(mayn) are you afraid ?

are you afraid ? @Maze Faulkner & @Zayn Turner
Boston Fright Nights // 31.10.24
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Maze me manquait. Vraiment. De cette façon qui me dérangeait, qui me prenait la tête. Heureux de la voir, même comme la dernière fois en coup de vent avant de partir en week-end à Salem... mais toujours avec ce sentiment de manque malgré tout. De frustration, aussi. Peut-être parce que finalement, j'avais enfin compris que ce que je ressentais pour elle n'allait que dans un sens. Voilà plusieurs semaines maintenant que j'essayais d'être un bon ami pour elle, d'être présent sans l'être trop, d'arrêter du mieux que je pouvais de la bouffer des yeux chaque fois que mon regard se posait sur elle... Est-ce que je m'en sortais bien ? J'en avais aucune idée. A côté de ça je me rapprochais de plus en plus d'Aurea, ajoutant un paramètre de plus à mon trouble. J'étais perdu dans tout ça. Même là, alors que je lui avais proposé de passer l'aprem à la fête foraine de Boston, particulièrement effrayante pour halloween. On pouvait dire qu'on était pas venus pour rien tant l'ambiance était immersive. Après le train hanté, on se retrouvait dans un fucking labyrinthe de miroir qui nous donnait du fil à retordre. Et quelques hallu. — C'est pas censé être facile normalement ce genre de trucs ? dis-je en riant légèrement, m'adressant aux Maze qui m'entouraient, cherchant la vraie du regard.

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Boston Fright Nights // 31.10.24
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Les minutes s’écoulaient, les heures puis les jours, sans que je puisse réellement comprendre à quelle vitesse défilait le temps. Temps qui était précieux et qui semblait me manquer à chaque instant. Téléphone pro greffé à la main, je vivais désormais pour mon boulot, pour Quincy. J’étais devenue son ombre et ma plus belle amitié était désormais gravé à jamais. Indissociable. J’étais prise, trop prise peut-être d’un avis extérieur, mais je ne m’étais jamais senti aussi heureuse que ces dernières semaines. Enfermée dans ma bulle, j’en délaissais les autres. Je te délaissais. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais bien compris que mon absence, n’était pas dérangeante. J’avais encore au travers de la gorge cette confession faite. Tu donnais du crédit à un parasite, qui n’avait pas hésité une seconde à créer le trouble chez toi, concernant ma sincérité et mes intentions. Je n’avais pas bronché, comme toujours parce que tu étais maître de tes décisions et que mon avis semblait peu importer. Pour l’heure, nous étions piégés au milieu de nos reflets. — Si ? Fonçant face à moi, je me prenais mon propre reflet. — AH, MAIS MERDE. Posant ma main sur mon visage, je te cherchais, paniquée. — Dis-moi que j’saigne pas ? Bougeant ma main libre dans ton les sens pour t’attraper.

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Boston Fright Nights // 31.10.24
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Est-ce qu'il y avait un malaise entre nous ? J'sais pas. J'en savais rien. Au fond, cette situation devait probablement lui convenir puisqu'elle ne semblait pas réagir face à cette distance qui s'était installée. Proches et éloignés à la fois. J'essayais de me rassurer ainsi, me voilant la face et ignorant cette plaie que je sentais me tirailler, quand mes yeux se posaient sur elle à son insu. A cet instant, pas moyen de la manquer pourtant quand ses multiples reflets bougeaient dans tous les sens, me donnant le tournis. Je la cherchais du regard - Maze, la vraie - avant de soudain réaliser que je suivais la bonne en la voyant s'éclater la face sur un miroir. — Oh putain lâchais-je, m'empêchant tant bien que mal d'éclater de rire. — Ca va ? J'suis là répondis-je en attrapant sa main qu'elle tendait comme à tâtons, l'attirant à moi. — Fais-moi voir dis-je en me rapprochant d'elle, observant son visage de poupée avec attention. — Hélas. Je crois que tu vas pouvoir réaliser ton rêve: devenir une licorne déclarai-je faussement fataliste pour me foutre de sa gueule en faisant hallusion à la bosse qu'elle allait probablement se taper. Mais à peine avais-je finis ma phrase que soudain, les lumières s'éteignirent d'un coup, me faisant sursauter. — PUTAIN ! m'exclamai-je sous la surprise, avant qu'une nouvelle lumière se déclenche, nous sortant à peine du noir total pour une obscurité flippante.