J. COLIN BAUER ► bradley james

Mon histoire

Ce n'est pas facile tous les jours d'être le fils d'un grand juge anglais, en effet le poids de la réussite sur mon dos depuis ma plus tendre enfance est un poids que j'avais du mal à supporter étant plus jeune. Je viens d'une famille aisée, comme dit auparavant mon père est un grand juge anglais travaillant sur les plus grandes affaires, son père était un riche homme d'affaires, malheureusement décédé d'une maladie incurable lorsque j'étais encore un jeune garçon. Mon père étant son seul fils a hérité de sa fortune et depuis ce jour, nous baignons dans la luxure. J'ai aussi une petite soeur de deux ans moins que moi, elle est mon opposé d'ailleurs. Quant à ma mère, elle était une femme formidable, elle était professeure de latin dans un lycée londonien, mais malheureusement elle a perdu la vie dans une fusillade lors d'un braquage de banque, elle a perdu la vie avec quatre autres personnes. Je crois que c'est depuis ce jour-là que ma famille explose de jour en jour. Je n'avais que seize ans lorsque ce drame est arrivé, mais sœur treize. Notre mère était la seule personne qui nous unissait plus ou moins ensemble, elle était le facteur maître de notre famille. Sa mort a détruit nos vies, sa mort nous éloigne les uns des autres. J'étais l'enfant modèle durant toute mon enfance, j'étais le fils que mon père chérissait, il voyait en moi le futur dans sa profession, voulant faire de moi un avocat de renom ou bien un juge tout comme lui, mettant ma sœur de côté. Heureusement que ma mère était là pour elle, car elle devait se sentir bien seule par moments. Mais depuis le décès de notre mère, plus rien n'est pareil, ma sœur est tombée dans l'alcool et la drogue, devenant la honte de la famille Bauer, du nom de notre paternel. Quant à lui, même si notre relation est toujours assez similaire, la présence d'une nouvelle femme dans sa vie me mettait hors de moi. Je m'en pouvais plus de voir une femme prendre la place de notre mère et profiter de l'argent de notre famille. Bref, autant vous dire que niveau famille, on fait mieux. Ma mère me manque, c'est certain, j'aime mon père et ma sœur, mais nos relations sont étrange.

À seize ans, je me devais de rendre mon père fier, c'est aussi pour cette raison que j'ai toujours refusé de toucher à la drogue, bien que j'aime boire un petit verre de temps à autre. Mais mon gros péché, c'est les filles. Je ne peux pas m'empêcher de draguer, je ne peux pas m'empêcher de coucher avec toutes les femmes qui me plaisent sans pour autant m'attacher à elles. Je dois dire que je n'ai pas besoin d'amis, j'ai quand même un sale caractère, j'insupporte beaucoup de monde c'est vrai, mais j'ai aussi quelques vrais amis sur qui compter, surtout mon pote d'enfance, mon opposé mais qu'importe, je l'aime comme mon frère. J'ai fait beaucoup de conneries dans ma vie, j'ai fait énormément de conneries et mon père est souvent venu me sortir de la merde, se servant de son influence et très souvent de son argent pour me sortir des ennuis mais aussi pour ne pas salir sa réputation. Toute ma vie on m'a mis l'image du fils arrogant à papa sur le dos, c'est vrai que j'ai souvent profité de mon statut de fils de juge très souvent, pour attirer les filles, pour me sortir des ennuis et pour faire un peu ce que je veux. Mon passe-temps préféré au lycée et au collège avant d'entrer à Harvard, c'était d'emmerder le monde, faire chier les personnes que je n'aimais pas. Souvent c'est mon pote d'enfance qui essayait de m'arrêter, il réussissait souvent, mais j'ai tout de même eu énormément d'ennemis dans ma jeunesse et aujourd'hui encore à cause de mon arrogance. Néanmoins j'ai toujours eu un certain succès avec les filles, je ne sais pas pourquoi, peut-être qu'elles sont attirées par les bad boy ? Ou par les gros portes feuilles. J'en sais rien, mais une chose est sûre, je n'ai jamais eu de relation durable, une nuit ou rien, c'est un mot d'ordre chez moi.

Mais quand on me connaît bien, je ne suis pas qu'un connard. Quand on est ami avec moi, on peut compter sur moi. Certes j'ai la fâcheuse habitude à énerver les gens, à me battre très souvent, mais quand on me connaît, je suis un pote qu'on aimerait tous avoir. Je cache peut-être la douleur de la perte de ma mère derrière mes conneries, c'est vrai ou bien j'essaie d'extérioriser le poids que j'ai sur les épaules à cause de mon père, de ce qu'il veut que je devienne. Ce n'est pas facile tous les jours, mais je me bas pour le rendre fier. Depuis mon arrivée à Harvard je fais des études de droit pour devenir avocat et des études de sport parce que j'adore ça, courir, le foot, la natation, bref je suis un mordu de ça. Je suis un peu le jour et la nuit à Harvard, soit on m'aime, soit on me déteste. J'essaie de ne pas trop m'attacher aux gens, je sais à quel point ça fait souffrir de perdre un être cher. Autant vous dire que je suis un bon élève, mais j'aime faire la fête avec mes potes, j'aime aussi rendre la vie dure à ce que je ne peux pas encadrer, j'aime être avec les personnes que j'apprécie et par-dessus tout, j'adore rendre les filles folles de moi. Harvard, c'est un peu comme ma deuxième maison, en plus d'être le fils à papa, je suis moi-même.