Fracas perturbe le silence. + Scollie

@Ollie Browns - Souvenir se mêle. Les orbes vertes rivées sur la façade de la Dudley. Fermée. Inaccessible. Mise en jeu dans une compétition qui semble être injuste. Pour lui. Il a déjà vécu la perte de son ancienne confrérie. A croire que le sort décide de s’acharner. Remet en question toutes les traditions qui ont forgés ses années étudiantes. Ils demandent l’aumône. à la doyenne. Voilà à quoi il pense en être réduit Scott. A quémander l’insoutenable libération.  Bâtiment qui domine. Il s’en éloigne. Erre sans but. Dans la froideur de novembre, il détonne l’ombre. La peau brunit par le soleil des caraïbes. Fait ressortir les émeraudes. Vers un autre bâtiment, il se dirige. Portable qui sonne.  Balance des pubs pour le black friday. Sans intérêt. Il range le perturbateur pour se concentrer sur le lieu choisi. Pénètre la bibliothèque pour choisir le coin de prédilection. Trouve refuge dans les vieux fauteuils confortable. Victime de la fatigue, il s’écrase. Ferme les paupières sans réaliser qu’une présence maladroite pénètre l’endroit. Fracas des livres qui résonne contre les murs. Le force à ouvrir les yeux.

@Scott Guerin - longue journée. fatigue qui souligne tes cernes. arrivée tard dans l'après-midi, tu t'étais rendu directement dans le bureau de la doyenne. ton retour n'avait rien à voir avec le fruit du hasard. mensonge que tu avais semé sur ton chemin. tu n'as jamais eu de devoir à rendre ollie. scolarité de nouveau mise en péril. chemine les excuses dans ton crâne. après deux heures d'entretien, c'est lessivé que tu sors de son bureau. faire mieux. c'est la promesse que tu t'es engagée à tenir. en probation. c'est accompagnée de ton premier devoir que tu prends la direction de la bibliothèque. lunette de vue sur le bout de ton nez, cheveux relever en un chignon qui ne ressemble à rien. tu poses lourdement le manuelle que la doyenne t'avait donné. bruit sourd qui raisonne. lumière qui tamise la grand pièce. le regard qui se relève naturellement pour regarder autour de toi. mouvement qui se stoppe. le regard qui s'attarde sur lui. le coeur qui loupe un battement. l'ombre. celle que tu réclames. chemine les dernières paroles, première fois que tu le voyais depuis ces mots. timide sourire qui perce la commissure de tes lèvres. dégage ton cou, dépose l'écharpe sur la table mais garde ta veste en cuir. contourne la table puis choppe une chaise roulante. glisse sur le parquet et s'approche de lui. s'assois à califourchon sur la chaise. mains qui se croisent sur le dos du siège la tête qui s'y dépose." salut "      

@Ollie Browns - Apparition. Brune s’étale sous ses orbes. Les prunelles abyssales. Aimante son regard. Il met du temps à réaliser. Revient au présent. Observe Ollie, reprendre le contrôle. Tire à elle une chaise. En prend possession. Posture dominante. Roule jusqu’à lui. “Tu m’traques ?” Œil droit qui tiraille. Le frotte d’un geste, tout en se redressant. Prend pleinement conscience de sa présence. Se nourrie de sa vision. Toujours aussi belle. Les traits légèrement tirés. A cause des épreuves qu’elle traverse.

@Scott Guerin - nourris le manque, celui qu'il provoque secrètement. garde un peu de mystère parce que tu n'es pas du genre à tout dire ollie. menton qui s'élève. " même pas. " le regard qui se tourne de nouveau vers cette table. promesse faite il y a à peine une heure. l'esprit déjà dissipé. toi aussi tu te redresse. surélève tes lunettes pour les placer au centre de ta tête. dégage les mèches rebelle. " je devais finir un truc " commencer serait plus exacte. se redresse l'ombre. parfum qui chatouille les narines. " toi ? t'es venu pour dormir ? "

@Ollie Browns - Allure d’étudiante. Lunette qui pourrait faire naitre n’importe quelle pensée obscène. Là. Au milieu de la bibliothèque. Seulement, les échanges par message lui reviennent. Pèse sur ses épaules, le poids des sentiments. L’importance qu’ils peuvent avoir. Sur lui. “Finir quoi ?” Se décollant du dossier, il retire sa veste. S’en débarrasse en la laissant choir sur l’accoudoir. T-shirt blanc. Dénote sur son bronzage. “C’est ça ouais.” Dans le fauteuil, il se renfonce. “J’suis venu exprès pour c’fauteuil.” Eclaire d’un sourire. Disparait, mais continue de survivre dans ses émeraudes. “J’attendais ton message.” Pour ce soir. Met les pieds en plein dedans.

@Scott Guerin - " une dissertation " simple est la réponse. pourtant, tu le sais. ce devoir te prendra des heures. regard qui suit ses mouvements. veste qu'il quitte. teint hâler, assombri son derme et rends l'encre moins perceptible. tu le détailles parce que t'a l'impression d'avoir été absente trop longtemps. " et dit moi cette chaise ? elle a quoi de plus que les autres ? " corps qui se redresse légèrement sur la chaise. fait glisser ta chaise sur le sol pour se placer face à lui. tes pieds qui s'étendent pour venir une première fois au contact. tes pieds qui écartent gentiment les siens. l'oblige à écarter les jambes. s'approche juste un peu.  " t'en as pas eu besoin " les épaules qui s'élèvent. " ça semble être pas mal ici non ? " regarde autour. " presque personne "        

@Ollie Browns – Entre dans le jeu. Change la position de sa chaise. Plus de séparation. “Il est unique.” Balance la réponse sans réfléchir. Sent ses pieds s’écarter, alors qu’elle s’immisce. Prend plus de place. “Presque.” Maintient le contact visuel. Il ne fuit pas. S’efforce de rester présent. De ne pas penser à toutes les conséquences possibles. A ce que ça provoque. Chez lui. De savoir. De l’avoir lu. Et à ce que ça peut lui faire, de l’entendre. De voir ses lippes s’entrouvrirent pour balancer les mots.

@Scott Guerin - prends le chemin d'un jeu que vous connaissiez que trop bien. visage qui se penche sur le côté. tu ne réfléchis pas non plus ollie. balance les mots. entre toi aussi dans le game " laisse moi l'essayer. " immobile entre ses jambes. soutient toi aussi son regard. " quel importance ? " tends la jambe en avant, s'avance un peu plus.      

@Ollie Browns – “Essaie le.” Répond à la demande. L’ombre immobile, guette ses actions. Elle qui –davantage- s'infiltre. Se fait de plus en plus intruse. De sa jambe, elle s’aide pour se propulser en avant. Si près de lui. “Aucune.” Voix épaisse. Il en a rien à foutre des présences. De toute façon, il n’en perçoit aucune. Pas dans cette partie. En mouvement. Le bras qui se tend. Rapide. Referme sa main sur l’un de ses poignets à elle. D’un coup sec, il tire. L’amène à lui. Se noie dans son parfum. Il la fait presque s’étaler contre lui. “T’es trop lente.”

@Scott Guerin - regarde l'ombre. s'aventure un peu plus. c'est en jouant de cette manière que les choses ont pourtant dégénérer ollie. apporte aujourd'hui cette gêne dans le coeur et dans l'esprit, le myocarde qui s'accélère pour un rien, les pensées qui se tournent vers lui. impossible à contrôler. tellement inconfortable parfois. bataille depuis des mois pour ne rien dire, pour garder ça sous silence. aujourd'hui, il sait. mots qui sont rentrés, là, dans son esprit à lui. contaminé. muette tu es. tu t'avances. main qu'il avance, tire sur ton poignet. main qui se retient au dossier de sa chaise, c'est contre lui que tu es projeté. étalée, tu te redresses. le visage qui s'approche, nez qui se touchent presque. " toujours. " toujours lente. " tu le sais pas déjà scott. "  c'est sans doute ce qui expliquait votre chute à tout les deux. si les choses avaient été aussi rapidement personne ne serait ici. prends appuie et tu te relèves un peu. appose tes mains sur ses cuisses, les refermes. jambes que tu élèves au dessus de lui, genoux qui se plie c'est sur lui que tu t'installes." c'est la chaise ou toi que j'essaie ? " mains qui se posent sur son tee-shirt blanc. l'une d'entre elle descend. passe en dessous du vêtement. peau brûlante sous tes doigts, tu les remontes pour venir écraser ta paume sur son myocarde. vérifie ce qui avait été montrer, il y a plusieurs mois. ici-même. savoir, si quelques chose à changer pour lui.