je sais bien que mon départ à blessé mais je devais le faire et depuis la perte de Mila je me suis entièrement renfermé sur moi-même, je parle peu ou quand je parle je suis agressif, je me sens vide et dénué de sens. Je suis également devenu égoïste et surtout un très grand fêtard, revenant presque Dexter de base. Enfin une chose est sûre, je ne suis plus le même et je ne serais plus jamais le gentil Dexter tout mignon qui aimait tout le monde.