(braden) sentiment absurde

gamine qui avait été prise par la vie. par ses cours. par les cours des autres. par le déni.  nuages dans le ciel à l'image de son humeur maussade. tout partait en couille et elle ne savait pas quoi faire. tentant de mettre des pansements petit poney sur les failles de son quotidien à défaut d'aller à la source du problème. twiggy faisait n'importe quoi. pas qui s'élançaient un peu plus vite. en plus de son manque de sommeil la douce ingénue était en retard pour son cours. marchant le plus dignement possible sans avoir l'air de courir tout en se mettant un coup de pression. doigts qui finissent par lâcher ses livres de ses mains? "putain fait chier" qu'elle s'exclamait en voyant le tas de feuilles et de livre dans la flaque d'eau devant elle. "journée de merde" qu'elle maugréa à nouveau.  -- libre

@Twiggy Jenson -- esprit embrumé des derniers jours, vagabonde aux gré des pensées parasites. Syndrome grippal qui t'as attrapé, à mis en pagaille tes habitudes et te donne l'impression d'avoir louper l'équivalent d'un mois de ta vie en quelques jours. Esprit torturé par ton propre sabotage, vit dans l'angoisse de mal faire, de tout gâcher lorsqu'il s'agit de ton nouvel état d'homme marier. Heureux et amoureux pourtant. Simplement mort de peur d'un jour retourner dans tes travers. Alors t'essaie de compenser ton manque d'assurance, t'enferme dans ta bulle plutôt que de verbaliser, augmente les séances d'entraînement dans le bassin de l'université, la tête sous l'eau -littéralement- pour faire taire tes pensées et tes peur. Les cheveux encore ruisselants par l'entraînement lorsque tu marche dans les couloirs d'Harvard ta serviette dans une main, frottant ta chevelure bouclé pour sécher le plus gros des gouttes avant d'aller à ton prochain cours. Démarche approximative, silhouettes que tu rencontre sans y prêter attention, carrure de sportif imposante face aux autres. Dans ton dos un bruit de chute et de jurons qui te font stopper ta propre course. Pivote pour observer la scène, culpabilise un instant de l'avoir peut être bousculer sans faire exprès. « attend je vais t'aider » arrive face à elle, ta serviette sur les genoux lorsque t'acroupis pour ramasser l'amas de feuilles et de livres qui peuvent être sauver des dégâts de l'eau. « j'espère que jt'ai pas poussé. Je regarderais pas où j'allais » tu avoue alors, un peu mal à l'aise à l'idée d'être responsable du massacre