Vamos a la playa... oh oh oh oh ♪ - [pv Quinton]

Quoi de mieux qu'un début d'après-midi chaud et ensoleillé pour mon arrivée dans le coin ? J'avais décidé de poursuivre mes études à Harvard, loin de chez moi et, de ce fait, loin de mon frère. En arrivant, mon père avait tenu à visiter l'endroit dans lequel je vais passer l'été avant la rentrée. C'est alors confiant, après m'avoir accompagné et aidé à m'installer à l'hôtel, qu'il a décidé de reprendre la route pour la maison familiale.

Robert : fais attention à toi fils et amuse-toi bien.
" Merci, ça devrait aller. Bon retour. "

Je le regarde monter dans sa bagnole, une Lexus IS F noire. Pile au moment où il s'éloigne, je sens mon téléphone portable vibrer au fond de ma poche. En bonne maman poule, ma mère ne peut s'empêcher d'appeler pour savoir si tout se passe bien. Je lui explique brièvement les deux dernières heures passées à visiter et à m'installer, ne voulant pas m'étaler sur une longue conversation futile tout de suite. Avec cette chaleur, il ne vaut mieux pas rester enfermé ou cuire au soleil sans rien faire. Je raccroche cinq minutes plus tard tout en me dirigeant dans la chambre de mon hôtel afin de me changer.

J'enfile un simple débardeur blanc, un short bleu et blanc et une paire de tongs aux mêmes couleurs. Lunettes de soleil sur le nez et serviette de plage sur l'épaule, je sors de l'hôtel direction la plage.

Je n'ai jamais aimé les coins blindés de monde, je recherche alors un endroit plus calme quitte à ce qu'il soit plus éloigné. Quelques minutes après mon arrivée sur le sable chaud, je trouve mon bonheur et m'installe. J'enlève mon débardeur et pose les coudes contre la serviette, regardant autour de moi. Très bel endroit et les jolies femmes ne manquent pas, j'ai de quoi me rincer l’œil en toute impunité. Je suis tiré de mes rêveries lorsqu'une fausse blonde aux yeux clairs passe devant moi sans me calculer. Elle s'installe juste à côté et je fais mine de ne pas la regarder, la guettant pourtant du coin de l’œil sous mes lunettes teintées. Après s'être badigeonnée de crème solaire, elle soupire et se met sur le dos, seule zone non-protégée et pour une peau si blanche, rien de plus risqué.

J'attends alors quelques secondes et me décide enfin. Elle me plait suffisamment pour que je tente une approche et si je ne saisis pas cette perche, quelqu'un d'autre risque de le faire à ma place. Je lève mes lunettes de soleil sur ma tête et l'aborde, m'accroupissant près d'elle.

" Ce serait dommage d'abîmer une si belle peau... ", dis-je en la regardant du coin des yeux avec un léger sourire. Je saisis le tube posé près d'elle et lui montre d'un geste interrogatif, pour savoir si elle désire mon aide ou non.