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Dixie & AlejandroL'attirance porte ton prénomIl y a deux sortes de personnes : celles qui prennent le chemin sûr et pratique, et celles qui prennent des risques, qui font leur propre chemin. Moi, je ne prends pas de risque. Du moins, jusqu'à récemment, jusqu'à ce que tu arrives et que tu commences à tout embrouiller.
Jeudi 04 juillet, dans la soirée ✖ Il y avait quelque chose de bien quand on était en vacances: le fait de pouvoir faire la fête n'importe quel jour et à n'importe quelle heure. Et de ce fait, pouvoir rentrer dans n'importe quel état et personne ne serait là pour vous dire qu'il faut se concentrer sur vos études. Pour ma part, je m'étais assez donné pendant l'année, me posant des limites et ne sortant que les week-ends. Je rentrais donc en sixième l'année prochaine et j'avais cette envie de profiter à fond de ces vacances. Je n'étais pas parti en Italie cette année -une dispute avec mon père en était la cause- et avec Elsa, ma meilleure amie, on s'était inscrit au Summer Camp. On avait pas été mis dans la même équipe mais on en profitait à fond. Un peu trop peut-être. Il avait fallu un accident de jet-ski pour me casser un bras. Plâtré, ce n'était donc plus si facile que ça de vivre; la plupart de mes gestes devaient être calculés, mes tee-shirts devaient être amples. Ce n'était que des exemples. Mais pour le futur médecin que j'étais, je prenais cela comme un test: je me mettais à la place de mes patients, handicapés pendant quelques semaines. Ce n'était pas pour autant que j'allais m'empêcher de vivre. Ce soir, je sortais. J'avais enfilé un pantalon noir et une chemise bleue dont j'avais remonté la manche gauche. Chaque solution avait son problème et ce n'était pas ce foutu plâtre qui allait me priver d'aller danser, boire et draguer. J'avais entendu parler du Sloppy Joe en tant que meilleur bar de la ville et c'est à cet endroit que je me rendais. Seul. Je comptais sur ma sociabilité pour me faire de nouvelles connaissances. En chemin, je m'étais acheté un pain saucisse. Ce n'était pas dans mes habitudes de manger dans des snacks et je privilégiais souvent une nourriture équilibrée. Mais c'était les vacances et je pouvais m'autoriser une exception. Et puis, j'avais faim... Etait-ce l'odeur de la viande qui l'avait attiré? Certainement. Un chien sorti de nul part se trouvait à présent à mes côtés. Chien qui aboie ne mort pas dit-on. Sauf que celui-ci grognait. Pourtant, il était hors de question que je lui donne mon souper. Mes pas s'accélérèrent. Le chien continuait de me suivre et je craignais de plus en plus qu'il me saute dessus. Il ne manquerait plus que ça tient. J'aurais pu aussi me retourner et l'assommer avec mon plâtre. Non, trop risqué et puis j'étais complètement contre la violence envers les animaux. La peur montait et je me mis à courir. Semer le chien. Telle était mon idée. Sauf que lui n'était pas d'accord. Une course poursuite dans les rues de Key West s'en suivit. Et c'est finalement lui qui gagna. Je lui offrait donc mon pain saucisse et pressais de nouveau le pas. Coup d'oeil en arrière: le chien semblait ne plus être là. Il avait eu ce qu'il voulait. Et moi j'avais toujours faim. Je n'avais pourtant plus l'envie de faire demi-tour. Surtout que je venais de m'engager dans la rue du Sloppy Joe. Ce soir je me mettais donc au régime. J'entrais donc de fort mauvaise humeur et me dirigeais vers le bar. Mon regard se posa sur une demoiselle, déjà présente au comptoir et qui essayait de passer commande. La politesse aurait voulu que je la laisse passer. Sauf que je n'avais aucune envie d'être poli à cet instant même. J'accostais donc avec facilité le barman et lui passais ma commande. Et sans adresser un autre regard à la demoiselle -qui pourtant était magnifique- je m'installais sur un tabouret libre, à quelques centimètres d'elle. Une provocation? Peut-être. Ce que je ne me doutais pas, c'est que j'allais avoir le droit à un sermon de sa part.
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Une des choses que j'appréciais le plus, en vacances, c'était qu'on pouvait profiter. Profiter de tout ce qu'on voulait, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit, avec qui on voulait, sans s'attirer les foudres des professeurs de l'Université qui disait qu'on priorisait plus la fête que les études. J'avais toujours su faire la part des choses, soit de trouver le juste milieu entre les études et les soirées tardives auxquelles j'allais plutôt fréquemment. Selon moi, ce n'est pas parce que tu avais une gueule de bois, un mal de tête ou les yeux rouges que ça t'empêchait pour autant d'aller en cours. Quelques cachets et tout était parfait. Pourtant, il y avait tellement d'étudiants qui aimaient se plaindre, autant des filles que des garçons, prétextant mille et une excuses pour ne pas aller en cours puisqu'ils avaient soit disant trop fêté la veille. Eh bien en vacances, ce genre de personnes étaient choyées, puisqu'elles pouvaient faire la fête tant qu'elles voulaient sans avoir à se sauver de quoique ce soit. Moi aussi, je profitais au maximum de mes vacances et de la Floride. La preuve, j'avais déjà bronzé, j'avais été à des soirées bien vivantes presque tous les soirs, j'avais passé du temps avec mes parfaites colocataires, et j'avais profité des vagues et du soleil. Après tout, si on était à Key West, ce serait bien idiot de ne pas en profiter, n'est-ce pas?
Enfin bref, ce soir, je sortais, encore une fois, et pour mon plus grand plaisir. J'avais décidé d'enfiler une robe rouge qui m'arrivait un peu plus haut que la mi-cuisse, ouverte dans le dos, retombant juste un peu plus haut que mes fesses. J'avais également sauté des des talons hauts assortis à ma robe et avait arboré une touche de maquillage : mascara, eyeliner et voilà, j'étais prête, pas besoin de plus, ni de moins. Mon envie ce soir? Sloppy Joe. J'avais entendu quelqu'un mentionner qu'il y aurait une énorme fête ce soir, pour le plus grand plaisir de tout le monde, et c'est donc là que je me rendis. J'en étais même venue à être habituée par l'ambiance, les gens et même le serveur au comptoir du bar, à qui je faisais la conversation chaque fois que j'allais me commander un truc à boire.
Arrivée sur place, c'est en direction du bar que je me rendis. Ça me ferait probablement du bien de boire un verre, et de peut-être faire diverses rencontres. Eh oui, certaines personnes venaient aussi prendre une petite «pause», si je pouvais qualifier ça comme cela, au comptoir, après avoir dansé pendant des heures et des heures sur la piste de danse. Quoi de mieux qu'une bière pour se rafraîchir, après tout? « Salut ! Je m'étais adressé gaiement au serveur, toujours le même, derrière le comptoir. Assise sur un tabouret mobile, je me retournai pour observer la piste de danse. Il n'y avait pas encore beaucoup de monde, puisque j'étais quand même arrivée assez tôt. Un peu plus tard, après avoir discuté un bon moment avec le serveur, je m'apprêtai à lui commander un verre de whisky, mais un jeune homme sortit de nulle part, plutôt séduisant et même assez sexy, m'en empêchant en commandant avant moi. Insultée, et sans même le regarder, je lui lançai : « Fais-moi pas croire que tu m'as pas vue. J'te croirai pas. » Je ne le connaissais même pas, et déjà il me provoquait. Non mais, de quel droit se réservait-il d'arriver comme ça, prenant place juste à côté de moi, et commandant alors qu'il avait très certainement dû remarqué que j'étais là avant lui et que j'allais faire ma commande. « La politesse et la courtoisie, ça te connaît pas, à ce que je vois. Fais pas chier, et commande-toi un autre verre. » Sans même lui laisser le temps de répliquer, - le serveur lui avait apporté son verre - je lui pris immédiatement et le but d'un trait, me retournant finalement vers lui pour lui faire face, lui lançant un regard provocant et glacial.
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Dixie & AlejandroL'attirance porte ton prénomIl y a deux sortes de personnes : celles qui prennent le chemin sûr et pratique, et celles qui prennent des risques, qui font leur propre chemin. Moi, je ne prends pas de risque. Du moins, jusqu'à récemment, jusqu'à ce que tu arrives et que tu commences à tout embrouiller.
J'aurais pu passer une excellente soirée, c'était une évidence. J'en passais d'ailleurs de très bonnes quand j'étais à Harvard. Mais depuis que j'avais mis les pieds en Floride, j'avais comme cette impression que la roue avait tourné, que ma chance m'avait quittée. Ou que je l'avais tout bonnement perdue dans l'avion. Je n'avais plus qu'à espérer la récupérer à mon retour car être maudit comme je l'étais, je n'étais plus si certain de finir l'année en un seul morceau si jamais ce n'était pas le cas. Il n'y avait qu'à repenser aux derniers événements pour comprendre: j'étais tombé sur le jet-ski dont les freins ne fonctionnaient plus, j'étais plâtré pour un bon mois, je m'étais pris un poteau de pleine face avant de pourchasser une demoiselle que je croyais être mon ex et qui au final n'était qu'une inconnue. Sans oublier ce chien qui m'avait suivi tant que je ne lui avais pas donné mon pain saucisse. Si c'était une mauvaise blague, j'aurais aimé qu'elle s'arrête. Qu'on me sorte de là avant que je devienne complètement barge, ce qui risquait très vite d'arriver. Dire que cela ne faisait que quelques jours qu'on avait déposé nos valises ici, dans l'espoir de passer des vacances de folie. Ouais, pour des vacances de folie, on repasserait. C'était d'ailleurs un peu dans le but d'adoucir mon séjour que je m'étais rendu au Sloppy Joe. L'ambiance semblait bonne, les personnes autour de moi s'amusaient, riaient, dansaient. Tout était mis en oeuvre pour que je passe une excellente soirée. Sauf que j'étais d'une humeur massacrante, j'étais toujours comme ça quand je ne mangeais pas à ma faim. Quand on disait qu'on tenait l'homme par l'estomac, ce n'était pas tout à fait faux. Je m'étais donc dirigé vers le bar et j'avais passé ma commande avant une demoiselle qui était pourtant déjà présente. Dire que je ne l'avais pas vue était un mensonge. Aucun homme bien constitué ne serait passé à côté d'elle sans la voir. Elle était magnifique dans sa robe rouge qui mettait parfaitement en valeur sa peau halée. Elle était tout à fait mon genre de filles, celles avec qui je partage de bons moments sous la couette. Et peut-être plus si affinités. Enfin, pour l'instant, j'étais loin de me rapprocher d'elle. Au contraire, je devais l'agacer au plus haut point. « Fais-moi pas croire que tu m'as pas vue. J'te croirai pas. » Je lui lançais alors un regard incompréhensif. Je jouais le nigaud à la perfection. Il était en effet hors de question qu'elle pense que j'avais fait exprès de passer devant elle. Cependant, cette petite mise en scène ne servit à rien puisque la belle inconnue n'avait pas jugé utile de poser son regard sur moi. Je sentis de l'agacement monter. Elle se permettait de me donner des leçons alors qu'elle ne faisait pas mieux. Depuis quand parlait-on à une personne sans la regarder? Je vous le demande. 'Si cela t'arrange de croire ça, je ne vais pas user ma salive à essayer de te prouver le contraire' Ma voix était assez sèche. Qu'elle ne commence pas à me chercher, sinon, elle me trouverait. Elle était prévenue. Et de toute évidence, elle n'en avait rien à faire puisqu'elle continua les reproches. « La politesse et la courtoisie, ça te connaît pas, à ce que je vois. Fais pas chier, et commande-toi un autre verre. » Je n'avais pas eu le temps de répliquer qu'elle avait attrapé le verre que le barman venait de m'apporter et qu'elle l'avait vidé d'une seule traite. Pour une femme, elle semblait bien tenir l'alcool, sur le coup, j'étais impressionné. Malheureusement, il y avait plusieurs points négatifs qui ne me plaisaient vraiment pas chez elle. Son regard glacial qu'elle m'envoya, m'invitait à me taire. Mais c'était bien mal me connaître. 'C'est un peu trop simple de porter un jugement aussi hâtivement. Si je devais faire de même, le tableau que je dresserais de toi ne serait pas très beau non plus.' Je marquais une pause, l'observant tout aussi froidement qu'elle. 'De plus, si tu voulais qu'on t'offre un verre, il suffisait de le demander.' Je me retournais vers le barman. 'Vous compterez le verre sur l'addition de la demoiselle. Et vous me remettrez deux whisky' Je reposais mon regard sur la belle inconnue. Je me doutais que la réplique n'allait pas tarder à arriver. On était plutôt mal parti. C'était dommage, elle me plaisait bien.
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J'avais eu beaucoup de difficulté, à l'arrivée des vacances. Débuter celles-ci du bon pied n’avais pas été chose facile pour moi. En effet, le tout premier soir, alors que tout le monde, et principalement mes trois colocataires, fêtaient l'arrivée des vacances et le Summer Camp, moi j'étais restée dans ma chambre d'hôtel à déprimer comme pas possible, à sniffer des grosses quantités de coke et à vider bon nombre de bouteilles d'alcool pur. Ça n'avait certainement pas été très bénéfique pour moi en cette première soirée à Key West, puisque mes changements d'humeur avaient été fréquents, mon moral à plat, je ne voyais que le mauvais côté des choses et je pleurais comme une vraie madeleine. Heureusement, il y avait eu Alexander qui était entré dans ma chambre à un certain moment et m'avait découvert dans cet état lamentable. Il m'avait donc aidé, en quelque sorte. La journée suivante n’avait pas été très différente de la précédente, à vrai dire. En plus de la déprime à propos de mon ex-copain mafieux, il y avait eu la déprime à propos de mon frère défunt. J'avais été rejoindre mon autre grand frère, aussi au Summer Camp, et lui avait déballé tous les trucs horribles possibles et impossibles que je pensais à propos de moi-même. Heureusement, c'est principalement grâce à lui que j'avais retrouvé la joie et la bonne humeur qui m’habitaient en temps normal. Espérons juste qu'elle soit stable pour les deux mois à venir. C'est pour cela que, accompagnée ou seule, je profitais de chaque soirée au maximum, et de chaque journée également. À la plage, dans la chambre, au bar : chaque endroit était parfait pour me rendre heureuse et me coller un sourire sincère sur le visage.
Comme je l'avais planifié, je m'étais décidée à aller au Sloppy Joe. Pourtant, les copines que j'avais invitées n'étaient pas disponibles pour la soirée, ayant un ou des engagements ailleurs. J’allais pas m’empêcher d’aller fêter seule, quand même. Après tout, deux mois c'était approximativement soixante jours. Et soixante jours étaient suffisants pour retrouver mes copines et faire la fête avec elles au moins une fois. C'était loin d'être mission impossible. Enfin, je me trouverais bien quelqu'un au Sloppy Joe pour passer un bon moment et m'amuser, quoi... Comme d’habitude. Mais visiblement, c'était pas pour ce soir, cette planification. C'est ce que je déduis lorsqu'un jeune homme, terriblement séduisant et sexy pris place à côté de moi. Okay, jusque là, tout allait bien : je l'aurais accosté pour faire la discussion avec lui, aller danser et passer du bon temps avec lui, mais visiblement il était de mauvaise humeur. De très mauvaise humeur. Vaut mieux pas taper le taureau sur le cul lorsqu'il est en colère, mais moi je n'y pris pas garde. Je détestais par-dessus tout les gens impolis qui se croyaient tout permis pour je ne sais quelle raison. Moi, peu importe si c'était une fille ou un gars, un vieillard ou un jeune, il n’y avait pas de différence : la politesse et la courtoisie devaient être respectés, et je le fis directement savoir au jeune homme. Même pas un regard dans sa direction, il ne le méritait même pas de toute façon. Après tout, qu’est-ce qu’il méritait? Il avait beau avoir un visage d’ange qui pourrait me faire craquer si je n’étais pas en colère, mais justement je l’étais. Et insultée, par-dessus le marché. 'Si cela t'arrange de croire ça, je ne vais pas user ma salive à essayer de te prouver le contraire' Ah ouais alors en plus il était arrogant. Ça allait être marrant. Il se croyait tout permis et en plus de ça, il ne se croyait fautif en rien, alors qu’il ne pouvait pas m’avoir manquée, ayant passé juste derrière moi et étant assis sur le banc à peine à quelques centimètres du mien. Idiot. « Ah ouais je vois. T’as pas besoin de me prouver le contraire, je sais déjà que t’es un p’tit prétentieux qui croit avoir toujours raison, même quand t’es fautif. » En une seule phrase, tout était là, tout était dit. Pas besoin de plus pour lui faire comprendre ce que je pensais de sa réplique. Mais en plus de ça, le mec ne se gênait pas le moins du monde pour continuer sur sa lancée, pensant qu’il m’atteignait avec tout ça, alors que c’était lui le fautif, comme je le lui avais fait remarqué. C'est un peu trop simple de porter un jugement aussi hâtivement. Si je devais faire de même, le tableau que je dresserais de toi ne serait pas très beau non plus.' Le tableau? Parce qu’il avait déjà commencé à faire un tableau de traits négatifs que j’avais et de points pas très bons pour ma cote? J’éclatai d’un rire sarcastique. « Allez, dresse-moi ce tableau, que je rigole. T’as aucune raison de me détester. Me détester ne fais que t’avouer à toi-même que c’est toi l’idiot dans l’histoire. Pas moi.» Et il continuait. Encore et encore. Visiblement, il ne se laissait pas marcher sur les pieds. J’attaquais ; il attaquait. C’était aussi simple que ça. D’un côté, ça m’enrageait, et de l’autre, ça m’intriguait. Il ordonna au barman de mettre le verre que je m’étais pris alors que c’est lui qui l’avait commandé de le mettre sur ma facture. Il n’avait quand même pas fait ça… Alors là! Je lui lançais toujours ce regard glacial. On se faisait face tous les deux. Mon sang bouillait et mon visage devait bien être rouge de colère. « Parce que tu m’en aurais payé un? Ha-ha-ha! Laisse-moi rire. T’arrives ici, avec ta mauvaise humeur, tu fais ton hypocrite, et t’essaies d’m’intimider. C’pas parce que t’as une belle bouille que t’vas m’faire fondre et me faire faire n’importe quoi. J’vais pas payer pour TON verre que TU as commandé. C’est moi qui l’a bu? C’est toi qui l’a commandé. C’est toi qui paie l’addition. Aussi simple que ça!» Mes lèvres s’étaient même légèrement retroussées, comme si j’étais un chien prêt à bondir pour attaquer. Reprenant ma respiration, j’ajoutai dans ma lancée : « Et maintenant, soit tu dégages, soit tu m’invites à danser.» C’est pas parce que je lui parlais clairement d’une invitation à danser que j’étais moins en colère, au contraire. J’avais les nerfs à vif, et c’était de sa faute. Je le défiai même du regard, attendant sa réponse qui ne tarderait à venir.
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Dixie & AlejandroL'attirance porte ton prénomIl y a deux sortes de personnes : celles qui prennent le chemin sûr et pratique, et celles qui prennent des risques, qui font leur propre chemin. Moi, je ne prends pas de risque. Du moins, jusqu'à récemment, jusqu'à ce que tu arrives et que tu commences à tout embrouiller.
J'avais beau me considérer comme maudit ces derniers temps, je n'en étais jamais arrivé à avoir des attitudes dangereuses pour ma santé. En tant qu'étudiant en médecine, j'avais déjà du m'occuper de cas où la drogue avait fait ses ravages. Cela allait du petit malaise, en passant par la dépendance pour ensuite finir dans le pire des cas par une overdose. Voir les dégâts que cela provoquait au cerveau m'avait tout simplement dégoûter des drogues sans que je n'ai jamais eu l'occasion d'en toucher. C'était pareil pour le tabac. Il ne fallait pourtant pas croire que je n'avais aucun vice. Moi, quand j'étais au bord du gouffre -ou simplement quand je voulais m'amuser un peu trop- je me réfugiais dans l'alcool. L'euphorie me prenait alors par la main et je passais une soirée digne de ce nom. Le plaisir de l'instant était donc plus fort que les possibles maladies que je pourrais choper en m'abîmant un organe. Ce n'était pas parce que je deviendrais médecin que j'allais devenir l'homme parfait. Non. Mes patients devraient se contenter de faire ce que je dis et non ce que je faisais. Car rappelons-le l'abus d'alcool est mauvais pour la santé. -oui on ne me changerait pas, j'étais à fond dans mon rôle de prévention- Enfin, pour l'instant, j'en étais plutôt à mille lieux, de ce charmant docteur à l'écoute et souriant. Ce soir, j'avais failli me faire attaquer. Ce soir, j'avais la faim qui me tiraillait le ventre. Et ce soir, j'avais donc mis de côté toute forme de politesse, commandant mon verre avant une demoiselle. Elle aurait pu laisser tomber l'affaire et ne pas m'accorder plus d'attention que ça. Après tout, il n'y avait pas mort d'hommes quand même. Mais c'était sans compter sur son caractère, assez fort, il fallait l'avouer. J'en venais même à me dire que je venais de faire la connaissance de mon moi au féminin. C'était assez troublant. Pourtant, je n'eu pas l'occasion d'être troublé très longtemps. Je repris très vite mes esprits. Si elle croyait que j'allais me laisser faire, elle allait vite changer d'avis. J'aimais avoir le dernier mot, qu'on se le dise. Alors au lieu de m'excuser, j'avais fait jouer un autre de mes défauts: ma mauvaise foi. J'avais alors expliqué à la belle inconnue que je n'allais pas perdre mon temps à essayer de lui prouver que je ne l'avais pas vu. D'abord parce que c'était entièrement faux et que je n'étais quand même pas un crétin fini. Ensuite parce que je n'étais vraiment pas d'humeur. « Ah ouais je vois. T’as pas besoin de me prouver le contraire, je sais déjà que t’es un p’tit prétentieux qui croit avoir toujours raison, même quand t’es fautif. » Elle venait de me qualifier de petit prétentieux. J'étais tellement loin de cette image qu'elle se faisait de moi. Par contre, elle m'avait déjà cerné en ce qui concernait mon besoin d'avoir toujours raison. Un sourire passa sur mon visage. Elle pensait réellement qu'en un regard, elle pouvait juger quelqu'un à sa juste valeur. Encore une fois, cela ne m'intéressait pas de lui prouver le contraire. Les personnes qui ont ce genre de certitude dès la première minute ne sont, en règle générale, pas prêtes à changer facilement d'avis. Ce qui était dommage d'ailleurs. Je savais pourtant qu'on se fiait souvent à la première apparence. Pourtant, je ne fonctionnais pas ainsi. Je m'étais si souvent trompé. Mes premières impressions étaient donc souvent erronées. J'avais donc partagé mes pensées avec la demoiselle, lui faisant comprendre que c'était un peu trop facile de porter un jugement hâtif. Sa réaction ne se fit pas attendre. « Allez, dresse-moi ce tableau, que je rigole. T’as aucune raison de me détester. Me détester ne fais que t’avouer à toi-même que c’est toi l’idiot dans l’histoire. Pas moi.» Encore une insulte. Maintenant, en plus d'être prétentieux, j'étais idiot. Parfait, si elle voulait jouer ainsi, on allait jouer. Je pivotais sur mon tabouret afin de lui faire face. Mon regard se posa sur son magnifique visage. Et c'est là que je lui confiais mes premières impressions sur elle. Elle m'avait tendu la perche. C'était presque trop simple. 'De premiers abords, tu as l'air d'un ange. Mais cette première impression passe très vite, crois-moi. Tu possèdes un franc parler très mal placé. Et je trouve insupportable cette manière que tu as de vouloir juger les personnes en quelques secondes et sur un seul acte. Le pire dans tout ça, c'est que tu penses avoir raison.... De plus, tu sembles accorder de l'importance à la politesse que l'on te doit alors que tu en manques envers les autres. En quelques minutes, tu m'as déjà insulté deux fois... Tu veux que je continue ou ça te suffira comme ça?' Ma voix était sèche et dans mon regard on pouvait lire de la provocation. J'étais une personne très franche mais généralement, j'essayais quand même de mettre un minimum des gants pour dire la vérité. J'avais appris qu'il y avait une manière pour dire toute chose. Là, j'avais laissé parler mes premières impressions. J'étais resté poli mais cela n'empêchait pas que j'avais tout de même été un peu rude avec la demoiselle. Et comme je l'avais prévu, elle répliqua une nouvelle fois. On allait pas s'en sortir si cela continuait. D'un côté elle m'agaçait et de l'autre, j'avais cette impression de me trouver face à mes propres défauts. Comme un miroir. Et cela m'intriguait. « Parce que tu m’en aurais payé un? Ha-ha-ha! Laisse-moi rire. T’arrives ici, avec ta mauvaise humeur, tu fais ton hypocrite, et t’essaies d’m’intimider. C’pas parce que t’as une belle bouille que t’vas m’faire fondre et me faire faire n’importe quoi. J’vais pas payer pour TON verre que TU as commandé. C’est moi qui l’a bu? C’est toi qui l’a commandé. C’est toi qui paie l’addition. Aussi simple que ça!» Je levais les yeux au ciel alors qu'elle s'emportait une nouvelle fois. Sans me défaire de mon calme, je continuais donc de faire la conversation. 'Bien entendu. A ton avis, pourquoi ai-je recommandé deux whisky? Je ne vais pas me les enfiler un à la suite de l'autre... Je n'aime tout simplement pas que l'on me force la main. J'ai peut-être commandé le premier verre. Mais je n'y ai pas touché. Je trouve donc normal que tu le paies..' Je poussais un soupir à la suite de ses paroles. Non mais sérieux, est-ce que j'avais une tête à jouer les hypocrites? Là, ça allait trop loin, vraiment. Encore heureux qu'elle s'était rattrapée en me complimentant indirectement sur ma belle bouille. Quant au fait de la faire fondre, cette idée était plaisante. Limite, cela aurait été un beau challenge. Si seulement elle ne m'avait pas énervé. Déjà que j'étais de fort mauvaise humeur à la base. « Et maintenant, soit tu dégages, soit tu m’invites à danser.» Là pour le coup, c'était surprenant. Elle m'invitait à danser. J'ignorais encore pourquoi. Mais je n'allais pas laisser passer une occasion de bouger mon corps. J'aimais bien trop ça que pour résister à l'appel de la musique. Sans dire un mot, je me levais donc de mon siège, attrapait la main gauche de la demoiselle. Ce n'était pas parce que j'étais plâtré que j'avais perdu mon sens du rythme. La musique changea et on passa de Lady Gaga à une musique encore plus estivale. L'ambiance des îles et la salsa. Danse assez sensuelle d'ailleurs. Je me rapprochais donc de ma partenaire. 'J'espère que tu es capable de danser sans marcher sur les pieds' Mon regard se posa dans le sien. 'Puis-je savoir ton prénom ou tu préfères que je te surnomme l'emmerdeuse?' Si elle croyait qu'en acceptant son invitation j'avais enterré la hache de guerre, elle se rendrait vite compte du contraire.
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Était-il simplement possible de passer une bonne soirée en compagnie d’un peu n’importe qui, sans ses amis, comme je croyais que j’allais passer ce soir? Ne pas être introvertie était l’un de mes avantages, puisque même si je ne connaissais personne à ce party, à la fin de la nuit, il était à peu près certains que j’aurais de nouvelles personnes à ajouter dans mes contacts sur mon portable. De nouvelles personnes à contacter afin de passer un bon moment, ou même voire de nouvelles personnes avec qui passer une nuit torride, pourquoi pas? Ça me manquait, après tout, surtout depuis ma rupture avec Sören. J’étais une humaine, après tout. Avec des besoins, des envies, et des pulsions. Une vraie bête, quelquefois! À dire comme cela, on aurait pu penser que je devais être une assoiffée de sexe, une accro à la baise, mais non. Qui n’appréciait pas les contacts rapprochés d’un corps et d’un autre? Personne. Ou c’était rare. Très rare. Enfin bref, ces activités seraient à «planifier» plus tard, après tout. La soirée ne faisait que débuter, et elle débutait bien. Musique de bon goût qui jouait à fond dans la boîte, barman sympa, mignon et marrant, et alcool! Ouais, ça commençait bien, et je comptais bien en profiter au maximum. Pourquoi m’en empêcherais-je? Libre comme l’air, c’était ça l’avantage, surtout en vacances! Je ne me doutais pas, au contraire, que ma soirée serait…brûlante, voire même sulfureuse. Le jeune homme séduisant qui avait décidé de faire le mauvais choix en commandant son verre avant moi, faisant mine de ne pas m’avoir aperçue avant, avait mal choisi son moment de faire son apparition à la soirée. S’il était arrivé plus tard, j’aurais probablement été sur la piste de danse en train de danser avec je ne sais qui, et non pas au bar. Il aurait pu manquer de politesse devant n’importe qui, je m’en serais foutue, mais là, c’était devant moi qu’il avait manqué de politesse et de courtoisie, et ça je ne le prenais pas du tout. Surtout pas avec ce caractère qui me…caractérisait, quoi. Je sais que je l’avais insulté un peu trop rapidement, et que ce n’était pas très agréable pour lui, surtout que je le sentais se contenir pendant que je parlais, mais j’avais juste…explosé. Je supportais pas l’impolitesse, ça me mettait hors de moi, et voilà. Je provoquais. Il provoquait. On se provoquait mutuellement. Ça avait le don de créer une tension, désagréable et agréable à la fois. Difficile à expliquer, en fait… Mais voilà, je ne voulais pas non plus me laisser berner ou séduire par ses beaux yeux bruns pour qu’ensuite il recommence avec son arrogance et son « j’ai raison » qui se lisait en lui comme on pouvait lire un livre ouvert. On se répliquait des trucs à tour de rôle, pour avoir le dernier mot, probablement. Je ne te connaissais pas du tout, et toi non plus, mais pourtant on ne s’arrêtait pas. De premiers abords, tu as l'air d'un ange. Mais cette première impression passe très vite, crois-moi. Tu possèdes un franc parler très mal placé. Et je trouve insupportable cette manière que tu as de vouloir juger les personnes en quelques secondes et sur un seul acte. Le pire dans tout ça, c'est que tu penses avoir raison.... De plus, tu sembles accorder de l'importance à la politesse que l'on te doit alors que tu en manques envers les autres. En quelques minutes, tu m'as déjà insulté deux fois... Tu veux que je continue ou ça te suffira comme ça? Ça, ça avait eu le don de me foutre un coup au cœur. Comme si ce qu’il me disait me rappelait Sören, indirectement. Comme si je voyais ce que cet inconnu me disait comme étant la raison de la disparition de mon ex petit-ami et sa rupture avec moi. Oui, ça venait de me donner mal au cœur, mais je n’allais pas me laisser faire non plus, je ne voulais pas perdre la tête face à cet inconnu comme ça et avoir l’air encore plus idiote que je ne l’étais déjà, bien qu’au fond j’étais anéantie. Mon expression de colère disparut, mais je tentai tout de même de camoufler mes émotions. « Autrement dit, je suis un putain de démon sur deux jambes, quoi. » Je n’avais rien trouvé d’autre à dire que ça, et c’était à peu près certain qu’il allait se marrer. J’étais incapable de répliquer correctement, alors je préférais me taire sur ce point. Bien entendu. A ton avis, pourquoi ai-je recommandé deux whisky? Je ne vais pas me les enfiler un à la suite de l'autre... Je n'aime tout simplement pas que l'on me force la main. J'ai peut-être commandé le premier verre. Mais je n'y ai pas touché. Je trouve donc normal que tu le paies.. Je levai les yeux au ciel à mon tour en soupirant d’exaspération, presque. Comme s’il voulait m’offrir ce deuxième verre de «trop» qu’il avait commandé. Il y avait mis quoi dedans, pendant que j’avais les yeux tournés, aussi? En tout cas, il insistait bien sur le point que c’était moi qui allait payer le verre. Je regardai le barman que je connaissais bien qui observait le débat depuis le début du coin de l’œil tout en nettoyant quelques verres. Je soupirai une nouvelle fois. « Ouais, bien sûr, bien sûr… J’te crois pas, en tout cas. Je doute pas que tu serais fort capable de te les enfiler un à la suite de l’autre, et pas que deux, en plus. Et moi, j’aime pas qu’on me dépasse, tu vois? Donc la prochaine voilà, on passe un marché. Tu paies le verre, parce que tu m’as dépassée. Si tu ne l’avais pas fait, j’aurais bu le mien. Donc, ça te revient, la facture. Et moi, je me tais. D’accord?» Ouais bon voilà, je voulais tout de même pas payer, puisque j’avais raison sur un point : s’il n’avait pas manqué de politesse face à moi, je me serais contentée de m’occuper de mes propres affaires, sans le déranger. Je l’aurais peut-être même dragué un peu, pour passer une bonne soirée en sa compagnie, mais ça avait pris un tout autre sens, cette nouvelle rencontre. Toutefois, je lui demandai donc de venir m’accompagner pour danser. 'J'espère que tu es capable de danser sans marcher sur les pieds. Puis-je savoir ton prénom ou tu préfères que je te surnomme l'emmerdeuse?' Nous étions à présent sur la piste de danse, et lorsqu’il me dit ça, la musique avait changée du tout au tout. Musique sexy, égale à danse sexy. J’éclatai de rire, quoiqu’un rire sarcastique, à ses mots. « Si tu crois que je sais pas danser, tu te fous le doigt dans l’œil, beau gosse.» Loin de là l’idée de l’amadouer en le flattant dans le sens du poil en le traitant de «beau gosse», mais c’était une réplique que j’aimais bien utiliser, pour de la provocation plus douce, en réalité. La musique commençait, et nos deux corps se rapprochaient, bien entendu. Je le regardai malicieusement, tout en commençant à tourner autour de lui. Une fois dans son dos, je me levai sur la pointe des pieds un peu pour murmurer sensuellement à son oreille : « Dixie… » Je retournai devant lui en me plaçant de sorte à ce que ce soit lui qui se trouve collé-serré dans mon dos. Je commençai donc à bouger sur le rythme estival et entraînant de la musique tout en souriant assez malicieusement, je dois l’avouer. « Et toi? T’as un nom ou tu préfères que je te surnomme le chieur? C’était donnant-donnant après tout. Comme un jeu.
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