Can I be little Crazy boy? ~pv Aiden.

C'était une belle journée en ce jour-ci. Et nul doute que Sven-Eirik allait trouver de quoi s'occuper, et ça ne tarda pas. A vrai dire, il avait encore passé la veille dans une fête, comme souvent, comme toujours, et son cerveau n'était plus vraiment branché en ce matin. Mais ce qui était encore pire, était qu'on lui avait parier qu'il ne serait pas capable d'aller à l'épicerie en caleçon. Et peu de gens savaient à quel point Sven-Eirik ne reculait jamais devant rien pour s'amuser et arriver à ses fins. Aussi, même si ses amis n'étaient pas là, il avait décidé de le faire, il pourrait bien demander a un passant de le prendre en photo en caleçon dans l'épicerie pour montrer sa bonne volonté à ses amies. Aussi il ne réfléchit pas deux secondes, et arriver un peu avant l'épicerie, Sven-Eirik enleva ses fringues, laissant en tout et pour tout uniquement son caleçon bien large et long... Parce que le boxer là fallait quand même pas poussé. Il entra dans l’épicerie l'air de rien, mais il sentait bien les regards sur lui se demander ce qu'il foutait, et ça l'amusait terriblement. Un sourire amusé, et machiavélique se dessina sur ses lèvres, tandis qu'il accomplissait son méfait. Il s'avança vers une personne, un charmant, ou pas, jeune homme et lui demanda naturellement.

Tu peux me prendre en photo s'il te plais? C'est pour un pari que j'aimerais bien gagné .. Merci

Toujours aussi mignon et sans gêne le petit Sveny... Un autre jour il serait venu foutre le bordel dans ce magasin, juste pour se détendre les nerfs, mais aujourd'hui ça allait bien, il était encore de bonne humeur, faut dire qu'avec le résidu de fête d'hier, il ne pouvait pas être de mauvaise humeur, la musique résonnait encore dans sa tête...

(Invité)

Les yeux grands ouverts, la tête encore couché dans un livre de chimie moléculaire, je me maudissais moi-même en fixant le cadran. Les chiffres en rouge m'indiquait clairement qu'il était trop tôt, mais ce n'étais pas le pire. Je m'étais endormi, pendant la nuit, dans mon laboratoire, pendant que j'étudiais (le passage devait être en soi particulièrement pénible). L'espace d'un instant, un frisson me parcourut le dos. Et si quelqu'un était entré pendant la nuit? J'étais resté là, vulnérable, fragile... Nah, je devais plus y penser.

Je me levai, ranger les livres qui trainait sur le bureau, vérifier l'état de ma production, puis passer à la salle de bain pour prendre une douche. L'eau, en plus de finir de m'éveiller, calma un instant la peur qui me tenait depuis mon réveil. Mais en réveilla une autre. Et si maintenant on me voyait sortir de mon labo? Si quelqu'un me reconnaissait, que la police venait faire une descente, et qu'on allait m'enlever toutes mes réserves? Non, non, ça n'arrivera pas... De toute façon, ce n'est pas comme ci je faisais quelque chose de mal...

En sortant de la douche, le cadran annonçait les 10h. Je m'habillai avec les vêtements de la veille, comme j'avais rien d'autre, puis sortit rapidement en barrant derrière moi. Tête basse et capuchon pour cacher une partie de mon visage, je quittai rapidement le bloc pour ne pas me faire remarquer. Même une fois dehors, je marchai vite pendant quelques rues, jetant des coups d'oeil de chaque côté pour m'assurer que je n'étais pas suivit. Après 5 ou 10 minute, je ralentis, poussai un soupir, et enlever mon capuchon. Je vis à ce moment-là que mes mains avaient recommencer à trembler. Je tapotai doucement une de mes poches pour m'assurer que ma boite de comprimé y était bien en place. Il me manquerait juste un peu d'eau...

Comme je passais justement devant une épicerie, j'y entrai et pris un panier. J'en profitai pour acheter quelques trucs qui me serviraient de déjeuner, avant d'aller faire mon boulot de technicien. Faire une activité aussi banale me calma un peu. Mais après deux ou trois allés, je recommençai à jeter des coups d'oeil de temps à autre derrière mon épaule. J'avais l'impression qu'on me fixait, que chaque personne dans la place ne regardait que moi. Il me sembla même voir des yeux au travers des cannages. Mon malaise grandissait, et je me mis à jouer un peu nerveusement avec mon petit bocal, la main dans la poche.

Un instant, je crus mourir sur place lorsqu'un mec s'avança vers moi. Il me demanda, très nonchalamment, que je le prenne en photo. Je le regardai un instant, des pieds à la tête. Pas laid, mais pas très habillé non plus. Après deux minutes de silence, j'en vins à ma conclusion.

-Wow, les hallucinations se sont donnés, cette fois.

J'avais murmuré sans le vouloir, mais je crois pas que les autres autours aient pu entendre, de toute façon. Je me détournai, l'ignorant comme n'importe quel hallucination, et recommençai à jouer nerveusement la main dans ma poche, cherchant une bouteille d'eau. Ça devait faire trop longtemps depuis la dernière dose, c'est pour ça...

(Invité)

Les nuits de Sven-Eirik était toujours agités, soit par une soirée, à laquelle il adorait participer, et se faisait une joie de mettre de l'ambiance dans sa vie; soit parce qu'il cauchemardait à propos d'elle. Et ces nuits-là, seul la drogue apaisait son esprit et lui permettait de s'endormir, beaucoup plus efficace que n'importe quel somnifère sur terre, et thérapie concerté. Le fait que la nuit précédente, fête c'était, et fête il avait aimé. Il avait de temps en temps des gens qu'il connaissait, parfois aucun, mais étant quelqu'un d'extraverti ça ne lui posait jamais de soucis, et il s'amusait toujours, peu importe qui était là, ou non. Ces amis l'avaient défier, et connaissant Sven, la pudeur, et la bienséance n'étaient pas dans son vocabulaire, et même si il n'avait pas non plus l'envie de venir se promener à poil dans l'épicerie, car soyons réaliste, si des enfants étaient là il serait catalogué comme délinquant sexuel, ce qui était bien loin de refléter tout ce que Sven pouvait être, car ça il ne le serait jamais. Aussi il avait un boxer, sous son caleçon, histoire de ne pas les avoir à l'air, et aussi plus pratique pour avoir son portable sur lui, pour demander à quelqu'un de faire une photo et l'envoyer directement en pièce jointe à tout ses potes. Parce que Sven c'était ça...
Seulement il avait interpeler un jeune homme, fort charmant, mais en fait pas du tout. Ce mec se contentant de le regarder des pieds à la tête sans lui répondre quoi que ce soit, à lui du moins. Sven se sentit un peu plus con, mais vous connaissez cet oiseau, il n'en resta pas là... Il entendit vaguement parler d'hallucinations, et en conclu donc,que le jeune homme venait plus ou moins de lui dire d'aller se faire voir ailleurs.. Mais blond comme il était, et chiant comme il aimait, il s'avança à nouveau vers lui, se mettant plus ou moins en face du jeune homme et lui dit très sérieusement.

S'il te plais mec, je te tiens ton panier, tu prends une photo avec mon portable, et je disparait de ta vie... enfin pour aujourd'hui parce que si t'habite à Cambridge on risque de se recroiser fortuitement, mais ça c'est pas moi qui déciderais comme on dit.

Sven lui fit un merveilleux sourire, sortant son portable d'à cheval de l’élastique de son boxer, il tendit la mains vers le panier du jeune homme, l'air aussi normal qu'on pouvait avoir dans les conditions d'être en calbute dans une épicerie, et il ajouta.

Heu Beau gosse, ça serait bien que tu acceptes vites, parce que j'aimerais pas que les flics m'arrêtent pour trouble à l'ordre publique hein...

A vrai dire, si les flics l'arrêteraient, il en aurait rien à faire, parce que Sven les connaissait bien, et que ça serait pas la première fois qu'on l'arrêterait pour ça. Le nombre de fois qu'il foutait le bordel, ou ce comportait en dehors des schéma normaux des gens ne se comptait plus vraiment, seulement là c'était juste pour un pari, et pas une irrépressible envie de passer ses nerfs sur quelques choses plutôt qu de penser à elle. Donc pas de vrai raison de vouloir se faire arrêter... Et pour une fois, il disait presque la vérité, lui le menteur compulsif, il faut dire qu'en général il mentait pour pas qu'on découvre sa vrai vie, son passé, ou pour s'amuser, or là, aucune chance qu'on découvre sa vie, ou son passé parce qu'il se promenait en calbute, et encore moins pour s'amuser, vu que c'était déjà le cas... Il attendait sagement que le jeune homme accepte.

(Invité)

Ma vie n'avait rien de passionnant, d'extraordinaire ou de quoi que ce soit qui ferait qu'on s'intéresse à moi. Du moins, à ce que je croyais. Je savais pourtant que même si j'essayais de passer inaperçu dans la société, il y aurait toujours quelques pour e dévisager pour une raison ou une autre, que ce soit à cause de mon look ou simplement parce que j'ai l'air asiatique, si ça se trouve. Mais en même temps, c'est en partie à cause de ça que le monde m'approche moins d'habitude. C'était bien une première qu'on m'arrête dans un épicerie pour me demander une photo, particulièrement venant d'un gars en caleçon. De toutes les personnes de l'épicerie, il fallait vraiment que ça tombe sur moi?

J'avais cru que c'était une hallucination, parce que c'était trop pas croyable. Mais justement, le mec, pas crédible, qui me harcelait quasiment, prêt à prendre mon panier et tout... il faisait tellement pas crédible que je devais bien me rendre à l'évidence, il était réel. Et bien, certains ont vraiment besoin d'attention de nos jours, c'est stupide. C'est pour ça que j'aime pas les gens.

-Bah, ça me donnerait une raison de me marrer si je te recroise sur le campus.

La photo? Bien sûr que non, j'allais pas la prendre. J'allais me retourner encore une fois, finir mes petits trucs et m'en aller, quand il mentionna les flics. Qu'il se fasse arrêté n'était pas mon problème. Mais ils allaient questionner le monde autour... qui diront qu'il m'a parlé... je vais être considérer comme son ami... ils vont m'arrêter... pousser un peu plus loin les recherches... trouver mon laboratoire... trouver la capsule que j'ai dans ma poche... et je vais finir exécuter....... Non! Je secouai la tête, conscient que je paranoïais encore.

D'une main tremblante, autant par le manque que par le stresse qui m'avait pris en entendant le mot flics, je pris une photo avec mon propre cellulaire, oubliant sur le coup que comme ça, c'était moi qui avait la photo et non lui.

-Elle est floue, je peux pas faire mieux, ça te va? Tant pis, file t'habiller avant que les flics arrivent.

Une jeune mère de famille tourna dans l'allée à ce moment-là, resta figé un instant, posa la main sur sa bouche avant de poser l'autre devant les yeux de sa gamine qui devait pas avoir plus de 3 ans, et tourna en vitesse en direction des caisses. Sans doute chercher un employé pour se plaindre. Elle avait de quoi se plaindre, d'ailleurs.

-Super, maintenant je suis lié à tes conneries... Si je te revois sur le campus, tu peux être sûr que je vais t'emmerder comme pas possible.

Mais non, j'étais pas sérieux. J'allais pas perdre mon temps à emmerder un gamin. Sur le coup, j'étais juste nerveux, et les effets de ma dernière dose s'étaient complètement estompés. Le blondinet avait mal choisi sa journée et sa personne à aborder, c'était pas de ma faute. Je trouvai rapidement ce que j'étais venus chercher (j'étais dans la bonne allée, après tout) et me dirigeai vers les caisses, pour voir la jeune mère qui se plaignait sans doute. Je levai les yeux au ciel un instant. Dès que je sors d'ici...

(Invité)

La vie était toujours plus compliqué qu'elle ne l'était quand on se l'imaginait ou qu'on se projetais dans l'avenir avec quelqu'un. Pourquoi? Parce que dans ses plans Sven avait prévu de se marier avec Julia dès que possible, et la réalité les avaient rattrapée de la plus mauvaises façons. Des rêves brisées, et plus tard une vie enlevée. Rien de très réjouissant, pourtant des gens ne comprenaient pas pourquoi Sven était ce qu'il était, exhubérant, toujours trop dans les conneries, tout ce qui pourrait lui rendre le sourire ne serait-ce que cinq pauvres minutes dans une journée. Oui il cherchait, et là ce matin, ça semblait aller plutôt bien. Et peu lui importait ce que les gens pouvaient penser de lui, il était comme ça, il vivait avec lui tout les jours ,et c'était déjà une bonne grosse masse de travail que devoir se supporter alors si il devait prendre les critiques des autres en comptes il aurait pas finit de se coller la tête dans le mur tout les jours. Il sourit au garçon en lui répondant.

Merci, je suis quelqu'un de marrant, presque tout le temps.

Sven avait parlé des flic parce qu'il ne voulait pas qu'on le prenne encore entrain de faire quelques chose de répréhensible par la loi, l'alcool et la drogue suffisait déjà au chagrin de sa mère pas la peine d'en rajouté encore plus. Il allait laisser tomber quand le garçon finit par la prendre en photo avec son cellulaire mais qu'il semblait zappé ce qui se passait. Il lui répondit lui prenant le portable des mains pour se l'envoyer à lui, et lui rendit son portable; histoire de pouvoir l'envoyé à tout ses amis par la suite

Elle est parfaite, on voit que c'est moi c'est super. Ta raison!

Il allait partir quand il eut une gamine ou un gamin, enfin bref un gnome de trois pommes qui l'avait vu comme ça. Décidément il avait pas de pot aujourd'hui! Il avait fallut qu'il tombe sur un asiatique pas très coopératif, et en plus une maman l'avait chopé comme ça. Même si il était sûr qu'elle était trop occupé à regarder qu'il n'ai pas de fringue que son visage pour que sa plainte aboutisse à quoi que ce soit. Et oui les gens choqué ça servait généralement à rien comme témoins. M'enfin il se décida à ne pas prendre racine dans ce coin un peu craignos d'un coup. Il lâcha un soupire en répondant au bel asiatique.

Oh oui viens m'emmerder, je passerais mon temps à te faire des avances le jap, rien que pour te faire encore plus chier.

Sven lâcha un beau sourire de petit con, comme souvent il en faisait. Mais il ne resta pas plus longtemps à tailler le bout de gras, et sortit en courant comme un voleur, enfin en courant... PAs vraiment, mais il se dépêchait. Faudrait pas que la mère là puisse savoir où il allait non plus parce que ça serait plus chiant qu'autre chose. Une fois hors de l'épicerie, il se mit à courir pour retourner à l'endroit où il avait laissé ses fringues et se rhabilla. Une fois fait, il souffla un peu, et se mit à rire comme un con.. Et encore il avait rien prit ce matin.. Puis il fit un tour dans le coin de l'épicerie, cherchant quoi faire du reste de sa journée...

(Invité)

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