READY OR NOT HERE I COME ; ESTASIA

Il venait de rentrer dans sa chambre après une longue journée essentiellement passée sur la plage. Il avait bien pris des couleurs et fila sous la douche. Un coup d'oeil au réveil lui indiqua que la nuit était vraiment bien avancée. Une heure et demi du matin. Vêtu uniquement d'un vieux bas de pyjama en soie bleu roi, Estevan se hissa sur son lit, zappa un peu avec la télécommande avant de battre en retraite. Il y avait mieux à faire que ça. Il se releva et attrapa son portable, laissé sur la commode lorsqu'il était entré dans sa chambre. Il envoya un rapide texto à Anya, l'invitant à le rejoindre. C'était toujours comme ça entre eux. Elle représentait la moitié du temps tout ce qu'il n'appréciait pas et pourtant, de l'autre côté, elle était une de ses personnes préférées sur le campus. Ce n'était pas pour des raisons particulièrement profondes, mais peu importe, c'était comme ça. En attendant une réponse, Estevan fit coulisser la baie vitrée de sa chambre et s'installa devant, cigarette entre les lèvres, tirant quelques taffes, son regard balayant la vue qu'il avait et dont il ne se lassait pas depuis son arrivée, en particulier la nuit.

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Je m'amuse énormément depuis que je suis au Summer Camp, la petite virée à Disney organisée par Brooke et sa sous-chef a réellement été une journée d'enfer, j'ai fait la rencontre de personne génial. Ce soir ne déroge pas à la règle des autres soir depuis que je suis à Key West, je passe presque toute mes nuits en boîtes de nuit, boire et danser jusqu'au bout de la nuit où suivant un homme et une femme jusqu'à chez eux pour une petite partie de jambe en l'air. Vous me connaissez, lorsque je sors en boîte j'aime être bien habillé et ce soir ne déroge pas à la règle puisque je porte une belle robe noir.

Tout en dansant contre un beau brun aux yeux noisettes, j'ai senti mon téléphone vibré, vous allez me demandé comment j'ai fait pour le sentir vibré alors que je porte une robe et bien la réponse est très simple je l'ai coincé avec l'un de mes seins et ma robe. J'ai été au bar afin de lire mon message tranquille et lorsque j'ai vu de qui provenait le message d'Estevan, j'ai pas mis longtemps à vider mon verre et à lui répondre que j'arrivais. Avant de partir de boîte de nuit, j'ai récupéré mes effets personnel au vestiaires. Je dois dire que depuis que je fréquente, enfin on ne peut pas appeler ça fréquenter, car en dehors du campus au lieu de s'insulter de tous les noms en raison de nos maison respectives, Estevan et moi préférons se jetés l'un sur l'autre pour une nuit torride. Après avoir un pris un taxi pour retourner à l'hôtel et une fois sur les lieux, j'ai pris l'ascenseur, dans lequel je retira mes chaussures, pour ne pas faire de bruit dans les couloirs, pour me rendre à l'étage d'Estevan. Puis une fois devant sa porte de chambre, mes chaussures à la main, je frappa légèrement à sa porte.

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Estevan n'était pas sûr de se lasser un jour de la vue, de ce soleil, de la chaleur restée bien après que ce dernier se soit couché, de l'ambiance qui régnait partout, dans chacun recoin. Sans doute que le retour à Cambridge paraîtrait bien fade, mais Estevan évitait d'y penser. Il avait toujours détesté les fins de vacances : la perspective de repartir s'enfermer dans une pièce le mettait d'une incroyable mauvaise humeur. L'été ne faisait encore que commencer du point de vue du jeune homme et il avait bien l'intention de le faire durer autant que possible. Pour l'heure cependant, il n'était plus d'humeur à sortir. Il était d'humeur à faire quelque chose qu'il faisait déjà à Cambridge, sans éprouver la moindre lassitude. Sa relation avec Anastasia était parfaite, à des kilomètres de tout ce qu'il avait déjà vécu. Elle lui rappelait parfois Maya, mais ce n'était que physique. Anya n'était pas une amie et elle ne comptait pas pour lui comme c'était le cas pour ses ex-petites amies par le passé. Pourtant, elle comptait forcément pour quel que chose pour qu'il ai envie de la retrouver ce soir, maintenant.

Il était bien trop tard pour réfléchir cependant et quand quelqu'un frappa à la porte, Estevan écrasa sa cigarette dans un cendrier et se dirigea vers la porte. Ils devaient être silencieux, les chambres n'étant guère mixtes et donc les filles pas franchement les bienvenues. Estevan trouvait cela assez amusant : ces règles n'étaient respectées par personne et n'avaient donc à ses yeux pas lieu d'être. Enfin, les règles existaient pour être contournées. Il ouvrit la porte et trouva la jeune femme derrière dans une robe de soirée. Jolie robe commenta-t'il avec un sourire en l'observant, ne cherchant pas à masquer les arrières pensées qu'Anastasia lui inspirait en ce moment. Encore torse nu pour sa part, il se contenta de tenir la porte, invitant la jolie blonde à entrer.

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Au fond, je sais que lorsqu'il sera temps de rentrer à Cambridge, Key West va me manqué, énormément me manqué. Mais au fond, tant que je suis toujours chez les mathers, que je participe toujours au fête, que je prennes toujours autant de temps pour mes devoirs, ça me convient, c'est ça ma vie et ça le sera pendant un petit moment. Ce soir pour changer, j'étais en boîte de nuit, en même temps depuis le début du Summer Camp, je ne fais que ça, des soirées en boîte de nuit et c'est loin de me déplaire. Et ce soir, pendant que je tournais sur la piste de danse, mon téléphone a vibré et le message que j'ai lu et qui m'a énormément plus, puisqu'il venait de m'inviter à passer le voir : Estevan. J'ai alors quitté la boîte de nuit sans demandé mon reste. Lui un Eliot et moi une Mather et pourtant j'accours vers lui quand je sais qu'il ne s'agit pas de se gueuler dessus, bizarre n'est-ce pas ?

J'ai pas mit longtemps à me rendre à l'hôtel où on logeait tous, mais malheureusement vu l'heure je ne devais pas faire de bruit dans les couloirs, c'est pourquoi je n'avais plus mes chaussures lorsque je me suis mise à marcher dans le couloir ou il y avait la chambre d'Estevan. Une fois devant sa porte je n'ai pas mis longtemps à frapper, un sourire se dessina sur mon visage lorsqu'il ouvrit la porte et que je vis son visage. « Merci, je dois avoué que la tenue et la couleur te vont à ravir aussi. » Je finis par rentré dans la chambre, je laissa mes chaussures à l'entré et je me suis arrêté près de lui afin de déposé un baiser au coin de ses lèvres.

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