Silvers brothers !
Et d'une nouvelle soirée pleine de joie dans les rues de Key West, le Summer camp était une partie de plaisir, enfin c'est ce je tentais de faire croire à moi-même.
En effet, j'essayais de ne penser à rien, tous ces problèmes que j'avais eu juste avant le summer camp, je voulais les oublier, je voulais prendre un temps de recul et de liberté.
J'étais comme pris au piège, pris au piège par mon fichu destin.
Ce n'est pas tous les jours qu'on découvrait qu'on avait un demi-frère et demi-soeur, en même temps comment ne pas deviner ? Comment n'y avais-je pas penser, mon père " biologique" avait forcément sa vie aux Etats-Unis.
Je n'avais jamais voulu en savoir plus, surement parce que je considérais Nathan comme mon vrai père, c'était le seul que j'appelais "papa".
C'était lui qui me prenait sur ses genoux, même s'il avait été dur avec moi, Nathan m'avait toujours considéré comme son fils.
Alors découvrir un frère et une soeur qui étaient vos amis, et qui maintenant vous haïssent. C'était difficile.
Le problème était que je tenais pas mal à eux, deux.
J'avais discuté avec Alaska ma demi-soeur, elle m'en voulait parce qu'on avait failli coucher ensemble, et heureusement qu'on ne l'avait pas fait.
Le problème était Matthéo... je ne savais pas comment dialoguer avec lui, je l'aimais beaucoup, il avait été un de mes meilleurs potes, jusqu'à ce stupide soir où il a vu la photo de mon père biologique dans mon porte-feuille.
Enfin de notre " père".
Je portais le même nom qu'eux, il m'avait reconnu, mais je ne le considérais pas comme tel, je ne le connaissais pas, la dernière fois que je l'avais vu j'avais douze ans.
Silver était un nom très rependu je n'avais pas du tout imaginer que j'allais trouver ma famille à Harvard, dire que je m'étais éloigné de la Namibie et de l'Australie pour ces raisons précises.
Je voulais être seul ... et pourtant maintenant je continuais à blesser des gens à qui je tenais.
J'allais tourner dans un coin d'une rue quand je heurtai soudain quelque chose de dur.
Je revins à la réalité pour croiser le regard de...
-Matthéo ! fis-je surpris.
Quand on parlait du loup, il montrait sa queue, et dieu savait à quel point Matthéo pouvait mordre, j'étais l'ennemi à abattre pour lui.