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JELENA - so I won't let you close enough to hurt me

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Jelena
Close enough to start a war, all that I have is on the floor,
God only knows what we're fighting for, all that I say, you always say more, so I won't let you close enough to hurt me

Il pleut. Le taxis jaune s'est élancé dans une course folle, il t'a laissé là dans le seuil du parking de l'hôtel. Tu viens d'arriver, mais tu cours déjà vers l'entrée, tu aimes cette sensation, l'air frais qui caresse inlassablement tes épaules nues, humidifiant tes prunelles, jusqu'à ce qu'elles forment un millier de petites étoiles. Tu es tellement heureuse d'être là. Tu ramènes doucement tes cheveux en arrière de ta tête, c'est le paradis ! Rien ne semble déranger ton moment de plaisir. Tu avances vite tout de même, tu es toute trempé et tes cheveux se transforme en une brousse en folie, déjà, tu mords tes lèvres, ça t'amuse...Un peu de folie ne te fais pas de mal,...Et puis, ça te fait tellement de bien, il fait tellement chaud...la nuit.

Tu déposas tes bagages sur le sol de la réception. Tu scrutais les environs, parce que... tu comptais bien vivre les meilleures vacances de ta vie...Et quoi ? Et quoi, si tu devais être seule et quoi ? Si tu ne pouvais même pas compter sur ton jumeau en colère contre toi ou même sur Marshall ou Elios. Tu comptais bien passer des vacances pour oublier , oublier les pensées présentes ou passées d'autant de mauvais et bon souvenirs. Tu avances vers la réception, l'accueil est chaleureux, tout ce qu'il y a de plus respectable après avoir autant payé. Et ça te fait du bien de savoir que ton père ne t'a pas tout retiré, qu'il te reste ta fortune. Tu fais les modalités qu'il faut suivre, les yeux embués, la pensée ailleurs.

Et là, le supplice, la mort qui te touche. Lui. Tu te retournas en attendant que le réceptionniste ne te passe les clés de ta chambre, tu posas ton regard au-dessus de tes épaules. Ton regard se stoppa. Il se heurta. Il s'éteignit. Non... Ton coeur rata un battement, il se heurta à ta cage thoracique, retentit plusieurs fois, avant que tu ne ramènes ton regard en avant... vos clés...mademoiselle ? Peut-être que tu rêvais, peut-être qu'il n'était pas là, juste derrière toi à parler à cette personne que tu ne connaissais pas... peut-être parce que tu avais tellement appréhendé ce moment que tu le craignais...peut-être, mais tu semblais déstabilisé...oui, merci...Tu trembles un peu . Mais p'tain, qu'est-ce qui t'arrive Lena ? Tu t'en fous ! Le passé, c'est du passé. T'es pas fautive, il le savait que t'étais frivole, naive, toute jeune et peut-être un peu trop romantique...Il le savait lui-même qu'en traînant avec toi, il changerait. Alors ? ...Tu n'arrives pas à faire comme-ci de rien n'était...Peut-être bien que tu redoutais ce moment. Le réceptionniste te regarde, il te sent perdu, tu fais naufrage, alors il croit t'aider en te montrant la direction, celle qui le mène vers lui...c'est par la gauche, mademoiselle...oui, oui, je sais ... Tu te mords les lèvres, mais après mûre réflexion, au lieu de tirer tes valises, t'aimerai te tirer, te casser, c'est tout. Mais, tu n'es pas lâche. Ta pensée en ce moment-là ? P'tain, fais chier, nan, pas lui, pas lui...pourquoi ?...nan...Mais en regardant devant toi, peut-être qu'il ne te remarquera même pas... Tu souffles, parce qu'il semble avoir disparu, tu es soulagé, comme-si tout le poids du monde te quittait. Tu te diriges vers le couloir qui mène aux ascenseurs et là...tu le vois accoudé à un mur, il semble perdu dans ses pensées. Mais, tu reconnais sa mèche brune, son sourire narquois et un peu niais, tu reconnais ses grandes mains et...ça te fait mal . Alors, tu ramènes tes cheveux bruns en avant pour cacher ton visage et tu appuis sur le bouton en espérant que l'ascenseur arrive. Mais, il y a tellement d'étages qu'il aura eu le temps de te voir. Tu le regardes une dernière fois, comme pour te rassurer qu'il s'agisse de lui et pas d'un autre...mais non, ouai, non, c'est bien lui. Il lève son regard vers toi, alors qu'il se redresse et tu détournes ton regard pour le diriger vers l'ascenseur. Ton monde s'est arrêté. Parce qu'en plus l'ascenseur est là.






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Jelena
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God only knows what we're fighting for, all that I say, you always say more, so I won't let you close enough to hurt me

Il soupire. Un souffle d'exaspération et ça t'agace. A partir de ce moment, tout se passe dans le ralenti le plus complet.Le silence est lourd et chaque battement et raclement de gorge est perceptible. Tu n'oses même plus cligner des yeux, il te dérange. Ce sentiment de mal-aise, cela faisait bien un temps, que tu ne l'avais plus ressenti. Est-ce à cause d'avoir trop bu hier?Est-ce encore les fresques de la veille qui arrivent à t'atteindre , qui te font croire que Jeno te procure un petit centième d'émotion ? L'ascenseur descend...l'ascenseur s'approche. Tu le sens occupé à rouler une cigarette, et tu resserres fortement la poignée de ta valise. T'avais tout fait pour l'aider, Marie Jeanne et Eloise, c'était un peu ses femmes, toujours à les sniffer. Toujours. Alors la sainte nitouche est de retour ?... Il casse le silence, tu crois rêver, parce qu'il te parle...Et jamais, tu ne l'imaginais te parler. Il garde toujours tout en lui, il garde toujours tout. Pour toi, il n'allait plus jamais t'adresser la parole...fin, comme chez tous les couples qui terminent par se séparer. L'ascenseur s'ouvre et tu ne lui réponds même pas, tu t'enfonces dans son gouffre et regardant sur la clé que le réceptionniste t'a donnée, le numéro de ta chambre, ton coeur se serre...24... parce que c'est le numéro qui s'affiche et parce que...bah t'es pas sortie de l'auberge, vingt-quatre étage...Tu le vois s'adosser à une rampe, il t'observe sans doute, mais tu lui fais dos. Les mots qu'il t'a dit te revienne, il vient de te traiter de sainte nitouche là ? ... tu le réalises. Il semble réprimer un large sourire caché derrière ses paroles. Tu reposes ta valise et l'ascenseur monte, ...tu l'as ignoré et ça te fait presque rire, parce que tu sais combien ça devrait lui faire du bien de te faire mal... Et le pire, c'est qu'il connaît toutes tes faiblesses. Il sait que tu es fragile derrière ta carapace il sait où te pincer, il sait... il le sait, que tout ce qu'il peut faire...peut t'affecter. Dans la vraie vie, on ne résiste pas autant que ça, on va s'excuser auprès de son ex, on essaye de recoller les morceaux, de reconstruire quelque chose de nouveau, mais vous avez tellement de tempérament que c'est trop dur de faire ça. C'est trop dur de se parler gentiment, de ce dire qu'on peut compter l'un sur l'autre, parce que... jamais vous n'aimeriez le fait que quelqu'un ait pu vous blesser. Y'a trop de fierté. C'est comme ça. Et toi, Lena, tu l'as blessé, il t'aimait et tu l'aimais, mais...tu t'es enfuie, t'as pris peur... Autant de pression qui t'ont fait fuir, tu pensais qu'il ne pouvait pas te comprendre. Tu avais peur de le lui dire, lui dire que tu avais envie d'en finir, que...que ça te faisait peur autant de pression, ton père, Luka, Marshall...T'as lâchée prise. Deux semaines qu'il te voyait plus, deux semaines durant lesquelles, tu t'es abandonné à tes craintes , durant lesquelles tu as essayé de savoir qui tu étais réellement...Une sainte nitouche ? ... tu te retournes déconcerté, ça vient de te traverser l'esprit, peut-être même était-il en train de te parler, mais tu pensais...tu pensais tellement que tu n'entendais plus rien autour de toi, seulement ses mots... 'Sainte ni touche', genre t'es une sainte que personne ne touche...Quoi, c'est tout ? ... Après ce qu'on a fait...je crois pas non...Au-dessus de tes épaules larges,tu le fusillais du regard et tu n'aurais jamais pensé lui parler ainsi, mais ce sont les mots de Konrad à son sujet qui te reviennent, ce type n'en vaut plus la peine pour toi.Il te provoque, il essaye de te faire mal. Tu te sens mal à l'aise, il a réussi à te mettre dans une mauvaise posture... Tu reposes ta valise et tu t'avances vers lui en resserrant tes bras autour de ton ventre... Tu veux quoi au juste ? ...Te payer ma tête, me faire du mal ? Tu te rapproches de son visage... tu veux que je pleures ? Et que je regrettes le jour où je t'ai rencontré ? ...sache que pour ta gouverne...je suis bien mieux sans toi. Tu as la gorge qui se noue, parce que c'est ce que t'aimerai penser, c'est ce que t'aimerai croire, mais y'a toujours ce petit truc à Jeno qui agit sur ta vie. Il a été en quelque sorte, ton premier amour, celui à qui tu as fait confiance, malgré son rang, t'étais la petite fille pure et Lowell et il a fait de toi, une femme, alors ça te fait mal. Ca te fait mal, parce que tu connais ses mains qu'il pointe vers toi, celle qui te serrait fortement contre lui, tu connais son regard en colère, celui qu'il montrait quand il s'inquiétait, tu connais... tu t'es payé ma tête , après qu' on l'ai fait, j'ai plu eu aucune de tes nouvelles, plus d'une semaine ...Tu le regardes, le bleu de tes yeux dans le brun des siens..j'pense même pas que ça t'ai fait quelque chose que je sois partie......Alors, va-y crache ton morceau, Jeno...ta voix trembles...dis-moi tes quatre vérités, des vérités qui me blesseront...c'est ce que tu comptais faire, non ?... un jour ou l'autre...tu te rapproches de son visage... je te mettrai à bout s'il faut...L'ascenseur s'ouvre et vous n'êtes qu'au cinquième étage,tu ne sais pas quand il descend, mais tu sens que le voyage sera long, puis des gens montent et tu te recules de lui.





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