guess it's a new tradition now (neon)

tw : ràs.
@Neo Jang -- Le petit rire à sa réponse malgré la gueule qui respirait l'inconfort - à comprendre que parfois, le reste de certaine nourriture pouvait juste donner des hauts le cœur, heureusement que t’avais nettoyé le plus gros qui voulait s'accrocher à l’os. « Ouais j’vais souhaiter… Que tu n’me quitte ja-mais mouhahahaaa ! » Tu t’exclamais avec cette voix et ce ton si théâtral, l’indication claire que tu disais ça juste pour le titille et voir quel genre de réponse il allait bien pouvoir te donner, avant de tester un peu de tirer l’os, l'idée qui se pointait. « Tu savais que Thanksgiving, la fête des moissons, ça remonte jusqu'en 1620 ? C'est fou qu'une tradition comme ça ai autant perdurée. Les pères pèlerins qui débarquaient à Plymouth et la moitié qui se faisaient tué par le scorbut, satanée maladie. Alors y a eu une tribu d’autochtones, les Wampanoags qui sont venus les aider, à leur donner de la nourriture et apprendre à pêcher, chasser, cultiver du maïs. » Tu commençais à conter, te remémorant les cours de l’époque où t’avais appris tout ça à l'école, espérant saouler Neo assez que peut-être il finirait par baisser sa garde sur l’os. « Alors, quand y a eu la première récolte, en automne 1621, on décréta trois jours d’action de grâce. Et on y invitait la tribu à venir partager le repas pour les remercier de leur aide. Ils se sont régalés de cerfs, de dindes, de pigeons… D'ailleurs tu savais que maintenant, durant cette seule journée, les américains consomment 46 millions de dindes ? Crazy. »
1/3 réussis.

tw : vulgarité.
@Lion Whitaker -- savoir ce qu'ils valent, les voeux dit à haute voix. rien d'autre que des mots, une promesse qu'on souffle pour mentir. jamais réaliser le désir, enterrer ça sous une peine capitale. malédiction plus que bénédiction, c'est que des coutumes et des croyances, mais ça s'est imprégné dans le crâne. ton voeu se réalisera pas. tu l'as dit à voix haute. c'est con. pas savoir si j'cause avec humour, ou si c'est juste d'la franchise à peine masquée. peut-être un poil cruel, parce que y'a aucune émotion. c'est stoïque, mort à l'intérieur. juste un fait balancé, un truc appris que je recrâche sans même y réfléchir plus d'une seconde. et quand on tire, voilà que sa bouche cause d'mots qui ont pas de sens pour moi. rien que du désintérêt. sa voix est rien qu'un fond, une musique qui s'joue en arrière d'magasin. on capte pas la chanson, on sait juste qu'elle se joue. rien d'intéressant à dire, c'pas pour moi ces conneries. rien que des traditions forcées à être avalées par la moitié de la population. alors moi j'continue simplement de tirer, à fixer l'os qui commence à s'briser. parce que de son discours, y'a rien qui attire mon attention. et c'pas réellement caché.

réussis : 2/3

tw : ràs.
@Neo Jang -- Un jour tu comprendras qu’il fallait mieux garder tes idées de vœux pour toi plutôt que de les crier à tout va - c'était vrai, on te l'avait déjà dit que ça ne marcherait pas si tu les faisais comme ça, mais l'excitation du petit lion que t'étais prenait toujours la main sur le secret. Néanmoins, la réponse de Neo te faisait réagir, et t’approchais de quelques centimètres ton visage, le sourire qui fendait ta face. « Oh… c’est con hm ? C'est comme ça que tu l’ressens ? Est-ce qu'au fond de ton cœur t’as vraiment envie que ce vœu devienne réalité ? » T'avais l'air bien trop heureux, à tenter d’analyser ses mots et réactions, même si son visage restait stoïque comme à l’habitude. Alors tu balançais ta leçon sur l'histoire de thanksgiving, qu'il connaissait peut-être déjà par cœur de son côté également, deux américains aux gueules si différentes. Et y avait pas l'intérêt sur la sienne, à se demander si même il t'écoutait ou s'il s'était mis à se parler à lui-même comme dans une scène de série. Loin de toi l'idée de te faire reculer, tu continuais plutôt. « Après cette année-là, y a eu d'autres jours de grâce par-ci par-là, mais c’est qu'au 18e siècle que les colons ont commencé à célébrer thanksgiving chaque année. À ce moment-là, c’était plutôt prières et jeûne tu captes ? C'est fou qu'on soit retourné sur une fête à la nourriture abondante. Y a eu plein de Thanksgiving Day proclamés mais c’est durant la guerre de Sécession que Lincoln proclama enfin que ce jour national soit fêté le dernier jeudi de novembre 1863. Et depuis, c’est devenu cette célébration chaque année comme on l’a connait. » Tu continuais, amusé néanmoins de voir son visage absolument pas illuminé d’un quelconque intérêt, ce qui te donnait envie de continuer, alors que tu tirais un peu plus sur l’os qui commençait à céder. « Malheureusement, c'est un peu édulcoré quand on apprend ça en étant gosse. Ils nous expliquent pas que la réalité est sûrement moins jolie. Qu'un marchant local fut tué et que les pèlerins ont mis ça sur le dos d’une tribu, les Pequots. Qu'ils ont détruits le village et exterminés les habitants, et que durant l’année, tout membre supposé de la tribu fut exécuté. Ils ont renommés les endroits, ont même interdits l'utilisation du mot Pequots, tu y crois toi ? Quelle horreur. Et au final, cette action de grâce serait là pour célébrer leur victoire sur les Pequots. Beaucoup moins chaleureux pour le coup. »
2/3 réussis.

tw : vulgarité.
@Lion Whitaker -- l'voeu est pas réel. c'est juste une vérité, à la balancer quand j'suppose qu'il a besoin de savoir que son acte est en vain. parce que dans l'fond, les gens y croient, à cette chance brisée quand les paroles sont prononcées. les désirs bouffés par le besoin d'expression. approche, et j'flanche pas, regarde ses yeux à peine trois secondes. haussement d'épaules, un soupir, l'os bien maintenu. je te retiendrais pas si tu voudrais partir. à sentir l'fond de la douleur, supporter l'absence, la routine foutue en l'air. effacer tout d'lui jusqu'à en lancer qu'un souvenir vague. c'est comme ça que ça fonctionne, le départ. et le pire, c'est que ça continue. pas la douleur, mais son discours sur cette fête qui me concerne pas. à jamais l'avoir fêtée, pas les mêmes coutumes quand y'a que sur les papiers que j'suis américain. rien d'plus qu'une naissance qui a donné cette nationalité. sa voix résonne fort, mais pas assez pour capter un seul mot. pas m'en sentir désolé, de pas écouter une seule sonorité du timbre de sa voix. moi je fixe juste l'os, le voit commencer à s'fissurer. y'a rien de plus important que ce jeu stupide. l'histoire, c'est pas franchement mon délire.

réussis : 3/3

tw : ràs.
@Neo Jang -- Y a son regard qui s’ancrait dans le tien - juste les trois secondes réglementaires, pas plus, mais t’avais l'impression qu'il devenait de plus en plus à l’aise avec ça - ou peut-être que c’était ce que tu tentais de te persuader, mince victoire qui scellerait un peu plus ton amitié avec lui. « Tu me retiendrais pas… Mais ça te rendrait quand même vachement triste, non ? » A t'avancer de quelques centimètres encore - ça allait, y avait encore de la marge - les yeux qui se faisaient perçant, à la recherche des mots que tu souhaitais entendre, mais qui étaient peut-être tout simplement pas ceux qu'il voulait dire. Dommage pour toi. Mais tu retentais le coup, avant de t’élancer dans l'histoire de Thanksgiving comme tactique de le tuer d'ennui et de lui faire baisser sa garde - mais il restait concentré, le fou, même sans t'écouter une seule seconde. Tu tirais un peu plus, il tirais un peu plus, et la fissure se faisait maintenant nette, te faisant légèrement reculer sous l'impact, avant d'éclater de rire. « Neooooo, tu l’as fait ! » Tu t'exclamais, tout content pour ton ami, alors que tes yeux étaient rivés sur son bout d’os qui contenait la base du bréchet. Tu jetais le tien dans la poubelle de table, avant d’essuyer tes mains sur une serviette, et te rencontrer sur l'ami. « C’est toi qui va devoir faire un vœu, finalement. J'espère que t’as réfléchi. »

tw : vulgarité.
@Lion Whitaker -- la question dérange, froncement d'sourcils pour exprimer l'inconfort. y'a un truc qui veut pas s'échapper, l'expression des sentiments en panne depuis gosse. la vérité sort pourtant d'sa bouche, ça foutrait l'cœur en l'air, ça rendrait malade, dingue les premiers jours, les premières semaines. à vouloir d'haine, d'pas vouloir m'adapter à l’absence. mais y'a l'impossible, l'inconcevable, les émotions bouffées pour jamais en parler. alors j'hausse simplement à sa question, réponse silencieuse quand j'peux pas lui donner la réponse qu'il attend d'gober. alors j'laisse ça à plus tard quand j'sais qu'il existera jamais. aucun lendemain pour avouer ce qui pèse ou ce qui fait flipper. il continue d'causer de cette fête qui me donne aucun intérêt, aucune réelle passion. j'tire simplement sur l'os, frissonne au son d'cette brisure. c'est étonnement trop bon. à l'voir, le bout qui est ma victoire. il félicite, et moi j'l'observe encore, cet os qui me confère un vœu. ouais. mensonge. pas y croire, mais faire semblant, l'temps de quelques secondes. vœu inexistant, l'os jeté dans la poubelle de table avant d'aller laver mes mains immédiatement. besoin vif d'retirer les saletés, faire disparaître l'inconfort. et j'reviens, me rassoit. donc c'était rien que ça, le jeu du bréchet. éclater un os, restant d'viande collante sur les doigts, et l'vœu fait juste après, histoire d'croire à un peu de chance d'ici la fin d'la soirée.