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June-Amalya&Alejandro ♥Même le plus petit détail, je ne l'ai pas oubliéPardonne et oublie, c'est ce qu'on dit. Quand quelqu'un nous blesse, on a envie de le blesser aussi. Quand quelqu'un nous fait du tort, on veut avoir raison. Sans le pardon, les vieux compteurs ne sont jamais remis à zéro... Les vieilles blessures ne guérissent jamais. Et ce qu'on peut espérer de mieux, c'est qu'un jour on aura assez de chance pour oublier. J'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps.
Il y a quelques mois, quelque part à Harvard ✖ J'avais passé ma main droite dans mes cheveux. Non mais que venait-elle d'insinuer exactement? Sa dernière phrase repassait en boucle dans ma tête. Poupée gonflable. L'expression était crue. Cela faisait mal de voir qu'elle pensait ce genre de chose venant de ma part. Elle m'estimait bien peu. Le pire, c'est que je ne pouvais pas lui lancer la première pierre. Après tout, elle n'avait pas tout à fait tort. C'était vrai que j'avais plutôt tendance à accumuler les demoiselles, juste pour m'amuser, comme un allergique à l'engagement. Et il était vrai qu'au départ elle n'avait été qu'une attirance physique. Une attirance physique qui s'était terminée sous les draps. Ce n'était pas pour autant que je l'avais prise pour un jouet. Pas cette fois. Quelque chose s'était passé cette nuit-là. Je ne croyais pas au coup de foudre pourtant j'expliquais plutôt cela comme un coup de coeur. C'était inexplicable. Je me sentais bien en sa présence et ce même si je la connaissais peu. Et pour une fois, j'avais envie de m'engager plus sérieusement. Les fois où ce phénomène s'était produit étaient rares. On pouvait les compter sur les doigts d'une seule main. Et je me retrouvais là, avec June devant moi qui ne semblait pas l'entendre de la même oreille que moi. Elle avait pris la parole en premier. Ses mots étaient durs, elle avait réussi à me toucher dans mon ego. A me blesser aussi. Mes mots se bousculaient dans ma tête sans qu'aucun d'entre eux ne sortent de ma bouche. J'aurais aimé nous donner une chance. Oui, cela m'aurait vraiment plu. Mais pour cela il fallait être deux. Et ma réputation de Don Juan m'avait précédée. Ne voulant pas perdre la face, je n'avais pas confié à June mes ressentis. 'Si c'est ce que tu penses de moi, je crois que nous n'avons plus rien à nous dire' Le ton était sec et sans appel. La déception était grande. Un peu trop d'ailleurs. Et sans laisser à June le temps de répondre, j'étais parti, la tête haute.
Sheraton Beach, le 05 juillet, 22 heures. ✖ La chaleur était enfin retombée et la plupart des personnes étaient à présent réunies autour d'un verre, dans un bar. Certaines se trémoussaient déjà au rythme de la musique. J'aurais pu faire partie de ce groupe de personnes là. Sauf qu'à force d'accumuler les fêtes, j'avais cette impression de me perdre un peu moi-même. D'accord, j'aimais m'amuser. Mais pas que. Me retrouver seul afin de me ressourcer me faisait aussi un bien fou. Tout naturellement, la plage était mon endroit de prédilection. En effet, j'avais grandi à Pescara, en Italie, au bord de l'eau. Et si je ne m'étais pas disputé avec mon paternel, c'était là-bas que je me retrouvais à cet instant. Cela m'aurait peut-être évité pas mal d'ennuis. Le Summer Camp avait pourtant bien débuté même si je me retrouvais dans une équipe dont je ne connaissais pas grand monde. J'avais pourtant fait la connaissance de Mary et le contact semblait être bien passé. Du coup, je m'étais fixé comme objectif d'accroître mon nombre de connaissance. Et de passer du temps avec les personnes que j'aimais, notamment Elsa-May, ma meilleure amie. Elle était un pilier de ma vie, une de mes relations les plus stables. 5 ans que l'on se connaissait. On pouvait dire qu'on était presque inséparable. Et en tant qu'inséparables, on partageait des activités ensemble. Hier c'était le jet-ski. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. J'avais perdu le contrôle du mien, avais foncé dans celui d'Elsa. On était tous les deux tombé à l'eau. Pour elle, plus de peur que de mal. Pour moi? Je m'étais cogné violemment le bras gauche, celui qui avait été endommagé lors de l'attaque à la bombe. Le diagnostique avait été simple: fracture et de nombreuses égratinures. J'avais passé une partie de mon après-midi à l'hôpital et en était ressorti avec un beau plâtre. Etait-ce pour cette raison que j'avais ce besoin de revoir la plage? Pas spécialement. Mais il fallait avouer que le spectacle était aussi beau de jour que de soirée et que je n'étais pas insensible à ce dernier. J'avais donc revêti un pantalon de jean et un tee-shirt rouge à manches courtes. La tenue était simple. Un peu de gel dans mes cheveux et j'étais parti pour la plage. Arrivé, j'avais enlevé mes tongs, les tenant dans ma main droite, la rescapée. La plage semblait déserte. Un sourire était apparu sur mon visage. En cet instant j'étais bien. J'entrepris donc de marcher les pieds dans l'eau. Je ne savais pas encore que l'endroit ne serait bientôt plus aussi paisible.
Sheraton Beach, le 05 juillet, 22 heures. ✖ La chaleur était enfin retombée et la plupart des personnes étaient à présent réunies autour d'un verre, dans un bar. Certaines se trémoussaient déjà au rythme de la musique. J'aurais pu faire partie de ce groupe de personnes là. Sauf qu'à force d'accumuler les fêtes, j'avais cette impression de me perdre un peu moi-même. D'accord, j'aimais m'amuser. Mais pas que. Me retrouver seul afin de me ressourcer me faisait aussi un bien fou. Tout naturellement, la plage était mon endroit de prédilection. En effet, j'avais grandi à Pescara, en Italie, au bord de l'eau. Et si je ne m'étais pas disputé avec mon paternel, c'était là-bas que je me retrouvais à cet instant. Cela m'aurait peut-être évité pas mal d'ennuis. Le Summer Camp avait pourtant bien débuté même si je me retrouvais dans une équipe dont je ne connaissais pas grand monde. J'avais pourtant fait la connaissance de Mary et le contact semblait être bien passé. Du coup, je m'étais fixé comme objectif d'accroître mon nombre de connaissance. Et de passer du temps avec les personnes que j'aimais, notamment Elsa-May, ma meilleure amie. Elle était un pilier de ma vie, une de mes relations les plus stables. 5 ans que l'on se connaissait. On pouvait dire qu'on était presque inséparable. Et en tant qu'inséparables, on partageait des activités ensemble. Hier c'était le jet-ski. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. J'avais perdu le contrôle du mien, avais foncé dans celui d'Elsa. On était tous les deux tombé à l'eau. Pour elle, plus de peur que de mal. Pour moi? Je m'étais cogné violemment le bras gauche, celui qui avait été endommagé lors de l'attaque à la bombe. Le diagnostique avait été simple: fracture et de nombreuses égratinures. J'avais passé une partie de mon après-midi à l'hôpital et en était ressorti avec un beau plâtre. Etait-ce pour cette raison que j'avais ce besoin de revoir la plage? Pas spécialement. Mais il fallait avouer que le spectacle était aussi beau de jour que de soirée et que je n'étais pas insensible à ce dernier. J'avais donc revêti un pantalon de jean et un tee-shirt rouge à manches courtes. La tenue était simple. Un peu de gel dans mes cheveux et j'étais parti pour la plage. Arrivé, j'avais enlevé mes tongs, les tenant dans ma main droite, la rescapée. La plage semblait déserte. Un sourire était apparu sur mon visage. En cet instant j'étais bien. J'entrepris donc de marcher les pieds dans l'eau. Je ne savais pas encore que l'endroit ne serait bientôt plus aussi paisible.
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Il y avait quelques mois j’avais rencontré un garçon, un très beau garçon nommé Alejandro. Le souci c’est que ce garçon je l’avais rencontré au mauvais moment, à ce moment là je venais de vivre une rupture très douloureuse et j’étais enceinte. La seule chose que je ne voulais pas c’était m’engager alors je ne faisais qu’une chose : passer de lits en lits et d’hommes en hommes. C’était le genre d’agissement qui ne me ressemblait pas du tout, habituellement j’étais la fille la plus sérieuse qu’il soit. J’étais aussi fidèle en amour qu’en amitié et lorsque je vivais quelque chose avec une personne en général je le vivais à fond. Quand j’étais amoureuse je faisais les choses à fond, j’étais la petite amie modèle. J’étais complètement perdu donc, je faisais n’importe quoi pourtant à l’instant où j’avais croisé Alejandro mon cœur avait fait un bond dans ma poitrine. Physiquement il m’avait plus tout de suite mais…mais ça avait été plus fort que cela. Le véritable coup de cœur je crois…J’avais toujours cru que ce genre de conneries ça n’existait pas mais je l’avais vécu avec Alejandro. On aurait pu vivre quelque chose de beau peut être, si nous ne nous étions pas précipités l’un sur l’autre pour finir en sueur après quelques instants de plaisir. Pourtant j’en avais eu envie, trop envie, je n’avais pas regretté sur le coup car ce qu’il m’avait fait vivre avait été génial et lorsqu’il avait souhaité me revoir j’avais été toute émoustillé. Je m’étais fait belle, j’avais mis des talons hauts, du maquillage. Peut être que j’y avais cru un quart de seconde mais il fallait se rendre à l’évidence : un gars qui couche le premier soir n’avait aucun intérêt pour ma personnalité ou mon état d’esprit, ce qu’il voulait c’était uniquement du sexe ! D’ailleurs c’est vite ce que je cru comprendre : ‘j’ai envie de passer pleins de moments rien qu’avec toi…’. Oui, c’était ça qu’il voulait, juste ça. J’avais été vraiment trop conne de penser qu’il avait pu ressentir un coup de foudre en me voyant lui aussi. Alors je l’avais incendié, il avait payé pour tous les connards qui m’avaient utilisé…J’avais flâné des jours à Harvard pour le retrouver, de longues heures et je l’avais vu un soir. Il semblait alcoolisé d’ailleurs et il était avec une fille, une blonde, bien plus belle que moi. Et même si je ne l’avais pas connu beaucoup, j’avais eu de la peine, j’avais souffert à cause de cette histoire. Je lui en avais voulu, mais pourquoi lui en vouloir ? On ne peut pas avoir de la haine contre quelqu’un sous prétexte qu’il n’a pas les mêmes sentiments que vous. C’est idiot. Avec le temps, les chosent avaient changés pourtant, Ethan m’avait fait promettre de ne pas coucher avec le premier venu et j’avais tenu cette promesse. C’était un peu compliqué car j’étais une femme avec des besoins et depuis mon opération de l’utérus, il ne c’était absolument rien passé…Mais c’était peut être mieux ainsi cela évitait que je souffre, que j’ai mal, que j’ai peur ! Une foule de sentiments qu’il ne fallait plus que j’éprouve pour un homme. Le summer camp allait m’aider à retrouver le moral, j’en étais certaine. De nombreux jeux et des équipes en compétition c’était absolument ce qu’il me fallait pour que je pense à autre chose. J’espérais que le summer camp me ferait rencontrer de nouveaux amis, que je pourrais peut être gagné avec mon équipe de choc. En plus je me rapprochais de Keelan, c’était un super ami, j’avais également couché avec lui mais j’avais l’impression que nous étions de plus en plus complice tous les deux et ça me faisait du bien. Je me posais aussi des questions mais j’essayais de prendre le meilleur, sans penser au reste. Pour clôturer cette journée de détente complète je m’étais rendu sur une magnifique plage, c’est une fille de mon équipe qui m’avait dit que c’était un lieu paradisiaque. Et franchement elle avait eu raison : le sable fin, le coucher de soleil, la mer et les mouettes c’était juste le paradis terrestre. Je m’étais assise sur ma serviette et j’avais enfilé mon maillot derrière un rochet en toute discrétion, c’était un petit deux pièces dont le haut ne comportait pas de bretelles, je trouvais ça plus sympa. Même si ma poitrine était assez généreuse je trouvais que cela faisait bien joli et puis le noir ça amincit toujours un peu. Alors que j’allais dans l’eau pour me baigner un peu je croisais le regard d’Alejandro. C’était lui, j’en étais certaine, j’aurais pu le reconnaitre entre milles. Et même si je voulais rester stoïque mon cœur fit de nouveau un bond dans ma poitrine, comme la première fois que j’avais croisé son regard. « Alejandro…Je suis contente de te… ». De le voir, mais fallait pas que je dise ça, fallait pas que je retombe dans ses bras, qu’il puisse coucher avec moi si facilement, non, je devais tenir la promesse que j’avais fait à mon ami. Ethan pouvait compter sur moi, je devais lui prouver. Je remarquais immédiatement le plâtre qu’il avait au bras, je me surprenais à vouloir prendre soin de lui, je ne voulais pas qu’il lui arrive le moindre mal. Je lui demandais alors, excité : « Mais que s’est-il passé ? Tu as eu mal ? Comment tu t’es fait ça ? ». Pour moi c’était très déstabilisant de le revoir, il fallait que je me reprenne ! Pas que je joue à la fille qui était complètement sous le charme et qui n’attendait que de le revoir, je repris la conversation beaucoup plus calmement : « Alors tu participes au summer camp ? ».
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June-Amalya&Alejandro ♥Même le plus petit détail, je ne l'ai pas oubliéPardonne et oublie, c'est ce qu'on dit. Quand quelqu'un nous blesse, on a envie de le blesser aussi. Quand quelqu'un nous fait du tort, on veut avoir raison. Sans le pardon, les vieux compteurs ne sont jamais remis à zéro... Les vieilles blessures ne guérissent jamais. Et ce qu'on peut espérer de mieux, c'est qu'un jour on aura assez de chance pour oublier. J'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps.
Le bruit des vagues s'échouant sur la plage de sable fin m'apaisait. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que je sois serein, que je me retrouve enfin. Et en plus, il fallait bien avouer que le spectacle était beaucoup plus beau à Key West qu'à Pescara. Un coucher de soleil de ce genre, il n'y en avait pas dans chaque ville du globe. Mon esprit s'était évadé quelques secondes. Ce spectacle aurait été beaucoup plus beau si j'avais été accompagné d'une demoiselle que j'aimais vraiment. Pas de celles qui partageaient ma couette, non. Une avec qui l'entente serait au beau fixe, qui saurait me comprendre et que j'en fasse pareil. Pas facile de trouver ce genre de filles. Et puis j'avais tellement de mal à m'accrocher que je m'étonnais encore que j'ai pu ressentir des choses envers une demoiselle que je connaissais à peine. June. Son prénom était resté graver dans ma mémoire. Tout comme son visage d'ailleurs. Et la manière dont elle m'avait été présentée. Ce n'était tellement pas prévisible que je tombe sous son charme. Dire que je riais ouvertement des personnes qui croyaient au coup de foudre. Force était de constater qu'il m'avait frappé de plein fouet, histoire de me faire comprendre que tout existait, même les choses les plus improbables. Maintenant, j'avais eu comme cette impression que les sentiments n'avaient pas été partagé. Fallait dire que cela n'avait pas été facile pour June de comprendre que j'étais réellement mordu. Quand je lui avais dit que je voulais passer de bons moments avec elle, elle en avait peut-être déduit que je lui demandais juste des parties de sexe. La définition de bons moments était tellement plus vaste selon moi. J'avais donc été maladroit, choisissant mal mes mots. Résultat? Elle m'avait incendié et je n'avais rien su dire pour ma défense. De toute façon, je n'avais pas cette envie de me défendre. Mon ego en avait pris un coup et je ne voulais pas m'abaisser encore plus. Si elle me considérait comme un homme facile qui n'était pas capable d'aimer, ce n'était pas la peine que je cherche à me justifier. Mes faits parlaient pour moi de toute façon. Malheureusement d'ailleurs. Je l'avais donc laissée partir, à regret. June m'avait manqué, j'avais pensé à elle puis j'avais oublié. Ou du moins, j'avais fait semblant. J'étais redevenu le collectionneur de femmes, tantôt une blonde, tantôt une brune. Et je ne m'en portais pas plus mal. Pourquoi pensais-je alors à June à cet instant, devant ce magnifique coucher de soleil? Je refusais tout bonnement de répondre à cette question. C'était préférable de nier tout en bloc que de reconnaître que sans le vouloir elle avait marqué ma vie et qu'elle me manquait. Mes pas se faisaient de plus en plus lents à mesure que j'avançais. Mes pieds s'enfonçaient dans le sable. Je perdis mon regard dans l'horizon avant de le reposer devant moi. Je dus cligner des yeux pour y croire. June, l'objet de mes pensées, se trouvait là. Elle ne m'avait pas encore vu, et j'en avais donc profité pour la détailler. Son bikini noir m'était ses formes parfaitement en valeur. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. Je ne savais cependant pas si j'étais content de la revoir. Une partie de moi était toujours remontée contre elle. Je lui en voulais, c'était certain. Mais d'un autre côté, mes sens venaient de se réveiller. J'avais déjà cette envie de la prendre dans mes bras, de poser mes lèvres sur les siennes. Alors que mes pensées devenaient impures, je croisais enfin le regard de June. Je m'étais arrêté instantanément à quelques pas d'elle. Un silence s'était installé entre nous, silence que June avait rompu en premier. « Alejandro…Je suis contente de te… ». June n'avait pas fini sa phrase mais j'avais pu deviner le reste de ses paroles imprononcées. Elle devait être contente de me voir mais n'était sans doute pas certaine que ce soit une bonne chose de me l'avouer. Qu'est-ce que cela aurait pu être d'autre de toute façon? Contente de partager un coucher de soleil? Non, c'était peu probable. 'June...' Je n'avais rien su dire d'autre. C'était idiot mais mes pensées se bousculaient tellement dans ma tête, qu'aucune phrase ne voulait sortir. Au moins, elle saurait que je savais toujours son prénom. C'était déjà ça de pris. June ne semblait pas avoir ce genre de problème. Elle semblait d'ailleurs excité, bien que je ne saisissais pas bien pourquoi. La joie de me revoir? Je n'en avais vraiment aucune idée. « Mais que s’est-il passé ? Tu as eu mal ? Comment tu t’es fait ça ? » Trois questions en l'espace de quelques secondes. June n'était pas une femme pour rien. Un sourire apparut sur mon visage, involontairement. C'était comme un réflexe. J'évitais de poser le regard sur June à cet instant, de peur qu'elle n'y lise l'envie qu'elle me procurait encore. Après tout, il était hors de question que je repasse une nuit avec une demoiselle qui pensait que je la considérais comme une poupée gonflable alors qu'il y avait bien plus pour moi. Cela ne ferait qu'empirer ma situation. Je ne pourrais que m'accrocher encore plus. C'était inévitable. Après tout, j'avais un coeur sous ce torse. J'avais alors posé mes yeux bruns foncés dans l'horizon, tout en répondant à June d'une voix assez distante. 'Accident de jet-ski... C'est un des risques de ce genre de sport. Sur le coup, je ne peux pas te dire que cela n'a pas fait mal. Une fracture, c'est toujours douloureux. Mais depuis que je suis immobilisé, ça va beaucoup mieux' Je n'avais pas envie de me plaindre, ni que June me prenne pour un douillet. La seule qui avait eu le droit à mes plaintes c'était Elsa, ma meilleure amie. Dire que j'avais rejeté la faute sur elle. Cela avait été si facile. Malgré tout, elle avait été au petit soin pour moi. Il faudrait que je pense à la remercier d'ailleurs. Sans elle, j'aurais été perdu en pleine mer, incapable de remonter sur mon jet. Je me décidais enfin à reposer mon regard sur June. Elle semblait beaucoup plus à l'aise que moi dans ce genre de situation. C'est donc elle qui maîtrisait la conversation. Sa voix se fit d'ailleurs plus posée quand elle enchaîna. « Alors tu participes au summer camp ? » Non, non, je viens pour élever des kangourous, si il y en avait dans ce coin bien entendu... Je me retins de la taquiner sur le sujet et c'est le plus sérieusement possible que je répondis. 'Oui, il fallait bien une première fois' Je passais ma main droite dans mes cheveux, ne sachant que faire ni que dire. Après tout quelle était la bonne réaction? La prendre dans mes bras et lui dire qu'elle m'avait manqué? Lui dire que je lui en voulais et qu'elle n'avait sans doute rien compris? Ou ne rien faire et passer mon chemin. J'écartais la dernière solution. Continuer la conversation. Voilà ce que je devais faire. On verrait pas la suite. 'Et toi, comment vas-tu depuis ces dernières semaines?' Question bateau mais je n'avais rien trouvé de mieux. Je l'observais toujours. Ou plutôt: je la mangeais du regard. June ouvre les yeux, tu vois pas que je suis dingue de toi?
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Je contemplais la plage quand je l’ai reconnu, j’ai tout de suite vu que c’était Alejandro. De toute façon je n’avais pas pu l’oublier, j’avais pas pu oublier ce mariage ou nous étions collègues puis la façon dont c’était terminé la soirée. Tous les deux intimement enlacés ne dégageant rien d’autre qu’un grand plaisir à avoir passé un moment à la fois doux et intense. J’avais craqué sur lui ce soir là, j’avais vraiment cru que nous irions plus loin. C’est vrai cette soirée avait été pleine d’échange et nous nous étions plutôt bien entendus malgré les quelques pics désagréable que je lui avais lancé pour tenter de ne pas succomber à la tentation…Mais le désir que j’avais éprouvé envers lui avait été plus fort que tout autre chose et nous avions finit par coucher ensemble. Et du stade de coup de cœur, il avait été réduit brutalement à coup d’un soir. Il aurait pu devenir mon sexfriend mais ce n’est pas ce que je voulais. Je voulais quelque chose de plus profond mais à l’époque où nous avions couchés ensembles je n’étais sûrement pas prête et lui n’avait jamais fait cette requête. Nous n’étions pas fait pour être tous les deux c’est tout, nous n’aurons jamais d’histoire d’amour à nous, c’est comme ça. S’il y avait bien une chose que j’avais appris dans la vie c’est qu’on ne pouvait pas obtenir tout ce qu’on désirait. J’essayais cependant de relativiser, lorsqu’il m’appela par mon prénom je sentis un soulagement me gagner. Et oui, il se rappelait belle et bien de June, la fille avec qui il avait couché après une soirée de boulot et franchement, c’était déjà pas mal. Il faut dire qu’on avait passé une nuit très agréable et sans me vanter, je pense que les garçons avec qui je partageais ce genre de moment ne pouvaient pas l’oublier si facilement. Un sourire s’affichait alors sur mon visage, un sourire que je perdais presque aussi rapidement. Il avait eu un accident de jet ski, j’ouvrais la bouche, pour moi c’était horrible. Il aurait peut être pu se noyer ? Ou carrément ne plus avoir de bras et des jambes…Tout cela était tellement flippant que j’en faisais une grimace. Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait un tel sport, d’autant plus si il était conscient des risques, il voulait vraiment se faire mal ou quoi. J’aurais pu jouer l’indifférence mais je n’en avais pas envie, après tout il était important pour moi. Même si je le connaissais à peine. Je lui répondis alors : « Tu devrais faire plus attention Alejandro, cette histoire aurait pu très mal finir ! Heureusement une fracture peut se réparer…J’espère que tu seras bientôt de nouveau sur pied… ». Je regardais son plâtre avec curiosité, me demandant comme ce type de chose était réalisé. Je me demandais aussi si cela grattait ou si c’était inconfortable mais je finissais par en plaisanter : « Tu sais ce que je devrais faire, je devrais te faire un petit tatouage sur ton plâtre pour le décorer ! Une jolie danseuse en hommage à ma matière principale… ». Je me mis à rire mais je n’étais pas certaine de pouvoir l’amadouer avec mes petites plaisanteries. Je ne savais pas du tout comment me comporter avec lui, nous étions restés braqués sur une dispute et même si j’avais envie de dénouer le conflit je ne me sentais pas à l’aise pour plaisanter comme j’aurais pu le faire avec tout autre personne. Je hochais la tête quand il me disait qu’il était la pour la première fois, moi non plus je ne connaissais pas ce type d’évènement mais ça avait l’air cool, pour l’instant il n’y avait pas beaucoup d’épreuves commencées mais j’allais me plaire à coup sûre. J’essayais alors d’agrémenter la conversation comme je le pouvais : « Moi aussi c’est mon premier summer camp mais ça permet de faire de nouvelles rencontres. Tu es venu avec quelqu’un ? ». Derrière cette question ce que je voulais savoir c’est si oui ou non il avait quelqu’un dans sa vie. Pourquoi ? Je ne sais pas peut être pour voir à quel genre de fille il pouvait s’intéresser, qu’est ce qu’elle aurait de plus que moi…Bref de la jalousie à l’état pur. Et comme pour enchainer sur un sujet moins dérangeait il m’avait demandé ce que j’avais fait depuis notre première rencontre. Malheureusement les choses n’avaient pas été très heureux pour moi, j’espérais que de son côté ça avait été mais je n’en doutais pas au regard de la blonde qu’il avait ramené chez lui quelques jours seulement après notre nuit passé ensembles. Je préférais être honnête avec lui lorsqu’il me demandait des nouvelles, autant jouer franc jeu, de toute évidence Alejandro souhaitait désireux de connaitre la vérité. Peut être aussi pour comprendre pourquoi je n’étais jamais revenu vers lui. J’avais des bonnes excuses c’est vrai mais de toute évidence je n’aurais pas accepté de partager uniquement des relations sexuelles avec lui, je ne pouvais me comporter de cette manière et être ainsi l’objet de quelqu’un. Enfin si j’avais été la sexfriend de quelques garçons mais…pas lui. Lui il m’avait comme attaqué et maintenant que j’avais craqué je ne pouvais pas me permettre de jouer à ce genre de jeu au risque de devenir totalement accro et d’être au plus bas en me rendant compte de la dur réalité une fois que Monsieur aurait trouvé son nouveau jouet sexuel. Alors, ne voulant pas lui mentir, je répondis simplement : « En fait j’ai du passé près d’une semaine à l’hôpital, je me suis faite opérer. C’était un peu compliqué à gérer mais à part ça rien de nouveau… ». Pas la peine de remettre le couvert et de tomber dans le dramatique, et puis je n’avais pas non plus envie de le dégouter avec mes histoires d’utérus et de petit bébé imaginaire. Pourtant Alejandro semblait curieux, enfin il me fixait et j’avais l’impression que je devais en dire plus, mais pourquoi ? Ou alors j’avais peut être quelque chose sur le visage. Je ne pouvais m’empêcher de lui poser la question : « Pourquoi tu me regardes comme ça ? J’ai mangé une glace, j’en ai sur le nez c’est ça ? ». Je me mis à rire mais c’était la seule explication valable, pourquoi me regarder de la sorte sinon, je n’étais pas si belle et si intéressante.En attendant une réponse de sa part je regardais de nouveau la plage, il y avait un magnifique couché de soleil. Cela donnait envie de se baigner surtout qu’avec mon bikini j’avais la tenue adéquate mais je ne pouvais pas aller dans l’eau, je n’étais pas certaine qu’Alejandro puisse se baigner avec son plâtre. Je ne regrettais pas d’avoir choisit ce coin de la ville, d’une part parce que j’avais rencontré un bel homme avec lequel je devais discuter et ensuite parce que j’étais tombé sur la plage la plus belle et romantique qu’on puisse trouver.
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