symphonie du cœur (( pastetti #7 ))

Assise dans cette salle d’attente, tu ne t’y sentais pas vraiment à ton aise. Tu adorais les hôpitaux, mais, pas lorsque c’était toi la patiente. Tes yeux se baladaient dans la salle, s’arrêtant sur les couvertures des magazines feuilletés, soit sur les ventres arrondis des femmes présentes autour de toi. Néanmoins, tu faisais un constat terrible… Aucun homme n’était présent pour assister aux événements importants de la grossesse. T’enfonçant un peu dans ta chaise, tu laisses un soupir s’échappait de tes lippes avant de voir Gabe revenir avec un petit gobelet de café à la main. S’asseyant à côté de toi, tu finis par poser ta tête contre son épaule alors qu’il sort de sa poche une barre de chocolat qu’il finit par te tendre. — Je stresse trop pour rien… Que tu souffles en prenant une bouchée de la friandise. Tu avais surtout peur que rien ne se passe comme prévu, qu’on te dise qu’il y avait un problème avec le bébé et tu n’arrêtais pas d’imaginer de nombreux scénarios probables. Doucement, tu glisses ta main sur sa cuisse, la serrant quelque peu entre tes doigts, tentant de déstresser comme tu pouvais. Puis, tu relèves la tête vers l'horloge au dessus de l'entrée, te disant qu'il y avait du retard ici et tu ne savais pas si c'était normal ou non. — Comment tu fais pour être aussi calme ? Que tu chuchotes.

@Gabe Moretti  

Gabe posa le gobelet de café à côté de lui, jetant un regard tendre et rassurant vers elle. Il sentait la tension dans sa posture, les mouvements légers mais nerveux de ses mains. Alors, quand elle posa sa tête contre son épaule, il passa un bras autour de ses épaules, espérant que ce simple geste pourrait lui apporter un peu de confort. Il la laissa prendre une bouchée du chocolat, un sourire doux effleurant ses lèvres en voyant son visage se détendre, même si ce n’était que brièvement. « C'est normal de stresser, tu sais, » murmura-t-il en effleurant ses doigts pour lui rappeler sa présence. Il était conscient de ses peurs, et il savait que dans ces moments, même les plus petits gestes pouvaient faire la différence. Quand elle serra doucement sa main sur sa cuisse, il posa sa main par-dessus la sienne, lui offrant un léger massage de ses doigts, comme pour lui dire silencieusement qu'il était là, quoi qu’il arrive. « Moi aussi, j’ai mes craintes, » répondit-il finalement, baissant la voix. « C’est juste que… je préfère les garder sous contrôle pour que tu n’aies pas à t’en inquiéter aussi. » Il regarda l’horloge en même temps qu’elle, notant aussi le retard, mais il prit une grande inspiration pour ne pas se laisser gagner par l’impatience. Il savait que le calme pouvait être contagieux, et c’est pourquoi il restait aussi posé qu’il le pouvait. « Ça fait partie du deal, non ? Qu’on se soutienne l’un l’autre. Aujourd’hui, je suis là pour toi, et même si tu stresses, c’est normal… et je suis là pour te rappeler qu’on va gérer ça ensemble. » Il glissa une main dans ses cheveux, la caressant doucement, puis s’écarta légèrement pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Peu importe ce qu’on va entendre là-dedans, on y fera face ensemble, OK ? » Il lui adressa un sourire sincère, ses yeux brillants d’une confiance tranquille. Il n’avait peut-être pas de réponses pour apaiser tous ses doutes, mais il voulait qu’elle sache qu’il n’allait nulle part. « Alors si tu veux, prends tout ce stress, et passe-le-moi un peu. Après tout, on est là pour ça. »

@Clémence Pastor

Tu étais sincèrement reconnaissante d’avoir quelqu’un comme Gabe dans ta vie. La façon qu’il avait de te rassurer dans les moments de doutes alors que lui-même avait du mal à contenir ses émotions te surprendrait toujours. Et alors que ta tête était toujours posée contre son épaule, tu laissas tes yeux se balader sur toutes ces futures mamans qui attendaient elles aussi leur rendez-vous. Certaines beaucoup trop concentrées sur leur téléphone portable ou le magazine qu’elles tenaient entre leurs mains, d’autres te jetant des regards peu commode, comme remplis d’une jalousie assurée. Tu avais la chance de pouvoir venir au rendez-vous avec ton partenaire et non elles… Pour toi, la grossesse était quelque chose que tu voulais vivre au maximum avec Gabe, lui faire partager pleinement chaque instant et s’ancrer un peu plus dans cette nouvelle réalité où vous devenez jeunes parents d’un petit être, certes un accident, mais que vous aimeriez autant que vos propres vies. Après tout, ce bébé n’était pas arrivé tout seul par le saint esprit ! Même si les probabilités étaient minces, il faut dire. A ses mots, tu lâches doucement l’emprise que tu avais sur sa jambe, un peu plus rassurée. — Mais j’veux pas que tu prennes toute la charge mentale pour toi non plus… Que tu lui dis avant de lui répondre par sourire. — Je serai sûrement plus rassurée quand on me dira que le bébé va bien. Chuchotant, tu finis par lever les yeux en voyant la femme en face de vous se lever et suivre une sage-femme. T’espérais que ce soit bientôt votre tour, mais tu n’eut pas réellement le temps de réaliser qu’une voix s’était élevé pour demander « Monsieur et Madame Moretti » un sourcil arqué, tu regardes Gabe perplexe avant de te lever, coinçant la barre de chocolat entre tes dents alors que tu attrapes ton sac à main et fait signe à Gabriel de ne pas oublier son gobelet de café. Tu finis la sucrerie et jettes le papier dans la poubelle, tendant une main timidement pour qu’il puisse l’attraper et après avoir répondu rapidement à des questions de vérification, tu laisses la femme marcher devant vous. — J’aime bien en fait… Madame Moretti. C’est mignon ! Que tu rigoles avant de poser un baiser sur la main du garçon puis tapoter du bout de ton index, ton annulaire gauche. — Même s'il n'y a pas encore de bague au doigt. Mais tu te stoppas alors devant la porte de la salle d’examen, serrant un peu plus la main de Gabe dans la tienne, comme pour lui demander de prendre un peu plus de ton stress.

Gabe sentit un sourire s'étirer sur ses lèvres en entendant ce "Madame Moretti" presque chantant. Il ne savait pas encore si ce mot l’effrayait ou le rassurait, mais dans l’instant, il trouvait la chose tout simplement adorable. Et même si c'était un peu intimidant, une douce chaleur s’installait en lui, cette sensation de trouver sa place dans un rôle qu’il n’aurait jamais envisagé. Lorsque son regard croisa le sien, il vit dans ses yeux cette lueur de confiance mêlée à de l'appréhension. Une main posée sur la sienne, il répondit avec douceur : « Hé, on est là tous les deux, et c’est comme ça qu’on va traverser tout ça. Chaque rendez-vous, chaque nouvelle, chaque peur aussi… t’auras pas à porter ça seule. »  Il leva sa main pour l’embrasser légèrement, se disant que même sans bague, même sans promesses officielles, ce moment-là valait mille fois plus. La simplicité de l’instant lui semblait incroyablement précieuse, ancrée dans cette complicité silencieuse. Quand la porte de la salle d’examen s’ouvrit, il laissa son regard se glisser une dernière fois sur son visage avant d’entrer. À mesure que l’examen allait commencer, il sentit un frisson parcourir son dos, cette sensation de devenir parent lui tombant dessus un peu plus lourdement – mais aussi plus joyeusement. Quand leurs mains restèrent entremêlées, il comprit que malgré les incertitudes et les peurs, cette aventure était exactement là où il voulait être. Il se pencha légèrement vers elle et murmura : « Prête, "Madame Moretti" ? On va s’en sortir, toi et moi. Et j’ai hâte qu’on nous dise que tout va bien pour notre petit pépin de pomme. »

Gabe arrivait te détend par sa simple présence mais t’autant plus quand il avait les mots juste et qu’il savait incorporer une touche d’humour au sérieux de la situation. La main qui se serre un peu plus dans la sienne, tu inspires profondément avant de finalement entrer dans la salle d’examen et t’installer sur la table adéquate. Tes doigts étaient toujours sceller à ceux de ton petit ami, comme un ancrage rassurant que tu ne voulais pas lâcher et pendant que le femme trifouille son ordinateur pour sûrement ouvrir ton dossier médical, tu en profites pour glisser ta main dans la tignasse de Gabe, tirant quelques peu ses mèches vers l’arrière. — Toi ça va ? T’es prêt à voir ton bébé ? Que tu chuchotes tendrement, tentant de contenir tout ce stress et toute cette impatience en toi. Finalement alors qu’elle revient, tu pivotes sur toi-même pour t’allonger, remontant un peu ton haut et glissant un peu ta jupe pour procéder à l’examen plus facilement. Tu tournes la tête vers Gabe, grimaçant alors lorsque le gel glacé se posa sur ton ventre et qu’elle finit par l’étaler avec la machine. Un frisson te parcourt l’échine et tu finis par attirer un peu plus Gabe près de toi, pour qu’il puisse être pleinement présent. Le silence s’était installé dans la pièce, alors que la professionnelle faisait son petit tralala sur l’échographe. Coinçant ta main sur le bas du dos de Gabriel, tu laissais cette dernière faire des mouvements de frottement, te rassurant et le rassurant lui par la même occasion. Puis finalement, elle vous annonce que tout va pour le mieux. Que bébé se développe normalement et qu’il n’y a pas l’air de signe de problème particulier. Soulagée, tu laisses un soupir lourd se faire entendre avant qu’elle ne bascule l’image sur la télévision au mur, expliquant en détail  les quelques éléments qu’elle avait relevée comme la taille du fœtus, sa date de conception et donc la date du terme mais toi, tu avais fini par regarder Gabe, ses yeux pétillants dans un silence alors qu’il faisait face a cette image. Tu avais stressée tout du long mais, tu n’avais pas imaginer que lui pouvait l’être autant que toi. Alors là femme finit par te proposer quelque chose et tu te rendis compte que Gabriel avait toujours le regard scotché sur l’écran. Tu tires doucement sur le tissu de son haut avant qu’il ne finisse par te regarder et dans un sourire, tu lui demande. — Tu veux écouter son cœur ?

Gabe se sentait tout aussi nerveux qu’elle, mais il faisait de son mieux pour masquer cette fébrilité. Lorsqu’elle lui demanda s’il était prêt à voir son bébé, il hocha la tête, serrant un peu plus ses doigts entre les siens pour lui faire sentir qu’il était là, prêt pour ce moment avec elle. Alors que le gel froid se posa sur son ventre, il se pencha un peu plus pour être au plus près, absorbant l’instant avec une intensité silencieuse. Il laissa sa main libre effleurer son bras, comme pour la rassurer et calmer son propre cœur qui battait fort. Lorsque l’échographiste annonça que tout allait bien, il lâcha un souffle qu’il n’avait même pas réalisé qu’il retenait. Le soulagement était palpable, comme une vague douce qui apaisait toutes les angoisses accumulées. Il se perdit un instant dans l’écran, les yeux fixés sur cette image en noir et blanc, cherchant à saisir chaque détail, chaque nuance, avec une émotion qui le submergeait. Tout prenait une dimension plus réelle, plus tangible, et son cœur se gonflait d’une tendresse presque irréelle. À sa question, un éclat se réveilla dans son regard. Écouter le cœur de son enfant… ça le frappait d’une manière qu’il n’aurait jamais pu anticiper. Il tourna la tête vers elle, l’air presque incrédule, comme s’il voulait s’assurer qu’elle lui proposait réellement ce moment. Puis, il acquiesça avec un sourire, à la fois ému et émerveillé. « Oui, bien sûr que je veux l’entendre… » Sa voix n’était qu’un murmure, mais on y sentait toute l’intensité de ses émotions. Quelques secondes plus tard, le rythme cardiaque du bébé emplit la pièce, un battement rapide et régulier qui résonnait comme un écho du futur. Gabe sentit une chaleur envahir sa poitrine, un amour profond qui surpassait tout ce qu’il avait pu imaginer. Il posa sa main sur la sienne, incapable de détacher son regard de l’écran, ses yeux brillants de larmes retenues. « Tu entends ça ? » chuchota-t-il, sa voix légèrement tremblante. Il se tourna vers elle, son regard humide plongé dans le sien. « C’est… incroyable. »

Si tu t’attendais à ce qui allait arriver, tu te trompais grandement. Toi qui pensais que Gabe resterait plutôt stoïque durant ce rendez-vous, avais en face de toi, un homme presque inerte, absorbé par l’image d’un enfant que vous aviez créé ensemble. Tant il était obnubilé par cette image, tu avais dû tirer sur son haut pour le faire revenir à la réalité et lui répètes alors ce que la professionnelle venait de vous proposer. Un sourire fendit tes lippes, une tendresse immense s’empare alors de toi avant que tu ne viennes caresser le bas de son dos un peu plus vigoureusement de ta main. Et après avoir donné le feu vert, tu finis par entendre ces battements lourds et rapides résonner dans la pièce. Tu n’osais pas trop bouger, ou respirer trop fort pour ne pas déranger l'enregistrement, mais lorsque tu entendis ce petit chuchot de la bouche de Gabe, ton palpitant à toi se mit à valdinguer dans tous les sens. Même si tout ça n’était que la résultante d’un accident, d’un implant mal fonctionnel, il était tout de même le fruit d’un amour sincère qui se reconstruisait avec lui. Tes yeux étaient rivés sur cet écran et cette petite tache qui n’avait pas encore vraiment une silhouette distincte et tu savais que tu l’aimais déjà plus que tout au monde. C’était ton petit trésor à toi et tu voulais déjà le chérir pour toujours. Tu croises finalement le regard de Gabe, ce regard si pétillant qui, cette fois-ci, était troublé par les émotions. Une moue se dessina sur ton faciès, totalement dépourvu par sa réaction qui réchauffait ton cœur dans l’idée qu’il était réellement parfait à tes yeux. Les sourcils formant des vagues, la bouche fermée s’affaissant doucement, tu finis par toi-même en avoir la vision floue. — Oh, mon amour… Que tu souffles dans un murmure, ta voix se mettant à trembler. Tu ne pensais pas qu’il serait autant submergé par les émotions et la dame avait compris que vous aviez besoin de temps. Alors, elle mit sur pause ce que vous pouviez y voir à l’écran et vous indique qu’elle sort de la pièce pour chercher des papiers. Elle irait sûrement rejoindre ses collègues pour leur dire à quel point vous étiez mignons tous les deux et que ça se voyait que vous alliez être des parents aimants. Toi, tu finis par juste éclater dans un petit sanglot, tirant Gabe contre toi pour juste partager ce moment à deux. — Je l’aime déjà tellement ce petit Pépin de pomme Moretti, si tu savais… Autant que je t’aime toi.

Gabe sentait son amour le traverser comme une vague, l'engloutissant dans une chaleur douce et profonde qu’il n’avait jamais ressentie auparavant. Ses mots résonnaient dans l’air, teintés d’une émotion si puissante qu’ils le laissaient presque sans voix. Il ne s’était pas attendu à être aussi ému, mais voilà, il se trouvait là, complètement débordé par cet amour qu’il portait déjà pour ce petit être, si petit et pourtant si précieux. Alors que l’échographiste sortait de la pièce, il la laissa l’attirer dans son étreinte, posant doucement son front contre le sien. Le silence était presque sacré, seulement rompu par vos respirations mêlées, et il ressentit chaque battement de son cœur, comme un écho parfait de ses propres sentiments. Un sourire doux s’étira sur ses lèvres alors qu’il la regarda, balayant tendrement une larme qui perlait au coin de son œil. « Moi aussi… Je l’aime déjà tellement… » Il rit doucement, comme surpris de sa propre vulnérabilité. Ses doigts caressèrent son visage, capturant chaque détail de cet instant. « Et je t’aime encore plus pour tout ce qu’on vit ensemble, pour ce qu’on est en train de construire… même si c’était complètement imprévu. » Il laissa sa main descendre jusqu’à son ventre, un geste instinctif, comme pour tenter de se rapprocher un peu plus de ce lien invisible qui unissait déjà leur petit "Pépin de pomme" à eux. « J’ai hâte de le rencontrer, de voir à quoi il va ressembler… de vivre tout ça avec toi. » Ses yeux pétillaient, mais cette fois, c’était de bonheur pur, un bonheur presque irréel qu’il tenait à savourer pleinement avec elle.

L’amour était quelque chose de formidable lorsqu’il était sincère et si profond. Ce sentiment encore nouveau, qui rendait la relation avec quelqu’un, beaucoup plus réelle et pourtant, rien ne pouvait égaler l’instant présent, où tu constatais que tout ce dont tu avais rêvé se réalisait petit à petit avec l’amour de ta vie. Même si tout arrivait un peu précipitamment et que vous aviez l’impression de vivre comme deux voitures de course lancées à toute allure sur l’autoroute, rien ne rendait votre relation moins légitime que si vous aviez pris votre temps. Après tout, la vie était faite de hauts et de bas, d’obstacles à franchir et tu étais heureuse de pouvoir le faire en sa compagnie. Tes yeux humides croisant le sien, tu finis par lui accorder une tendre esquisse alors qu’il venait retirer avec toute la délicatesse du monde, cette petite perle salée qui restait coincée au creux de tes prunelles. Fonder une famille n’était clairement pas dans tes plans actuels et pourtant, tu ressentais une joie immense alors qu’il te confirmait lui-même éprouver des choses dont il avait du mal à mettre le doigt dessus auparavant. Les yeux qui se ferment un instant a son toucher, tu ne pouvais retenir ce sourire qui restait scotché sur ton visage depuis plusieurs minutes. Vous qui aviez parlé de votre avenir concernant cet enfant, vous ne vous attendiez en rien à ressentir un tel amour pour lui. Un frisson parcourut alors ton être quand il posa sa main contre ton ventre, nettoyé de ce gel. — Je veux juste que tu sois heureux Gabe... Que tu souffles alors qu’une de tes mains vient rejoindre celle qui était plaquée sur ton ventre. — Tu mérites tellement de vivre toutes les plus belles choses de la vie, et même si c’est un imprévu, je sais que tu feras un papa formidable pour notre petit bébé. Ta deuxième main serrant doucement le tissu de son vêtement, comme une ancre à laquelle tu t’accroches pour te dire que tu vivais réellement tout cela avec lui. — Si c’est un garçon et qu’il te ressemble, crois-moi qu’il va faire craquer toutes les filles autour de lui à la crèche. Que tu souffles avant de te mettre à rire doucement à l’idée. Puis, tu remontes ta main de son dos jusque sa joue que tu caresses tendrement. — Tu veux qu’on demande à la dame d’imprimer en plusieurs fois les échographies ? Comme ça, tu peux en garder une avec toi si tu en a envie ?