A. Jamie Di Matteo ► Jensen Ackles

APRÈS LA BOMBE
Lorsque la bombe à exploser, je me trouvais dans un couloir d’Harvard. Je le traversais tranquillement, mon sac en bandoulière marron fait de cuir, pendant le long de mon flanc gauche. L’esprit tranquille, les mains dans les poches, je songeais déjà à la prochaine fille que j’inviterais à sortir et aux devoirs qu'il me restait à rendre. Un grand fracas retentis soudain et un grand trou se forma à travers un mur blanc non loin de là où je me trouvais. Ainsi, à cause de la force du choc, je me vis propulsé de l’avant, m’étalant de tout son long sur le carrelage froid et dur, mon front le heurtant difficilement. Je pus entendre des cris et des pleurs, alors que je tentais de reprendre connaissance. Lorsque j’ouvris les yeux, de la fumée opaque et noire, ainsi que de la poussière, habitaient le couloir. N’y voyant presque rien et abandonnant le sac que j’avais fait tomber dans ma chute, je me relevais avec difficulté afin de voir ce qu’il se passait. Mon front saignait et j’avais comme un goût métallique dans la bouche alors que la peur et l’adrénaline s’étaient emparées de mon ventre. À travers le trou béant formé, il y avait encore plus de fumée qui s’en échappait et des flemmes orange se rapprochaient dangereusement de moi. Un garçon qui courrait dans ma direction, me prit le bras en me priant de courir avec lui. Je lui obéis avec difficulté car, la tête me tournait. Je descendis alors aussi avec difficultés des marches et retraversais des couloirs blancs à travers la cohue générale, toussant mécaniquement à cause de la fumée. J’essayais d’aider ceux qui se trouvaient près de moi et étaient en mauvais état, mais selon moi, je ne fis pas grand-chose. Lorsque j’y repense à l’heure d’aujourd’hui, je me dis que j’aurais pu faire mieux. De temps à autre, il m’arrive faire des cauchemars dans lesquels, je n’arrive pas à trouver la sortie du fameux couloir blanc rempli de fumée noir. Je fais, d’autant plus, tout mon possible pour ne jamais repasser par cet aile de l’Université, me sentant presque traumatisé.  
WINTHROP HOUSE.
Comme tout italien qui se respecte, j’ai une belle gueule et je le sais. Oh ne vous méprenez pas, je ne suis pas du tout narcissique loin de là. Je possède juste un physique que j’entretiens inlassablement. Et comme la Winthrop House est la fraternité qui regroupe les plus mâles, je pense techniquement, y avoir ma place. Mes abdominaux sont devenus mes meilleurs amis et je préférais m’enfoncer moi-même, un couteau à bout rond  en plein mollet gauche, que de devoir avaler un hamburger ou fumer un truc. Je le sais et j’avoue que je m’en vante,  j’ai un physique à rendre jaloux les Dieu Grecs et tout particulièrement Apollon. Les salles de sports et d’entraînements sont devenues mes endroits favoris pour pouvoir réviser mes cours de médecine. Néanmoins, si  je n’aime pas qu’on me marche sur les pieds ou qu’on me prenne la tête pour des futilités, j’ai un vice, qui est presque commun à tous les hommes: les femmes. Eh oui, je les adore et les respecte comme ma propre mère. Bon d’accord, c’est exagéré. J’aime plaire et le faire savoir. La gente féminine est mon point sensible. Peu importe qu’elles soient blondes, rousses ou brunes, mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Je les aime toutes autant qu’elles sont et n’hésite pas à toutes les explorées, n’importe où, n’importe quand, adorant les moments de pures adrénalines. Je préfère certainement passer du bon temps en leur compagnie à les gâtées de toutes les manières qui soient, qu’être assis dans un amphithéâtre à examiner les composants de l’hémoglobine. Cependant, ce n’est pas parce que j’aime draguer et changer de partenaire que ça fait de moi la pire des ordures, au contraire. J’aime la douceur et me sépare toujours de mes dulcinées avec un bouquet de fleurs et un poème de Shakespeare, qui leur fait comprendre majoritairement que je me suis, indéniablement, lassé.  

DUNSTER HOUSE.
D’un autre côté, la Dunster House représente les petits génies d’Harward. Je ne me suis jamais senti comme un génie malgré le fait que la Médecine soit toute ma vie et que j'’excelle toujours dans ce que je fais. J’aime aider, quiconque, de toutes les façons possible. Je ne suis pas très studieux parce que, sans vouloir m’en vanter, je possède une mémoire visuelle très développée. Une seule lecture d’une seule page d’un gros bouquin, et je suis capable de répéter presque mot pour mot ce que je viens de lire. Je vous le garantis, j’en épate plus d’un. N’ayant aucunes mauvaises habitudes alimentaires, alcooliques ou autres et me délectant uniquement de ma réussite et des femmes, je pense aussi convenir à cette fratrie. J’aime réussir ce que j’entreprends, atteindre les buts et les limites que je me suis fixés. Je n’aime pas l’échec. Pour tout vous dire, si je me fixe trente abdos en trois minutes, je ferais trente-deux abdominaux en deux minutes et cinquante-trois secondes. J'aime apprendre, voir et visiter et refuse catégoriquement toute mauvaise note ou résultat.

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