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26 septembre 2009. "J'ai rencontré cette fille en cours. Elle était violoniste, un peu folle et j'adorais ça. C'était ma première, mon premier amour, ma première fois. Elle était merveilleuse, tellement merveilleuse que l'on s'est marié, comme ça, sur un coup de tête"
Je venais d'avoir 19 ans, et j'avais des rêves plein la tête. On était amoureux. Passionnément amoureux. Personne ne pouvait nous arrêter. Surtout pas nos parents qui nous disaient que c'était le pire choix de notre vie qu'on était en train de faire. J'ai toujours aimé faire le contraire de ce qu'on me dit de toute façon. Aucun membre de nos familles respectives n'avait fait le déplacement de toute façon. Seuls des amis avaient été invités. Luke, le guitariste de mon groupe, un mec complètement pommé qui passait son temps libre à boire et fumer me servait donc de témoin. Il était accompagné de sa meilleure amie Tekla. Il y avait aussi Luwana, la batteuse de ce même groupe, fille du chanteur John Warner. Elle n'avait pas forcément le talent de son père, mais je la mettrais bien dans mon lit un de ces jours. J'avais aussi invité une de mes amies d'enfance Kat' que j'avais rencontré lors de mes nombreux voyages en Autriche. Du côté de la mariée, elle avait choisi Alek en tant que témoin. J'aimais bien ce type et sa façon de plaire aux filles. Je serai sans doutes le premier à rire quand il se mariera, lui. Mais c'est pas vraiment près d'arriver. Brooke, cette fille magnifique avait été nommée demoiselle d'honneur aux cotes de Charlie. Enfin, River avait insisté pour inviter Rory, le peintre de sa famille. Quelques autres amis, une vingtaine de personne en tout. Alors c'était ça mon mariage ? Au moins la soirée serait cool. J'avais réservé un des plus grands restaurants de la ville pour fêter dignement mon amour pour elle.
Je t'attendais là avec mon costume qui valait probablement une année entière du PIB Somalien, devant la mairie de New-York. La chaleur était étouffante pour cet fin de mois de septembre, et je regardais sans cesses ma montre, de peur que tu n'arrives jamais. Je m'étais pointé en avance. Ça me ressemblait pas, cette ponctualité. Je faisais les 100 pas. 15 heure déjà. Une petite voix me disait de partir en courant, et j'aurai peu être du l'écouter sur le coup. Mais non. J'étais trop occupé à passer ma mauvaise humeur sur mon témoin fumeur de joint qui été déjà complètement défoncé à cette heure ci.
"Luke, le jour où tu seras te tenir dans les occasions importantes, tu me préviendras, on fêtera ça. Tu comptes être mort toute l'aprem ?"
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