I make them good girls go bad + Siméon

Ce soir, j'allais enfin quitter le campement pour m'éloigner un petit peu, histoire de faire la fête sans voir tant d'étudiants. C'est mon ami Siméon qui m'avait proposé une petite soirée sympa au plus grand bar de Key West. Apparement, la journée c'était calme, mais le soir ça devenait une vraie tuerie. J'aimais bien m'amuser, mais avec modération. Siméon, quant à lui, préférait se défoncer jusqu'à l'infini. C'était un mather, on ne pouvait pas nier cela. Je n'étais pas très emballée à l'idée de festoyer, mais comme je n'avais rien d'autre à faire, je comptais bien faire plaisir à mon pote de soirée. Une fois prête, je descendis au rez de chaussé pour attendre Siméon, et une fois qu'il montra le bout de son nez, nous pouvions y aller. Un véhicule sympa nous déposa jusqu'à l'endroit. Le fameau bar. C'était vraiment une bonne idée? Allez oui, tant pis. Qu'est-ce qui pouvait m'arriver de pire? Mais avant d'entrer, je retenais Siméon par le bras. Je devais mettre les choses au clair. « Bon, je te préviens, ce qui se passe à Sloppy Joe's bar, reste à Sloppy Joe's bar. J'ai une réputation à tenir moi. » dis-je d'un air amusé. Je voulais pas devenir une mather, non j'allais être une parfaite cabot à la rentrée, voilà tout.

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faith & siméon

Passer l'été au summer camp c'était une superbe idée. Toutes les filles qu'on voit trainer sur le campus toute l'année? Il y avait les mêmes mais cette fois en tenue plus légère, et même des fois en bikini. L'été les rend plus chaudes, ce n'est pas qu'un mythe! Offrez leur de l'alcool à gogo et des chambres d'hotels à disposition et c'est la folie.
Ce soir là j'en avais marre de l'ambiance palmiers piscine et des jeunes filles en fleur. C'était barbant à la longue, il fallait que je prenne l'air. J'ai directement pensé à Faith pour sortir. C'est vrai j'aurai pu appeler mes potes de fraternité, mais il était temps d'exploiter le potentiel de la futur Cabot. En quittant ma chambre d'hotel je pris le temps de vérifier si j'avais bien tout sur moi. Cigarettes, briquet, porte feuille, carte d'identité, et quelques pochons remplis de bonheur et d'amusement: tout était ok.
Faith m'attendait dans le hall, elle était mignonne dans sa petite robe blanche, peut être un peu trop, mignonne d'ailleurs. A peine le temps de lui lancer un « En route Blondie! » et nous étions déjà dehors en route vers le club. En arrivant devant Faith m'arrêta. « Bon, je te préviens, ce qui se passe à Sloppy Joe's bar, reste à Sloppy Joe's bar. J'ai une réputation à tenir moi. » Elle le sortit sur le ton de l'humour mais au fond je voyais bien qu'elle était sérieuse. « Quelle réputation chérie? Une réputation de sainte? Qui en voudrait? » Tout le monde savait que les Cabot était la team des coincées du campus. Des filles toutes plus belles les unes que les autres qui ne juraient que par leur mantra de jeunes vierges superficielles: « Amour, travail, études et fidélité ». Mais Simon s'était lancé un défis: dévergondé la petite Faith.

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« Quelle réputation chérie? Une réputation de sainte? Qui en voudrait? » me répondit Siméon d'un air moqueur. Il était comme ça, toujours à me taquiner. Au moins il était franc, et c'était ce qui me plaisait chez lui, malrgé qu'il soit un mather complètement décallé. Déjà, pourquoi je trainais avec lui? Personne n'osait imaginer voir une Cabot et un Mather se "fréquenter". Quand je parlais de ma réputation, c'était aussi pour faire référence à lui-même. Mais tant pis, j'aimais bien être en sa compagnie, et personne ne pourra m'empêcher de le voir. J'eus un petit rictus, puis je croisais mes bras. « Je ne suis pas si sainte que tu le crois. Déjà, parler à un mather, c'est mal. Je fais des choses mal à cause de toi Siméon, et le pire, c'est que je m'en contre fiche, tant que ça reste entre nous. » Je ris doucement. Au moins, ça, c'était dit. Nous entrions dans le bar et l'ambiance semblai déjà un peu plus festive. Je venais de me rendre compte que j'avais mis une robe blanche, enfin elle était courte et légère, mais bon, je ne voulais pas qu'il ait de taches dessus. Directement, nous nous installions près du comptoir pour boire un petit coup histoire de commencer la soirée en beauté. Je me tournais vers Siméon en me rapprochant de lui car la musique allait trop forte. « Sers moi ce que tu veux. » j'étais prête à boire n'importe quoi, tant que je m'amusais et que je ne déraillais pas trop fort. Le sourire qu'il affichait n'était pas très rassurant. J'aurais peut être pas du dire ça finalement, mais tant pis. Je n'étais pas une petite sainte et il allait bientôt s'en rendre compte.

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faith & siméon

"Je ne suis pas une sainte" isa-t-elle me dire, du moins dans les grandes lignes. Ces mensonges ne marchaient pas avec moi, une cabot dévergondée?! J'avais vraiment du mal à le croire.
Sans même avoir le temps de répondre encore plus sarcastiquement, les portes du bar s'ouvrirent devant nous et la foule nous entraîna. Dès le début, direction le bar.
Une foule monstre, les étudiants d'harvard étaient tous de sortie ce soir et il semblait y avoir de nombreux touristes. Un beau terrain de chasse m'ouvrait ses bras. A peine arrivés, déjà au comptoir, il nous fallait quelques remontants avant de rentrer complètement dans la fête. « Sers moi ce que tu veux » Très bien, elle n'avait pas à me le dire deux fois!
Il y avait beaucoup trop de bruit pour pouvoir parler normalement. Je fis signe à la serveuse pour l'appeler puis me mit à lui mimer une "vodka-kas-fraise et un whisky". Un bon cocktail ramené aux USA par la jolie serveuse originaire du sud de la France accompagné de ma boisson préférée. En plus d'un mois de vacances au Summer Camp j'avais eu le temps de sympathiser avec la serveuse du bar, même de me la taper si mes souvenirs sont bons, et elle connaissais ma commande sur le bout des doigts.
Elle lourait, s'exécuta puis nous servit. « Voilà pour toi ma belle! Ne pose pas de questions et bois tout ça.» Un sourire, un verre, quelle fille pouvait résister à ça?
Je pris mon verre et le bu d'une traite. Je ne pu m'empêcher de grimacer. Ce gout fort et addictif qu'est l'alcool. Et cette odeur, cette odeur me transportait. La musique n'avait jamais été aussi forte, et la fête battait son plein. Je n'avais qu'une seule envie, bouger. « Fais un cul-sec tout de suite et je te fais découvrir un endroit magique!»

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