Ca, c'était pas prévu ! - Jhules/Ricardo

Ricardo s'était levé, comme tous les matins, afin d'aller en cours. Ses études de journalisme étaient intéressantes, la plupart du temps du moins.. Ce matin il avait travaillé sur une rubrique de sport, sa passion. Les étudiants devaient écrire en l'espace de 3h une rubrique de plusieurs pages sur n'importe quel sujet. Alors Rick avait décidé de parler de son sujet préféré: le football américain.

Après avoir rédigé son article vint la pause déjeuner. Ricardo sortit pur aller manger avec quelques amis. Il n'avait pas beaucoup de cours cet après-midi, ce qui lui laissait pas mal de temps pour manger. Et puis, il était souvent en retard. Un bon petit plat englouti, il se dirigea vers le gymnase pour son entrainement de danse. De la danse ? Et bien oui, c'était la deuxième option qu'avait choisit Rick dans ses études. Il en faisait depuis longtemps et était particulièrement. Par contre, il ne dansait que du hip hop et avait du mal avec le reste.

16h passé, Rick avait un pause de plus d'une heure dans son emploi du temps. Il ne avait pas vraiment quoi faire. Bien sûr, il avait déjà prit une bonne douche après son cours de danse. Il se dirigea donc vers les casiers afin de poser toutes ses affaires. Il ne voulait pas les trainer pendant cette heure de libre. Il ne savait pas ce qu'il allait faire, mais il avait comme un pré-sentiment qu'il n'allait pas s'ennuyer...

Je venais de passer une de ces journées de plus chiante de toute ma vie, depuis que j'étais à Harvard j'adorais pimenter mes journées en faisant un truc qui m'étais « interdit » soit par la direction, soit par ma famille et l'on pouvait dire que je m'en sortais plutôt bien. Toujours en restant des plus discrète afin de ne pas me faire prendre, malgré que frôlais bien souvent avec le danger. J'aimais ça, j'adorais même. Ceci étant dit, je n'étais pas pour autant une mauvaise élève, non au contraire, c'était sans doute ça qui me permettais de ne pas me faire prendre, oui car on fait plus facilement confiance à une meuf bonne élève avec un gros compte en banque plutôt qu'à une pauvre meuf qui n'a rien pour elle. Mon dieu, ce que je pouvais être peste ! Oui, je pensais comme une des ces petites merdeuses friquées, mais en fait pour tout vous dire, j'en étais une et je l'assumais ! Il était seize heures passées et je marchais dans le couloirs des casiers, « Salut Jhules » une meuf dont je ne me rappelais pas le nom me salua, je tournais la tête ne regardant plus devant moi quand tout d'un coup je sentis que je venais de percuter quelqu'un, j'étais tombée le cul par-terre et je regardais en direction du mec que je venais de me prendre en pleine poire. Oh mais ce mec, je l'avais déjà croisé, m'étant dit que je le mettrais bien dans mon lit, décidément on ne pouvais pas mieux faire comme approche.

Ricardo n'allait pas tarder à relever son seul et unique défi afin de faire partie des Winthrop. Il ne le ferait pas aujourd'hui, car la motivation lui manquait. Cependant, il s'en occuperait surement demain. Courir nu à travers le campus, il fallait le faire tout de même ! Il comptait vraiment sur sa confrérie pour se faire une place à Harvard. S'il se fichait un peu d'être "populaire" comme beaucoup de gens ici, il voulait cependant rencontrer des gens différents. Les soirées avec sa fraternité seraient aussi sans doute énorme.

Rick et les femmes, une grande histoire. Il s'était attaché une seule fois et depuis il n'avait pas recommencer. Faire souffrir, très peu pour lui. A présent, dès qu'il accostait une fille, il lui faisait tout de suite comprendre que ce ne serait rien de sérieux. Au moins, la fille était prévenu et il n'y aurait aucun malentendu.

Le jeune brésilien posa donc ses affaires dans son casier qu'il referma. Il se retourna alors et, peine le temps de faire quelques pas, fut heurter sans avoir le temps d'esquiver. La jeune femme qui lui rentra dedans tomba de suite par terre. Rick l'avait déjà vu, et à vrai dire, il n'avait pas fait que la voir. Ses courbes, son visage, Rick avait une grande envie d'elle.. Bref, il tendit sa main pour l'aider à se relever. Une fois fait, il lui fit un sourire. Il ne dit rien, car aucun mot ne lui venait. Mais sans qu'il ne s'en rende compte, son regard en disait long. C'est comme s'il allait la dévorer sur le champ, là, devant tout le Monde.

Le mec que je venais de percuter me tendit la main afin de m'aider à me relever, une fois debout je m'époussetais le jean et remarquais tout de suite son regard plus qu'insistant. Je baissais les yeux en souriant, ouais j'étais pas du genre a baisser les yeux devant des personnes, surtout des personnes que je ne connaissais pas, bien au contraire, c'était plus une façon de charmer, d'attendrir qu'autre chose en fait. Puis je relevais la tête vers lui, en le fixant un sourire en coin. J'observais le mec face à moi, il était drôlement sexy, je l'aurais bien emmené dans une salle peu fréquentée, vous voyez le genre de salle hein ? Je portais ma main à sa joue « Bon … maintenant qu'on s'est foncé dedans … faisons connaissance » lui dis-je alors. Faisons connaissance, faisons connaissance, comme si j'avais seulement envie de faire connaissance avec lui, mais bon il n'avait pas l'air tout à fait con je pense qu'il avait bien compris la subtilité. Je regardais autour de nous, il n'y avait pas grand monde dans le couloir. Je m'approchais de lui et déposa mes lèvres sur le coin de sa lèvre en y glissant ces quelques mots à son oreilles « Si tu veux faire connaissance, suis moi » puis lui fit un petit clin d’œil avant d'entrer dans la première salle vide que je trouvais.

Lorsque la jeune femme se releva, Ricardo enfonça directement son regard dans le sien, comme s'il ne voulait pas qu'elle lui échappe. Comme si avec ce regard, il l'obligeait en quelque sorte à rester près de lui. Une fois relevée, la belle brune baissa cependant légèrement les yeux avant de regarder le jeune brésilien à nouveau. Elle lui adressa alors un léger sourire en coin. Rick pensa pendant une fraction que la jeune femme était gênée. Mais l'instant qui suivit lui prouva l'inverse, et même l'extrême opposé. Elle porta sa main à sa joue et lui proposa de faire connaissance. ce mot qui semblait absolument sortir de son contexte avec la façon dont elle l'avait employé. La voix de la jeune femme était d'ailleurs douce et en aurait fait frémir plus d'un. Il fallait être fou pour ne pas accepter ce genre de propositions. Et Rick était loin d'être fou.

Elle regarda un peu autour d'eux puis vint lui donner un baiser sur le coin des lèvres. Rick sourit à ce geste tout en la regardant. A vrai dire, il ne pouvait pas détacher son regard d'elle. La jeune femme se recula alors puis ouvrit une salle située non loin d'eux. Elle l'invita à entrer dedans. Rick sourit puis la suivit et entra à l'intérieur. Une fois la porte fermée, Rick se tourna vers la jeune femme et lui saisit les hanches en l'embrassant avec passion. Il n'avait toujours pas sortit un mot de sa bouche, mais un geste valait mille paroles. Il saisit la jeune femme et la porta jusqu'au bureau de la salle où il continua de l'embrasser avec fougue.

Il avait apparemment autant envie que moi de passer aux choses sérieuses, il se contenta de me suivre et d'entrer dans la salle sans dire un mot. Je le regardais faire en souriant. Puis il m'attrapa par les hanches, le message était clair. Il vint capturer mes lèvres tandis que je passais mes bras autour de son cou et que je prolongeais le baiser. Il m'attrapa d'un coup et me porta en direction du bureau, décidément, encore un bureau, j'avoue que c'était drôlement excitant comme endroit a tel point que depuis ce qu'il s'était passé avec mon prof d'Anglais, j'attendais le jour où j'occuperais un bureau. Et voilà que le garçon dont le nom m'était inconnu allait s'occuper de moi dans cette grande salle vide. Il revint m'embrasser, j'éloignais ma tête de la sienne un instant, hésitant à lui demander son prénom puis repris le baiser. Non c'était beaucoup plus excitant de ne pas en savoir plus sur lui. Peut-être plus tard mais pour l'instant je ne voulais juste être dans se bras. Je retirais son t-shirt et le posais à côté de moi sur le bureau avant de reprendre possession de ses lèvres.