MAXYM & DENYS ◮ i'm sorry, i was rude.

Oh, Maxym est loin des préoccupations depuis le début du Summer Camp. Elle est là, dans cet endroit merveilleux ; entourée de ses amis. Oui, c'est parfait. Ou presque. Car il faut avouer que passer deux mois en compagnie de quasi tout Harvard n'est pas toujours des plus plaisants. Traîner sa faculté en vacances, c'est embarquer les bonnes, comme les mauvaises rencontres. Difficile de faire le tri. Jusqu'à maintenant la brune s'estimait chanceuse. Son équipe ne comportait pas trop d'éléments indésirables, et elle avait réussit à échapper aux autres. Du moins c'est dans cet esprit naif qu'elle se rend au port, juste histoire de flâner un peu. Respirer l'air marin, se laisser bercer par la brise, toutes ces conneries. Ses prunelles plongées dans l'horizon, la demoiselle s'amuse du vent qui s'engouffre dans ses cheveux et robe, faisant claquer le tissu contre ses jambes nues. Apaisée. Jusqu'à ce que ses muscles se contractent dans une décharge de surprise. Tout de suite le moment est moins magique. Et Denys est maintenant trop près pour jouer les ignorantes, voir se complaire dans la fuite. Ce n'est pas qu'elle le déteste, ni même que sa présence lui est insupportable. Plutôt qu'elle est d'avantage à l'aise loin de ses yeux perçants. Maxym n'est pas de ceux qui fuient, d'avantage de ceux qui confrontent, foncent dans le tas en hurlant. Vous voyez le genre. Mais le garçon était parvenu à l'analyser en quelques secondes, et cette séance de psy gratuite avait complètement décontenancé l'Imperturbable. Cette sensation d'être un livre qu'on feuillette fut tellement désagréable qu'elle choisit d'ignorer royalement Denys à l'avenir. L'avantage étant que l'année finit, ils n'étaient plus obligé de se croiser en cours. En cours oui, mais le Summer Camp.. « Depuis.. ? » Trop d'ego pour tourner les talons et fuir en courant -même si ce n'est pas l'envie qui lui manque, là tout de suite-. Alors elle choisit ce qu'elle sait faire de mieux : la provocation. La confrontation. En espérant que cela suffise pour le faire renoncer. Un pas vers lui, ses billes noirs le défiant effrontément. « Non désolée, ça ne me vient pas. » Petit sourire en coin, en réponse à son allusion sourcilliesque. « Ca ne devait pas être très.. marquant. » Souligne-t-elle, mentant sans gêne. Elle avait même une idée très précise du déroulement de la soirée qu'ils avaient passé.