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TETE EN BAS SONGE EN L'AIR- PV Dante -
Le silence. La nuit. Cet univers qui sonnait juste dans ses oreilles... Le souffle salé du vent le son douillet des vagues calmes d'un soir de nuages mais sans pluie, du moins pour le moment. Et même s'il venait à pleuvoir, Orion aimait ça. C'était l'été qu'il avait du mal à accuser. Cette saison de sauvages dénudés où le soleil se faisait brûlant et l'air suffocant. Il évitait d'ailleurs de sortir en pleine journée quand le soleil tapait au maximum. Beaucoup aimaient cette sensation de bronzage, et de sueur. Le blond répugnait cramer comme une écrevisse sur une serviette, ou se battre comme un chien mouillé pour un ballon, au milieu des vagues salées, prêtes à vous engloutir pour toujours. Il faisait tout le contraire des autres, et ce n'était pas pour lui déplaire. Non pas qu'il s'y donnait un malin plaisir , mais il avait toujours fait ainsi , il s'en sentait mieux. Il commençait à vivre à partir de 18 h ici. A Harvard c'était différent , mais il ne faisait pas aussi chaud aussi. Un hotel en Sibérie aurait été mieux pour Orion, il ne cessait de le répéter, il était un gosse de la pluie et du vent, pas un de ces vacanciers à poil, qui avalait les glaces par les oreilles, et les potins par le nez.
Le soleil s'était couché. Il enfila un jean basique, ceinture, tee shirt noir serré et court , et une chemise bleue nuit manches longues, rebattues sur les coudes. Jetant un coup d'oeil par le rideau alors que ses deux autres colocataires débattez sur les derniers groupes hard core qui passaient dans le coin, il se cala son portable dans la poche arrière, enfila ses docks noires et cirées, passa son jean par dessus, choppa un paquet de clopes dans son sac à dos, briquet et il sortit. Logiquement , il pourrait revenir sans soucis, ses colocataires ne fermaient jamais depuis plus d'un mois. Il avait mis sous cadenas ses affaires d'ailleurs, parce qu'il savait qu'un jour, il se retrouvait avec juste son slip pour pleurer s'il leur faisait confiance. Pensif sur la rentrée qui approchaient, il réfléchissait à la tournure de la chose. Il allait devoir retrouver de quoi payer ses études. Il ne pouvait pas se satisfaire de l'argent de ses parents, il n'en avait plus. Il ne s'en plaignait pas, il avait préférer avaler l'abandon de son père et la mort de sa mère en refoulant tout, comme il savait si bien le faire. Montrer, c'était être faible. Il était souvent réservé, assez froid et introverti même s'il paraissait absolument ouvert , receptif et souriant. Il était né pour se battre et ne jamais s'arrêter , même pour les autres, c'était comme ça.
Pendant de longues minutes, il marcha dans les rues, évitant de trop se mêler à l'effluve de la foule nocturne, leurs chants de vacanciers de luxe, les bars et boites de nuits, qu'il voyait au loin , et tous ces groupes de jeunes qui semblaient s'amuser. Des amis. Il en avait. Enfin oui, si , il en avait. Il y avait ...Simeon , et Camille, et Snow aussi... Plus de filles que de mecs à vrai dire. Pourquoi ? Bonne question. Et puis il y avait les gros bras Travis, et son mentor Dante. Il n'était pas si seul au fond, mais il avait un karma solitaire et ceux qui s'était attaché à lui ne devait rien attendre de lui , si ce n'était un altruisme débordant mais Orion était plutôt paumé dans sa tête. Il ne savait pas vraiment qui il était et ce qu'il aimait , hormis la musique, les arts, et cette façon si particulière de penser, comme un philosophe d'un autre temps, un de ces gamins des poètes disparus qu'on voyait dans un de ces films préférés. Son errance de réflexion le mena d'ailleurs dans un parc. Tiens, il n'était jamais venu ici. Il garda en coin d'oeil la vision de la ville en arrière, et entendait les vagues plus proches qu'avant... Pas franchement inquiet, il se sortit une clope et l'alluma , les deux pieds dans l'herbe humide. Le vent soufflait un peu plus fort, lui malmenant un peu sa tignasse blonde, dont les mèches un peu longues du dessus, s'éparpillèrent sur un oeil. Il se passa la main dans les cheveux pour tout replacer et observa autour de lui, les yeux plissés, le regard sévère. Une aire de jeu. Curieux. Il s'avança , contourna et s'approcha. Au sol de l'herbe, pas de sable pour une fois. Le sable, quelle belle création ça aussi. C'était un peu comme les allumeuses des Cabots, ça se faufilent partout , ça gratte et quand tu te rendais compte de leur présence, t'es obligé de te foutre à poil pour te nettoyer.
Orion regarda à gauche, puis à droite. Personne autour. Tiens, il allait tester un truc qu'il faisait quand il était petit. Il cala la clope entre ses lèvres, choppa la barre de jeu la plus haute, et contractant muscles de jambes, dos , ventre et bras, s'y hissa pour finir la tête en bas, la barre dans les genoux. Un effort basique pour lui, il n'était pas super lourd en dépit de sa taille conséquente. Ses mèches pendirent et il regarda sa clope pour souffler dessus. Les cendres s'envolèrent. Mode chauve souris, le tee shirt tenait serré sur son ventre et son torse, ça lui évitait d'effrayer une passante possible. Sa chemise ouverte tombait en vrac derrière lui , et ses yeux clairs , assombris par le manque de lumière fixait le vide. Il ne descendrait que quand il aurait mal au crâne. Il paraissait que ça aidait à réfléchir de faire monter le sang au cerveau. Il allait vite le savoir. L'autre éventualité et pas des moindres, c'était que quelqu'un se pointe et le sorte soudainement de sa concentration. Ce qui arriva bien sûr, après un quart d'heure d'errance mentale. Il sursauta, un de ses genoux céda, et il s'écrasa comme une merde au sol dans l'herber, dans un "HUMPH" assez grave et fort . La vache. Douleur. Il gémit sourdement en se redressant sur les genoux, se frottant la nuque. Heureusement qu'il avait eu le réflexe de se tordre sur le coté en tombant et d'amortir d'un bras ou il se serait fracasser la tête au sol. Sa souplesse l'avait encore sauvé. Il releva les yeux pour distinguer qui l'avait sorti de son rêve éveillé. Il s'était blessé le bras au passage , mais ne dit rien. Quelle idée aussi de tester la théorie du sang dans le cerveau.
Le soleil s'était couché. Il enfila un jean basique, ceinture, tee shirt noir serré et court , et une chemise bleue nuit manches longues, rebattues sur les coudes. Jetant un coup d'oeil par le rideau alors que ses deux autres colocataires débattez sur les derniers groupes hard core qui passaient dans le coin, il se cala son portable dans la poche arrière, enfila ses docks noires et cirées, passa son jean par dessus, choppa un paquet de clopes dans son sac à dos, briquet et il sortit. Logiquement , il pourrait revenir sans soucis, ses colocataires ne fermaient jamais depuis plus d'un mois. Il avait mis sous cadenas ses affaires d'ailleurs, parce qu'il savait qu'un jour, il se retrouvait avec juste son slip pour pleurer s'il leur faisait confiance. Pensif sur la rentrée qui approchaient, il réfléchissait à la tournure de la chose. Il allait devoir retrouver de quoi payer ses études. Il ne pouvait pas se satisfaire de l'argent de ses parents, il n'en avait plus. Il ne s'en plaignait pas, il avait préférer avaler l'abandon de son père et la mort de sa mère en refoulant tout, comme il savait si bien le faire. Montrer, c'était être faible. Il était souvent réservé, assez froid et introverti même s'il paraissait absolument ouvert , receptif et souriant. Il était né pour se battre et ne jamais s'arrêter , même pour les autres, c'était comme ça.
Pendant de longues minutes, il marcha dans les rues, évitant de trop se mêler à l'effluve de la foule nocturne, leurs chants de vacanciers de luxe, les bars et boites de nuits, qu'il voyait au loin , et tous ces groupes de jeunes qui semblaient s'amuser. Des amis. Il en avait. Enfin oui, si , il en avait. Il y avait ...Simeon , et Camille, et Snow aussi... Plus de filles que de mecs à vrai dire. Pourquoi ? Bonne question. Et puis il y avait les gros bras Travis, et son mentor Dante. Il n'était pas si seul au fond, mais il avait un karma solitaire et ceux qui s'était attaché à lui ne devait rien attendre de lui , si ce n'était un altruisme débordant mais Orion était plutôt paumé dans sa tête. Il ne savait pas vraiment qui il était et ce qu'il aimait , hormis la musique, les arts, et cette façon si particulière de penser, comme un philosophe d'un autre temps, un de ces gamins des poètes disparus qu'on voyait dans un de ces films préférés. Son errance de réflexion le mena d'ailleurs dans un parc. Tiens, il n'était jamais venu ici. Il garda en coin d'oeil la vision de la ville en arrière, et entendait les vagues plus proches qu'avant... Pas franchement inquiet, il se sortit une clope et l'alluma , les deux pieds dans l'herbe humide. Le vent soufflait un peu plus fort, lui malmenant un peu sa tignasse blonde, dont les mèches un peu longues du dessus, s'éparpillèrent sur un oeil. Il se passa la main dans les cheveux pour tout replacer et observa autour de lui, les yeux plissés, le regard sévère. Une aire de jeu. Curieux. Il s'avança , contourna et s'approcha. Au sol de l'herbe, pas de sable pour une fois. Le sable, quelle belle création ça aussi. C'était un peu comme les allumeuses des Cabots, ça se faufilent partout , ça gratte et quand tu te rendais compte de leur présence, t'es obligé de te foutre à poil pour te nettoyer.
Orion regarda à gauche, puis à droite. Personne autour. Tiens, il allait tester un truc qu'il faisait quand il était petit. Il cala la clope entre ses lèvres, choppa la barre de jeu la plus haute, et contractant muscles de jambes, dos , ventre et bras, s'y hissa pour finir la tête en bas, la barre dans les genoux. Un effort basique pour lui, il n'était pas super lourd en dépit de sa taille conséquente. Ses mèches pendirent et il regarda sa clope pour souffler dessus. Les cendres s'envolèrent. Mode chauve souris, le tee shirt tenait serré sur son ventre et son torse, ça lui évitait d'effrayer une passante possible. Sa chemise ouverte tombait en vrac derrière lui , et ses yeux clairs , assombris par le manque de lumière fixait le vide. Il ne descendrait que quand il aurait mal au crâne. Il paraissait que ça aidait à réfléchir de faire monter le sang au cerveau. Il allait vite le savoir. L'autre éventualité et pas des moindres, c'était que quelqu'un se pointe et le sorte soudainement de sa concentration. Ce qui arriva bien sûr, après un quart d'heure d'errance mentale. Il sursauta, un de ses genoux céda, et il s'écrasa comme une merde au sol dans l'herber, dans un "HUMPH" assez grave et fort . La vache. Douleur. Il gémit sourdement en se redressant sur les genoux, se frottant la nuque. Heureusement qu'il avait eu le réflexe de se tordre sur le coté en tombant et d'amortir d'un bras ou il se serait fracasser la tête au sol. Sa souplesse l'avait encore sauvé. Il releva les yeux pour distinguer qui l'avait sorti de son rêve éveillé. Il s'était blessé le bras au passage , mais ne dit rien. Quelle idée aussi de tester la théorie du sang dans le cerveau.
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