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very bad trip ►ft. orion

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very bad trip
orion & siméon



Pour l'instant mon été au summer camp se déroulait à merveille. Des filles de partout et de l'alcool à volonté. Un cadre idyllique presque aucune règle, que demander d'autre? Ce soir là j'avais un peu trop abusé de toutes ces bonnes choses. En temps normal je sentais ma limite et je m'appliquais à la respecter, mais ce soir là il en avait été autrement. La fatigue peut être, ou la lassitude.. finalement avec du recul je dirais plutôt que c'était de la faute de la tristesse. Je n'ai pas pour habitude de me confier, je suis un volcan en sommeil qui n'attend qu'une chose: son éruption. C'était ce que me disais tout le temps ma mère " ton coeur est comme un volcan, parle Siméon, parle moi!" Je sais maman, j'aurai du ...
A Harvard je ne savais jamais vraiment à qui me confier, et j'avais trouvé comme solution de seulement raconter quelques petites anecdotes à différentes personnes, de façon à me livrer mais pas entièrement face à un seul confident. Je leur disais d'ailleurs ce que j'acceptais bien de leur dire!
L'exception c'était mon ami Orion. Un mec un peu ailleurs, je dirai même complètement perché, mais en qui j'avais une confiance désormais aveugle.
Ce soir là n'était pas pauvre en émotions. Il y avait une fête organisée dans l'hôtel, biensur je ne devais pas rater ça. J'y étais allé, innocemment. Là bas j'étais tombé sur deux ou trois connaissance qui avait de la marchandise plein les poches et qui m'ont proposé de tester. Je venais d'appeler Cassie, un appel qu'elle avait encore une fois refusé. J'ai donc accepté.
C'était de la bonne came, sincèrement, mais la redescente fut une horreur.
La soirée s'est terminée relativement tôt, il devait être 3h30 quand j'ai quitté la salle de réception. Les étudiants on très vite déserté la fête et sont tous retournés s'éparpiller dans les chambres ou en after dans les bars de la ville. Il n'y a que moi, en plein délire surement, qui suis resté dans le coin. A vrai dire je n'ai pas pu aller plus loin que le jardin de l'hôtel.
Seul, terriblement seul, je pris une clope et mon briquet, ressentant une terrible envie de fumer. Les main tremblantes, allumer cette cigarette fut un véritable défis. En reposant mon paquet je pris par la même occasion mon téléphone portable. Après avoir parcouru mon répertoire en long et en large le nom d'"Orion" accrocha mon regard. Il commença à taper maladroitement.

« viensd sttp jardin, apéroooooooo »


Un message bien maladroit qui sent l'alcool. Il savais qu'Orion ne dormais pas à cette heure là, même si il ne faisait jamais la fête il avait l'esprit beaucoup trop occupé pour dormir. Il savait aussi qu'il viendrait rapidement. Orion était un ami de confiance qui répondait toujours présent pour Siméon.

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Orion entendait la fête battre son plein de l'autre coté du bâtiment. Il se concentrait sur une partition qu'il avait commencé la veille, mais finit par s'allonger sur son lit , les yeux plantés sur le plafond, les oreilles inondés par une musique violente. Il lui arrivait d'écouter autre chose que du classique, tout autre chose et c'était aussi sa manière à lui de faire sortir un peu ses nerfs, parce qu'honnêtement , là , cela faisait quatre soirs de suite que son étage foutait le bordel. Et le manque de sommeil allait le rendre dangereux un de ces quatre. Il jouait machinalement avec son crayon à papier dans sa main droite, quand il finit enfin par se sortir de son lit , pour enfila une tenue pour sortit et pas seulement son futal souple pour dormir. Il sauta dans un Denim usé et foncé, ceinture sur les hanches,  une maillot de corps noir. Il passa ses docks noires, et sortit , portable et clopes dans la poche arrière, dans l'optique d'aller se chercher un truc à bouffer. Musique toujours sur les oreilles, entraînantes et presque trop festives pour un "orion" mais il avait besoin de changer de temps en temps, histoire de se sortir les idées. Il écoutait de tout , c'était selon ses humeurs. Cette musique lui avait donnait de l'énergie, et la journée n'avait pas été trop chaude , donc il n'était pas trop de mauvais poil. Une fois éloigné de l'hotel , ça ira au poil.

Le détour ne tarda pas. Une grosse demi heure, mais il s'attarda sur le ponton non loin de la grande rue qui longeait la plage publique, histoire de naguer et admirer son ennemie juré, la mer et son eau qui avait failli le tuer quelques jours plus tôt. Quand il y pensait , un peu plus , et ça aurait été la fin si le dreadeux ne l'avait pas sauver... Un frisson lui traversa la nuque , et la cuisse. Hein ? Pourquoi la cuisse. Orion fronça les sourcils et mit ses longs doigts sur sa cuisse. Merde le portable. Il plongea sa main dans sa poche pour en ressortir le portable, accoudé à la rambarde de bois, la poche plastique renfermant deux trois trucs à bouffer et à boire pendant à son coude. Il l'ouvrit et lu le message... Simeon? A cette heure ci ? Pourquoi il l'appelait à cette heure. Il fronça les sourcils en silence. Mauvais pressentiment. L'hotel. Il y avait eu une fête. Orion était sorti il y avait presqu'un heure et demi maintenant. Durant les vacances , il était nocturne à 80% , insomniaque pour les autres. Il n'avait jamais vraiment beaucoup dormi, son cerveau ne s'arrêtait jamais de penser, du coup , il ne pouvait dormir que véritablement épuisé, cérébralement et physiquement. Il se redressa et sans chercher plus loin , ni répondre, il se dirigea vers l'hotel. Vingt bonnes minutes s'écoulèrent. Il n'y avait plus qu'à espérer que Siméon ne soit pas parti. Vu son écriture, il était soul ou défoncé, mais quelque chose n'allait pas cette fois-ci.

Ce n'était pas comme s'il n'était pas habitué , et il ne l'appelait jamais . Donc s'il l'avait fait , c'était parce que son cerveau l'avait sifflé d'instinct... Et ce n'était pas une bonne nouvelle. Orion savait que Siméon avait une bonne résistance, donc soit il était en plein overdose soit... Oh merde. Rien que cette idée lui serra la gorge, et il accéléra le pas. Si jamais il avait joué à ça , il lui déglinguait la tête. Siméon avait accusé la mort de sa mère bien différemment de Orion, qui lui refoulait , et refoulait , encore et toujours avec un calme à tout épreuve, sans jamais tomber dans la déchéance. Il ne voulait pas décevoir sa mère, et il savait qu'elle le regardait. La question n'était pas aux croyances étranges d'Orion mais plutôt à la trouvaille de Siméon. Dans quelle merde s'était-il foutu? Orion passa les chênes immenses de l'allée principal , le pas rapide, le regard aiguisé et sérieux, le visage fermé, allumant une clope avec adresse. Il marcha le long d'un muret avant de sauter de l'autre coté, pas le temps de faire le tour. Il chercha du regard son ami. Rah , c'était grand ici, il était où cet animal. La fumée s'extirpa de ses lèvres, l'anxiété se lisant sur son visage. Il inspira et avança pour faire le tour, essayant de couvrir le maximum d'espace du regard. Pour finir , il gueula à deux reprises de manière distancée le prénom "Siméon", en espérant qu'il l'entende. Cela faisait un petit moment qu'il lui avait envoyé ce message, il n'y avait plus qu'à espérer qu'il n'avait pas fini la gueule dans un buisson inconscient. La nuit n'était pas pour l'aider en plus. Orion commença à s'inquiéter, et décrocha son téléphone pour le biper en espérant qu'il réponde. Ce qui se passa :

- Siméon ? T'es où , je suis au jardin. Dis moi juste où tu es et j'arrive.


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Les minutes semblaient être des heures à cet instant précis. Mon message à Orion datait de 10minutes et pourtant cela semblait déjà faire une éternité. Mais pourquoi ne répondit-il pas? Je me souviens que c'est exactement la question que je m'étais posée. Je commençais à me remettre en question; Peut être qu'au lieu de faire l'intéressant avec les soirées, les apéros, les filles et les clopes, je ferai mieux d'aller droit au but et de m'ouvrir un peu plus aux autres. Pourquoi est-ce que je n'avais pas pu simplement dire à Orion "Viens, j'ai besoin de toi, s'il te plait?" Nous étions pourtant ami et je savais pertinament qu'il comprendrait quoi qu'il arrive.
Furieux contre moi même, je me souviens avoir jeté violemment mon téléphone contre un mur sans trop réfléchir. Biensur que c'était sans réfléchir, mon cerveau était surement noyé dans l'alcool comme mon corps tout entier. Ok, plus de téléphone. Le temps de soupirer, de jeter ma cigarette encore allumée et de partir à l'aventure. Marcher pour aller où? Je n'en avais aucune idée. Tout ce que je sais c'est que j'ai terminé allongé au bord de la piscine, un crocodile gonflable dans les bras.
Il me fallu un petit moment pour reprendre mes esprits et analyser la situation. Moi, un truc gonflable et une piscine? Il est du coup plutôt simple d'en déduire la chute de l'histoire: tout deux avons terminés dans la piscine. Prit dans un élan de folie je me mit à faire du rodéo, ce qui devait être plutôt ridicule à regarder me dis-je, biens qu'à ce moment là je fus seul sur les lieux. Très investit dans mon rodéo, ce ne fut qu'une fois fatigué que je pu remarquer des cris au loin. Prit de panique et dans un élan de paranoïa, je du me dépêcher de ramasser mes affaires et de partir au plus vite. Plus je me rapprochais de la grande statue du jardin et plus je semblais me rapprocher de la voix. Mais cinq minutes après les cris avaient disparus. C'est a ce moment là que je décidais alors de m'allonger par terre.  


« Siméon ? T'es où , je suis au jardin. Dis moi juste où tu es et j'arrive.  »

C'était la voix d'Orion je la reconnaissais, il avait prononcé mon nom! Il semblait tenter de me joindre mais j'avais alors oublié que mon portable se trouvait décomposé à l'autre bout du jardin de l'hotel .. Je mit quelques secondes avant de me relever et me mit à courir.

« Héé je suis là, Orion hé! »


Le temps de le rattraper et de poser ma main sur son épaule.

« Merci d'être venu mon pote, un joint ça te dit? »

Jamais capable d'être sérieux, je me décevais rien qu'à prononcé le mot joint à Orion, alors que je savais que je n'avais pas besoin de toutes ces choses superficielles pour établir un lien avec lui. Mais j'imagine qu'à ce moment là l'alcool avait prit le dessus et que je n'étais pas vraiment moi même.

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Au moment où Orion finit sa phrase du téléphone, il entendit un bipppppppp . Quoi bip ? QUOI BIP! Non putain , pas un répondeur! Il faisait chier ces gens qui faisait style qu'ils répondaient et en réalité c'était leur message répondeur. Orion regarda alors son téléphone, blasé, un peu le regard noir, et se dit que Siméon était une andouille finie parfois. Il referma son téléphone, cherchant encore et toujours, parce qu'il n'aimait pas ça. Pourquoi le répondeur ! Orion détestait le répondeur. Il ne savait jamais quoi dire et là en plus, il s'était fait avoir comme une merguez pas fraiche. Il rangea son téléphone dans sa poche arrière et soupira. C'est alors qu'il vit une silhouette gueulante, aux cheveux bruns sortir des buissons et courir à sa rencontre. Un fou? Un alcoolique ? Orion plissa les yeux. Qui le connaissait visiblement. Merde ... pourquoi il connaissait presque que de ça. Il devait les attirer . oui mais non là tu vois mec, je cherche un pote et j'ai pas le temps pour... Simeon ????? Orion fronça les sourcils, clope aux lèvres pour ralentir sa cadence et le laisser venir... L'observant de haut en bas... De bas en haut. Woh... Il était trempé . Qu'est-ce qu'il avait foutu encore? Simeon et lui étaient proches depuis presque deux ans, mais en réalité , il ne souvenait plus trop bien d'où c'était parti. Ils étaient juste devenu trés proches et la mort de la mère d'Orion il y avait environ un an n'avait fait que les rapprocher. Orion le connaissait , et vis versa. Il était un des rares à qui il parlait de lui.. Il dévisagea Simeon et soupira en le recevant un peu de traviole, alors qu'il lui mettait une main sur l'épaule.

- Non merci. Et si t'en as sur toi, donne le moi, je crois que t'es assez misérable comme ça pour ce soir...

Sa voix était calme et il n'était pas méchant. Aucune accusation. De toute façon , Orion n'était que rarement agressif et le seul moment où il pouvait vraiment l'être c'était si on le réveiller violemment. Sinon , il était patient et conciliant.
Il regarda les pupilles de Siméon , un peu prés , et eut le droit à l'haleine d'alcoolique notoire, lui faisant lever les yeux au ciel et bloquer sa respiration un court instant.

- Je peux savoir ce que tu fous? Tu m'envoies un texto inquiétant , tu ne reponds pas au portable... d'ailleurs au passage ton répondeur est un traitre ... et là tu arrives trempé, puant l'alcool , la bouche en coeur alors que je te cherche depuis tout à l'heure?? Je me suis inquiété abruti, regarde l'heure qu'il est. Pourquoi tu m'as juste pas dit que t'avais besoin de moi... tu sais très bien que je serai venu . Et ...  !

Orion regarda vaguement d'où arrivait Simeon et comble de l'ironie, du hasard ou du sort , deux nanas complètement pétées et à moitié à poil sortir de la même rangée de buisson, en leur faisant un grand coucou , pour ensuite dévié sur le coté pour aller on ne sait où. Orion bloqua, soutenant son ami. Il haussa un sourcil et tourna lentement la tête vers Simeon.

- Me dis pas que tu ... étais avec.. ces choses... ? T'es désespéré à ce point?

Orion se fourvoyait certes, mais il ne savait pas que Simeon était juste passer dans la haie sans s'arrêter et il voyait juste qu'elle sortait du même lieu quelques minutes plus tard. Donc , n'importe qui aurait pu en conclure que Siméon s'était envoyé en l'air avec. L'irlandais fronça les sourcils et secoua la tête en voyant les filles s'éloigner et regarda de nouveau Simeon , descendant vers l'entrejambe du regard puis remontant vers le visage de Simeon , un peu perplexe, inquiet et cherchant à comprendre, le bras toujours en l'air, le doigt fixant un endroit qui était maintenant vide.


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