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Attraction dangereuse - [Clydwen]

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ATTRACTION DANGEREUSE
- PV Clydwen -

Attraction dangereuse - [Clydwen] 158162systemeantinoyadepourpiscinepublique525861550669

La chaleur avait baissé. Orion avait du mal avec le soleil cuisant , et le vent qui annonçait quelques nuages au loin n'était pas de refus. Il avait quitté sa chambre , qui s'était vidé de ses deux autres colocataires, pour descendre dans le hall, et chercher un lieu sur un plan de l'hotel qui pourrait lui permettre d'être isolé, pour écouter de la musique en fixant autre chose de son plafond. Il avait fourré son MP4 dans l'arrière poche de son pantacourt kaki qui lui tombait sous les genoux. Claquettes, et débardeur noir, il sortit par l'arrière de l’hôtel qui donnait apparemment sur une allée bétonnée. Pour un peu , ses claquettes si elles n'avaient pas été en cuir, auraient fini fondues, collés sur le goudron qui semblait avoir bien mal sous le soleil tapeur. Il traversa d'ailleurs directement par l'herbe, préférant la fraîcheur des végétaux à tout ce qui pouvait être urbain. Quelque part, il regrettait sa petite ville et les grands espaces, mais c'était le pris à payer pour de grandes études. Et puis des vacances dans un endroit aussi chouette, on pouvait difficile rêver mieux quand on était étudiant. Oui mais voilà. Il y avait de l'eau. Partout ! Un ilot avec un hotel splendide, des palmiers, un climat tropical et tout le toutim MAIS IL Y AVAIT DE L'EAU! En somme, pas la peine d'en faire toute une histoire, oui mais si... Parce que le blond était hydrophobe. Il était persuadé que s'il devait mourir, ce serait justement dans un endroit pareil, où il y avait des piscines, des fontaines, des grandes baignoires, des jacuzzi, et l'océan ! De l'eau partout : Douce et salée! Même pour faire cuire les pâtes, il en fallait ! Plus sérieusement , il n'était pas rassuré. Il aurait pu mourir renversé par une voiture, lui qui ne regardait quasiment jamais pour traverser, ou bien faire une chute mortelle, des choses qui arrivent à tout le monde. Et bah non , lui il ne s'approchait pas de l'eau. Quand il était tout petit, sa soeur l'avait volontairement poussé à l'eau pour se débarrasser de lui , et depuis... Cette phobie le prenait au trip comme une peur ridicule et réellement profonde. L'eau le faisait paniquer, puis le tétanisait. On aurait pu lui demander de marcher dans des araignées ou encore de manger des larves, ou de marcher à cinquante mètres de haut, il aurait râler, mais l'aurait fait. Mais l'eau....

Pourtant la mer avait une chose insondable qui l'attirait aussi dangereusement. Orion avait toujours été fasciné par les choses qu'on ne contrôlerait jamais. Il aimait l'immensité, la puissance des éléments et tout comme l'orage le captivait au plus haut point et le rendait Electrique, la mer et sa houle démente, ses créatures dangereuses et cette plaine passant du bleu, au noir pétrole la nuit, ne faisait que l'attirait. Un dangereux mélange de sensations, qui résumait parfaitement ce qu'était Orion, un paradoxe à lui même. Ses pieds finirent le long d'un chemin qui parcourrait l'arrière de la plage, battant son plein des occupants de l'hotel. Il y jeta un coup d'oeil mais refusa d'y mettre les pieds. Trop de gens, trop sueurs, trop de ballons, et trop de sables qui volaient. Ses pupilles repérèrent un ponton un peu plus loin, à coté d'une grêve de rochets. C'était mieux ça... et puis il avait envie de se tester un peu... En quelques minutes, il y fut , écouteurs sur les oreilles. Il foula doucement le large ponton de bois, qui s'avançait dans l'eau... Une cinquantaine de mètres. Des cordes avec d'énormes poteaux de bois l'entouraient. Cela le rassurait un temps soit peu. Un mètre quatre vingt , toutes ses dents, et il avait peur de l'eau. Il en avait honte. Ses iris bleus se plantèrent sur la masse liquide de même couleur. Il avança à cinquante centimètres du bord, la musique celte sur les oreilles, sa main gauche passant de poteaux en poteaux pour plus d'assurance.

Tout allait bien... L'eau passait en vagues régulières sous le poteau à une distance d'un demi mètre environ. Il continuait d'avancer, mais l'angoisse le prenait déjà... Là où il était , il devait y avoir déjà... quatre mètres de profondeur... Puis cinq... puis six... Essayant de sauver les apparences, il avait quand même une allure tout à fait normale, rien à voir avec un traumatisé ou une connerie de ce genre. Il avala sa salive et continua d'avancer, puis s'arrêta. Environ six mètres sous l'eau. La main tenant le poteau, il s'avança un peu et regarda par dessus la corde. Il ne voyait plus le fond. Qu'il y avait-il là dessous? Son cerveau voyait trop de films et s'imaginait qu'une énorme tentacule allait sortir pour le chopper et l'embarquer dans le fond, ou bien une bestiole à la "the host". Mais il savait aussi pertinemment qu'au pire des cas, il y aurait un pauvre petit requin bouffeur de poisson la dessous. Les gros s'attaqueraient au bordel de la plage s'il y avait besoin. Oui, il préférait se dire ça. Et puis il était hors de l'eau. Et le poteau était là. Le poteau .

Il aurait du faire attention à ce qui se passait autour de lui , au lieu de rester absorbé par ce néant liquide, comme une drogue. Un groupe d'étudiants arriva en riant et se chahutant , courant sans regarder où ils allaient et percutèrent Orion de plein fouet. Il échappa un cri grave , sa main glissa du poteau , il tomba à la renverse par dessus la corde. Les étudiants qui pensaient qu'il savait nager, (tout le monde sait nager allons), rirent et s'éloignèrent. Sauf que le blond ne savait pas nager. Il tenta de remonter à la surface. Une main jaillit de l'eau , puis une seconde, il put reprendre sa respiration mais ce fut la dernière et il coula sous le mouvement des vagues, les longues secondes s'écoulèrent entre panique et paralysie...Il savait qu'elle le happerait , mais pas de cette manière. Il avait beau faire quoi que ce soit , il n'y voyait rien et perdait tous ses repères.
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Les vacances que prirent cette-année là le jeune gallois furent sans doutes ces meilleures depuis bien longtemps. Depuis … Vingt-cinq ans peut-être. Oui, il avait vingt-cinq ans. Pour la première fois de sa vie, les vacances n'étaient pas un supplice, pour la première fois, à l'entente de ce mot pourtant si doux aux oreilles des communs des mortels ne le dégoûta pas. Oui, cette fois là, il en fut plus ou moins heureux. Lui, qui, durant très longtemps gâcha ses vacances en compagnie de sa famille qui ne portait aucune attention à lui, ni amour, ni affection ni … Quoi que ce soit si ce n'était la déception de le compter parmi les leurs. Oui, sa famille, ce que certains qualifiaient de sacré, sa famille ne le respecta jamais, ne l'encouragea jamais, le rejeta même, et, comme un rituel, du moins, c'est l'image qu'il s'en faisait, tout était toujours fait pour lui rendre la vie encore moins agréable. Les vacances? Impossible de faire quoi que ce soit d'agréable, il était amené dans un petit village montagnard sans avoir son mot à dire, où aucune activité n'était envisageable. Un village peuplé de vieillards, ou le moindre bruit semblait être un affront à la communauté, si bien qu'il rêva parfois, que le village lui « courrait » après dans les sentiers, des fourches et des torches à la main dans le but de le conduire jusqu'au bûcher sur la « grande » place du dit village. Oui, Clydwen regardait bien trop de films. Malheureusement, même pour ça, dans ce fameux village cela était bien compliqué. Sérieusement, avez-vous déjà allumé la télé un après-midi durant les vacances d'été ? Pour les plus courageux d'entre vous qui ont agi, avez-vous trouvé ne serait-ce qu'un programme ne serait-ce qu'un minimum à peine intéressant ? Bien sûr que non. Tout. Tout semblait être fait pour que ses vacances soient un cauchemar, les seules activités envisageables étaient … Les promenades, mais, dans un endroit où l'on passe TOUTES nos vacances depuis que l'on a quatre ans, l'on en vient à connaître l'emplacement de chaque arbres, il y avait aussi la télé -mais ça, nous en avons déjà parlé- et la lecture. Malheureusement pour lui, la lecture était un grand supplice, une torture même. Ainsi, de longues vacances à ne rien faire, les journées étaient longues, très longues. Quant aux autres années, il en passa quelques unes à la rue, à Dublin, en ces temps compliqués, le repos n'existait pas, il se levait chaque matin pour aller pêcher, afin de vendre ce qu'il attrapait, dans l'unique but de survivre. Suite à quoi, il intégra le conservatoire, là aussi, nul repos, nulle vacances, travail et travail pour devenir quelqu'un. Il le devint et se retrouva à Harvard. Où, durant quasiment deux ans, il ne se lia à personne, quand soudain, tout changea. Pour une raison inconnue, sa vie bascula. Certains pourront parler de Karma, d'autres de Destin, d'autres encore parlent de la Grande Roue. Lui, préfère parler de malédiction levée pour une obscure raison.

Alors oui, forcément, des vacances, loin de chez lui, avec à ses côtés, la plus belle jeune fille qu'il n'ait jamais vue qui le considérait comme un ami, et avec qui -pour une obscure raison là aussi- étaient proches, tout semblait aller pour le mieux. Il y avait cette fille aussi, sa seconde colocataire, Madelen, qui étrangement voyait un peu comme un bout de famille qu'il n'avait jamais eu, une sœur, ou une cousine proche, se chamaillant pour des bêtises, mais là l'un pour l'autre quand besoin. Oui, son cercle de connaissance s'étaient infiniment agrandi en très peu de temps ce qui le rendait des plus heureux, même s'il … Ne le montrait que très peu. De fait, ces vacances étaient superbes.  Oh, certes, il y avait ce fameux Summer Camp, qu'il n’appréciait que très peu, tout ces gens snobinard, hautain, semblant éprouver une certaine jouissance à étaler leurs noms, leur richesses et autres legs de leur patrimoines. Le genre de personne pour qui le seul remède était un coup de bûche en travers de la figure. Non, Clydwen n'était pas du genre violent voyez-vous, il était seulement ce que certains pourraient qualifier de faux-nerveux, quelqu'un qui gardait tout pour lui, mais, que lorsque la sauce avait dépassé un seuil critique pétait tout les plombs d'un coup et devait se défouler sur quelque chose, du style mur, armoire ou autre. Malheureusement pour lui, ce genre de personnes l'aidait sans mal à atteindre second. Mais, ce n'était pas propre au Summer Camp, c'étaient tout simplement des étudiants de Harvard. La seule différence était qu'en ce … Camp, le gallois devait les côtoyer, du moins pour les activités de groupe. Activités qu'il trouvait débiles pour la plupart, soit dit en passant.

Mais … Passons. Ces vacances, en plus de passer d'agréables moment envers une sorte de sœur, et, une jeune demoiselle envers qui tout nos regards, pensées, et rêves sont tournés, fut l'occasion de faire quelques rencontres agréables, sympathiques, importantes même. L'une d'elle changea de nombreuses choses dans sa vie, petit à petit. Quelqu'un qui prit une place de premier choix dans sa vie, déboulant du jour au lendemain sans crier gare lorsque sa garde était baissée. Le dreadeux n'eut le temps de se remettre du coup qu'il était déjà K.O. Lui qui ne laissait personne entrer dans sa vie si facilement fut pris au dépourvu, et se laissa même surprendre de la facilité avec laquelle cette personne fit son nid. Oui, je dis bien « cette personne », à mi-chemin entre l'homme et la femme, un troisième sexe, un escargot, un corps d'homme avec le reste d'on ne sait quoi. Bien évidement, cela ne reste que mon point de vue, mais, passons à la suite, je vais essayer de rester objectif durant mon récit. Cela dit, avant de vraiment commencer, je tiens à préciser que, malgré ce petit … Problème technique, si l'on peut nommer cela ainsi, cela ne m'empêche pas de ressentir une certaine affection pour lui … Ou elle, lorsqu'il m'arrive de conter des récits où … Il est dedans. Oui, il. Pour aujourd’hui nous allons nous fier à l'apparence physique -bien que là aussi ce soit un peu ambigu- pour désigner cette personne, et pour plus de facilité, car oui, dire il et elle pour parler d'une personne à chaque fois, risque de … Vite me faire … Enfin, vous voyez.

Donc, la rencontre entre les deux énergumènes fut quelques peu étrange. Inattendue, et digne de films de cinéma, comme quand le chevalier blanc porte secours à la demoiselle en détresse, sauf que là, la demoiselle en détresse … Oui, d'accord, pas d'apport de point de vue. L'action se déroule donc par un début d'après-midi clément. Une légère brise apportait un peu de fraîcheur ce qui faisait le plus grand bien, tandis qu'au loin quelques nuages laissaient présager une clémence bien plus grande face à cette chaleur intenable. En cette belle journée, Clydwen avait roupillé jusqu'à midi, où après une longue douche ayant pour but premier de le réveiller, plus que de le décrasser, il partit se nourrir abondamment dans le resto de l’hôtel. C'était tout frais payé, alors autant profiter. Cependant, après cela, une chose le frappa vite. Très vite : il s'embêtait royalement. Impossible de trouver ni Madelen ni Katarina pour faire quelque chose, sa guitare ne l'inspirait pas en cette journée, et, étant le seul instrument que le celte avait pris, ce dernier ne savait pas quoi faire. C'est après avoir tourné en rond un bon quart d'heures que l'idée d'aller promener lui arriva à l'esprit. Rien de bien fou, mais, juste de quoi s'occuper l'esprit. Affublé du maillot de l'équipe de rugby de son pays, porté sur un baggy et de larges chaussures, le dreadeux sortit. Oui, malgré la chaleur, le jeune homme préférait portait des pantalons plutôt que des shorts. Pour une obscure raison, il n'aimait pas ça.

Ses pas l'amenèrent tout d’abord sur le chemin longeant la plage, chemin qu'il préféra très vite quitter. Trop de gens, trop de bruits, trop de machins qui volaient, trop de vendeurs « gouloum gouloum » comme il disait. Comprenez par là le genre de vendeurs avec un stock de … De merdes hein, faut pas s'voiler la face, tentant de vous suivre pour vous faire acheter quelque chose. Ses yeux finirent par se poser sur un ponton qui avait l'air sympathique, peu peuplé, tout en semblant  disposer d'une vue agréable. Il ne lui en fallait pas plus. Le temps que Clydwen arrive sur place, les gens semblaient s'être donnés le mot, si bien que le petit ponton semblait plein à ce moment. Cela n'empêcha pas un groupe de jeune de courir en se chahutant, l'un deux courut vers le gallois, ainsi débuta un duel d'épaules. Duel qu'il gagna haut la main, ne bronchant que peu à l'impact, tandis que son adversaire fut obligé d'effectuer une rotation, suite à l'échange de coup, dans le but de ne pas perdre l'équilibre. Souriant, l'étranger le regarda un bref instant, et obtint une excuse soupirée, avant de repartir reprendre ce petit jeu débile, qui sembla faire une seconde victime. Un « paf ! » puis un « AAAAAAAHHHHHHH ! » suivi d'un gros « plouf ! ». Intrigué, l'homme à la chevelure douteuse se retourna pour observer la scène. Les jeunes gens, sans nul doutes responsable de la scène se mirent à rire avant de repartir. Les passants eux … Continuaient de passer, papotant comme si de rien n'était. Le gallois s'apprêtait à reprendre sa route quand il remarqua un fait étrange, la personne dans l'eau coulait. Ne savait-elle pas nager ? Comment cela était-ce possible ? Comment à notre époque quelqu'un d'un pays civilisé pouvait ne pas savoir nager ? Très bonne question. Question que le gallois se promis de répondre, mais … Plus tard. En effet, la victime des … Gros cons -car oui, il n'y a que peu d'autres mots pour les décrire- semblait couler à pic, une main ressortit de l'eau, puis une seconde, puis, une tête, prenant une grande respiration tout en criant en une langue qui lui était familière. Le gaélique irlandais, langue qu'il avait appris à … Bon, d'accord on s'en fout. Ces mots quémandaient de l'aide. Ainsi, celui qui était sans aucun doutes le seul à comprendre ces mots s'avança du poteau le plus proche, ôta ses chaussures pour les déposer au sol, puis, ce fut le tour de son maillot de rugby. Là, l'intention n'était pas de ne pas le mouiller, mais, juste de s'attacher ses dreadlocks avec. Il n'avait nulle « élastique » sur lui et, dans l'eau ses cheveux avaient tendance à se disperser, agissant comme de leur propre volontés, tel le kraken, cela pouvait obstruer sa vision, et, en ce moment, peut-être une vie était-elle en jeu. Fin prêt -en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire- l'étudiant plongea. Pour vous rassurer, pêchant depuis de très nombreuses années, il était devenu un excellent nageur. Par chance, l'eau était assez claire, ce qui lui permit de retrouver sa trace et le ramener jusqu'à la surface, la victime, bien que grande était relativement légère, ce qui ne fut pas une tâche des plus compliqués. Seulement, une fois la tête à l'air libre, ce dernier s'agita de plus belle, se débattant en criant. Énervé, Clydwen prit la parole, dans la langue que le jeune homme avait utilisé pour appeler à l'aide.

« Ferme là putain ! Et arrête de bouger comme ça on va se noyer ! »


Bien entendu, parler de noyade ne sembla pas avoir forcément un bon impact pour celui qui semblait avoir peur de l'eau, qui ne gesticula que plus. La seule solution qui vint en tête au pêcheur fut ce qui était communément appelé … Réaction primaire. Un grand cri de rage accompagné d'une grande baffe, le tout accompagné d'un nouvel ordre de se taire bien moins délicat. Suite à cela, le gallois nagea jusqu'à la rive, qui n'était pas toute proche -sinon, ce n'est pas drôle- où le miraculé fut balancé au sol par son sauveur, avant que celui-ci ne tombe à genoux à ses côtés, essoufflé. Prenant quelques instants pour reprendre son souffle, profitant pour détailler « l'homme ». En fait, tout deux se connaissaient, même classe, même fraternité. Orion qu'il s’appelait. Une fois le souffle repris, le celte tapota le tibia -partie la plus à porté- de son confrère pour s'enquérir de son état entre deux grandes respirations. Toujours en gaélique, dans l'espoir de le rassurer. Ou … Un truc comme ça.

« Hey … Ça va ? Pas trop bu d'eau ? Si oui, gerbe pas sur moi s'teplaît. Et heu … Désolé pour … Heu … La tartine, j'trouve pas d'autres mots dans s'te langue. Mais … T'étais comme une nana apeurée par une souris, fallait agir sinon on y passait tout les deux. »


Le dreadeux lui sourit un bref instant avant de se laisser tomber sur le sable à ses côtés. Crevé. Il était crevé oui. Prenant de grandes respirations, son cœur battait la chamade, semblant encore plus agité que lorsqu'il était en présence de sa muse, la douce et belle Katarina. Le seul souvenir de son visage lui fit afficher un sourire béat, lui faisant au passage oublier le fait qu'il avait faillit mourir quelques deux minutes plus tôt. Ahhh … Katarina ...

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Orion coula cette fois ci , il n'arrivait pas à organiser ses mouvements, et en meme temps, pas trés étonnant quand on y pense pas. Comment il disait Diego dans l'Age de Glace ? Ah oui , patte avant , patte arrière, patte avant , patte arrière, je traque l'eau , l'eau est ma proie ! Que dalle ! Orion allait se noyer, il ne pensait pas au cas de la nage du petit chien , ce qui aurait pu le sauver, et le fond, il était où le fond??? Il aurait pu marcher au fond peut être, mais quand y'a pas de fond , on fait comment !!! Orion n'avait même pas capter qu'il était à l'horizontal , enfin de travers, enfin n'importe comment au milieu de bulles. Les siennes. Non revenez, j'ai besoin d'air! Et une masse qui approche, pleine de trucs qui bougent. Et Orion qui n'a que "jamais" ouvert les yeux sous l'eau , le sel ça brule bordel... Il voit cette masse arriver en contre jour, une ombre terrible, avec des tentacules. Il le savait ! Il le savait qu'il allait être embarqué un jour par une créature, et qu'il ne reverrait jamais le haut ! Non , ça ne pouvait pas se finir comme ça. Il détestait les vacances. Il détestait les vacances. Il essaya de se faire lâcher de l'emprise de la créature, qui devait faire bien cent kilos de plus que lui , oui même deux cent ans !!! Immense, il le dit !

En réalité il ne s'agissait que d'un homme de vingt kilos de plus à peu prés, oui il devait tapé dans les 85 kilos le dreadeux à sa stature, et Orion presque soixante dix , mais en bouffant bien à Noel. Il essaya de se libérer, remontant même à la surface grâce à cet homme qu'il n'avait pas encore identifié comme tel. Non , il ne voulait pas mourir! Pas comme ça! Il avait toute sa vie devant lui. Toute! Une fois hors de l'eau , il gueula , et se débattit, en disant des choses incompréhensibles, seulement identifiables par son sauveur et ça il ne le savait pas non plus. Il entendit du Gaelique. Personne ne parlait gaelique. Il pensait être le seul paumé à parler Gaélique. Les poulpes ça parle ? Ca parle gaelique en plus? Il délirait. Ca y est , il était mort , ou allergique à l'eau de mer, ou il avait pris un coup de soleil qui avait l'hydrocution lui foutait une hallucination. Oui c'était ça. Et vas y que je me débats de plus belle, collant sa main sur la face de son sauveur au passage et les refaisant passer un coup sous l'eau. Il but de nouveau la tasse, mais sentit un bras puissant autour de lui qui l'attrapa , ses jambes cognées à celle d'un autre humain. Minute, les poulpes, ça n'a pas de jambes non plus. Ses réactions auraient pu paraître puériles, mais il était réellement phobique et dans ces moments là, on oublie fortement de paraître mature, et sensé. C'est un peu comme un mec devant une araignée qui se mettait à brailler comme une pucelle, ou un PDG respecté claustrophobe, qui pète un câble dans un ascenseur et pourrit tout le monde. On le regrette toujours après, mais c'est ainsi.

Il se prit d'ailleurs une baffe de viking , lui arrachant à moitié la tête et le sonnant autant qu'il en fut réveillé. Putain... Ce sauvage. NON MAIS CA VA PAS!! Les yeux d'Orion s'ouvrirent en grand au rugissement et à la calotte, le souffle coupé. Déjà qu'il avait du mal à respirer et qu'il avait l'impression d'avoir avalé des litres de flotte qu'il ne cessait de recracher. Après ça, il s'accrocha d'instinct aux épaules solides qui se présentaient à lui. Oui bah merde, c'était un mec , tant mieux , il allait l'en sortir. Plus jamais il n'irait à l'eau ! Plus jamais! Il allait migrer dans un arbre ! Oui , loin de ce truc liquide. En quelques minutes, il se laissa traîner, le coeur battant à tout rompre, toussant l'eau qu'il pouvait , le visage vers le ciel , essayant de se calmer. Les larmes lui venaient même aux yeux , pour essayer de maîtriser sa phobie. Il était capable d'affronter n'importe quoi, mais ça... ça... non pas possible. Il se sentait mal , tellement mal, comme s'il avait de la guimauve dans les membres, des fourmis horribles bourrées de sueurs froides. Il fut balancé sur le rivage et s'y réceptionna aussi bien qu'un gros sac tout mou , avant de se tordre pour se tourner sur le ventre, en appui sur un coude, et de tousser de la flotte, encore. La sensation n'avait rien à voir avec le fait de vomir. c'était bien plus douloureux quand ça sortait des poumons, comme une brûlure lacérante. Les tremblements suivirent et il s'allongea sur le ventre , la joue écrasée sur sa paume. Le regard partait un peu n'importe comment , la respiration irrégulière, les mains non sûres. L'une d'entre elles monta sur sa tête et ses doigts se serrèrent sur ses mèches blondes détrempées qui lui tombaient sur le visage. Il sentait la main du poulpe sur sa jambe, qui lui parler. Il avala sa salive... et essaya de s'asseoir, mais ce fut avec maladresse.

Il se retint d'un bras, vaguement , taguant et toussant encore, le liquide transparent tombant entre ses jambes sur le sol, il était courbé. Entre deux souffles, il balbutia en gaelique avec douleur, comme si son larynx était en feu .

- Merci ...


Pas évident de faire de longues phrases dans son état de choc. Il avait du mal à réaliser qu'il était de nouveau sur la terre ferme, qu'il n'était pas mort. Il tremblait encore. Il monta sa main à son visage. Il était clairement plus mince que l'autre, mais pas maigre non plus. Il avait quand même tout d'un jeune homme et dépassait de loin la carrure des filles dieu merci mais il était vrai qu'à coté de lui , il était poids léger. Il releva un regard bleu perdu et le plissa.

- J'te connais...

Il chercha un court instant dans sa mémoire, en se passant de nouveau la main sur le visage, tremblant de froid et du contre coup , bien que la chaleur commence à lui ôter la froideur du fond marin.

- Clydwen.... t'es... dans ma session c'est ça...? Je suis désolé... je... suis hydrophobe...

Ah Orion et ses culpabilités, on pourrait créer un monde avec. Un univers même si on rajoutait tout ce à quoi son cerveau pensait. Il avala sa salive et regarda son MP4 , mort , pendre de sa poche. Super... Il n'en dit pas un mot , et l'ota pour le jeter sur le sable devant , se calant le visage dans une main pour essayer d'avaler cette épreuve.
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