Miami is a headache - Queenie & Lou

Je me réveille par les rayons tueur du soleil, oui tueur est bien le mot, j’ai l’impression qu’ils veulent me tuer par l’entrée de mes yeux. Et en plus ce mal de tête abominable qui m’enserre le cerveau. Juste horrible. Qu’ais-je donc bien pour faire hier pour avoir cette horrible gueule de bois ce matin ? Bon faudrait peut être que j’ouvre mes yeux pour le savoir. 1, 2 et 3 : Aie ça fait encore plus mal que peur. Je suis dans une chambre, bon la rien de bien bizzard mais je ne reconnais pas les draps, ni la déco. Je sais que je suis au Summer camp, ça c’est une certitude mais je ne suis pas dans ma chambre. Bon, à première vue il n’y a personne avec moi dans ce lit, mais il devait y avoir un mec puisqu’un emballage de capote trainait sur la table de nuit. Bon je suis nue, rien de plus normale, je n’aurais sans doute pas su me rhabiller vu l’état actuelle dont je me trouvais je doute fortement que quelques heures plus tôt je sois en très grande forme moi. Un coup d’œil autour de moi vite fait et je vois mes vêtements éparpillé ainsi que deux sac à mains. Mon dieu ça y est je vois double, mais non ils sont différents. Bon on se lève à pas de loups et on récupère ses affaires en quatrième vitesse. Je m’habille en sautillant sur le plancher, attrape les deux sacs posé sur le sol et quitte cette chambre avant que quelqu’un n’arrive. Bon au moins pas de nausée c’est déjà bon signe. Je déambule dans les couloirs de l’hôtel pour trouver un petit salon cosi avec cendrier et un charmant serveur qui m’apporta un café. Mieux vaut pas combattre le mal par le mal. Je fouillai le premier sac : c’était bien le mien et j’en sortis mon paquet de cigarette, un briquet et ma charmante paire de lunette de soleil que je mis sur mes yeux. Ah ça allait mieux. Bon maintenant fouillons le sac mystère : cigarettes, briquet, trousse à maquillage, … ah le voilà le portefeuille. Carte d’identité : Lou N. March. Ah oui j’étais avec Lou hier ça me revient. Et la voilà justement qui arrive.
- Je suis dans le même état ma belle, nausée en moins et j’ai ton sac, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs.
J’extirpais une cigarette de mon paquet et le tendis à Lou car vu sa tête, elle en avait besoin. Je déposai nos affaires sur la table et commanda un autre café pour ma Lou.
- La soirée à été mouvementée à mon avis.

Sacrebleu, la tête de Lou changeait et on aurait dis qu’elle passait par toutes les couleurs, un vrai cercle chromatique ou plutôt non, le jouet que j’avais quand j’étais gosse : un kaléidoscope. On aurait dit qu’elle avait un ulcère à l’estomac. Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre que mademoiselle partait en courant sans doute vers les toilettes sans aucuns doute pour vomir. Je ne la suivis pas dans cette direction et je m’en excuserais lorsqu’elle reviendra mais si je vais l’aider elle risque d’avoir un shampoing pas très ragoutant. Je me souviens de l’anniversaire de mon père où il avait absolument voulu aller manger une casserole de moules. Malheureusement il est sans doute tombé sur une moule pas fraiche et à tout revomis. Rien que d’y penser j’en ai des hauts le cœur. Bon repensons à la soirée d’hier plutôt. Lou et moi étions de vraies noctambules je dois l’admettre mais un trou noir comme ça c’est impossible. Nonobstant le nombre d’alcool qu’on ingurgitait dans les soirées, je n’avais jamais eu un trou de mémoire aussi faramineux. Bon je me souviens être entrée dans cette boite de nuit avec plein de monde et d’avoir carburé au Whisky comme les traders de collègue de papa lorsqu'ils parlaient de la crise économique. Oulala, arrêtons de réfléchir car la ma tête est en train de faire la gigue en délire du Chapelier fou dans Alice au pays des merveilles. Mais nom d’une pipe qu’avait ‘il bien pu nous arriver hier soir pour que l’on se retrouve dans cette état ? Je n’aime pas ne pas me rappeler ce qu’il s’est passé lors d’une soirée qui devait pourtant être mémorable. Bon on prend son Samsung et on va sur internet. « Le bébé royal est né », « 12 ans après le 11 septembre 2001, les américains se souviennent », « L’accident ferroviaire de St Jacques de compostelle. » Non, à voilà Facebook. Peut être qu’avec de la chance, un imbécile aura mis des photos de la soirée sur internet et qu’on pourra recomposer les épisodes de notre nuit de folie tels les experts de Miami. Oui, je me prenais pour eux en se moment même car une enquête est ouverte pour savoir ce qu’il s’est passé cette fameuse nuit où Stitch à rencontré Raiponce. Euh non, la je m’égare un peu de la réalité. Lou revint alors des toilettes alors que je passais en revue les calomnies que l’on peut trouver sur facebook. Elle avait débagoulé comme elle le dit si bien.
- Je m’excuse de ne pas être venue avec toi, mais je suis sur que tu ne voulais pas d’un nouveau shampoing, rigolais-je.
Et là je tombais sur LA photos du siècle. J’étais en compagnie d’une mochetée de première ordre. Je montrai la photo à Lou avec un regard horrifié.
- Comme quoi, Dieu a créé l'alcool pour que les hommes moches baisent quand même. Je n’ai pas pu me taper ça quand même. Si ?
Il avait l’air d’un Ornithorynque avec une coiffure d’oursin. Heureusement je pense lui avoir donné le numéro du téléphone rose. Une chose de bien tout de même