Adriano&Mary | Y'a que toi pour faire ça

En tant que vraie fille, je me devais d'aller faire les boutiques alors que nous étions en vacances. J'avais hérité d'une petite fortune à la mort de ma grand-mère, et un peu aussi à celle de mes parents. J'vais donc amplement les moyens de m'offrir quelque morceaux de vêtements que je pourrais porter fièrement tout l'été. L'école terminée, j'avais beaucoup plus de temps pour me mettre belle. Quoi que, même durant l'école, je prenais du temps aussi. J'aimais la mode, j'aimais le maquillage et les coiffures stylisées. Je ne pouvais m'empêcher de m'en faire. D'être toujours à mon meilleur.
J'étais seule au centre commercial. J'avais demandé à quelques filles de venir avec moi mais elles avaient toutes refusées. Elle disaient soit qu'elles n'avaient pas assez d'argent, soit qu'il faisait trop beau pour aller s'enfermer à l'intérieur. Pour moi, il était toujours le temps de faire du shopping. Comme personne ne voulait m'accompagner, j'ai décidé d'y aller seule. Je faisais le tour des boutiques assez rapidement. Je ne voulais pas dépenser pour rien non plus. Je voulais trouver mon coup de coeur.
J'entrai dans une boutique qui ne contenait que des vêtements pour filles. En un seul coup d'oeil, je le remarqua. Il était au fond de la pièce. Sans regarder ce qu'il y avait autour de moi, je fonça dans sa direction. J'arriva devant. Un chemisier. Pas juste un chemisier normal, LE chemisier. le plus beau que j'avais jamais vu. Il l'avait dans plusieurs couleurs. Mes préférés étaient le orange et le bleu. Je ne savais pas du tout quel prendre. Je crois savoir qui pouvait m'aider. Je pris donc mon téléphone dans mon sac à main. Je texta URGENCE à mon meilleur ami en lui mentionnant le nom du magasin où je me trouvais.
En attendant qu'il rapplique à toute vitesse, je pris les deux chemisiers dans mes mains et alla me planter devant le miroir des salles d'essayage.

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Cette après-midi j’ai fais un peu de sport. Oh rien de bien méchant, juste assez pour garder la forme pendant le Summer Camp. Je ne pouvais pas me permettre de me laisser aller sinon à la rentrée scolaire je risque d’en chier, c’est le cas de le dire. Je me suis d’abord rendu à la piscine de l’hôte où je réside actuellement. J’ai donc fait quelque plonger et quelques mètres à la nage. Rien de mieux pour se remettre en forme. Ensuite, je me suis rendu à la plage pour faire un peu de Beach Volley, une petite partie car en toute franchise je ne sais pas y jouer. Et j’ai finis par me retrouver dans une salle de musculation où j’ai enchaîner les pompes et les altères. Après ça, j’ai pris une douche, mais une bonne douche bien fraîche pour me remettre d’aplomb. Je suis sortie de la douche et j’ai commencer à m’habiller, enfilant un caleçon de bain d’été et un débardeur simple et bien moulant. Mon téléphone s’est mit à vibrer, j’ai regardé et c’est un texto de ma meilleure amie, Mary. J’étais content de voir son nom apparaître. Je m’inquiétais tout de même du mot inscrit sur mon écran. Alors je me suis dépêcher et je me suis rendu à l’endroit indiquer. En arrivant devant l’enseigne de la boutique je suis rentré en hurlant le prénom de ma meilleure amie. « MARY ! » une dame me regardait avec des gros yeux, limite choqué de me voir arriver comme une bombe. Je croyais qu’il y avait quelque chose de grave, mais en faite elle était posté devant un miroir à regarder deux chemisiers. Je repris mes esprits. « Bah alors, qu’est-ce qu’il t’arrive ? C’était quoi ce message ? » demandais-je toujours inquiet.

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J'étais encore devant le miroir en train de me demander quelle couleur je devrais choisir. Le magasin était calme. Il n'y avait que moi et la femme ui y travaillait. D'ailleurs, elle me regardait avec de drôles de yeux. Quoi!? J'avais bien le droit de passer 20 minutes avec les deux mêmes chemisiers devant le miroir. Je n'allais pas les voler tout de même. Pour qui elle me prenait!
L'attention de la vielle femme se transféra sur un cri qui retentit à travers le magasin. Elle regarda la personne qui venait de crier comme s'il avait tuer quelqu'un Décidément, je n'aimais pas cette femme. On ne faisait pas des yeux comme ça à la personne qui venait à mon secours. je savais que c'était Adriano qui arrivait. Il avait crié mon nom. C'était assez facile de savoir qu'il venait pour moi. Ça ne prit que quelques secondes pour qu'il arrive près de moi et qu'il me demande quel était l'urgence. « Je ne sais pas quel chemisier choisir. Tu préfère le orange ou le bleu? » Alors que je voyais son regard inquiet, je me trouva stupide de lui avoir écrit urgence. Pourquoi je n'avais pas simplement écrit que j'avais besoin de son aide dans mon magasinage? Je me sentais un peu mal là.

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Venir au secours de ma meilleure amie est la plus belle chose que je peux faire, enfin presque. Là, elle avait grandement besoin de moi lorsque j’ai vu le mot Urgence ! Je vais pas cacher que j’ai eu trop peur pour elle, je me demandais bien ce qui lui arrivait alors je me suis dépêcher de la rejoindre. Étant un bon sportif, j’ai couru tout le trajet ça évite de gâcher de l’essence pour rien. En arrivant, je la voyais plutôt sereine et en bonne santé. Je me demandais bien ce qui se passait, elle me dit alors d’un ton tout naturel qu’elle ne sait pas lequel choisir. Je rigolais nerveusement. « T’es sérieuse ? Tu m’as fais peur pour rien ! » dis-je en la regardant, je repris mon sérieux pour ensuite lui répondre en tant que gentleman. « Le bleu ! » dis-je en lui souriant, pour ensuite m’assoir sur le fauteuil qui se trouve en face de la cabine. « Tu devrais l’essayer.. » dis-je pour finir en lui souriant.

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Malgré le fait que je pensais que mon ami était fâché contre moi à cause de mon message pas très clair, je vis un petit sourire se dessiner sur son visage. Je savais que je n'avais pas à m'en faire avec lui. Je pouvais faire la pire conneries du monde, il allait quand même rire. En reprenant son sérieux, il me dit que je devrais essayer le chemisier bleu. « Tu crois? » Je remis une énième fois le chemisier bleu devant moi en me regardant toujours dans la miroir. Il me proposa d'aller l'essayer. J'avoue que ce n'était pas bête comme idée. Je ne l'avais même pas fait encore. J'entra donc dans la cabine d'essayage qui se trouvait devant moi.
Une fois la porte refermée, j'enleva mon chandail et enfila le chemisier. Il était un peu transparent. On voyait donc un peu le haut de mon maillot de bain. Je me regarda dans le miroir qui se trouvait au fond de la cabine. C'est vrai que le bleu m'allait bien. C'est donc avec un sourire que je sortis de la cabine pour faire face à Adriano qui était toujours assis devant les salles d'essayage. « Alors....? Tu en penses quoi? » dis-je en tournant sur moi-même telle une ballerine.

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Cette fille m’impressionnera toujours autant, c’est normal c’est ma meilleure amie et je suis fier qu’elle fasse partit de ma vie. Affichant un sourire, je lui propose d’aller essayer le chemisier bleu que je trouvais bien plus jolie que l’orange. Enfin c’est mes goûts après tout, si elle préférait le orange tant mieux pour elle. Par la suite, elle entra dans la cabine d’essayage et fit le nécessaire pour ressortir vêtu de cette chemise. Je souriais de la voir aussi radieuse. Elle était contente d’être ici et avec moi, enfin je pense. Elle me demande alors ce que j’en pense. Je finis par me lever et m’approcher d’elle. « J’en pense qu’il te va à merveille et que je vais te l’offrir. » dis-je en lui souriant, puis en lui déposant un baiser sur la joue. Je suis en très bonne compagnie et j’étais heureux près d’elle.

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Mon meilleur ami se leva pour venir près de moi lorsque je sorti de la cabine et lui demanda comment il me trouvait avec ce chemiser. J'avais confiance en son jugement. Il était mon meilleur ami après tout. Je pouvais lui faire confiance. Je sourit lorsqu'il me dit que j'étais ravissante dans le chemisier bleu. C'est donc lui que j'allais acheter. Tant pis pour le orange. Adriano proposa même de me l'offrir en cadeau. J'appréciais son offre mais je ne voulais pas qu'il achète tout ce que je voulais.« Je suis assez grande pour me le payer toute seule » Et riche également. Mais ce n'était pas nécessaire de le rajouter. Je ne voulais pas que tout le monde sache pour l'héritage que j'avais reçue de ma grand-mère. D'ailleurs, ça me fit penser à elle. Une lueur de tristesse traversa mes yeux. Mais je me rappela que j'étais avec mon ami, que c'était une belle journée et que j'étais en train de magasiner. Ce fut assez pour me rendre mon sourire. Ma grand-mère voudrait que je profite de ma vie.

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J’adore faire plaisir, surtout lorsqu’il s’agit de ma meilleure amie. Je lui ai toujours fait plein de cadeaux et ce n’est pas maintenant que j’allais m’arrêter. Après tout, j’ai un compte en banque assez énorme pour pouvoir lui offrir même une voiture de luxe alors c’est pour dire. J’affiche un sourire, elle ne voulait rien de moi, comme d’habitude, mais cette fois-ci elle n’aura pas le choix. Je lui pique la chemise des mains et je la regarde dans les yeux. « Désolé ma chérie, mais là t’as pas le choix. J’en ai envie. » dis-je en souriant. J’étais content d’être avec elle, ravis qu’elle m’est dit de venir la rejoindre, même si au début j’ai plus flippé qu’autre chose. « Tu achète que ça ou on continue le shopping ? » demandais-je gentiment à la jolie jeune femme qui aurait pu être plus que ma meilleure amie en fin de compte, elle aurait pu me plaire physiquement, je ne m’en cache pas.

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Avant même que je m'en rende compte, Adriano avait pris le chemisier de mes mains et le gardait pour lui. Décidément, je n'avais pas le choix. J'allais devoir le laisser me le payer. Encore un autre cadeau de la part de mon meilleur ami. Je commençais à en avoir l'habitude. Parfois, j'avais l'impression qu'il me traitait comme sa petite amie à toujours vouloir tout me payer. Cette pensée me fit sourire. « Bon, d'accord, tu achète le chemisier. Et moi, je t'amène manger une crème molle. » J'avais envie d'une petite gâterie pour me sucrer le bec. J'avais vu un kiosque de crème molle tout près du magasin où nous étions. C'était le moment d'y goûter. Je ne savais pas si j'avais envie de magasiner encore ou si je voulais aller faire autre chose. J'aurais amplement le temps d'y penser pendant que nous allions manger notre crème molle, si nous y allions.

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Après tout, un chemisier ça ne coûte pas bien cher alors je peut très bien me faire ce plaisir de lui offrir. De plus, je ne l’avais pas vu depuis un bout de temps avant aujourd’hui, alors je voulais me rattraper en quelque sorte. Mary est une femme exemplaire, je l’adore énormément, je ne peut pas me passer d’elle sa c’est sur. J’affiche un sourire lorsqu’elle accepta, mais qu’en échange elle me paierait une crème molle. Je n’ai jamais entendu ce terme, mais j’imagine que ça devait être un truc du style d’une viennoiserie ou d’un petit gâteau sucrée. Bref, j’affiche un sourire. « D’accord ma jolie. On y va alors ? » demandais-je. Par la suite, on prit la direction du kiosque ou se trouvait le nécessaire après que j'ai été lui payé son chemisier. Je lui tendis ensuite le sac en souriant. « Voilà pour toi. » dis-je ensuite toujours en la regardant. « Je suis content de passer la journée avec toi. » dis-je le long du trajet. Oui, je suis vraiment content et je sais qu’elle le sait.

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