Eurydice Jasmine Peterson ► Torrey DeVitto

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Eury et j'ai 19 ans so soon. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à goooooogle.  Le forum à l'air actif et très beau, bien qu'un peu chargé, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Torrey DeVitto comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi même. Je fais environ 1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Je pense sincèrement que toutes les personnes n'ayant pas de jumeau n'ont pas la capacité de définir concrètement la relation que nous pouvons entretenir. Théophraste est sans conteste l'homme de ma vie. Depuis notre naissance pourtant, tout nous oppose, si je suis quelqu'un de sage ayant toujours tout fait pour satisfaire les exigences de mes parents, lui a vécu la vie qu'il souhaitait et ne s'est jamais laissé dicter sa conduite.

Nous sommes nés le 2 Février 1980, drôle de coïncidence que deux enfants naisse un deux février. Durant toutes notre vie, le chiffre deux a été un véritable précurseur. Théo, ou Frastou, comme j'aime l'appeler est arrivé en premier ; moi j'ai eu quelques soucis lors de l'accouchement et j'ai failli y passer, c'est peut-être pour cette raison, d'ailleurs, que ma mère m'a beaucoup protégé.

Notre père, Alistair Brunehilde Peterson, est une redoutable homme d'affaires qui a malheureusement été très absent durant notre jeunesse et ce à cause des nombreux voyages qu'il a du entreprendre pour son travail. Néanmoins, afin de poursuivre sans cesse cette volonté d'accroître son patrimoine, notre famille a souvent dû déménager et apprendre à vivre sans attaches, sans rien connaître d'un pays. C'est surement pour cette raison que je me suis toujours sentie proche que de mon frère qui était le seul à rester près de moi. Lui n'a jamais eu de mal pour s'intégrer dans les classes privées que nous rejoignons en cours d'année. Moi c'était tout le contraire. Ce monde là m'a toujours fait du mal, je suis quelqu'un qui me donne entièrement pour les autres et de ne pas pouvoir accomplir correctement les amitiés que j'entretenais parce qu'à chaque fois je devais partir m'a sincèrement touché. Je me suis souvent renfermé sur moi même, trouvant une réelle passion pour la musique ainsi que le dessin. Jouant parfois du piano et de la guitare, je me suis enfermée dans les mélodies et les textes que j'écrivais. Je ne sortais que très peu. Je ne faisais pas partie de ces petites filles qui aimaient sauter dans les flaques d'eau. Je restais toujours propre sur moi, ma chemise boutonné jusqu'en haut, mes chaussettes toujours remonté vers mes genoux et mes souliers propre.

Notre mère, Antoinette Geneviève Peterson a toujours été proche de moi, surement parce que j'ai failli mourir à ma naissance. Elle était ma meilleure amie lors de mon enfance. Aujourd'hui je lui en veux de ne pas s'être occupé de mon frère comme elle l'a fait pour moi, d'avoir été sa préférée parce que Frastou ne mérite pas ça. Mais, de ce que j'en sais, il ne s'en ai jamais plein et lui même a toujours été là pour me protéger, dans n'importe quelles circonstances. Elle m'accordait de l'importance, peut être trop. Elle s'occupait de moi et peu de Théo et s'occupait de moins en moins de notre père qui était, lui, de plus en plus absent. Nous n'avons jamais rien vécu d'extraordinaire jusqu'à notre adolescence, là où tout les rôles se sont inversés

C'est peu après avoir fêté nos quatorze ans alors que nous habitions en Irlande depuis un petit moment que tout a basculé. Avec Frastou on était rentré plus tôt à cause de l'absence de deux professeurs, se taquinant sur la route du retour, on profitait de la chance de terminer plus tôt nos cours. Ce jour là, notre père était encore en déplacement, il était parti le lendemain de notre anniversaire. Quelle fut pas notre surprise lorsqu'en poussant la porte d'entrée, nous sommes tombés nez à nez avec le corps nu de notre mère dans une position tout à fait étrange avec... une femme, elle aussi nu. Et c'était certainement pas pour faire le ménage. Théo m'a caché très vite les yeux et m'a poussé vers la sortie, et il m'a obligé à aller faire un tour pour ne pas rester chez nous. Nous ne sommes rentrés que tard le soir et les rôles changèrent. Si notre mère voulait rester marier à mon père, ce qui signifiait rester riche, il fallait qu'on se taise, et commença alors le plus formidable des chantages. C'est à ce moment là que j'ai commencé à me libérer de ces chaînes. De plus, pour couronner le tout, notre père est revenu pour nous annoncer un déménagement définitif aux USA où il avait construit un véritable empire qui pourrait nous garantir de l'argent en masse jusqu'à la fin de notre vie. Tout allait changer, j'allais pouvoir devenir celle que j'avais envie.

Nous habitions légèrement loin d'Harvard, c'est pour cette raison que j'ai pris un appartement avec mon frère, Frastou, que je n'arrive pas à quitter. On s'éclate ensemble, il m'apprends à me libérer et à apprécier la vie, tout simplement. Notre appartement est particulièrement grand et c'est surement pour cette raison que généralement ce sont nos amis qui viennent chez nous. J'apprends à aimer les hommes, à vraiment les apprécier même. Sinon, j'évite de trop poser de questions à Frast', il est très volatile et fait sa vie. Même s'il dérape, c'est un véritable exemple pour moi.