Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityThe perversions of Quiet girls. [PV Aidan J. Forsythe]
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The perversions of Quiet girls. [PV Aidan J. Forsythe]

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The perversions of Quiet girls. [PV Aidan J. Forsythe] Tumblr_mq3no895c41sz1v7co2_500
 Il était à peine huit heures du matin. Elle n'était pas une lève-tôt, enfin pas vraiment. Alors elle s'était promis de dormir dès qu'il commencerait à faire vraiment chaud, jusqu'à la fin de l'après midi, lorsque la température serait de nouveau plus supportable. Elle était assise sur le sable et à côté d'elle reposait un large sac de toile contenant deux bouteilles d'eau minérale. L'idée de se déshydrater et donc de risquer une migraine qui à coup sûr lui gâcherait toute la journée l'effrayait au plus haut point. Elle préférait donc être prudente. Un large chapeau de paille très claire couvrait sa tête et ses yeux étaient plissés derrière ses lunettes noires. On ne pouvait le voir à travers celles-ci mais ses yeux étaient soulignés par de fins cernes violacés. Elle n'avait que très peu dormi, voulant à tout prix finir de relire le dernier roman du cycle fondateur d'Asimov. Après ça, le sommeil ne venant toujours pas, elle avait regardé "The World According to Garp". Puis avait téléchargé le premier album des Peaks. Cela l'avait amenée vers trois heures du matin, pour se lever à six. Elle aurait besoin de rattraper ça. Dormir trop donnait la migraine. Mais dormir trop peu fatiguait. Pastels à la main, elle gribouillait nerveusement sur un grand carnet au grain épais, dessinant la plage, la mer et les nuages devant elle, et, un peu à gauche, une large sphère blanc-doré entourée d'un halo, comme de brume. Elle portait un maillot de bain bleu azur, à petits traits  verticaux noirs et blancs. À côté de ses pieds nus étaient posées des spartiates en cuir de couleur bronze, et autour de sa taille noué un large foulard de coton crème et bordeaux. Elle estompa le dessin du gras de son pouce, jusqu'à ce que les couleurs se fondent les unes dans les autres. Ses pastels éparpillés tâchaient sa serviette de bain blanche de multiples couleurs. Elle releva la tête, huma l'air iodé et encore frais à cette heure matinale. Les faibles vagues léchant le rivage semblaient l'appeler. Et elle ne leur résista pas longtemps. Elle se leva, jeta son carnet sur sa serviette. Elle n'y faisait pas très attention, après tout elle n'avait jamais considéré avoir du talent pour le dessin. Elle se contentait de dessiner ou peindre des motifs et des couleurs fondus les uns dans les autres, alors qu'elle aurait voulu retranscrire la réalité. Mais gribouiller la détendait. Elle ôta son chapeau, qu'elle mit délicatement dans son sac pour éviter qu'il ne s'envole, et attrapa en même temps un élastique beige à petites perles. Elle s'attacha les cheveux en un chignon grossier mais serré, les quelques mèches plus courtes retombant autour de son cou, de son front et de ses oreilles. Ôtant son paréo de fortune, elle se surpris elle-même à courir à toute allure vers la plage pour se jeter dans les vagues, le froid relatif de l'eau lui arrachant quelques cris de surprise et d'amusement. 
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Elle joua un moment seule avec l'eau, le sable et le soleil qui finissait de se lever. Elle eut quelques moments de panique lorsqu'elle dut enlever son bas de bikini pour en enlever le sable et que les vagues faillirent l'emporter, ou encore lorsque celles ci, qui devenaient de plus en plus fortes, tentèrent de lui arracher son haut en triangles. Mais personne n'était là pour observer cette jeune femme d'ordinaire si calme faire preuve d'un enthousiasme qu'on ne lui connaissait pas. Elle rit toute seule encore un bon moment, les yeux brulés par le sel, assise en équilibre précaire dans les flots. 
Le soleil avait presque fini de se réveiller, et ses mains et pieds avaient commencé à rider lorsqu'elle se décida à sortir, ayant un peu froid. Elle se dirigea donc vers l'endroit où elle avait laissé ses affaires et un peu loin duquel le courant l'avait emmenée. Plissant les yeux, elle aperçut, en marchant, une silhouette près de ses affaires, une silhouette qu'elle connaissait pour l'avoir croisée de nombreuses fois. Et pour l'avoir suivie du regard aussi souvent. Et pour avoir soupiré après elle. Elle continua donc de marcher et, à un ou deux mètres de son but, lorsque ses yeux hypersensibles au soleil lui permirent de confirmer ce qu'elle pensait, elle se figea, la main sur la bouche, les yeux écarquillés, ne pouvant se retenir de lâcher, dans un souffle :[/color]



« — Blimey ! Jesus Christ ! No Way ! »


Le visage de celui qu'elle connaissait surtout de loin se tourna vers elle, et ce fut alors qu'elle devint presque écarlate, réalisant qu'il n'y avait pas grande différence entre un bikini et des sous-vêtements. Et aussi qu'elle était sans doute très ridicule. Elle se demanda depuis combien de temps il était là et si elle était vraiment dans une situation gênante. Mais elle ne dit rien de plus que ce qu'elle avait laissé échapper quelques instants auparavant.
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