EUGENE T. VENTEIHEIMER ► grant gustin

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle oklahoma et j'ai 19 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à bazzart (pour ne pas le citer !).  A l'époque j'avais déjà trouvé le forum très édulcoré, actif et extrêmement bien organisé ! Alors là, je dois avouer que je suis encore plus bouche-bée, tout a merveilleusement bien évolué et je suis vraiment impatient de remettre Eugene au travail dans cette nouvelle ambiance funky alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Grant Gustin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Baylee. Je fais environ 850 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ ILH, c'est trop de la bombe.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

« Britt', tu vois ce que je vois ? »
« Alice, si on devait donner de l'importance à chaque beau mec qui passait, on aurait probablement pas fini avant le coucher du soleil »
« Mais Britt', regarde bien, c'est Eugene ! »
« Le fils Venteiheimer ? Celui qui a été renvoyé car il a couché avec un des membres de son jury d'exam' et que son père a renvoyé en Allemagne pour lui faire la leçon ? »
Les deux filles n'en revenaient pas. Elles avaient eu pour habitude de traîner avec lui, non parce qu'il était sympa, car il ne l'était pas, mais parce qu'il était riche, adorait faire la fête et avoir un groupe de filles toujours derrière lui. Alice avait presque oublié le visage de celui qui fut leur tyran durant une bonne année, avant de s'en aller pour l'Allemagne suite à son renvoi. Quels comportements devaient-elles adopter ? L'indifférence et lui montrer qu'elles ont réussi à s'imposer sans lui ? Ou aller le saluer et justement lui montrer qu'il ne leur fait plus peur. Il fallait avouer que le jeune homme était doué pour briser des réputations, tout comme en créer.

Il était assis là, dans ce couloir parsemé de multiples fauteuils pour visiteurs. Il avait rendez-vous avec un responsable de la fac. Sa réintégration aurait été trop facile si on lui avait juste donné le droit de se rendre en cours et côtoyer les autres étudiants. Des étudiants qu'il pourrait tout aussi bien démotivé. Eugene n'aimait pas attendre, cela le rendait nerveux, il n'avait personne avec qui dialoguer et surtout il n'y avait personne pour qu'il puisse adopter une posture qui voulait tout aussi bien dire J'suis riche, donc meilleur que toi connard . Alors il était affalé sur ce fauteuil, les mains dans les poches de son jean slim, écoutant les dernières musiques très groovy de Bruno Mars.
Soudain, la porte s'ouvrit, et ce n'est pas un petit soupir de soulagement qui émana de sa bouche, mais bel et bien une protestation. « N'avez pas honte de faire attendre le fils d'un de vos principaux donataires ? Allons, faisons vite qu'on en finisse au plus vite, j'ai des cours à rattraper ». En Allemagne, la fac de neuroscience dans laquelle il se trouvait ne possédait pas un tel niveau qu'ici, si bien qu'il avait certainement su prendre du retard, et un retard qu'il fallait combler le plus vite possible. Il adorait ce qu'il faisait, même s'il arborait toujours ce même sourire condescendant, et cette même mine qui témoignait de tout son ennui.
On lui fit signe de s'asseoir, il s'exécuta sans bronché; c'était une première. Le bureau avait quand même pas mal changé depuis sa dernière visite, c'était à dire son renvoi définitif. Nul doute que cette personne en face d'elle, qui se targuait de faire partie du corps administratif de la plus prestigieuse des université du monde allait lui prodiguer quelques recommandations et surtout le mettre en garde.
« Je dois vous avouer que sans votre père, vous ne seriez pas ici. Monsieur Venteiheimer a accepté de nous aider durant la grave crise que nous avons connu, suite au tragique événement qui a touché notre faculté, comme vous devez vous en souvenir. En devenant donataire, il s'est réservé le droit de vous réintégrer aussi. Nous pensons que c'est une mauvaise idée, mais comme Monsieur Votre Père l'a promis, vous vous tiendrez mieux et on n'entendra pas parler de vous. J'aimerai à présent que vous nous témoignez de toute votre bonne résolution à venir ici pour étudier et non pour .. eh bien .. pour faire ce qui est interdit de faire. »
A ces derniers mots, Eugene ne pouvait s'empêcher d'esquisser un sourire. Tellement de souvenir lui remontait en mémoire, dire qu'il aurait presque réussi son coup si il n'avait pas fait autant de bruit ! Et puis il fallait voir la tête de ce haut responsable dont il se fichait du nom: c'était sans prix.

« J'ai effectivement décidé de choisir la bonne voie. Mon expérience en Allemagne m'a rappelé ce pour quoi je suis étudiant dans ce domaine: aider à la recherche pour prévenir et guerrir de certaines maladies. Vous n'êtes pas censés savoir que c'est en souvenir de ma défunte soeur que j'ai décidé d'emprunter cette voie-là, pour aider les petites filles comme elle. Mon père m'a redonné une vraie chance, j'ai appris de mes erreurs et maintenant qu'il a accepté que le fait que je préfère les hommes, je ne compte plus le décevoir. Vous n'imaginez pas la vie que j'ai mené en Allemagne et je ne veux surtout pas y retourner».
Ces quelques phrases hypnotisaient son observateur, tout un tas d'expressions se succédèrent sur son visage, que cela soit la compréhension comme la surprise. Gégène lui a ouvertement parler de ses préférences, avouez que c'est tout à fait inhabituel comme propos devant un haut responsable. Le jeune homme d'origine allemande était sûr que s'il creusait un peu plus, il pourrait obtenir quelques larmes de ce monsieur. Eugene allait rester tel quel, même si à l'avenir il allait se montrer bien plus discret sur ses relations et ses agissements. Il n'était pas aussi juste et pieux qu'il voulait le faire entendre, il s'agissait ici d'un unique moyen de faire taire la méfiance de ce bonhomme.
« Je suis heureux de vous l'entendre dire ! Evidemment, est-il nécessaire de vous rappeler que les fraternités seraient à bannir de votre nouveau mode de vie ? Mais j'aimerai aussi vous inviter à prendre des risques par vous-même sur ce niveau-là. Vous vous sentiez peut-être ici comme dans votre villa à Acapulco ou à Johannesburg, mais sachez qu'il y a eu beaucoup de changements et remaniements depuis votre départ. Soyez sage, c'est tout ce que je peux vous souhaiter ».
Gégène remua légèrement de la tête, comme pour faire entendre qu'il entendait ce que lui disait cet homme, mais il n'en était rien, ou du moins, il ne voulait pas le montrer. Seulement, avant qu'il ne sorte de ce bureau, une dernière parole venant de ce gars fit un bout de chemin dans la tête du jeune homme: « Au fait, Eugene, si jamais vous avez besoin de parler, je suis ici ».

Comment ça ? Eugene prit les jambes à son cou et ne se fit pas désirer, mais c'était tout de même étrange. ces quelques mots l'avaient en quelques sortes touchés, même si cela paraissait impossible. Comment pouvait-on deviner que sous ce masque d'ingratitude et de désinvolture se cachait un jeune homme blessé ? Il n'avait jamais exprimé de chagrin lorsqu'il racontait que sa soeur était morte et que son père l'avait renié suite à son homosexualité révélée. Il n'avait pas vraiment non plus avoué qu'il avait du mal à donner facilement sa confiance, qu'il était blessé trop facilement ou alors qu'il avait peur de ne pas exister pour qui que ce soit. En ressortant du bâtiment, Eugene se posa sur le banc devant lequel il était passé. Ça cogitait dans sa tête, il ne comprenait pas d'où venait ces paroles bien aimante de ce monsieur. Bizarrement, il se punissait de n'avoir retenu son nom. Jamais personne n'avait réellement pris les sentiments du jeune homme en compte, personne n'avait cherché à le découvrir plus que ça. Personne n'avait cherché à le protéger tout comme personne n'avait cherché à écouter son coeur parler. Il était si troublé qu'il ne s'était même pas rendu compte qu'un attroupement d'étudiants s'étaient formés autour de lui. « Oh mais c'est Eugene, le pauvre. regardez-le, il est de retour car Papa a payé. Ce qu'Eugene est égoïste, ce qu'il est malsain. C'est une honte ce mec .. ». Il releva légèrement le visage, et il pouvait voir qu'il s'agissait ici de bons petits Eliot. Putain de fils à papa qui venait le narguer ! Ils n'appréciaient pas son ancienne appartenance au Mather, ils n'appréciaient pas sa personne. Ils n'appréciaient pas non plus quand le coeur du jeune homme refaisait surface, comme c'était le cas ici, où déjà ses yeux commençaient à s'humidifier.

Bande de bâtards. J'trouverai le moyen de vous faire chier, avec ou sans Mather, votre réputation ici est finie. Craignez Eugene et ses innombrables coups de pute, craignez Eugene car quand il se remettra d'aplomb, il va vous plumer.