Olympe & Wyatt - Forgive me for everything

feat Olympe Հ Forgive me for everything

C’est bien beau de faire la fête, de boire des tonnes d’alcool, mais il ne fallait pas que j’oublie de prendre soin de mon corps. Je n’étais pas le genre de mec accro au physique. Disons que je faisais attention. J’étais un athlète et je ne devais pas perdre l’habitude du sport. Ce n’est pas parce que j’étais en vacance que je devais me laisser aller. Sinon, la reprise risquait d’être difficile. Ce matin-là, j’avais réglé mon réveil très tôt. J’enfilais un espèce de short pour le sport. A cette heure-ci, il faisait déjà chaud. Enfin, disons qu’il faisait bon. Le soleil ne tapait pas encore super fort. Je devais donc en profité. J’avais couru, puis, fait une pause et j’avais recommencé à courir. Je débouchais dans une petite plage à Old Town qui était situé au nord-ouest de la ville. Il faut savoir que courir dans le sable faisait encore plus travaillé les muscles. J’avais un écouteur dans les oreilles, lorsque j’entendais une voix m’appelé. Au début, je n’y prêtais pas attention, mais elle se faisait de plus en plus insistante. Enfin, je m’arrêtais et me retournais pour voir qui m’appelaient. Je fus surpris de tomber sur Olympe. « Hey, Olympe. Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je reprenais mon souffle.

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L'inconvénient d'être riche, c'est qu'il fallait placer son argent sinon l'état piquait les sommes astronomiques qui pourrissent dans des comptes en banque plein à craquer. Et même en vacances, quand mon banquier m’annonçait qu'on devait parler absolument, je me devais d'être à son écoute, pour gérer mes parts de sociétés, issues de mon père. Alors quand il m'avait dit qu'à sept heures je devais être dans le centre ville de miami dans un café assez classieux, j'avais obéis sans poser de question,et je l'avais rejoins. J'avais fait des comptes, pris des décisions pendant plus d'une heure, alors c'est avec un grand soulagement qu'il m'annonça qu'il était satisfait, et qu'il repartait à Sydney pour réglé tout ça. Oui, il se déplaçait pour moi, mais j'étais quand même sa plus grosse cliente, c'était normal. Mais après ce dur moment pour moi, comme je n'étais jamais sûre de moi, je décidais d'aller me promener sur la plage. J'enlevais mes escarpins, pour marcher dans le sable pas encore chauffé par le soleil en robe toute simple, blanche et longue. Au loin, j’aperçus soudain Wyatt, et après quelques secondes d’hésitation je l'interpellais. Il ne réagit que après plusieurs appel, mais il fini par venir vers moi. « Hey, Olympe. Qu’est-ce que tu fais ici ? » Il venait d'interrompre sa course pour venir vers moi, et même si on se parlait plus trop, je lui avais fait signe de venir vers moi. « Je me change les idées après un rendez-vous tumultueux. Et toi, tu cours? »

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J’étais en train de courir lorsque j’avais été interrompue par Olympe. J’étais content de la voir. Depuis notre escapade dans la Havane, on ne c’était pas reparlés. On avait décidé de ne plus se faire la tête, mais il y avait toujours un froid entre nous deux. Ce n’était pas forcément volontaire, mais avec la dispute qu’on avait eue au bal je pouvais comprendre. Je lui demandais ce qu’elle faisait ici et elle me répondait qu’elle avait eu un rendez tumultueux. Qui avait des rendez-vous à cette heure-là. Il devait être à peine neuf heures. « Tumultueux ? » C’était la technique pour en savoir plus (a). Le genre de question miroir qui fonctionnait en général. « Oui je cours. Je n’ai pas vraiment fait de sport depuis que je suis ici. » Je voulais pas m’encrouter et je ne voulais surtout garder mon endurance. « On marche ? » Règle numéro un, quand tu arrêteras de courir, tu marcheras (a) « Sinon, ça va depuis Cuba ? »

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Prendre l'air pour se changer les idées c'est vraiment idéal, et encore plus l'air de la mer, les pieds enfouis dans le sable blanc. Et tandis que je marchais, je vis Wyatt, et je l'interpellais. Parce que on était réconciliés, mais.. en théorie plutôt, pas vraiment en pratique. Alors bon, au moins lui dire bonjour quand même. Je hochais la tête à sa question qu'un seul mot signifian bien qu'il voulait en savoir un peu plus. " Oui, avec mon banquier, je viens de placer plus d'un quart de mon argent, je suis un peu stressée. " Il me demanda de marcher avec lui, c'était normal : lors d'un effort il ne faut jamais stopper d'un coup l'activité du muscle, je l'avais appris avec lui en natation, mais je le mettais en pratiue dès que je courrais. Alors je le suivis sans broncher sur le sable, heureuse de pouvoir me changer les idées. Et peut-être de pouvoir lui parler comme avant, sans gêne et haine? " Oui, je vais bien écoute.. ça va ça viens. Et toi..? J'ai appris que tu sortais avec Feldt, félicitations. " Si lors du Bal quand je les avait vus j'avais été mal, maintenant ça ne me faisait plus rien, j'étais heureux pour eux.

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J’avais oublié que nous ne faisions pas partie du même monde. En venant à Harvard, je mettais mêlé à la masse. Souvent, les gens oubliaient que j’étais entré dans cette université grâce à une bourse universitaire. Jamais je n’aurais de telles discussions avec mon banquier, à moins que je gagne au loto ou que je fasse fortune. « Y a pas de raison. Tu n’as pas choisis ton banquier au hasard je pense. » Je lui avais demandé comment elle allait. Olympe me disait que tout allait bien. Puis, elle me félicitait pour être avec Feldt. Comment avait-elle sut ? Je ne l’avais pas dit à beaucoup de monde encore. « Merci, mais comment tu es au courant ? » Il fallait que tôt ou tard, nous reparlons de ce qui c’était passé au bal. Il fallait mettre les choses au clair pour que l’on se réconcilie réellement. « Et toi, tu as rencontré quelqu’un ? » Pourquoi je lui avais demandé ça ? Ça ne me regardait pas et je ne pensais pas qu’elle allait me raconter sa vie privée.

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J'étais ravie de croiser Wyatt ici, au moins on allait pouvoir bavarder en se baladant sur la plage... Je lui confiais mes doutes sur mon rendez-vous de ce matin, parce que j'étais un peu torturée pas toute cette histoire, c'était important pour moi, ça devais ce voir sur mon visage. " Je doute toujours.. tu me connais. " C'était vrai, j'étais le genre de fille qui quand elle commençait à réfléchir, elle ne faisait plus que cela. Je le félicitais ensuite pour lui et Feldt, et il me regarda un peu bizarrement. Normal, personne ne me l'avait dit, mais je les avait vus assez.. proches au bord de l'eau, et vu que lors du bal je les avait surpris en train de s'embrasser. " J'vous ai vu à la piscine. Vous étiez en train de vous embrassez.. " Je m'accrochais à son bras en marchant, et il me demanda à son tour si moi j'avais demandé quelqu'un. Je soupirais doucement, baissant les yeux sur le sable. Je ne voulais pas vraiment m'étendre là-dessus.. " Non, pas vraiment.. enfin, j'en rencontre tout le temps, mais que des cons.. " Je provoquais ça certes, en sortant comme ça partout, en m'amusant avec tout le monde, en couchant à droite à gauche.. mais aucun mec ne sortait plus du lot à mes yeux.

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En effet, je la connaissais assez bien pour savoir qu’elle réfléchissait trop. « Tu réfléchie trop, c’est pas bon pour les migraines (a). » Olympe s’accrochait à mon bras pour marcher et ça me rappelais de vieux souvenirs. Elle m’avait félicité pour moi et Feldt or je ne savais pas comment elle avait pu être au courant. Je ne l’avais dit à personne encore, du moins, pas tout le monde. Olympe élucidait le mystère en me disant qu’elle nous avait vus à la piscine. Elle y était aussi ? Je ne l’avais même pas vue. En même temps avec tout le monde qu’il y avait. Je lui avais demandé si elle avait rencontré quelqu’un. A l’entendre, elle ne tombait que sur des cons. Elle était jolie, normal qu’elle rencontre beaucoup de mec. « Profite toute façon t’es encore jeune. » ça ne servait à rien de courir après le grand amour à notre âge. J’avais abandonné cette idée depuis bien longtemps, enfin, avant que je ne rencontre Feldt. Elle avait changée toute la donne. Je ne voulais pas parler des sujets qui fâchent, mais il fallait avoir une discussion. « Ecoute, je sais que c’est pas forcément le bon moment pour en parler, mais j’y tiens. » Je marquais une pause pour réfléchir aux mots que j’allais employés. « Je sais qu’on en a vite fait parlé à Cuba, mais je voulais vraiment m’excuser pour les propos que j’ai eu au bal. Je me suis mal exprimé.» Certaines choses étaient vrai, mais je m’étais mal exprimé et je lui avait fait du mal.

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Il se moqua de moi sur le fait que je réfléchissais bien trop, mais il avait raison. Autant des fois je fonçais tête baissée, autant quand je commençais à réfléchir, c'était infernal, et mon raisonnement était impossible à suivre tant c'était complexe. Je pensais à tout, absolument tout quand j'étais face à un problème, m'en rajoutant donc. " J'sais bien, mais j'arrive pas à foncer tête baissée avec mon argent.. je devrais faire pareil dans la vie. Cesser de penser que je suis dans le monde des bisounours. " Je n'ai rien contre les bisounours, hein, mais penser que tout le monde est gentil c'est bête, et je fini par me faire de mal chaque fois alors mieux vaut que j'ouvre les yeux. Je m'accrochais à son bras pour marcher, peut-être que je n'en avait plus le droit, de faire ça, mais tant pis j'en avais envie, par amitié. Même si c'était étrange entre nous depuis la dispute.. " J'suis jeune, j'suis conne. Comme dans la chanson jeune et con. " Je ne pouvais m'empêcher de me moquer de mon propre comportement. Je me plaignais, mais c'est moi qui sortais tout le temps.. Il me dit ensuite qu'il voulait me dire un truc, et je le laissais trouver ses mots, puisque de toute façon moi je n'aurais pas sut engager la conversation là dessus.. " J'ai été une vraie bitch sur le coup aussi, je ne le pensais pas non plus, ce n'était pas ta faute. Et puis, j'aime pas être brouillée avec toi.. " C'était vrai, je n'aimais pas du tout ça, il me manquait quelque chose quand je le voyais et qu'il m'ignorait totalement.

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Quand il s’agissait d’argent valait mieux y réfléchir à deux fois. « L’argent c’est normal. Il faut faire attention, mais dans la vie, ce n’est pas toujours bon de réfléchir. Parfois, il faut savoir se lancer, mais pas trop quand même. » Je riais au parole de la chanson qu’elle venait de citer. On était tous con, mais il fallait en profiter. Profiter de toutes ses illusions et de cette sensation qui nous donne l’impression d’être les maîtres du monde. « Mais c’est tellement bon d’être con parfois (a) » Je m’étais enfin décidé à lancer le sujet qui fâche. Olympe me disait qu’elle avait été dur aussi et qu’elle ne pensait pas ce qu’elle avait dit. « Moi non plus je n’aime pas être brouillé avec toi. » Un sourire sincère apparaissait sur mon visage. « Je sais que je t’ai blessé. En fait, on s’est blessé mutuellement, mais j’aimerais repartir sur des bonnes bases, parce que même si tu fais ta chieuse (a), je t’apprécie énormément. » Je pensais ce que je disais. Même si nous j’étais sortie avec elle, cela ne m’empêchait pas d’éprouver beaucoup d’affection pour elle comme un ami.

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J'avais toujours été très attentive à mon argent. Je le dépensais certes parfois sur des coups de têtes, mais jamais mes capitaux. C'était au fond de la petite monnaie que je craquais chez dior.. Je ne voulais pas m'attarder sur le sujet de l'argent, alors j'hochais la tête à ce qu'il me dit, avant de l'accompagner marcher sur le sable. Je citais avec humour une chanson qui correspondais bien à mon état d'esprit du moment, et Wyatt m'assura que parfois, ça faisait du bien d'être ainsi. Et je le croyais sans problème.. " c'est clair. Lâcher prise, laisse la vie faire ce qu'elle veut, prendre les choses comme elles viennent, s'amuser.. j'adore être conne je crois. " Alors que nous marchions dans le sable pour éviter qu'il ne s’engourdisse les jambes, on fini par parler de notre dispute. Ce fut lui qui lança le sujet, et heureusement car je n'aurais pas eu le courage de le faire.. ses mots me tirèrent un petit rire, et je secouais la tête. " Je suis pas chieuse ! Mais tu sais franchement, je dois t'avouer que tu me manquais un peu, et voir qu'on se parlais plus c'était.. désagréable. D'ailleurs, tu te plait au summer camp? " c'était un peu étrange, d'enchainer sur un autre sujet comme ça, mais bon, après ne plus s'être parlé pendant plus d'un mois, c'était délicat.

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