Clochette de l’épicerie tinte doucement lorsque la porte s’ouvre, te laissant entrer avec Alexis. A côté de la caisse, deux chiens de garde sont étendus, paresseux mais alertes, leur yeux sombres observant les nouveaux venus avec une attention tranquille. L’un d’eux, un berger allemand imposant, releva légèrement la tête, tandis que l’autre, un rottweiler au poil luisant, garde les paupières mi-closes. — Est-ce que t’as des jambes qui courent vite en plus d’savoir faire couler la lave ? Discrètement, tu souffles à l’oreille d’Alexis, la malice qui fait briller les prunelles. Les doigts tirent doucement sur sa veste, la fait avancer avec toi dans les rayons. Tu t’arrêtes devant les bonbons, fasciné par un choix visiblement trop important mais tes yeux s’arrêtent directement sur les crocodiles gélatineux. Tu n'as pas prévu de payer ce soir, surtout par défi. Tes doigts attrapent le petit paquet de bonbons. — Tiens fous ça dans ton soutif. Tu murmures en la détaillant tout en te demandant si elle aurait réellement la place là - dedans. Tu attrapes un paquet d'ourson que tu planques sous ton t-shirt.
(Amore Morelli)
Le cœur en hypothermie, en manque de chaleur humaine Rempli de haine, j'ai la main lourde comme celle de Damien Tarel Les yeux rivés vers le ciel, c'est noir comme j'aime.