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VIBRATIONS SALVATRICES- PV Snow -
Le silence. Personne dans cette immense chambre. Pour une soirée , Orion avait obtenu l'autorisation d'emprunter une chambre qui contenait un piano. Coup de chance, coup de pouce inconnu, il ne savait pas trop, mais il lui était revenu un papier avec une acceptation pour une nuit , une seule, avec trois personnes maximum , et hormis la musique, aucun désordre sonore ne devait être causé, ce qui signifiait , pas de saccage de la chambre pour une quelconque fête à la con. Certains élèves savaient tellement bien mentir pour obtenir ce qu'ils voulaient. Orion n'était pas de cette trempe, et il avait certainement reçu l'aide d'un de ses aînés, qui avait garanti sa bonne foi et son honnêteté , et qu'il était un des petits prodiges musicaux de Harvard , justifiant de son besoin d'un endroit avec ce piano. La vérité c'était que ce piano était pour Snow, une amie à lui, un peu comme une sœur , depuis un peu plus d'un an. Ils s'étaient rencontré en répétition d'un morceau qu'il devait jouer à deux pour un contrôle , et il avait du marier piano et violon et depuis ce jour, après une discussion qui s'était avérée fort enrichissante. Orion avait apprécié découvrir une fille qui en avait dans la caboche, qui ne faisait pas de chichi et qui était autant capable de rire que de se concentrer pendant des heures sur une passion commune la musique, pour remplir des lignes entières, critiquer intelligemment les notes, tout comme lui savait le faire et leur travail , alliant plaisir et patience donnait des résultats parfois surprenants. Ils leur étaient arrivé de faire aussi des horreurs musicales, de péter des cordes, de faire tomber des trucs dans le piano , et de chercher en tapant sur les touches pour voir où le crayon était coincé, ou bien de s'endormir tous les deux comme des larves sur les pages fraîchement écrites, pour se réveiller avec les partitions de gravées sur la face. C'était assez drôles en soi, mais franchement chiant à ôter. Il ne comptait plus le nombre de fois qu'ils avaient pris des café en vrac pour courir en cours, les lendemain de ces soirées là.
D'autres fois, c'était des sorties au cinéma, à l'opéra aussi , ou bien des concerts, et certaines fois, de grosses soirées glandouille film - bouffe - bouquin, à critiquer ce qui passait en positif ou négatif, mais ils en gardaient toujours de bons souvenirs. Ce soir, Orion posa le sac sur un buffet en entrant et fut admiratif de la taille énorme de la chambre. C'était une suite ? Étonnant... Il n'était pas de ce milieu , il avait encore du mal à s'y faire. Il remonta ses manches de chemise blanche sur ses coudes, ouverte en haut , débardeur blanc dessous, jean gris délavé. L'étui de son violon blanc finit sur le vernis rouge du piano et il toucha doucement de sa main les touches de l'instrument après avoir ouvert le couvercle qui protégeait les demoiselles blanches et noires. Snow n'était pas au courant normalement. Il l'avait invité à un numéro de chambre sans rien lui dire. Pour 22 h. Un homme entra avec un chariot qui contenait café, chocolat et ce dont ils avaient l'habitude et deux trois choses qu'aimait Lou en plus. On fait les choses bien ou on ne les fait pas, et Orion n'était pas friand de l'à peu près. Cela faisait plus d'un mois qu'ils n'avaient rien fait ensemble, et il devait bien avouer que ça lui manquait. On verrait bien si ça lui plairait. Il se contenta juste d'attendre sa venue, en s'allumant une clope, puis s'accouda à la grande fenêtre qui donnait sur le jardin ou une bande de gamins se défoulaient à coup de bassine d'eau. D'en haut , ça le faisait sourire. Du moment qu'il n'était pas sous les bassines, tout allait bien.
(Invité)
J'avais été invité par Orion dans une chambre, j'avais juste le numéro, aucune information de plus. J'avoue que j'étais toute excitée de le retrouver dans cette chambre, non n'allez pas vous mettre de fausses idées en tête. Nos rapports non rien d'intimes enfin pas dans ce sens là. Nous sommes liés, liés par ce plaisr de la musique, de la culture, des nuits blanches. Il était comme une sorte de frère avec lequel je pouvais partager tous pleins de centes d'intérêts et j'avoue que c'est juste passionnant de parler avec lui. J'avais hâte de découvrir quelle surprise il me préparait, j'avais juste besoin de gratter pendant des heures et des heures sur des partitions pour pondre des choses merveilleuses et des gros navets aussi mais ça ça nous faisait énormément rire. Alors je me suis préparée, j'ai enfilé une petite jupe à volant avec un petit débardeur, mes ballerines, mon sac et j'étais partie. J'ai limite couru dans les couloirs pour me rendre plus vite à notre point de rendez vous. J'étais limite comme une gamine le jour de Noël! En arrivant devant la porte de la chambre j'arborai un sourire immense, j'ai frappé et je n'ai même pas attendu qu'il m'ouvre tellement j'étais excitée.